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- 79 airlinesNiveau 9
[quote="Marie Laetitia"]
Je partage cette stratégie, il faudrait amorcer la question par le bon bout, à savoir cette fameuse "attestation sur l'honneur" dont vous pourriez dire qu'elle vous a rappelé un passé oublié, qui vous revient en pleine face. Mais que tout va bien aujourd'hui. Tout dépendra je pense de votre capacité à convaincre, de l'impression générale de "bonne santé mentale" et d'enthousiasme que vous dégagerez.
"Tout ce qui ne tue pas rend plus fort".
- Bref tu te vends en insistant sur les points positifs (tu t'en es sortie, tu n'as pas abandonné ton compagnon malgré les difficultés) sans mentir.
Je partage cette stratégie, il faudrait amorcer la question par le bon bout, à savoir cette fameuse "attestation sur l'honneur" dont vous pourriez dire qu'elle vous a rappelé un passé oublié, qui vous revient en pleine face. Mais que tout va bien aujourd'hui. Tout dépendra je pense de votre capacité à convaincre, de l'impression générale de "bonne santé mentale" et d'enthousiasme que vous dégagerez.
"Tout ce qui ne tue pas rend plus fort".
- csbNiveau 5
alors alors Libellule ?
ça a donné quoi ?
j'espère que ça a été ...
ça a donné quoi ?
j'espère que ça a été ...
_________________
2018-2019 : T5 TZR en AFA en collège
2017-2018 : T4 sur poste fixe en collège
2016-2017 : T3 sur poste fixe en collège
2015-2016 : T2 sur poste fixe en collège
2014-2015 : T1 sur poste fixe en collège
2013-2014 : Stagiaire en collège
- Libellule2202Niveau 1
Bonjour tout le monde!
J'espère que vous avez passé un bon week-end!
Merci encore pour vos réponses! Alors pour répondre tout de suite à ceci : ) :
Quand j'y suis allée vendredi dernier, il n'avait pas le temps de me recevoir davantage pour parler (il faut dire que j'étais juste supposée venir lui rapporter des documents remplis, c'est tout). De suite, il s'est excusé de ne pas m'avoir rappelée en me disant qu'il n'avait toujours pas reçu le papier manquant de la part du rectorat. Il m'a dit que normalement ça allait plus vite que ça, mais il m'a rassurée de suite en me disant que "ne vous inquiétez pas, il n'y a aucun problème", enfin bref très aimable! Puis j'ai dit que je souhaitais m'entretenir avec lui et c'est là qu'il m'a proposé jeudi à 14h.
Je me suis sentie un peu gênée de ne pas lui en parler tout de suite, je ne sais pas ce que vous en pensez! Car quand sa collègue m'a demandé de quoi je souhaitais lui parler, je n'ai pas osé dire de suite "abandon de poste, etc.", donc j'ai juste dit "à propos des statuts", d'ailleurs là le principal a entendu et m'a dit en souriant "alors les statues, on les érige au bout d'un an ou deux!", bref vous voyez, très sympathique! Et je me sentais un peu gênée parce que je me suis dit que le principal croyait avoir trouvé sa prof de français pour la rentrée (donc moi ^^ ) mais il ne sait pas encore que j'ai quelque chose d'important et de compromettant à lui dire. Croyez-vous que j'ai bien fait de ne pas tout de suite évoquer cette histoire d'abandon de poste (on n'aurait pas eu le temps d'en parler bien comme il faut, et moi je ne voulais pas bâcler la présentation de cette histoire)!
Concernant mon collège, il est laïque sous contrat d'association et je ne crois pas qu'il soit uniquement géré par le chef d'établissement. Au contraire, il est géré par le rectorat n'est-ce pas? Et c'est bien là tout le problème... Si mon chef d'établissement voulait de toute façon m'embaucher, il ne serait pas décisionnaire puisque c'est par le rectorat que passe le dossier afin de lancer les salaires. Enfin je dis ça, mais je me doute que vous connaissez tout cela par cœur. Je n'ai simplement pas compris votre phrase "Elles n'ont rien à voir avec votre dossier, qui est, dans votre situation, uniquement géré par le chef d'établissement."
Je ne sais pas trop ce que tu entends par "délégué auxiliaire" mais en effet, dans la mesure où je ne suis plus certifiée, si je suis prise je serai considérée comme professeure auxiliaire, c'est cela? Ce qui veut dire quoi au juste? Quelle est la différence finalement avec un professeur contractuel?
En tout cas je comprends bien ce que tu me dis au sujet des remises au mouvement chaque année, effectivement si c'est comme ça, il suffit qu'un titulaire fasse vœu de ce poste pour l'obtenir avant moi, même si j'y suis déjà depuis une ou plusieurs années. Et pourtant, le principal avait vraiment avancé le fait que dans son établissement, les profs ne partaient que quand ils le désiraient, qu'ici c'était une grande famille où le but était de rester sur le long terme et qu'il n'y ait surtout pas de roulement. Si je suis embauchée c'est à vie, avait-il même dit. Lui il garde ses professeurs d'une année sur l'autre. Voilà tout ce que j'avais entendu. Mais en effet, ça entre en contradiction avec les règles et formalités que tu rappelles. Du coup, je ne sais plus qu'espérer. D'autant plus que ça ne m'a pas l'air d'être un établissement particulièrement inattractif (ce qui expliquerait sa confiance en le fait qu'un prof y reste longtemps si personne d'autre n'en fait le vœu) car c'est un collège qui fait internat aussi, pas beaucoup de classes, équipe réduite et sympa, collège bien placé au coeur de la commune, conditions de travail intéressantes (en 4è et 3è, 6h de français par semaine au lieu de 4h et demi), on a plus de temps avec eux, beaucoup de suivi et de lien avec les parents, de sports et d'activités au sein de l'établissement. Bref, je vous le dis : le poste de rêve! Moi qui vivais un peu en autarcie ces 2 dernières années, je trouve ce cadre et cette petite équipe et leurs idées et états d'esprit tout à fait sympas et enrichissants et je me verrais vraiment m'y intégrer avec plaisir!
Ta question sur les DDEC, si j'ai bien compris Pierre-Henri, cela ne concerne pas les collège privés NON cathos.
Enfin, sur ton idée de repasser le CAPES, et oui ce fut ma 1ère idée quand j'ai compris que j'avais perdu mon CAPES à cause de ma radiation, je me suis dit que me revoilà repartie à zéro, obligée de repasser le concours, sans parler de la perte de mes dix ans de travail (point de vue ancienneté et points accumulés, point de vue échelon -j'en étais au 6ème- et salaire qui va avec, point de vue statut "certifiée-classe-normale" tout cela est perdu...). Grosse tristesse de ce bilan. Bien sûr, on est dans une période plutôt favorable pour passer le concours vu le recrutement des profs. Mais bon, ce n'est pas non plus en un claquement de doigts, et les conditions (réviser le concours tout en travaillant à plein temps -car je DOIS travailler à plein temps et gagner de l'argent-, et ceci 13 ans après être sortie des études, et le tout avec un compagnon en fauteuil ce qui prend vraiment du temps ) ne sont pas les mêmes que réviser le concours quand on n'a que ça à faire et qu'on est en plein dans les études... Bref, si je pouvais retrouver mon métier sans repasser par là, il est certain que ce serait moins compliqué... Je ne suis pas contre l'idée de le repasser pour autant... Mais bon...
J'espère que vous avez passé un bon week-end!
Merci encore pour vos réponses! Alors pour répondre tout de suite à ceci : ) :
Ce n'est encore pas maintenant que je vais pouvoir le dire car finalement le rendez-vous a été reporté à jeudi qui vient, à 14h!!csb a écrit:alors alors Libellule ?
ça a donné quoi ?
j'espère que ça a été ...
Quand j'y suis allée vendredi dernier, il n'avait pas le temps de me recevoir davantage pour parler (il faut dire que j'étais juste supposée venir lui rapporter des documents remplis, c'est tout). De suite, il s'est excusé de ne pas m'avoir rappelée en me disant qu'il n'avait toujours pas reçu le papier manquant de la part du rectorat. Il m'a dit que normalement ça allait plus vite que ça, mais il m'a rassurée de suite en me disant que "ne vous inquiétez pas, il n'y a aucun problème", enfin bref très aimable! Puis j'ai dit que je souhaitais m'entretenir avec lui et c'est là qu'il m'a proposé jeudi à 14h.
