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- AntoineDNiveau 1
Bonjour à tous, Antoine Desjardins, professeur de lettres, auteur entre autres de:
http://www.marianne.net/agora-encore-heureux-que-ecole-selectionne-100233393.html
lLS SONT CHARLOT...
Je pense que la plupart des profs qui trouvent que la Réforme du collège est très bien voire formidable sont ceux qui ne préparent plus (vraiment) aucun cours et ne corrigent plus ou (si peu) de copies.
Notamment en lettres, matière d'enseignement si exigeante et si prenante . Dès lors, ils sont prêts à toutes les géométries « pédagogiques », adorent l'interdisciplinarité, pour l'excellente raison qu'ils préfèrent clabauder ici et là plutôt que préparer un cours et surtout corriger des copies (des copies substantielles, pas des QCM ou des petites évaluations portant sur une micro-compétence dans une séquençouille marabout de ficelle).
Ils trouvent génial tout ce qui peut les distraire et surtout les décharger d'un enseignement pesant qui exige de la rigueur mais surtout du vrai travail et des lectures régulières. Ils veulent échapper (ou croient pouvoir échapper ) à ce que le métier a de plus exigeant. Au reste ils ne font déjà plus "cours", attendu que la dépense nerveuse et la tension y sont trop grandes : ils gribouillent des trucs sur un paper-board, allument un TNI, forment des "petits groupes" de réflexions et attendent tranquillement la fin sans trop mouiller la chemise.
Les élèves sont en «autonomie». Ils construisent le cours. Le prof animateur est en stand-by et peut chercher sur Amazon les comparatifs de barbecues : il a un week-end à organiser.
Il est frais à la fin du cours, comme un gardon. Il a toujours le sourire, même et surtout en réunion : c'est que sa ou son supérieur l'observe et on lui a dit qu'il était "dynamique". Un "dynamique", ça sourit tout le temps et ça trouve toutes les réformes progressistes. Un dynamique, ça vous fait de l'interdisciplinarité au pied levé, quand vous voulez.
Bon en fin de semaine ça ne ramène pas grand chose à la maison...Ce n'est pas qu'il y ait le pléiade de Zola ou de Claude Simon qui attendent sur la table de nuit, ni même, les "Cahiers pédagogiques" (un tel excès de masochisme ne pourrait s'emparer que d'un fondamentaliste fou, c'est à dire quelqu'un qui n'enseigne plus depuis longtemps)
Les voies du cynisme, du vrai, sont impénétrables. Être pédagogiste c'est aussi et même souvent, pour un professeur de terrain, mettre en circulation une image de soi qui permettra de tenir à l'abri de l'enquête toutes sortes de turpitudes : il est entendu qu'approuver hautement le cours des choses réformatrices, faire mine d'être "investi" dans la "vie de l'établissement", adopter un sourire de cadre d'entreprise positif, ne rechigner à rien dès lors qu'un regard institutionnel se pose sur vous et n'en faire littéralement qu'à sa tête quand on est face aux élèves (ils disent, les "gamins"), tout cela suffit en général à faire un bon prof quand même vous ne seriez qu'un jean-foutre peu scrupuleux.
Indépendamment du sourire et de l'optimisme de commande, on les reconnaît à leur teint plus frais que la moyenne. Ils ne comptent plus les heures de présence tant ils en font, et tancent les tire-au-flanc aux yeux cernés qui partent trop vite avec un cartable pourtant bien lourd. Eux n'ont pas de cartable, jamais, à la main : tout est dans le Cloud, je pense, le fameux Cloud !
Ils sont Heu-reux, comme le cantonnier municipal du sketch de Fernand Raynaud. Heu-reux ! Heu-reux ! D'ailleurs le jour où l'on mettra dans leurs missions professionnelles le récurage des toilettes, il n'y verront pas véritablement d'inconvénient. Tant que la révolution culturelle ne préconise pas de lire de la littérature, de corriger ou de préparer des cours frontaux, ma foi, tout est bon.
Et puis ça ou autre chose..
AD
http://www.marianne.net/agora-encore-heureux-que-ecole-selectionne-100233393.html
lLS SONT CHARLOT...
Je pense que la plupart des profs qui trouvent que la Réforme du collège est très bien voire formidable sont ceux qui ne préparent plus (vraiment) aucun cours et ne corrigent plus ou (si peu) de copies.
Notamment en lettres, matière d'enseignement si exigeante et si prenante . Dès lors, ils sont prêts à toutes les géométries « pédagogiques », adorent l'interdisciplinarité, pour l'excellente raison qu'ils préfèrent clabauder ici et là plutôt que préparer un cours et surtout corriger des copies (des copies substantielles, pas des QCM ou des petites évaluations portant sur une micro-compétence dans une séquençouille marabout de ficelle).
