Convoquée pour un jury d'exam dans une autre ville le matin, cours l'après midi?

Bonjour à toutes et à tous...

Ma compagne contractuelle est convoquée pour être jury d'exam à 6h30 (!) pour la demi journée à 100km de son lycée. Elle a cours l'après midi de 13 à 17...
Il est d'abord évident que bien qu'ancienne championne du monde féminine de formule 1, elle ne pourra pas être rentrée à 13h. Mais doit-elle assurer les autres cours?
Sachant que le lendemain c'est idem mais dans l'autre sens (cours le matin, convoc à 100 bornes l'aprem...).

J'espère pour elle que non.

Le temps de trajet compte dans le temps de travail puisque c'est une convocation. Je suppose qu'elle va devoir partir très très tôt. Une convocation à 6 h 30 ? Vraiment ? Qu'est-ce que c'est comme examen ? Quelle est son heure de fin ?

Par ailleurs, on a aussi un temps de repas obligatoire et une amplitude horaire de 12 h maximum. Donc si elle part à 4 h 30, la journée se termine à 16 h 30. Personnellement, je demanderai à mon établissement de me décharger l'après-midi. Si ce n'est pas le cas, le retour dans l'établissement se ferait à mon rythme. Mais je suis titulaire et non contractuelle. Mes collègues contractuels acceptent des choses justement pour cette raison... La semaine dernière, une collègue épuisée, était convoquée à 30-40 kilomètres le matin pour des examens avec en plus des déviations qui ont rallongé la route. Elle devait assurer les cours l'après-midi. Résultat : elle a fait une sortie de route, sans conséquence mais refuse de s'arrêter car en LP, en ce moment, on est en plein dans la construction des dossiers d'examens (CCF, PFMP...) et ne veut pas que cela repose sur les autres collègues contractuels.

Je ne savais pas qu’on pouvait recevoir une convocation d.une 1/2 journée, est-ce bien écrit sur la convocation? Sinon elle a le droit de dėjeuner de 12H30 a 13 H30 et comme en plus elle est a 100km elle n’y sera pas a 13 Heures. Personnellement je n’irais pas, même contractuelle ( on a besoin d’elle).

Je suis convoquée pour une matinée, j'ai normalement cours de 12h à 18h. J'ai fait annuler les cours de 12h à 15h, je prends mon groupe de 16h à 18h.
J'ai présenté les choses ainsi à ma chef : il y a un temps d'harmonisation, le temps de rentrer les notes, puis de manger, puis de faire le trajet retour. Et il est hors de question que je prenne des risques sur la route pour un cours (qui plus est un cours au mois de mai le mardi précédant l'ascension, quand la moitié de la classe serea absente).

Vous allez rire, sa convoc court en fait de 6h30 à 13h. Donc elle n'a pas l'intention d'aller bosser l'aprem, je retiens l'argument de l'amplitude horaire incluant le temps de repas + le temps de trajet.
Ce sont des examens de pratique pro dans un CEPAL (elle reçu cette convoc jeudi pour lundi).  
Je ne sais pas pourquoi 6h30, c'est peut être des Bac pro éboueur ou videur de discothèque ou éteigneurs de réverbères (rires).

C’est legal 6 H30 ? Demain pour moi c’est 8 Heures et je râle … bon courage a elle.
Et non il n’y a pas de quoi rire c’est une honte, et le problème c’est qu’on ne sait pas quoi faire.

Alors, pour commencer demander à utiliser un véhicule de service, si aucun disponible, y aller en train. Le problème des cours 'ne se posera plus, et il faudra en plus dormir sur place pour être disponible à 6h30, et se faire rembourser une nuitee et le déjeuner de midi. Voilà, il faut les calmer.

Charles-Maurice a écrit:Alors, pour commencer demander à utiliser un véhicule de service, si aucun disponible, y aller en train. Le problème des cours 'ne se posera plus, et il faudra en plus dormir sur place pour être disponible à 6h30, et se faire rembourser une nuitee et le déjeuner de midi. Voilà, il faut les calmer.