Je me suis sentie un peu gênée de ne pas lui en parler tout de suite, je ne sais pas ce que vous en pensez! Car quand sa collègue m'a demandé de quoi je souhaitais lui parler, je n'ai pas osé dire de suite "abandon de poste, etc.", donc j'ai juste dit "à propos des statuts", d'ailleurs là le principal a entendu et m'a dit en souriant "alors les statues, on les érige au bout d'un an ou deux!", bref vous voyez, très sympathique! Et je me sentais un peu gênée parce que je me suis dit que le principal croyait avoir trouvé sa prof de français pour la rentrée (donc moi ^^ ) mais il ne sait pas encore que j'ai quelque chose d'important et de compromettant à lui dire. Croyez-vous que j'ai bien fait de ne pas tout de suite évoquer cette histoire d'abandon de poste (on n'aurait pas eu le temps d'en parler bien comme il faut, et moi je ne voulais pas bâcler la présentation de cette histoire)!
D'accord, oui. Je comprends votre point de vue Pierre-Henri.Pierre-Henri a écrit:Attention, dans ce cas, tout ce qui concerne les DDEC est nul et non avenu ! Les DDEC s'occupent uniquement des établissements privés de l'enseignement catholique. Elles n'ont rien à voir avec votre dossier, qui est, dans votre situation, uniquement géré par le chef d'établissement.
(et, pour préciser mon cas, je ne me sens pas victime d'une injustice. Mon CV me permet de me recaser sans trop de difficulté, quitte à devenir précepteur privé. Si le rectorat ne veut pas de moi, c'est son problème, pas le mien.)
Concernant mon collège, il est laïque sous contrat d'association et je ne crois pas qu'il soit uniquement géré par le chef d'établissement. Au contraire, il est géré par le rectorat n'est-ce pas? Et c'est bien là tout le problème... Si mon chef d'établissement voulait de toute façon m'embaucher, il ne serait pas décisionnaire puisque c'est par le rectorat que passe le dossier afin de lancer les salaires. Enfin je dis ça, mais je me doute que vous connaissez tout cela par cœur. Je n'ai simplement pas compris votre phrase "Elles n'ont rien à voir avec votre dossier, qui est, dans votre situation, uniquement géré par le chef d'établissement."
Merci aussi pour ta réponse Kéa.Kea a écrit:Libellule, puisque tu n'es plus titulaire de l'EN, tu serais sans doute "déléguée auxiliaire" dans le privé.
Tous les ans, le poste serait remis au mouvement. Et si un titulaire y postulait, il y serait nommé, le CDE n'y pourrait pas grand chose. Je ne vois pas comment ce CDE peut te garantir que tu resterais tant que tu le souhaiterais. Ou alors il s'agit de peu d'heures, en tous cas pas assez pour intéresser un titulaire, donc peu de risques que le poste soit pourvu au mouvement (toutefois, les risques ne sont pas nuls). Ou bien ce collège est peu attractif (ça peut être simplement parce qu'il est loin des grandes villes, ou pour des tas d'autres raisons) et, de fait, il n'y a pas de concurrence sur les postes (mais tu n'es pas à l'abri qu'un titulaire soit nommé).
Dans le privé catho, les maîtres auxiliaires sont recensés sur les listes de la DDEC et sont nommés par le rectorat. Parfois (donc mon académie en tous cas), il y a une épreuve de force parce que le CDE veut telle personne (pour la garder d'une année sur l'autre par exmeple) et que le rectorat prévoit quelqu'un d'autre. Il arrive que ça marche mais il semble que ce soit de plus en plus compliqué.
Le collège que tu vises a-t-il l'équivalent d'une DDEC ? Faut-il un "accord" de CDE pour être autorisé à y enseigner (dans le privé catho, il y a un RDV avec des CDE pour obtenir cet accord) ?
Pour mettre toutes les chances de ton côté, tu peux t'inscrire au CAPES-CAFEP 2016, pour redevenir titulaire. Après, tu pourrais rester sur le poste d'une année sur l'autre tant que tu le souhaiterais (à conditions de l'obtenir au mouvement après l'année de stage).
Sinon, au bout de 3 ans de services, tu peux te présenter au CAER-CAPES (concours interne). A moins que tes services dans le public soient reconnus, et que tu puisses le passer dès 2016. Des formations existent, ça vaut le coup de se renseigner rapidement.
Je ne sais pas trop ce que tu entends par "délégué auxiliaire" mais en effet, dans la mesure où je ne suis plus certifiée, si je suis prise je serai considérée comme professeure auxiliaire, c'est cela? Ce qui veut dire quoi au juste? Quelle est la différence finalement avec un professeur contractuel?
En tout cas je comprends bien ce que tu me dis au sujet des remises au mouvement chaque année, effectivement si c'est comme ça, il suffit qu'un titulaire fasse vœu de ce poste pour l'obtenir avant moi, même si j'y suis déjà depuis une ou plusieurs années. Et pourtant, le principal avait vraiment avancé le fait que dans son établissement, les profs ne partaient que quand ils le désiraient, qu'ici c'était une grande famille où le but était de rester sur le long terme et qu'il n'y ait surtout pas de roulement. Si je suis embauchée c'est à vie, avait-il même dit. Lui il garde ses professeurs d'une année sur l'autre. Voilà tout ce que j'avais entendu. Mais en effet, ça entre en contradiction avec les règles et formalités que tu rappelles. Du coup, je ne sais plus qu'espérer. D'autant plus que ça ne m'a pas l'air d'être un établissement particulièrement inattractif (ce qui expliquerait sa confiance en le fait qu'un prof y reste longtemps si personne d'autre n'en fait le vœu) car c'est un collège qui fait internat aussi, pas beaucoup de classes, équipe réduite et sympa, collège bien placé au coeur de la commune, conditions de travail intéressantes (en 4è et 3è, 6h de français par semaine au lieu de 4h et demi), on a plus de temps avec eux, beaucoup de suivi et de lien avec les parents, de sports et d'activités au sein de l'établissement. Bref, je vous le dis : le poste de rêve! Moi qui vivais un peu en autarcie ces 2 dernières années, je trouve ce cadre et cette petite équipe et leurs idées et états d'esprit tout à fait sympas et enrichissants et je me verrais vraiment m'y intégrer avec plaisir!
Ta question sur les DDEC, si j'ai bien compris Pierre-Henri, cela ne concerne pas les collège privés NON cathos.
Enfin, sur ton idée de repasser le CAPES, et oui ce fut ma 1ère idée quand j'ai compris que j'avais perdu mon CAPES à cause de ma radiation, je me suis dit que me revoilà repartie à zéro, obligée de repasser le concours, sans parler de la perte de mes dix ans de travail (point de vue ancienneté et points accumulés, point de vue échelon -j'en étais au 6ème- et salaire qui va avec, point de vue statut "certifiée-classe-normale" tout cela est perdu...). Grosse tristesse de ce bilan. Bien sûr, on est dans une période plutôt favorable pour passer le concours vu le recrutement des profs. Mais bon, ce n'est pas non plus en un claquement de doigts, et les conditions (réviser le concours tout en travaillant à plein temps -car je DOIS travailler à plein temps et gagner de l'argent-, et ceci 13 ans après être sortie des études, et le tout avec un compagnon en fauteuil ce qui prend vraiment du temps ) ne sont pas les mêmes que réviser le concours quand on n'a que ça à faire et qu'on est en plein dans les études... Bref, si je pouvais retrouver mon métier sans repasser par là, il est certain que ce serait moins compliqué... Je ne suis pas contre l'idée de le repasser pour autant... Mais bon...
- Libellule2202Niveau 1
Je ne sais pas exactement où mon principal se situe, ce que je sais c'est que je lui avais dit aussi que justement, ça faisait un petit temps que je lorgnais du côté du privé et que l'expérience en privé me faisait envie, y trouvant des conditions (un peu comme ce que je vous ai décrit plus haut) qui me tentaient.Pierre-Henri a écrit:Dites la vérité. Les mensonges finissent toujours par être découverts.