Ils trouvent génial tout ce qui peut les distraire et surtout les décharger d'un enseignement pesant qui exige de la rigueur mais surtout du vrai travail et des lectures régulières. Ils veulent échapper (ou croient pouvoir échapper ) à ce que le métier a de plus exigeant. Au reste ils ne font déjà plus "cours", attendu que la dépense nerveuse et la tension y sont trop grandes : ils gribouillent des trucs sur un paper-board, allument un TNI, forment des "petits groupes" de réflexions et attendent tranquillement la fin sans trop mouiller la chemise.
Les élèves sont en «autonomie». Ils construisent le cours. Le prof animateur est en stand-by et peut chercher sur Amazon les comparatifs de barbecues : il a un week-end à organiser.
Il est frais à la fin du cours, comme un gardon. Il a toujours le sourire, même et surtout en réunion : c'est que sa ou son supérieur l'observe et on lui a dit qu'il était "dynamique". Un "dynamique", ça sourit tout le temps et ça trouve toutes les réformes progressistes. Un dynamique, ça vous fait de l'interdisciplinarité au pied levé, quand vous voulez.
Bon en fin de semaine ça ne ramène pas grand chose à la maison...Ce n'est pas qu'il y ait le pléiade de Zola ou de Claude Simon qui attendent sur la table de nuit, ni même, les "Cahiers pédagogiques" (un tel excès de masochisme ne pourrait s'emparer que d'un fondamentaliste fou, c'est à dire quelqu'un qui n'enseigne plus depuis longtemps)
Les voies du cynisme, du vrai, sont impénétrables. Être pédagogiste c'est aussi et même souvent, pour un professeur de terrain, mettre en circulation une image de soi qui permettra de tenir à l'abri de l'enquête toutes sortes de turpitudes : il est entendu qu'approuver hautement le cours des choses réformatrices, faire mine d'être "investi" dans la "vie de l'établissement", adopter un sourire de cadre d'entreprise positif, ne rechigner à rien dès lors qu'un regard institutionnel se pose sur vous et n'en faire littéralement qu'à sa tête quand on est face aux élèves (ils disent, les "gamins"), tout cela suffit en général à faire un bon prof quand même vous ne seriez qu'un jean-foutre peu scrupuleux.
Indépendamment du sourire et de l'optimisme de commande, on les reconnaît à leur teint plus frais que la moyenne. Ils ne comptent plus les heures de présence tant ils en font, et tancent les tire-au-flanc aux yeux cernés qui partent trop vite avec un cartable pourtant bien lourd. Eux n'ont pas de cartable, jamais, à la main : tout est dans le Cloud, je pense, le fameux Cloud !
Ils sont Heu-reux, comme le cantonnier municipal du sketch de Fernand Raynaud. Heu-reux ! Heu-reux ! D'ailleurs le jour où l'on mettra dans leurs missions professionnelles le récurage des toilettes, il n'y verront pas véritablement d'inconvénient. Tant que la révolution culturelle ne préconise pas de lire de la littérature, de corriger ou de préparer des cours frontaux, ma foi, tout est bon.
Et puis ça ou autre chose..
AD
- *Fifi*Modérateur
AntoineD : merci de te présenter comme demandé dans la charte dans la rubrique adéquate.
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- InvitéInvité
Tamerlan a écrit:Bienvenue Antoine, mauvais article !
Pas de réactions outrées ? Bon je précise.
Un mauvais article parce manichéen et hors de la réalité. Au cours de ma carrière j'ai connu :
- des gens qui pratiquaient une pédagogie traditionnelle et qui étaient des bourreaux de travail
- des "modernistes" qui bossaient autant et qui déployaient une énergie impressionnante pour monter des tas de dispositifs.
Tous avaient les mêmes cernes.
Et des fumistes parfaits dans les deux catégories...
Là on essentialise et c'est donc parfaitement caricatural...
- IsmyrrNiveau 6
j'en ai connu (un seul, il est vrai) qui passait ses 5h de cours avec les 6è à leur faire recopier les textes dans un manuel, avec pour objectif la mise en page et la copie sans faute.
Il n'avait pas une cerne,
- InvitéInvité
Mari-aime a écrit:
j'en ai connu (un seul, il est vrai) qui passait ses 5h de cours avec les 6è à leur faire recopier les textes dans un manuel, avec pour objectif la mise en page et la copie sans faute.
Il n'avait pas une cerne,
Faire recopier, de quel "modèle cela relève-t-il ?
- ysabelDevin
Mari-aime a écrit:
j'en ai connu (un seul, il est vrai) qui passait ses 5h de cours avec les 6è à leur faire recopier les textes dans un manuel, avec pour objectif la mise en page et la copie sans faute.