Le SIEC refuse les nuitées car c'est dans l'académie... Et les transports en communs sont rarement utilisables en dehors de la région parisienne (et encore) et deux ou trois autres coins. En revanche le véhicule de service est une bonne idée.

Rien ne nous oblige à disposer du permis de conduire, d'un véhicule personnel, et d 'en faire usage pour le service.

Charles-Maurice a écrit:Rien ne nous oblige à disposer du permis de conduire, d'un véhicule personnel, et d 'en faire usage pour le service.

C'est exactement ce que j'ai dit à mes collègues la semaine dernière !

Malavita a écrit:

Charles-Maurice a écrit:Rien ne nous oblige à disposer du permis de conduire, d'un véhicule personnel, et d 'en faire usage pour le service.

C'est exactement ce que j'ai dit à mes collègues la semaine dernière !  

Le rapport de l'éducation nationale à la mobilité m'étonnera toujours...

À la mobilité des personnels en établissement.

Upstart a écrit:Vous allez rire, sa convoc court en fait de 6h30 à 13h. Donc elle n'a pas l'intention d'aller bosser l'aprem, je retiens l'argument de l'amplitude horaire incluant le temps de repas + le temps de trajet.
Ce sont des examens de pratique pro dans un CEPAL (elle reçu cette convoc jeudi pour lundi).  
Je ne sais pas pourquoi 6h30, c'est peut être des Bac pro éboueur ou videur de discothèque ou éteigneurs de réverbères (rires).

Le problème me semble être, aussi absurde soit la situation, que ta compagne aura du mal à trouver un texte précisant explicitement qu'un enseignant convoqué pour une mission jusqu'à 13h ne peut pas se voir imposer de reprendre ses cours à 100km de là l'après-midi. Je tenterais d'expliquer courtoisement la situation au CDE avec les arguments déjà cités (temps de trajet, risque de dépassement horaire le matin, nécessité d'une pause repas, risque encouru sur la route en cas de recours précipité) en espérant que le CDE soit réaliste et pragmatique.

Horaire des trains…. Faudra peut être même qu’elle parte la veille pour être à l’heure …
Ah je n’ai pas lu CharlesMaurice!

Je me rappelle le doux temps où lorsque nous étions convoqués une demi-journée pour des oraux par exemple ( sur la convoc était uniquement notée l'heure du début des épreuves, qui pouvaient prendre fin au bout de 30 minutes quand il n'y avait qu'un candidat), la journée était banalisée d'office.
Puis est venu le temps de la suspicion, de la surveillance du petit personnel ( nous) toujours coupable par principe d'être un agglomérat de tire-au-flanc qui essaient de tirer avantage de chaque situation.
Pour les corrections c'est pareil: avant ( le fameux "'avant c'était mieux", mais oui c'était mieux) nous allions corriger dans des lycées où nous attendaient des paquets de copies nominatifs, lycées dont nous pouvions partir une fois la correction de notre paquet terminée. Maintenant la consigne est d'attendre que toute la salle ait terminé de corriger pour partir, à charge pour ceux qui corrigent vite de soulager les plus lents en se répartissant les copies restantes, la suspicion portant cette fois sur le fait qu'une correction rapide est forcément une correction bâclée.
Or pas du tout, évidemment. Je lis vite et je corrige aussi vite, je ne suis pas la seule et me fais avoir tous les ans avec cette infantilisation et cette surveillance permanentes.
Alors désormais j'ai tendance à dire aussi: à l'impossible nul n'est tenu, la convoc du matin ok, les cours de l'après-midi ils s'en passeront.
On nous demande non seulement d'être au four et au moulin mais en plus d'être ( sur?) l'âne qui apporte la farine. Trop c'est trop.

Le distanciel est venu empirer davantage nos amplitudes. Tu finis ta formation à distance chez toi à 10h30 (parce que l'argument de se connecter de l'établissement en a dérouté plus d'un eu égard au matériel à disposition dans/de/par l'EN) et tu rempiles pour aller finir à 11h ta matinée avec un cours d'une heure de toute la journée. On se demande qui organise tout ce travail?