Ensuite, tout dépend aussi de votre CdE et de la manière dont il envisage la relation public/privé. De ce point de vue, on trouve les deux cas de figure : des CdE du privé qui aiment à répéter qu'ils font tout comme le public, qu'ils ont les mêmes élèves, les mêmes professeurs, les mêmes programmes, les mêmes inspecteurs, les mêmes méthodes... ou, au contraire, des CdE qui jouent sur le contraste public/privé pour imposer leur différence.
Le second cas de figure vous serait avantageux. Vous pourriez insister vous-même sur l'opposition public/privé pour dire que cherchez des conditions de travail différentes de celles que vous avez quittées.
Merci Cléroli pour tes trois bonnes idées ! : )Cléroli a écrit:
J'ai lu les messages et j'aurais tendance à rester au plus près de la réalité. Expliquer que tu as dû, dans des circonstances particulières et qui ne vont pas se reproduire, agir vite et abandonner ton poste, ne me semble pas être préjudiciable. Tu peux aussi insister sur les difficultés liées à toute demande de démission dans le public, ce qui t'a contraint à cette extrémité. Et bien sûr insister sur l'enthousiasme qui est le tien pour ce poste
Précisément, il vaut donc mieux dire que "j'ai dû faire vite et abandonner mon poste" plutôt que "j'ai été dépassée par les événements et n'ai pas pu me présenter, ce qui explique l'abandon de poste"? (car 'cest cette deuxième version la plus proche de la réalité).
Oui, être positive, tournée vers l'avenir, dégager cela avant tout!Pierre-Henri a écrit:
Oui, finalement, la suggestion de Cléroli est préférable : soyez positive. Parlez de l'avenir, de ce que vous ferez maintenant pour l'établissement qui vous recrutera.
Donc je dois dire "parce que j'ai dû m'occuper de mon compagnon en fauteuil roulant"?Marie Laetitia a écrit:
"Pas volontaire" "raisons personnelles"... ça laisse dans le vague et ça ne rassure pas, bien au contraire! Ça te dessert plutôt.
- Dois-je dire "parce que j'ai dû m'occuper de mon compagnon en fauteuil roulant"? (mais cela prêterait à penser que j'étais avec mon copain, qu'il a eu un accident qui l'a mis en fauteuil, et que nous avons dû gérer cela; or ce n'est pas comme cela que ça s'est passé : en fait mon copain a eu son accident il y a 20 ans, moi je l'ai rencontré il y a deux ans où l'on s'est mis ensemble et je me suis alors occupée de lui au quotidien).
Oui.
Relis ce que tu as écris sur ce fil, en sélectionnant les infos, pour trouver les mots justes.
Mais ce n'est vraiment cela, c'est pour ça que j'ai du mal à présenter cela comme ça...
Merci en tout cas pour ce que tu me proposes, c'est très gentil de ta part, d'avoir pris le temps de relire et reprendre mes mots ainsi... Je trouve ton texte très bien... (juste une précision : j'ai rencontré mon chéri il y a deux ans, et ça faisait déjà presque 20 ans qu'il était en fauteuil).Marie Laetitia a écrit:Relis ce que tu as écris sur ce fil, en sélectionnant les infos, pour trouver les mots justes.
Par ex., tu expliques que ton compagnon EST en fauteuil roulant (donc ce n'est pas une situation nouvelle), en insistant sur le fait que, avant, tu as tenu tes fonctions pendant 10 ans sans faillir. Quand il y a eu cet abandon de poste, tu as traversé une phase très difficile, ta présence était indispensable aux côtés de ton compagnon, ça a été une période très dure, durant laquelle tu n'as plus donné signe de vie au rectorat, mais aussi à ta famille, essayant juste de gérer le quotidien. Aujourd'hui, c'est fini, c'est passé, cela n'aura duré que 2 mois en 2013 et tu expliques qu'aujourd'hui, tu as du mal encore à te dire "mais comment ai-je pu sombrer ainsi à ce moment-là?", aujourd'hui tu es habituée à cette nouvelle vie, votre vie au quotidien avec ton compagnon a trouvé son fonctionnement, ça ne t'enlève ni ton ambition, ni ton énergie, ni ton enthousiasme, ni tes compétences. Bref tu te vends en insistant sur les points positifs (tu t'en es sortie, tu n'as pas abandonné ton compagnon malgré les difficultés) sans mentir.
Oui j'aborderai le sujet comme ça... Je dois lui déposer les papiers donc je lui dirai que parmi la liste des documents il y en a un que je n'ai pas pu signer, il s'agit de l'attestation sur l'honneur, et je lui expliquerai alors pourquoi...79 airlines a écrit:Je partage cette stratégie, il faudrait amorcer la question par le bon bout, à savoir cette fameuse "attestation sur l'honneur" dont vous pourriez dire qu'elle vous a rappelé un passé oublié, qui vous revient en pleine face. Mais que tout va bien aujourd'hui. Tout dépendra je pense de votre capacité à convaincre, de l'impression générale de "bonne santé mentale" et d'enthousiasme que vous dégagerez.
"Tout ce qui ne tue pas rend plus fort".
... mais certaines petites questions demeurent :
- je ne peux pas dire que j'ai fait l'abandon de poste "parce que j'ai dû m'occuper de mon compagnon en fauteuil" (ce n'est pas la réalité), mais me conseillez-vous quand même de dire ça?
- "dépression"... j'en parle? Je cite le terme?
Voilà voilà...
Je suis désolée de vous embêter avec tout cela, je me dis que si je peux encore avoir de bons conseils d'ici jeudi à 14 heures, je suis toujours preneuse!
En tout cas, je vous remercie encore, je suis ravie de m'être inscrite ici et d'être aidée ainsi par vous!
Je vous souhaite une bonne journée!
- Dadoo33Grand sage
Je te conseillerais de dire que c'est pour t'occuper de ton compagnon. Je peux comprendre que tu veuilles être la plus sincère possible mais il y a des fois où il faut s'arranger avec la vérité.
- tit871Niveau 7
bonjour Libellule
petite question , pourquoi tu ne t'es pas mise en arrêt maladie lors de ta dépression? tu en avais tout à fait le droit. Excuse-moi d'être un peu rude mais il y avait des élèves qui t'attendaient à cette rentrée et tu avais le devoir d'en informer ton établissement , en recoupant ceci avec la possibilité de travestir une attestation sur l'honneur je me dis que cela n'est pas très sérieux...
petite question , pourquoi tu ne t'es pas mise en arrêt maladie lors de ta dépression? tu en avais tout à fait le droit. Excuse-moi d'être un peu rude mais il y avait des élèves qui t'attendaient à cette rentrée et tu avais le devoir d'en informer ton établissement , en recoupant ceci avec la possibilité de travestir une attestation sur l'honneur je me dis que cela n'est pas très sérieux...
- Pierre-HenriHabitué du forum
tit871 a écrit:bonjour Libellule
petite question , pourquoi tu ne t'es pas mise en arrêt maladie lors de ta dépression? tu en avais tout à fait le droit. Excuse-moi d'être un peu rude mais il y avait des élèves qui t'attendaient à cette rentrée et tu avais le devoir d'en informer ton établissement , en recoupant ceci avec la possibilité de travestir une attestation sur l'honneur je me dis que cela n'est pas très sérieux...
Hé, oh, tout le monde commet des erreurs. Ce métier est trop difficile pour reprocher un passage à vide aux collègues qui en sont victimes. La vraie question à poser, à mon sens, serait plutôt : "pourquoi le chef d'établissement et la hiérarchie d'alors n'ont pas offert les conditions de travail nécessaires pour que cette rentrée n'apparaisse pas comme un tel obstacle ?"
Les vrais responsables, se sont les responsables. Les responsables hiérarchiques.
