Préavis de grève déposé par le SNALC pour le Brevet (surveillance et correction)

Communiqué de presse

Diplôme national du brevet :

le SNALC étend son préavis de grève aux 29 et 30 juin

A la demande de très nombreux collègues outrés par la promulgation sans concertation mardi dernier du décret sur la réforme du collège, le SNALC, qui a déjà déposé un préavis de grève pour les 25 et 26 juin, jours des écrits du DNB, va en déposer un nouveau pour les 29 et 30 juin, jours de correction des épreuves.

Parallèlement, face aux manœuvres d’intimidation et à la désinformation mises en œuvre dans certains établissements pour dissuader les collègues de participer à ces journées de grève, seules aptes à faire pression sur le gouvernement, le SNALC va prochainement diffuser massivement un document rappelant la législation en matière de grève afin que les professeurs puissent en toute connaissance de cause exercer l’une de nos libertés constitutionnelles.

Très bien.

J'en serais, si je suis convoquée.

Je suis convoquée à partir du 24 pour les surveillances (candidats libres).
Mais j'en serai les 25 et 26.

Il me semble que c'est une erreur, je l'ai déjà dit. Les copies seront corrigées par les présents, le mouvement va diviser la salle des profs. Cela va être utilisé contre la mobilisation par la com gouvernementale et cela n'aura pas d'efficacité réelle pour déranger. Je crois en effet que ce sera peu suivi si aucun autre syndicat n'est sur la même ligne.
J'ai tâté le terrain avec mes collègues dans un collège à + de 80% gréviste. Cela ne concernerait que les profs de maths, d'hist-géo et de français. Et la plupart sont réticents. Les autres ne feront pas grève alors qu'ils sont convoqués pour surveiller et pour des journées quasiment sans élèves.
Je ne comprends toujours pas qu'une journée de manifestation un dimanche ne soit pas programmée. Mais quand je vois le résultat du sondage (un peu plus de 160 participants sur 28000 inscrits...) et l'ambiance défaitiste qui règne dans une salle des profs vraiment mobilisée, il y a une semaine, je me dis que seul un mouvement unitaire d'envergure dans la rue peut faire réfléchir et engager une dynamique. Visiblement, trop peu en sont convaincus et les "refondateurs" peuvent dormir tranquilles. Je ne comprends pas trop la stratégie de l'intersyndicale. Si elle avait annoncé une manifestation nationale, toutes les énergies auraient pu se mobiliser. Actuellement, elles retombent et s'enlisent.

Un mouvement unitaire d'envergure...
Quand je vois qu'au niveau local, il y a possibilité de faire quelque chose samedi (ou même le 4 juin si samedi c'est trop tôt) et que des gens préfèrent s'engu*** par mails interposés (ils sont au même syndicat, c'est ça qui est le plus fort), j'imagine à peine ce que ça peut donner au niveau national et c'est pour ça qu'ils peuvent être tranquilles, rue de Grenelle.

Et pourtant, pour une fois, l'intersyndicale est à peu près d'accord sur ce qu'elle refuse (évidemment, elle ne sera jamais d'accord sur des propositions)...mais même se mettre d'accord sur des moyens d'action prend un temps fou (que ce soit logistique ou autre hein).

Et c'est d'ailleurs bien pour ça que l'on se fera avoir. S'il n'y a pas un mouvement d'ampleur de blocage, voire occupation, avec les parents (non, je n'impliquerai pas les élèves ^^), prêt à durer des semaines, on attendra bien gentiment, en multipliant des grèves perlées, persuadés que la réforme sera inapplicable et mourra de sa belle mort et blablabla. Conséquences ? Des brèches impossibles à combler, des "petites" modifications qui s'ajouteront aux autres "petites" modifications qui pourrissent nos établissements depuis des années...et la quasi-impossibilité de faire bouger les choses.

Ou alors, on attend septembre. Et en septembre, tout sera loin dans les esprits, les formations commenceront, la propagande aura fait son chemin et...

(Et je ne suis pas au SNALC, hein, je ne soutiens donc pas l'idée par principe parce qu'elle viendrait du SNALC. )