Malavita a écrit:

Charles-Maurice a écrit:Alors, pour commencer demander à utiliser un véhicule de service, si aucun disponible, y aller en train. Le problème des cours 'ne se posera plus, et il faudra en plus dormir sur place pour être disponible à 6h30, et se faire rembourser une nuitee et le déjeuner de midi. Voilà, il faut les calmer.

Le SIEC refuse les nuitées car c'est dans l'académie... Et les transports en communs sont rarement utilisables en dehors de la région parisienne (et encore) et deux ou trois autres coins. En revanche le véhicule de service est une bonne idée.

Raison de plus.
Elle va pas y aller à vélo. Au tarif de l’essence en plus, je ne suis pas sûre de la revalorisation des indemnités kilométriques…
A ce rythme on va devoir payer pour travailler dans l’EN…

Cela dit pour le bac une vacation c’est 4 heures donc là elle devrait avoir sa journée complète si c’est pareil.

Déjà, la convocation précise 6h30-13h00.
Et après, il faut penser à déjeûner.
Le trajet, selon le moyen de transport, peut varier du simple au double, voire plus !
Bref, si après ces savants calculs, on venait à constater que - a priori - seule la dernière heure serait faisable, un arrangement devrait pouvoir être trouvé avec la direction, c'est du moins à espérer !

Malavita a écrit:

Charles-Maurice a écrit:Alors, pour commencer demander à utiliser un véhicule de service, si aucun disponible, y aller en train. Le problème des cours 'ne se posera plus, et il faudra en plus dormir sur place pour être disponible à 6h30, et se faire rembourser une nuitee et le déjeuner de midi. Voilà, il faut les calmer.

Le SIEC refuse les nuitées car c'est dans l'académie... Et les transports en communs sont rarement utilisables en dehors de la région parisienne (et encore) et deux ou trois autres coins. En revanche le véhicule de service est une bonne idée.

Etonnant, pour le BTS nous nous faisons rembourser les nuitées intra académie sans souci, et même la nuitée précédent une convocation à 9h, et c'est heureux parce qu'on souvent des oraux ou réunions à 200 ou 300 km de chez nous, je me vois mal faire l'aller retour chaque jour !!

Tu vas voir ton chef et tu dis qu'il t'est impossible d'assurer cours et examen le même jour. Tu appelles le gestionnaire de l'examen et tu lui dis la même chose. Ils vont bien te trouver une solution. A l'impossible nul n'est tenu.

Poupoutch a écrit:Je suis convoquée pour une matinée, j'ai normalement cours de 12h à 18h. J'ai fait annuler les cours de 12h à 15h, je prends mon groupe de 16h à 18h.
J'ai présenté les choses ainsi à ma chef : il y a un temps d'harmonisation, le temps de rentrer les notes, puis de manger, puis de faire le trajet retour. Et il est hors de question que je prenne des risques sur la route pour un cours (qui plus est un cours au mois de mai le mardi précédant l'ascension, quand la moitié de la classe serea absente).

Charles-Maurice a écrit:Alors, pour commencer demander à utiliser un véhicule de service, si aucun disponible, y aller en train. Le problème des cours 'ne se posera plus, et il faudra en plus dormir sur place pour être disponible à 6h30, et se faire rembourser une nuitee et le déjeuner de midi. Voilà, il faut les calmer.

Les problèmes liés aux convocations en 1/2 journée ce sont multipliés cette année, conjointement à l'absurdité grandissante des chefs d''établissement.

Je constate que ce qu'il nous est arrivé "chez nous" se reproduits "chez vous" tous aussi.

J'ai une collègue qui a dû faire modifier sa convocation (1/2 journée en une journée) car la cheffe d'établissement refusait de lui annuler ses cours l'après-midi alors qu'elle savait très bien qu'il lui était impossible d'être revenue à temps.

Oui, les services du rectorat sont coupables de leurs convocations en 1/2 journées, mais nos chefs d'établissement sont aussi coupables de faire l'autruche à ce sujet.

Solution : le train + temps de pause avant de prendre le train. Le chef d'établissement ne veut pas annuler les cours l'AM. Très bien, laisser ainsi et arriver à l'heure où l'on doit arriver (repas, transports...) et sans se soucier de plus. Pour rappel : le transport est remboursé au tarif SNCF alors prendre le temps de la SNCF.