- tit871Niveau 7
avoir des passages à vide oui mais encore une fois ça ne repond pas a la question "pourquoi ne pas se mettre en arrêt?" on en a absolument le droit!Je ne vois absolument pas ce que viennent faire les responsables hiérarchiques ici( ,arrête de déresponsabiliser la collègue!! Alors plutôt que d'être dans le compassionnel, excusez-moi d'avoir un peu d'éthique et de penser aux élèves: oui on a des passages à vide mais de là à disparaître, non! Tout n'est pas excusable, ou alors vous vivez das un monde de bisounours ou on laisserait tout le monde faire comme il veut. Mais je me doutais bien que, n'étant pas dans le compassionnel, j'allais me prendre des réflexions car sur ce site dès l'instant où on n'est pas derechef dans ce sentiment on est mal vu...
- Carrie7Niveau 9
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de faire la morale à Libellule tit871.
Elle a déjà reconnu qu'elle n'avait pas fait un choix (ou un non choix, dans sa situation) idéal, et elle cherche du soutien et des conseils.
Bon si tu veux ouvrir un site d'autocritique publique et service de flagellation pourquoi pas...
Mais les donneurs de leçons sur une situation qui n'a certainement rien eu d'évident, comment dire...
Elle a déjà reconnu qu'elle n'avait pas fait un choix (ou un non choix, dans sa situation) idéal, et elle cherche du soutien et des conseils.
Bon si tu veux ouvrir un site d'autocritique publique et service de flagellation pourquoi pas...
Mais les donneurs de leçons sur une situation qui n'a certainement rien eu d'évident, comment dire...
- tit871Niveau 7
j'ai posé une question: pourquoi ne pas s'être mis en arrêt? ce qui aurait beaucoup plus simple pour elle (sans parler d'être réglo).Désolé d'avoir un sens critique et de ne pas répondre aux exigences de conseils,c'est un forum on est libre de réagir ,non? Je reconnais la douleur de chacun , j'ai moi-même eu des moments de déprime , je peux quand même m'interroger sur l'éthique d'une collègue qui se pose la question de mentir sur une attestation sur l'honneur...
- KeaFidèle du forum
Tu as encore quelques jours pour réfléchir à ta présentation, ce n'est pas plus mal. Je pense que tu as bien fait de ne pas en parler entre deux portes.
Je connais par contre des maîtres auxiliaires, ou délégués auxiliaires. Ce sont des agents non titulaires (à la différence des titulaires, qui ont le CAFEP-CAPES), qui sont nommés pour un remplacement, ou bien à l'année sur un poste non pourvu (ce qui serait ton cas).
Dans mon académie, le rectorat les nomme fin août sur les postes non pourvus au mouvement, ou bien tout au long de l'année pour les remplacements. Les CDE peuvent aussi prendre les devants, puis le rectorat valide (ça semble être ton cas).
Les maîtres auxiliaires sont classés en différentes catégories, selon leurs qualifications. Leurs services effectués auparavant dans l'enseignement, y compris public, sont pris en compte pour leur classement dans un échelon ; peut-être y as-tu droit, malgré ton abandon de poste.
Demander à connaître son statut est une demande légitime, le CDE devrait pouvoir te répondre simplement.
Si tu le sens bien, en entretien, tu peux poser la question. Après tout, tu as envie de travailler dans ce collège, tu envisages d'y rester, mais cela t'étonne et t'inquiète car tu ne connais pas encore bien les règles, car dans le public ce n'est pas ainsi. Le CDE devrait être rassuré de voir que tu envisages de t'installer.
Mais il est possible que l'établissement que tu vises fasse partie d'une organisation similaire, j'en parlais à titre d'exemple.
Par contre, le CAER-CAPES (concours interne) te serait accessible au bout de 3 ans. L'épreuve d'admissibilité est un dossier sur ton expérience professionnelle (comme dans le public), c'est du travail, mais pas comme à l'externe.
Pour l'explication de ton abandon de poste, mieux vaut être sincère (sinon, imagine la vie avec tes collègues si tu dois sans cesse faire attention à respecter une "version officielle" quand tu parles de toi...) mais aussi veiller à ne pas inquiéter le CDE.
Essaie de trouver une formulation avec laquelle tu seras à l'aise, et qui te permettra de répondre à d'éventuelles questions sans être déstabilisée.
Ta vie a été chamboulée parce que tu as dû t'occuper de ton compagnon en fauteuil roulant quand vous avez emménagé ensemble, parce que ça a été plus compliqué que tu ne l'imaginais, parce que vous avez dû trouver vos marques : c'est la vérité, non ? Quitte à dire, si question il y a ensuite, qu'il était déjà en fauteuil quand vous vous êtes rencontrés (mais ce n'est pas cela la cause de ton passage à vide, c'est l'organisation de votre vie à deux si j'ai bien compris). Peut-être dire que tu ne voulais pas reconnaître à l'époque que tu faisais une dépression et que tu aurais dû consulter, faire un arrêt en bonne et due forme. Mais aujourd'hui tu en es sortie, et tu es plus forte. Et vu les conséquences sur ta carrière, on peut imaginer que tu en as tiré les leçons.
Je ne sais pas si on parle de contractuels dans le privé (dans le public, oui, c'est certain).Libellule2202 a écrit:Je ne sais pas trop ce que tu entends par "délégué auxiliaire" mais en effet, dans la mesure où je ne suis plus certifiée, si je suis prise je serai considérée comme professeure auxiliaire, c'est cela? Ce qui veut dire quoi au juste? Quelle est la différence finalement avec un professeur contractuel?
Je connais par contre des maîtres auxiliaires, ou délégués auxiliaires. Ce sont des agents non titulaires (à la différence des titulaires, qui ont le CAFEP-CAPES), qui sont nommés pour un remplacement, ou bien à l'année sur un poste non pourvu (ce qui serait ton cas).
Dans mon académie, le rectorat les nomme fin août sur les postes non pourvus au mouvement, ou bien tout au long de l'année pour les remplacements. Les CDE peuvent aussi prendre les devants, puis le rectorat valide (ça semble être ton cas).
Les maîtres auxiliaires sont classés en différentes catégories, selon leurs qualifications. Leurs services effectués auparavant dans l'enseignement, y compris public, sont pris en compte pour leur classement dans un échelon ; peut-être y as-tu droit, malgré ton abandon de poste.
Demander à connaître son statut est une demande légitime, le CDE devrait pouvoir te répondre simplement.
Voilà, il y a les règles générales... et éventuellement le poids du CDE (j'ai un exemple tout frais dans mon établissement) qui a intérêt à stabiliser une équipe qui fonctionne, et qui doit probablement donner son accord lorsque quelqu'un est nommé dans son établissement (contrairement au public, me semble-t-il). Si c'est comme dans le privé catho, il a le pouvoir de refuser une nomination (ça tourne facilement au bras de fer avec le rectorat, mais ça se tente).Libellule2202 a écrit:En tout cas je comprends bien ce que tu me dis au sujet des remises au mouvement chaque année, effectivement si c'est comme ça, il suffit qu'un titulaire fasse vœu de ce poste pour l'obtenir avant moi, même si j'y suis déjà depuis une ou plusieurs années. Et pourtant, le principal avait vraiment avancé le fait que dans son établissement, les profs ne partaient que quand ils le désiraient, qu'ici c'était une grande famille où le but était de rester sur le long terme et qu'il n'y ait surtout pas de roulement.
Si tu le sens bien, en entretien, tu peux poser la question. Après tout, tu as envie de travailler dans ce collège, tu envisages d'y rester, mais cela t'étonne et t'inquiète car tu ne connais pas encore bien les règles, car dans le public ce n'est pas ainsi. Le CDE devrait être rassuré de voir que tu envisages de t'installer.
Oui, tu as bien compris (DDEC = Direction Diocésaine de l'Enseignement Catholique).Libellule2202 a écrit:Ta question sur les DDEC, si j'ai bien compris Pierre-Henri, cela ne concerne pas les collège privés NON cathos.
Mais il est possible que l'établissement que tu vises fasse partie d'une organisation similaire, j'en parlais à titre d'exemple.