MUTIS a écrit:Il me semble que c'est une erreur, je l'ai déjà dit. Les copies seront corrigées par les présents, le mouvement va diviser la salle des profs. Cela va être utilisé contre la mobilisation par la com gouvernementale et cela n'aura pas d'efficacité réelle pour déranger. Je crois en effet que ce sera peu suivi si aucun autre syndicat n'est sur la même ligne.
J'ai tâté le terrain avec mes collègues dans un collège à + de 80% gréviste. Cela ne concernerait que les profs de maths, d'hist-géo et de français. Et la plupart sont réticents. Les autres ne feront pas grève alors qu'ils sont convoqués pour surveiller et pour des journées quasiment sans élèves.
Je ne comprends toujours pas qu'une journée de manifestation un dimanche ne soit pas programmée. Mais quand je vois le résultat du sondage (un peu plus de 160 participants sur 28000 inscrits...) et l'ambiance défaitiste qui règne dans une salle des profs vraiment mobilisée, il y a une semaine, je me dis que seul un mouvement unitaire d'envergure dans la rue peut faire réfléchir et engager une dynamique. Visiblement, trop peu en sont convaincus et les "refondateurs" peuvent dormir tranquilles. Je ne comprends pas trop la stratégie de l'intersyndicale. Si elle avait annoncé une manifestation nationale, toutes les énergies auraient pu se mobiliser. Actuellement, elles retombent et s'enlisent.

Ce sont deux choses différentes.
Le préavis de grève est fait pour permettre aux collègues qui le veulent de faire grève et de ne pas surveiller corriger.
Le SNALC peut le lancer seul, aux collègues qui le souhaitent de s'en emparer.

Une manifestation un dimanche n'est pas incompatible. Mais pour cela il faut un consensus plus large et ça ne s'organise pas comme ça surtout si on veut mobiliser parents personnalités etc........il faut demander les autorisations de parcours, les obtenir, organiser la manif, c'est très lourd.

Bayrou ce matin disait qu'il espérait un mouvement avant les grandes vacances, et qu'il faisait ce qu'il fallait (ou une autre expression du genre) pour que ça arrive...

Je me demande ce qu'il fait concrètement, tout en espérant qu'il le fasse vraiment.

Audrey a écrit:Bayrou ce matin disait qu'il espérait un mouvement avant les grandes vacances, et qu'il faisait ce qu'il fallait (ou une autre expression du genre) pour que ça arrive...

Je me demande ce qu'il fait concrètement, tout en espérant qu'il le fasse vraiment.

Il espère le grand mouvement, mais il était très évasif sur la date...

Je l'espère moi aussi, la grande manif, mais je sais le poids que cela représente en organisation pratique, au-delà des accords intersyndicaux.
La grève de surveillance du brevet risque de ne pas être populaire, celle de la correction ne toucherait que peu de professeurs...

Dans mon académie (Rouen), la correction se fera le mardi 30 juin et le mercredi 1er juillet...

MUTIS a écrit:Il me semble que c'est une erreur, je l'ai déjà dit. Les copies seront corrigées par les présents, le mouvement va diviser la salle des profs. Cela va être utilisé contre la mobilisation par la com gouvernementale et cela n'aura pas d'efficacité réelle pour déranger. Je crois en effet que ce sera peu suivi si aucun autre syndicat n'est sur la même ligne.
J'ai tâté le terrain avec mes collègues dans un collège à + de 80% gréviste. Cela ne concernerait que les profs de maths, d'hist-géo et de français. Et la plupart sont réticents. Les autres ne feront pas grève alors qu'ils sont convoqués pour surveiller et pour des journées quasiment sans élèves.
Je ne comprends toujours pas qu'une journée de manifestation un dimanche ne soit pas programmée. Mais quand je vois le résultat du sondage (un peu plus de 160 participants sur 28000 inscrits...) et l'ambiance défaitiste qui règne dans une salle des profs vraiment mobilisée, il y a une semaine, je me dis que seul un mouvement unitaire d'envergure dans la rue peut faire réfléchir et engager une dynamique. Visiblement, trop peu en sont convaincus et les "refondateurs" peuvent dormir tranquilles. Je ne comprends pas trop la stratégie de l'intersyndicale. Si elle avait annoncé une manifestation nationale, toutes les énergies auraient pu se mobiliser. Actuellement, elles retombent et s'enlisent.

Les 25 et 26 juin, il s'agit de la surveillance.
Tous les professeurs peuvent donc faire grève.
Sans surveillants, je ne vois pas comment le brevet pourrait être organisé.

Je crains que cela ne suffise pas à convaincre car les gens verront aussi l'argent perdu pour une grève peu suivie... Et pour une journée ou demi-journée souvent de simple surveillance...