Upstart a écrit:Bonjour à toutes et à tous...

Ma compagne contractuelle est convoquée pour être jury d'exam à 6h30 (!) pour la demi journée à 100km de son lycée. Elle a cours l'après midi de 13 à 17...
Il est d'abord évident que bien qu'ancienne championne du monde féminine de formule 1, elle ne pourra pas être rentrée à 13h. Mais doit-elle assurer les autres cours?
Sachant que le lendemain c'est idem mais dans l'autre sens (cours le matin, convoc à 100 bornes l'aprem...).

L'an dernier une collègue (collège et lycée) qui avait cours l'après midi chez nous au collège a été convoquée un matin à l'autre bout de l'Académie (Etampes). Le CDE a expliqué au SIEC que sans véhicule elle ne pourrait y être à 7h30 comme demandé et n'aurait pas le temps d'en revenir pour assurer ses cours. Sa convocation a été tout simplement annulée.

Eliette a écrit:

Malavita a écrit:

Charles-Maurice a écrit:Alors, pour commencer demander à utiliser un véhicule de service, si aucun disponible, y aller en train. Le problème des cours 'ne se posera plus, et il faudra en plus dormir sur place pour être disponible à 6h30, et se faire rembourser une nuitee et le déjeuner de midi. Voilà, il faut les calmer.

Le SIEC refuse les nuitées car c'est dans l'académie... Et les transports en communs sont rarement utilisables en dehors de la région parisienne (et encore) et deux ou trois autres coins. En revanche le véhicule de service est une bonne idée.

Etonnant, pour le BTS nous nous faisons rembourser les nuitées intra académie sans souci, et même la nuitée précédent une convocation à 9h, et c'est heureux parce qu'on  souvent des oraux ou réunions à 200 ou 300 km de chez nous, je me vois mal faire l'aller retour chaque jour !!

Mes collègues qui avaient pris un hébergement en se partageant les frais n'ont pas été remboursés l'an dernier.

Ah et une autre nouveauté, aussi. Le SIEC demande aux établissements de trouver un remplaçant aux collègues qui ne peuvent pas se rendre aux convocations... Mais dans les faits (la direction refuse de désigner, ce que je comprends), ce sont les collègues qui doivent trouver leur remplaçant. D'ailleurs, je me demande si le collègue d'Histoire-Géographie (il intervient sur les bacs pros) convoqué pour corriger le Français va devoir trouver lui-même un remplaçant...

Malavita a écrit:Ah et une autre nouveauté, aussi. Le SIEC demande aux établissements de trouver un remplaçant aux collègues qui ne peuvent pas se rendre aux convocations... Mais dans les faits (la direction refuse de désigner, ce que je comprends), ce sont les collègues qui doivent trouver leur remplaçant. D'ailleurs, je me demande si le collègue d'Histoire-Géographie (il intervient sur les bacs pros) convoqué pour corriger le Français va devoir trouver lui-même un remplaçant...

Le jour où je verrais une absurdité pareille écrite noir sur blanc sur un ordre de mission dument transmis s/c de mon CDE:
1) Je demanderai à ce dernier le texte réglementaire sur lequel il s'appuie pour formuler un tel ordre. L'ordre vient du SIEC ? Je m'en f... royalement, c'est le chef qui transmet, c'est le chef qui assume.
2) Je proposerai comme remplaçante, parce que je suis un fonctionnaire éthique et responsable, Mme Huberte Lagomorphe, mon arrière-grand-mère née en 1905, dont je possède tous les documents d'identité nécessaires pour un dossier de prise en charge financière, certificat de décès compris.

Si vraiment le SIEC impose une telle imbécilité aux CDE, à eux de se défendre. A nous de faire notre boulot pour le bac, rien que notre boulot, et non celui du CDE ou du SIEC. Et à veiller, si d'aventure on apprend qu'un collègue ne peut pas se rendre à une convocation, à nous rendre aussi peu joignable que possible: l'EN ne paye ni ma connexion internet, ni mon abonnement mobile.