Pour le CAFEP-CAPES (concours externe), c'est sûr que c'est plus compliqué en assumant le travail à côté.Libellule2202 a écrit:Enfin, sur ton idée de repasser le CAPES, et oui ce fut ma 1ère idée quand j'ai compris que j'avais perdu mon CAPES à cause de ma radiation, je me suis dit que me revoilà repartie à zéro, obligée de repasser le concours, sans parler de la perte de mes dix ans de travail (point de vue ancienneté et points accumulés, point de vue échelon -j'en étais au 6ème- et salaire qui va avec, point de vue statut "certifiée-classe-normale" tout cela est perdu...). Grosse tristesse de ce bilan. Bien sûr, on est dans une période plutôt favorable pour passer le concours vu le recrutement des profs. Mais bon, ce n'est pas non plus en un claquement de doigts, et les conditions (réviser le concours tout en travaillant à plein temps -car je DOIS travailler à plein temps et gagner de l'argent-, et ceci 13 ans après être sortie des études, et le tout avec un compagnon en fauteuil ce qui prend vraiment du temps ) ne sont pas les mêmes que réviser le concours quand on n'a que ça à faire et qu'on est en plein dans les études... Bref, si je pouvais retrouver mon métier sans repasser par là, il est certain que ce serait moins compliqué... Je ne suis pas contre l'idée de le repasser pour autant... Mais bon...
Par contre, le CAER-CAPES (concours interne) te serait accessible au bout de 3 ans. L'épreuve d'admissibilité est un dossier sur ton expérience professionnelle (comme dans le public), c'est du travail, mais pas comme à l'externe.
Pour l'explication de ton abandon de poste, mieux vaut être sincère (sinon, imagine la vie avec tes collègues si tu dois sans cesse faire attention à respecter une "version officielle" quand tu parles de toi...) mais aussi veiller à ne pas inquiéter le CDE.
Essaie de trouver une formulation avec laquelle tu seras à l'aise, et qui te permettra de répondre à d'éventuelles questions sans être déstabilisée.
Ta vie a été chamboulée parce que tu as dû t'occuper de ton compagnon en fauteuil roulant quand vous avez emménagé ensemble, parce que ça a été plus compliqué que tu ne l'imaginais, parce que vous avez dû trouver vos marques : c'est la vérité, non ? Quitte à dire, si question il y a ensuite, qu'il était déjà en fauteuil quand vous vous êtes rencontrés (mais ce n'est pas cela la cause de ton passage à vide, c'est l'organisation de votre vie à deux si j'ai bien compris). Peut-être dire que tu ne voulais pas reconnaître à l'époque que tu faisais une dépression et que tu aurais dû consulter, faire un arrêt en bonne et due forme. Mais aujourd'hui tu en es sortie, et tu es plus forte. Et vu les conséquences sur ta carrière, on peut imaginer que tu en as tiré les leçons.
- A TuinVénérable
Carrie7 a écrit:Je ne vois vraiment pas l'intérêt de faire la morale à Libellule tit871.
Elle a déjà reconnu qu'elle n'avait pas fait un choix (ou un non choix, dans sa situation) idéal, et elle cherche du soutien et des conseils.
Bon si tu veux ouvrir un site d'autocritique publique et service de flagellation pourquoi pas...
Mais les donneurs de leçons sur une situation qui n'a certainement rien eu d'évident, comment dire...
Je n'ai pas vu l'aspect faire la morale non plus, ni volonté de donner des leçons... la question semble être une simple question, mais c'est une vraie question. Qui peut lui être posée par le chef d'établissement d'ailleurs : c'est ce qui me viendrait naturellement à l'esprit face à un tel cas, sans parti pris particulier du reste.
Vous êtes en train de vous tarabiscoter l'esprit avec des tournures, mais au final toutes les versions proposées reviennent à enrober dans un papier : si c'est le rectorat qui décide au final, peu importe. Je pense qu'il faut aller à l'entretien en se présentant de façon sereine tout simplement.
- Carrie7Niveau 9
Euh oui mais se demander des années après "pourquoi ne s'être pas mis en arrêt", je ne vois pas en quoi ça fait avancer le schmilblik. C'est trop tard pour le faire. Et Libellule y a déjà bien répondu : elle était paumée, en dépression, et elle regrette ce non-choix.
Et si tu ne vois pas de morale c'est très bien. Moi je ne vois pas grand chose d'autre dans le message de tit871.
Et si tu ne vois pas de morale c'est très bien. Moi je ne vois pas grand chose d'autre dans le message de tit871.
- Carrie7Niveau 9
Et sinon, si je vais sur un forum, mettons, pour demander des conseils parce que j'ai pris 20 kg suite à une overdose de Nutella et veux me mettre au régime, et que j'obtiens comme réponse : "mais pourquoi tu as mangé tout ce Nutella, tu n'aurais pas dû, tu savais bien que tu allais grossir", eh bien oui je prendrais ça comme de la morale et une réflexion plutôt hors de propos.
- tit871Niveau 7
Carrie7 a écrit:Euh oui mais se demander des années après "pourquoi ne s'être pas mis en arrêt", je ne vois pas en quoi ça fait avancer le schmilblik. C'est trop tard pour le faire. Et Libellule y a déjà bien répondu : elle était paumée, en dépression, et elle regrette ce non-choix.
Et si tu ne vois pas de morale c'est très bien. Moi je ne vois pas grand chose d'autre dans le message de tit871.
Libelule parle d'un avis médical, je suis donc en droit de m'interroger sur pourquoi si il y a eu avis médical il n'a pas été suivi d'arrêt, cela peut servir à des collègues ( à moi qui sait!) à qui cela pourrait arriver.
Ton exemple sur le Nutella est totalement exagéré et déforme mes propos, je ne dis pas "tu as fais ça tu savais bien que..." je pose une question pour comprendre comment suite à une dépression il n'y a pas de prise en charge médicale
De plus, je suis en droit de porter un jugement éthique MEME SI ce n'est pas ce que l'auteur recherche car vois-tu on n'est pas là pour répondre aux exigences de chacun, il ne s'agit pas de perte de kilos mais d'un métier avec des règles et une éthique, si ça t'ennuie que je rappelle cela et que cela m'importe,bin... tant pis. Je ne suis pas uniquement là pour faire dans le compassionnel et c'est ma manière d'être sur le forum, ça m'appartient.
- A TuinVénérable
Ce qui est ennuyeux c'est que ce sont souvent des tiers grognons qui viennent se fâcher dès lors qu'une question à contre-courant est posée. Certes la question ne vient pas régler l'affaire, mais justement sur un forum cela peut permettre de cerner les tenants et aboutissants, sans animosité spécifique. Il est dommage que face à ces questions on n'obtienne comme réponse systématiquement que des agressions comme quoi celui qui pose la question est un méchantpasbobouh - je caricature à peine - et au final, aucune réponse. Je pense qu'il est arrivé à beaucoup d'obtenir des questions à contre-courant en intervenant sur un forum, et la réaction peut être simplement de répondre, pourquoi se fâcher quand il n'y a pas lieu d'être, ou déformer les propos d'autrui en lui prêtant des intentions. Bref, c'est dommage.
je pense aussi que Libellule répondra tranquillement, elle me paraît énergique et volontaire.
Sinon clairement elle en saura plus lors de son rendez-vous maintenant, les conseils donnés sont judicieux dans l'ensemble. C'est intéressant aussi de savoir ce que cela aura donné du coup :gratte: .
Bonne journée !
je pense aussi que Libellule répondra tranquillement, elle me paraît énergique et volontaire.
Sinon clairement elle en saura plus lors de son rendez-vous maintenant, les conseils donnés sont judicieux dans l'ensemble. C'est intéressant aussi de savoir ce que cela aura donné du coup :gratte: .
Bonne journée !
- Libellule2202Niveau 1
Bonjour à vous tous!