Il n'avait pas une cerne,
Tiens, mon fils a eu la même en 6ème...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- TangledingGrand Maître
"Cerne" est masculin, même si on le trouve beaucoup dans les magazines féminins...
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- stanleymilgramNiveau 9
Tamerlan a écrit:Tamerlan a écrit:Bienvenue Antoine, mauvais article !
Pas de réactions outrées ? Bon je précise.
Un mauvais article parce manichéen et hors de la réalité. Au cours de ma carrière j'ai connu :
- des gens qui pratiquaient une pédagogie traditionnelle et qui étaient des bourreaux de travail
- des "modernistes" qui bossaient autant et qui déployaient une énergie impressionnante pour monter des tas de dispositifs.
Tous avaient les mêmes cernes.
Et des fumistes parfaits dans les deux catégories...
Là on essentialise et c'est donc parfaitement caricatural...
Ne peut-on viser à être les deux?
- InvitéInvité
stanleymilgram a écrit:Tamerlan a écrit:Tamerlan a écrit:Bienvenue Antoine, mauvais article !
Pas de réactions outrées ? Bon je précise.
Un mauvais article parce manichéen et hors de la réalité. Au cours de ma carrière j'ai connu :
- des gens qui pratiquaient une pédagogie traditionnelle et qui étaient des bourreaux de travail
- des "modernistes" qui bossaient autant et qui déployaient une énergie impressionnante pour monter des tas de dispositifs.
Tous avaient les mêmes cernes.
Et des fumistes parfaits dans les deux catégories...
Là on essentialise et c'est donc parfaitement caricatural...
Ne peut-on viser à être les deux?
A condition que cela ne fasse pas 4 cernes !
- AshtrakFidèle du forum
Tangleding a écrit:"Cerne" est masculin, même si on le trouve beaucoup dans les magazines féminins...
Exact (pour tout) : Démonstration Magazine féminin
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- roxanneOracle
C'est EXACTEMENT mais exactement ma nouvelle collègue de Lettres vénérée par la direction dès son arrivée au point de lui filer une stagiaire en observation au bout de quinze jours...Et on en a d'autres. Ce serait risible si à côté de ça, nous, les profs "normaux" on ne s'agitait pas tout seuls sans soutien.
- roxanneOracle
Et je pense honnêtement qu'un certain nombre de collègues ne supportent plus leur matière et surtout la confrontation avec les élèves auxquels ils doivent faire avaler leur matière et donc ils voient dans toutes les modes actuelles un moyen d'y échapper et en plus en se faisant bien voir, voire même en passant pour des profs novateurs et plus bosseurs que les autres. Tout bénef. Attention, j'ai bien dit certains.
- stanleymilgramNiveau 9
roxanne a écrit:Et je pense honnêtement qu'un certain nombre de collègues ne supportent plus leur matière et surtout la confrontation avec les élèves auxquels ils doivent faire avaler leur matière et donc ils voient dans toutes les modes actuelles un moyen d'y échapper et en plus en se faisant bien voir, voire même en passant pour des profs novateurs et plus bosseurs que les autres. Tout bénef. Attention, j'ai bien dit certains.
Exact
- Albert JarlHabitué du forum
L'article est un peu caricatural et clivant mais il n'est pas non plus complètement hors sujet. Tout le monde n'a pas forcément les aptitudes mentales et nerveuses, ni les compétences oratoires exigées par le cours magistral, aussi, les pseudos cours peuvent être un bon moyen de se protéger soi-même. Personnellement, il m'arrive souvent de faire ce genre de cours avec travaux de groupes, autonomie, etc. quand il y a quelques absents ou dans des circonstances particulières. Et bien c'est vrai que c'est reposant.
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Si vis pacem, para bellum
- Singing in The RainHabitué du forum
Article intéressant qui décrit bien une réalité présente dans l'éducation : ceux qui extérieurement se valorisent par des projets mais qui une fois dans la classe ne proposent pas de contenus exigeants pour mener les élèves vers leur maximum....
- roxanneOracle
C'est comme tout, un peu pourquoi pas. Quand ce n'est que ça tout le temps, je ne pense pas que ce soit profitable. J'ai voulu l'autre jour réserver la salle info, 10 heures étaient prises par ma collègue et en regardant bien, les autres semaines c'est pareil. Le reste du temps c'est CDI ou films.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Il faut sauver les lettres.
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- InvitéInvité
Albert Jarl a écrit:L'article est un peu caricatural et clivant mais il n'est pas non plus complètement hors sujet. Tout le monde n'a pas forcément les aptitudes mentales et nerveuses, ni les compétences oratoires exigées par le cours magistral, aussi, les pseudos cours peuvent être un bon moyen de se protéger soi-même. Personnellement, il m'arrive souvent de faire ce genre de cours avec travaux de groupes, autonomie, etc. quand il y a quelques absents ou dans des circonstances particulières. Et bien c'est vrai que c'est reposant.