MUTIS a écrit:Il me semble que c'est une erreur, je l'ai déjà dit. Les copies seront corrigées par les présents, le mouvement va diviser la salle des profs. Cela va être utilisé contre la mobilisation par la com gouvernementale et cela n'aura pas d'efficacité réelle pour déranger. Je crois en effet que ce sera peu suivi si aucun autre syndicat n'est sur la même ligne.
J'ai tâté le terrain avec mes collègues dans un collège à + de 80% gréviste. Cela ne concernerait que les profs de maths, d'hist-géo et de français. Et la plupart sont réticents. Les autres ne feront pas grève alors qu'ils sont convoqués pour surveiller et pour des journées quasiment sans élèves.
Je ne comprends toujours pas qu'une journée de manifestation un dimanche ne soit pas programmée. Mais quand je vois le résultat du sondage (un peu plus de 160 participants sur 28000 inscrits...) et l'ambiance défaitiste qui règne dans une salle des profs vraiment mobilisée, il y a une semaine, je me dis que seul un mouvement unitaire d'envergure dans la rue peut faire réfléchir et engager une dynamique. Visiblement, trop peu en sont convaincus et les "refondateurs" peuvent dormir tranquilles. Je ne comprends pas trop la stratégie de l'intersyndicale. Si elle avait annoncé une manifestation nationale, toutes les énergies auraient pu se mobiliser. Actuellement, elles retombent et s'enlisent.

D'accord avec toi sur tout !

Audrey a écrit:Bayrou ce matin disait qu'il espérait un mouvement avant les grandes vacances, et qu'il faisait ce qu'il fallait (ou une autre expression du genre) pour que ça arrive...

Je me demande ce qu'il fait concrètement, tout en espérant qu'il le fasse vraiment.

Ergo a écrit:Un mouvement unitaire d'envergure...
Quand je vois qu'au niveau local, il y a possibilité de faire quelque chose samedi (ou même le 4 juin si samedi c'est trop tôt) et que des gens préfèrent s'engu*** par mails interposés (ils sont au même syndicat, c'est ça qui est le plus fort), j'imagine à peine ce que ça peut donner au niveau national et c'est pour ça qu'ils peuvent être tranquilles, rue de Grenelle.

Et pourtant, pour une fois, l'intersyndicale est à peu près d'accord sur ce qu'elle refuse (évidemment, elle ne sera jamais d'accord sur des propositions)...mais même se mettre d'accord sur des moyens d'action prend un temps fou (que ce soit logistique ou autre hein).

Et c'est d'ailleurs bien pour ça que l'on se fera avoir. S'il n'y a pas un mouvement d'ampleur de blocage, voire occupation, avec les parents (non, je n'impliquerai pas les élèves ^^), prêt à durer des semaines, on attendra bien gentiment, en multipliant des grèves perlées, persuadés que la réforme sera inapplicable et mourra de sa belle mort et blablabla. Conséquences ? Des brèches impossibles à combler, des "petites" modifications qui s'ajouteront aux autres "petites" modifications qui pourrissent nos établissements depuis des années...et la quasi-impossibilité de faire bouger les choses.

Ou alors, on attend septembre. Et en septembre, tout sera loin dans les esprits, les formations commenceront, la propagande aura fait son chemin et...

(Et je ne suis pas au SNALC, hein, je ne soutiens donc pas l'idée par principe parce qu'elle viendrait du SNALC. )

On a lancé un appel en salle des profs, on y travaille !

Esméralda: je te MP le mail à ce sujet. Et à ML également.

Et concrètement, qu'est-ce que l'on risque à ne pas se pointer le jour des corrections ?

Vis-à-vis de l'Ipr notamment ?

Ben rien: tu serais en grève, tu ne risquerais rien.

Larsson a écrit:Et concrètement, qu'est-ce que l'on risque à ne pas se pointer le jour des corrections ?

Vis-à-vis de l'Ipr notamment ?

La grève est encore un droit : donc en grève tu ne risques rien, ni de l'IPR, ni de personne.
Juste un retrait de salaire.

Et on ne peut pas être " réquisitionné " pour " nécessité de service " ou quelque chose comme ça, que ce soit pour les surveillances ou la correction ?

Est-ce que quelqu'un qui est abonné au Monde (seuls les abonnés peuvent réagir) peut leur dire une bonne fois pour toute que le SNALC n'est pas un syndicat de droite ?
http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/28/reforme-du-college-nouvel-appel-a-la-greve-le-11-juin_4642555_1473685.html

Lora a écrit:Et on ne peut pas être " réquisitionné " pour " nécessité de service " ou quelque chose comme ça, que ce soit pour les surveillances ou la correction ?

On a fait un doc explicatif : LIEN

Merci beaucoup ! Au moins, c'est très clair !

Arverne a écrit:Est-ce que quelqu'un qui est abonné au Monde (seuls les abonnés peuvent réagir) peut leur dire une bonne fois pour toute que le SNALC n'est pas un syndicat de droite ?
http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/28/reforme-du-college-nouvel-appel-a-la-greve-le-11-juin_4642555_1473685.html

On le leur a dit redit et répété, ils ne changent pas d'un iota !

Et pas que le Monde d'ailleurs.

Je les zutte tous, na voilà

Merci, Celeborn.