Je vous remercie encore et toujours pour cet accompagnement que vous m'offrez durant mes démarches et mes interrogations : )
Bonjour tit871. Effectivement, bonne question, et j'ai eu un arrêt maladie que je n'ai jamais envoyé. J'imagine déjà les incompréhensions (voire ahurissements) "Hein, mais alors pourquoi ne pas les avoir envoyés, etc." et oui j'ai le même ahurissement dans ma tête croyez-moi. Comment ai-je pu rester cloîtrée à la maison, rester déconnectée de TOUT et TOUS, ne plus me laver, ni rien de rien, et ne pas être capable de mettre l'arrêt-maladie dans une enveloppe et d'aller déposer cette enveloppe dans la boîte aux lettres?". Voilà l'éternelle question que je me pose depuis cette cruciale erreur que je ne me pardonne toujours pas. Ce "petit geste" non fait (mettre dans l'enveloppe et sortir pour la déposer) est ce qui a balayé 10 ans passés, ce qui m'a enfoncée dans la merde jusqu'au cou pendant un présent qui a duré longtemps (toujours pas revenu de dettes, etc.), et maintenant ce qui me bloque même l'avenir (pour revenir dans ma carrière). Bref, bilan triste dont je suis toujours dégoûtée. Moi qui avais toujours été ambitieuse et de caractère, voilà comment se ruiner un beau parcours et le transformer en champ de ruines. Bien sûr, tout est toujours à relativiser. Mon chéri par exemple, son "petit geste" à lui, ce fut de plonger dans une rivière sans assez d'eau, mon casse-cou adoré, cette seconde où il s'est lancé et qu'il a sauté, et les conséquences sont bien pires que les miennes.
Pour te répondre plus précisément aussi, tit871, j'étais TZR et je n'avais pas de poste à la rentrée 2013, mais j'aurais quand même dû faire la rentrée dans mon établissement de rattachement administratif, c'est vrai. Toutefois, deux semaines après (et toujours aucune manifestation de ma part), l'on m'envoyait une proposition de remplacement dans un collège, donc là c'est vrai qu'on peut dire qu'il y a eu alors des élèves qui ont été en attente d'un prof, de moi-même. Je sais que j'avais le devoir d'avertir l'établissement, ou le rectorat, et je m'en veux de cette faute. Mais encore eut-il fallu prendre le courrier, moi qui déjà ne répondais même plus à ma famille, ne sortais même pas jusqu'à ma propre boîte aux lettres...
Enfin, concernant l'attestation sur l'honneur, je ne conçois pas de faire un faux, c'est en effet beaucoup trop sérieux et important. Mes questions un peu inconscientes voire irresponsables du début (que faire avec cette attestation d'honneur? n'est-ce qu'une formalité dont on peut se passer? Ou qui n'est pas vérifiée?) n'étaient que naïveté très vite partie.
Quant à l'explication sur l'abandon de poste que je compte fournir au principal, je cherche au contraire à être la plus proche de la réalité, il me semble que mes questions vont aussi en ce sens.
Merci Dadoo33. La vérité : j'ai rencontré mon compagnon mi-2013 en centre de rééducation, mais sans me mettre avec lui. Je suis rentrée chez moi après cette hospitalisation et là Août-Septembre et un peu Octobre 2013 : grosse dépression selon mon médecin (lequel dit que la dépression était déjà là depuis même avant mon hospitalisation). Fin de cette période, je revois mon compagnon, me met avec lui, et m'occupe de lui au quotidien direct.
- Cela n'est-il pas avouable?
- Le terme "dépression" est-il à éviter?
Non, je n'ai pas abandonné mon poste parce que j'ai dû m'occuper de mon compagnon, et non ce n'est pas ça non plus qui m'a mise en dépression.
Je vous remercie encore et toujours pour cet accompagnement que vous m'offrez durant mes démarches et mes interrogations : )
tit871 a écrit:bonjour Libellule
petite question , pourquoi tu ne t'es pas mise en arrêt maladie lors de ta dépression? tu en avais tout à fait le droit. Excuse-moi d'être un peu rude mais il y avait des élèves qui t'attendaient à cette rentrée et tu avais le devoir d'en informer ton établissement , en recoupant ceci avec la possibilité de travestir une attestation sur l'honneur je me dis que cela n'est pas très sérieux...
Bonjour tit871. Effectivement, bonne question, et j'ai eu un arrêt maladie que je n'ai jamais envoyé. J'imagine déjà les incompréhensions (voire ahurissements) "Hein, mais alors pourquoi ne pas les avoir envoyés, etc." et oui j'ai le même ahurissement dans ma tête croyez-moi. Comment ai-je pu rester cloîtrée à la maison, rester déconnectée de TOUT et TOUS, ne plus me laver, ni rien de rien, et ne pas être capable de mettre l'arrêt-maladie dans une enveloppe et d'aller déposer cette enveloppe dans la boîte aux lettres?". Voilà l'éternelle question que je me pose depuis cette cruciale erreur que je ne me pardonne toujours pas. Ce "petit geste" non fait (mettre dans l'enveloppe et sortir pour la déposer) est ce qui a balayé 10 ans passés, ce qui m'a enfoncée dans la merde jusqu'au cou pendant un présent qui a duré longtemps (toujours pas revenu de dettes, etc.), et maintenant ce qui me bloque même l'avenir (pour revenir dans ma carrière). Bref, bilan triste dont je suis toujours dégoûtée. Moi qui avais toujours été ambitieuse et de caractère, voilà comment se ruiner un beau parcours et le transformer en champ de ruines. Bien sûr, tout est toujours à relativiser. Mon chéri par exemple, son "petit geste" à lui, ce fut de plonger dans une rivière sans assez d'eau, mon casse-cou adoré, cette seconde où il s'est lancé et qu'il a sauté, et les conséquences sont bien pires que les miennes.
Pour te répondre plus précisément aussi, tit871, j'étais TZR et je n'avais pas de poste à la rentrée 2013, mais j'aurais quand même dû faire la rentrée dans mon établissement de rattachement administratif, c'est vrai. Toutefois, deux semaines après (et toujours aucune manifestation de ma part), l'on m'envoyait une proposition de remplacement dans un collège, donc là c'est vrai qu'on peut dire qu'il y a eu alors des élèves qui ont été en attente d'un prof, de moi-même. Je sais que j'avais le devoir d'avertir l'établissement, ou le rectorat, et je m'en veux de cette faute. Mais encore eut-il fallu prendre le courrier, moi qui déjà ne répondais même plus à ma famille, ne sortais même pas jusqu'à ma propre boîte aux lettres...
Enfin, concernant l'attestation sur l'honneur, je ne conçois pas de faire un faux, c'est en effet beaucoup trop sérieux et important. Mes questions un peu inconscientes voire irresponsables du début (que faire avec cette attestation d'honneur? n'est-ce qu'une formalité dont on peut se passer? Ou qui n'est pas vérifiée?) n'étaient que naïveté très vite partie.
Quant à l'explication sur l'abandon de poste que je compte fournir au principal, je cherche au contraire à être la plus proche de la réalité, il me semble que mes questions vont aussi en ce sens.
Dadoo33 a écrit:Je te conseillerais de dire que c'est pour t'occuper de ton compagnon. Je peux comprendre que tu veuilles être la plus sincère possible mais il y a des fois où il faut s'arranger avec la vérité.
Merci Dadoo33. La vérité : j'ai rencontré mon compagnon mi-2013 en centre de rééducation, mais sans me mettre avec lui. Je suis rentrée chez moi après cette hospitalisation et là Août-Septembre et un peu Octobre 2013 : grosse dépression selon mon médecin (lequel dit que la dépression était déjà là depuis même avant mon hospitalisation). Fin de cette période, je revois mon compagnon, me met avec lui, et m'occupe de lui au quotidien direct.
- Cela n'est-il pas avouable?
- Le terme "dépression" est-il à éviter?
Du coup, ce que je viens d'écrire ci-dessus répond à cela.Kea a écrit:Ta vie a été chamboulée parce que tu as dû t'occuper de ton compagnon en fauteuil roulant quand vous avez emménagé ensemble, parce que ça a été plus compliqué que tu ne l'imaginais, parce que vous avez dû trouver vos marques : c'est la vérité, non ? Quitte à dire, si question il y a ensuite, qu'il était déjà en fauteuil quand vous vous êtes rencontrés (mais ce n'est pas cela la cause de ton passage à vide, c'est l'organisation de votre vie à deux si j'ai bien compris). Peut-être dire que tu ne voulais pas reconnaître à l'époque que tu faisais une dépression et que tu aurais dû consulter, faire un arrêt en bonne et due forme. Mais aujourd'hui tu en es sortie, et tu es plus forte. Et vu les conséquences sur ta carrière, on peut imaginer que tu en as tiré les leçons.