Hum à voir. Quand on court partout entre les groupes pour répondre à des questions, les réorienter, parfois régler un problème technique si on est en salle info, moi parfois ça me fatigue plus que quand je me mets en mode magistral sur pilotage automatique.
- OsmieSage
"Le cours magistral vole la parole aux élèves" (dixit IPR de lettres).Albert Jarl a écrit:L'article est un peu caricatural et clivant mais il n'est pas non plus complètement hors sujet. Tout le monde n'a pas forcément les aptitudes mentales et nerveuses, ni les compétences oratoires exigées par le cours magistral, aussi, les pseudos cours peuvent être un bon moyen de se protéger soi-même. Personnellement, il m'arrive souvent de faire ce genre de cours avec travaux de groupes, autonomie, etc. quand il y a quelques absents ou dans des circonstances particulières. Et bien c'est vrai que c'est reposant.
- CarnyxNeoprof expérimenté
« Vous ne devriez pas parler plus de cinq minutes par heure. » dixit un autre inquisitieur, « les savoirs, ils les ont sur Internet. Il faut les occuper. »Osmie a écrit:
"Le cours magistral vole la parole aux élèves" (dixit IPR de lettres).
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- InvitéInvité
Carnyx a écrit:« Vous ne devriez pas parler plus de cinq minutes par heure. » dixit un autre inquisitieur, « les savoirs, ils les ont sur Internet. Il faut les occuper. »Osmie a écrit:
"Le cours magistral vole la parole aux élèves" (dixit IPR de lettres).
Un IPR aurait dit "il faut les occuper" ? Il faudrait peut-être inventer des mensonges crédibles non ? Ça passerait mieux...
- Albert JarlHabitué du forum
Tamerlan a écrit:Albert Jarl a écrit:L'article est un peu caricatural et clivant mais il n'est pas non plus complètement hors sujet. Tout le monde n'a pas forcément les aptitudes mentales et nerveuses, ni les compétences oratoires exigées par le cours magistral, aussi, les pseudos cours peuvent être un bon moyen de se protéger soi-même. Personnellement, il m'arrive souvent de faire ce genre de cours avec travaux de groupes, autonomie, etc. quand il y a quelques absents ou dans des circonstances particulières. Et bien c'est vrai que c'est reposant.
Hum à voir. Quand on court partout entre les groupes pour répondre à des questions, les réorienter, parfois régler un problème technique si on est en salle info, moi parfois ça me fatigue plus que quand je me mets en mode magistral sur pilotage automatique.
Il faut des consignes pas trop compliquées et normalement ils ne posent pas trop de questions. En général il m'appellent pour que je corrige ce qu'ils ont réalisés, tout content d'avoir terminé avant les autres.
Après pour la salle info c'est en effet autre chose, je n'aime pas du tout. A moins d'avoir une salle au top et une connexion d'enfer c'est souvent pénible.
- InvitéInvité
Albert Jarl a écrit:Tamerlan a écrit:Albert Jarl a écrit:L'article est un peu caricatural et clivant mais il n'est pas non plus complètement hors sujet. Tout le monde n'a pas forcément les aptitudes mentales et nerveuses, ni les compétences oratoires exigées par le cours magistral, aussi, les pseudos cours peuvent être un bon moyen de se protéger soi-même. Personnellement, il m'arrive souvent de faire ce genre de cours avec travaux de groupes, autonomie, etc. quand il y a quelques absents ou dans des circonstances particulières. Et bien c'est vrai que c'est reposant.
Hum à voir. Quand on court partout entre les groupes pour répondre à des questions, les réorienter, parfois régler un problème technique si on est en salle info, moi parfois ça me fatigue plus que quand je me mets en mode magistral sur pilotage automatique.
Il faut des consignes pas trop compliquées et normalement ils ne posent pas trop de questions. En général il m'appellent pour que je corrige ce qu'ils ont réalisés, tout content d'avoir terminé avant les autres.
Après pour la salle info c'est en effet autre chose, je n'aime pas du tout. A moins d'avoir une salle au top et une connexion d'enfer c'est souvent pénible.
Là on entre dans un débat pédagogique disciplinaire délicat...
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- Elles sont fraiches, elles sont bonnes (euh j'ai un doute) ce sont les dernières annonces!
- Les Asiatiques sont les pestiférés des universités américaines parce qu'ils sont trop bons !
- Que faites-vous une fois que les notes sont arrêtées et que les CCF sont passés ?
- Rythmes scolaires : 88% des communes sont prêtes, 6% ont des difficultés, 5,6% sont "dans une posture d'opposition".
- Les académies insulaires sont surdotées ; Grenoble, Montpellier et Lyon sont sous-dotées.
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