Non, je n'ai pas abandonné mon poste parce que j'ai dû m'occuper de mon compagnon, et non ce n'est pas ça non plus qui m'a mise en dépression.
- Libellule2202Niveau 1
Kea a écrit:Tu as encore quelques jours pour réfléchir à ta présentation, ce n'est pas plus mal. Je pense que tu as bien fait de ne pas en parler entre deux portes.
1) Je ne sais pas si on parle de contractuels dans le privé (dans le public, oui, c'est certain).
Je connais par contre des maîtres auxiliaires, ou délégués auxiliaires. Ce sont des agents non titulaires (à la différence des titulaires, qui ont le CAFEP-CAPES), qui sont nommés pour un remplacement, ou bien à l'année sur un poste non pourvu (ce qui serait ton cas).
Dans mon académie, le rectorat les nomme fin août sur les postes non pourvus au mouvement, ou bien tout au long de l'année pour les remplacements. Les CDE peuvent aussi prendre les devants, puis le rectorat valide (ça semble être ton cas).
Les maîtres auxiliaires sont classés en différentes catégories, selon leurs qualifications. Leurs services effectués auparavant dans l'enseignement, y compris public, sont pris en compte pour leur classement dans un échelon ; peut-être y as-tu droit, malgré ton abandon de poste.
Demander à connaître son statut est une demande légitime, le CDE devrait pouvoir te répondre simplement.
2) Voilà, il y a les règles générales... et éventuellement le poids du CDE (j'ai un exemple tout frais dans mon établissement) qui a intérêt à stabiliser une équipe qui fonctionne, et qui doit probablement donner son accord lorsque quelqu'un est nommé dans son établissement (contrairement au public, me semble-t-il). Si c'est comme dans le privé catho, il a le pouvoir de refuser une nomination (ça tourne facilement au bras de fer avec le rectorat, mais ça se tente).
Si tu le sens bien, en entretien, tu peux poser la question. Après tout, tu as envie de travailler dans ce collège, tu envisages d'y rester, mais cela t'étonne et t'inquiète car tu ne connais pas encore bien les règles, car dans le public ce n'est pas ainsi. Le CDE devrait être rassuré de voir que tu envisages de t'installer.
3) Pour le CAFEP-CAPES (concours externe), c'est sûr que c'est plus compliqué en assumant le travail à côté.
Par contre, le CAER-CAPES (concours interne) te serait accessible au bout de 3 ans. L'épreuve d'admissibilité est un dossier sur ton expérience professionnelle (comme dans le public), c'est du travail, mais pas comme à l'externe.
Merci en tout cas beaucoup Kea pour toutes tes informations et ton soutien!
1) D'accord je comprends concernant les délégués auxiliaires, ils sont un peu des sortes de TZR contractuels (donc appelés veille de rentrée pour une affectation à l'année ou en cours d'année pour de courtes ou moyennes suppléances, comme les TZR; mais non payés quand ils n'ont pas de poste, n'est-ce pas?).
En tout cas, tu m'apprends que l'ancienneté peut éventuellement être prise en compte, alors là je te dis merci pour cette bonne nouvelle, du moins si jamais ça fonctionne aussi malgré un abandon de poste, voilà qui me redonnerait un peu le sourire concernant le salaire, après cette déception que j'ai eu d'avoir perdu toute l'avancée que j'avais (échelons, salaires, points cumulés).
2) Oui je demanderai plus de précision la prochaine fois.
3) Oui pourquoi pas le Concours Interne? J'y penserai, si je n'ai pas repassé le Capes d'ici là!
A Tuin a écrit: si c'est le rectorat qui décide au final, peu importe. Je pense qu'il faut aller à l'entretien en se présentant de façon sereine tout simplement.
Effectivement, oui j'irai sereine. Parce qu'après tout, bien que ne me pardonnant pas mon erreur d'abandon de poste, je l'assume et l'explique et n'ai pas pour autant une image de "flemmarde" ou "irresponsable" (ce que je ne suis pas d'ailleurs!!), donc voilà oui on peut traverser une mauvaise phase, le vivre seule (j'étais extrêmement isolée) et s'en relever quand même (et heureusement d'ailleurs, on ne va pas non plus s'en gargariser ce n'est pas ce que je dis).
Bref, merci encore à tous, n'hésitez pas à me répondre encore.
Puis-je parler de dépression?
D'autres éventuels conseils?
Merci à tous!
A très vite j'espère!
- Marie LaetitiaBon génie
Libellule, tu n'as pas à t'en vouloir de n'avoir pas pu poster ton arrêt maladie. Le principe d'une dépression, je n'ai pas besoin de te faire un dessin, c'est que l'on est souvent plus capable de rien, même pas de se lever de son lit pour boire un verre d'eau. Il manque dans ces cas-là ce petit ressort qui nous fait prendre soin de nous.
Parler de dépression est risqué. C'est très privé. Et cela relève du secret médical.
Mais d'un autre côté, c'est la seule chose qui explique rationnellement ton acte irrationnel. Ça ne va pas t'aider, n'est-ce pas... Mais c'est à toi de voir si tu dois en parler.
Parler de dépression est risqué. C'est très privé. Et cela relève du secret médical.
Mais d'un autre côté, c'est la seule chose qui explique rationnellement ton acte irrationnel. Ça ne va pas t'aider, n'est-ce pas... Mais c'est à toi de voir si tu dois en parler.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Libellule2202Niveau 1
Marie Laetitia a écrit:Libellule, tu n'as pas à t'en vouloir de n'avoir pas pu poster ton arrêt maladie. Le principe d'une dépression, je n'ai pas besoin de te faire un dessin, c'est que l'on est souvent plus capable de rien, même pas de se lever de son lit pour boire un verre d'eau. Il manque dans ces cas-là ce petit ressort qui nous fait prendre soin de nous.
Parler de dépression est risqué. C'est très privé. Et cela relève du secret médical.
Mais d'un autre côté, c'est la seule chose qui explique rationnellement ton acte irrationnel. Ça ne va pas t'aider, n'est-ce pas... Mais c'est à toi de voir si tu dois en parler.
Merci pour ta réponse Marie Laetitia : )
C'est vrai que parler de dépression est très privé (et risqué comme tu dis).
D'un autre côté, si je me contente de "pour raisons personnelles" (car en effet je n'ai pas non plus à détailler ma vie privée, d'autant plus dans ses fragilités et problèmes de santé), cela risque de paraître trop vague, et donc pas clair...
Donc que choisir entre l'un ou l'autre? Ou encore un troisième choix?
Dire que l'abandon de poste a eu lieu :
- pour dépression? (mais bonjour l'image dégagée).
- ou parce que j'ai dû m'occuper de mon compagnon en fauteuil roulant? (mais voir plus haut que ceci n'est pas exact)
- pour raisons personnelles? (mais trop vague, et qui dit trop flou dit pas net).
Autres questions subsidiaires ^^ :
- Quel est le salaire d'un délégué auxiliaire?
- Suite à un abandon de poste dans le public, l'ancienneté est-elle quand même prise en compte pour le calcul du salaire une fois passé dans le privé?
Voilà, je vous remercie encore par avance des réponses et autres conseils ou avis que vous me donnerez!
Bonne journée à tous!
- Libellule2202Niveau 1
Rebonjour tout le monde!
Alors je viens enfin vous donner des nouvelles de mon entretien avec le principal!
Je lui ai donc avoué mon abandon de poste!
Je devais lui remettre le petit paquet de papiers à remplir, et c'est là que je lui ai parlé de l'attestation sur l'honneur en disant que ça par contre, je ne pouvais pas la signer car la ligne sur l'abandon de poste me concernait, qu'en effet quand j'avais quitté l'éducation nationale, je ne l'avais pas fait dans les règles de l'art et qu'il avait s'agi d'un abandon de poste. J'ai ajouté quelques précisions, que vous connaissez, sur mon histoire. Je n'ai pas mentionné le mot "dépression". Pas eu besoin au juste. Et le principal a été tout à fait compréhensif et non gêné par cet aveu. Il souhaite toujours me garder et va tout faire pour que ça passe.
Bref : ouf !!!
Il a très bien réagi et a cherché avec moi la façon dont on pouvait faire passer mon dossier au rectorat. On ne peut pas faire un faux, bien entendu. Il a proposé soit de signer l'attestation en rayant ou en supprimant la ligne "a fait l'objet d'une radiation pour abandon de poste", soit de ne pas envoyer l'attestation sur l'honneur. Mais il est bien notifié au bas de la liste de documents à fournir que "tout dossier incomplet sera rejeté"...
Il m'a dit que de toute façon il connaissait très bien la personne du rectorat qui s'occupe de l'enseignement privé, qu'il lui expliquera tout cela, qu'il a toujours décidé des professeurs qu'il embauchait, qu'il était confiant, et même que je pouvais dormir sur mes deux oreilles! Bref, il s'est montré très rassurant!
Je lui ai demandé comment cela se passait, alors, si pour une rentrée scolaire un titulaire obtenait son voeu pour ce collège, qu'advenait-il du maître auxiliaire alors en place? Il m'a dit qu'il avait toujours réussi à refuser les éventuels titulaires affectés sur son établissement pour pouvoir garder ses profs à lui (parmi eux il y a des maîtres auxiliaires). Il m'a parlé de possibilité de me faire titulariser après trois ans d'ancienneté en passant le concours interne (ce que je ferai). Il a évoqué une inspection dès la 1ère année (qui permet soit de rester à l'échelon où l'on était dans le public, soit d'augmenter d'un échelon). Par contre, il ne sait pas si après un abandon de poste, on garde quand même nos échelons en passant du public au privé. Je crains qu'on ne garde pas les échelons. Et vous, que savez-vous à ce sujet?
Bref, je suis sortie de cet entretien le sourire aux lèvres, j'étais toute ravie, ravie par la perspective que cela marche et de me voir dans ce collège à la rentrée prochaine, ravie de ce principal et de nos échanges que j'apprécie, ravie de son indulgence à l'égard de l'abandon de poste. Pour lui, on doit avoir le droit à une 2ème chance. Il m'a dit que ça arrivait que des profs craquent et abandonnent leur poste, parce que trop fragiles, pas prêts, etc (là je lui ai rappelé que mon abandon de poste n'était pas dû au boulot), mais que rien ne devait les empêcher, cinq ans après par exemple, de vouloir réintégrer le métier, que pour lui ça peut être une évolution de vie parmi d'autres, etc. Bref, un homme positif, encourageant, près duquel ma motivation rebondit encore mieux. Je me sens boostée et pleine de bonnes volontés pour la suite!!
Voilà donc les nouvelles! Alors bon, rien n'est encore envoyé, fait, signé. Donc ne tirons pas trop tôt de plan sur la comète. Si ça se trouve, le dossier ne passera pas quel que soit l'appui du principal! Mais il s'est montré rassurant. Mais bon, tant que rien n'est signé, ne soyons pas trop optimiste non plus!
Qu'en pensez-vous?
Et sinon, juste petites questions :
- quel est le salaire d'un maître auxiliaire?
- suite à un abandon de poste dans le public, récupère-t-on ses échelons une fois qu'on passe dans le privé?
Merci encore à tous de suivre ma petite histoire et de bien vouloir m'aider face à mes doutes et mes interrogations. Vos infos, conseils, ou soutiens, me font vraiment plaisir et je vous en remercie.
Bonne journée à tous!
csb a écrit:alors alors Libellule ?
ça a donné quoi ?
j'espère que ça a été ...
Alors je viens enfin vous donner des nouvelles de mon entretien avec le principal!
Je lui ai donc avoué mon abandon de poste!
Je devais lui remettre le petit paquet de papiers à remplir, et c'est là que je lui ai parlé de l'attestation sur l'honneur en disant que ça par contre, je ne pouvais pas la signer car la ligne sur l'abandon de poste me concernait, qu'en effet quand j'avais quitté l'éducation nationale, je ne l'avais pas fait dans les règles de l'art et qu'il avait s'agi d'un abandon de poste. J'ai ajouté quelques précisions, que vous connaissez, sur mon histoire. Je n'ai pas mentionné le mot "dépression". Pas eu besoin au juste. Et le principal a été tout à fait compréhensif et non gêné par cet aveu. Il souhaite toujours me garder et va tout faire pour que ça passe.
Bref : ouf !!!
Il a très bien réagi et a cherché avec moi la façon dont on pouvait faire passer mon dossier au rectorat. On ne peut pas faire un faux, bien entendu. Il a proposé soit de signer l'attestation en rayant ou en supprimant la ligne "a fait l'objet d'une radiation pour abandon de poste", soit de ne pas envoyer l'attestation sur l'honneur. Mais il est bien notifié au bas de la liste de documents à fournir que "tout dossier incomplet sera rejeté"...
Il m'a dit que de toute façon il connaissait très bien la personne du rectorat qui s'occupe de l'enseignement privé, qu'il lui expliquera tout cela, qu'il a toujours décidé des professeurs qu'il embauchait, qu'il était confiant, et même que je pouvais dormir sur mes deux oreilles! Bref, il s'est montré très rassurant!
Je lui ai demandé comment cela se passait, alors, si pour une rentrée scolaire un titulaire obtenait son voeu pour ce collège, qu'advenait-il du maître auxiliaire alors en place? Il m'a dit qu'il avait toujours réussi à refuser les éventuels titulaires affectés sur son établissement pour pouvoir garder ses profs à lui (parmi eux il y a des maîtres auxiliaires). Il m'a parlé de possibilité de me faire titulariser après trois ans d'ancienneté en passant le concours interne (ce que je ferai). Il a évoqué une inspection dès la 1ère année (qui permet soit de rester à l'échelon où l'on était dans le public, soit d'augmenter d'un échelon). Par contre, il ne sait pas si après un abandon de poste, on garde quand même nos échelons en passant du public au privé. Je crains qu'on ne garde pas les échelons. Et vous, que savez-vous à ce sujet?
Bref, je suis sortie de cet entretien le sourire aux lèvres, j'étais toute ravie, ravie par la perspective que cela marche et de me voir dans ce collège à la rentrée prochaine, ravie de ce principal et de nos échanges que j'apprécie, ravie de son indulgence à l'égard de l'abandon de poste. Pour lui, on doit avoir le droit à une 2ème chance. Il m'a dit que ça arrivait que des profs craquent et abandonnent leur poste, parce que trop fragiles, pas prêts, etc (là je lui ai rappelé que mon abandon de poste n'était pas dû au boulot), mais que rien ne devait les empêcher, cinq ans après par exemple, de vouloir réintégrer le métier, que pour lui ça peut être une évolution de vie parmi d'autres, etc. Bref, un homme positif, encourageant, près duquel ma motivation rebondit encore mieux. Je me sens boostée et pleine de bonnes volontés pour la suite!!
Voilà donc les nouvelles! Alors bon, rien n'est encore envoyé, fait, signé. Donc ne tirons pas trop tôt de plan sur la comète. Si ça se trouve, le dossier ne passera pas quel que soit l'appui du principal! Mais il s'est montré rassurant. Mais bon, tant que rien n'est signé, ne soyons pas trop optimiste non plus!
Qu'en pensez-vous?
Et sinon, juste petites questions :
- quel est le salaire d'un maître auxiliaire?
- suite à un abandon de poste dans le public, récupère-t-on ses échelons une fois qu'on passe dans le privé?
Merci encore à tous de suivre ma petite histoire et de bien vouloir m'aider face à mes doutes et mes interrogations. Vos infos, conseils, ou soutiens, me font vraiment plaisir et je vous en remercie.
Bonne journée à tous!
- DesolationRowEmpereur
Je serais bien incapable de répondre à tes questions, mais je suis très heureux pour toi, et espère vraiment que tout va rouler !
- Marie LaetitiaBon génie
Je suis incapable de répondre à tes dernières questions, mais en tout cas, je suis contente pour toi! Ça a l'air d'être quelqu'un de bien, le CDE. Bref, ça semble en bonne voie!
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- RabelaisVénérable
Super!! Je suis contente pour toi et espère qu'ils seront aussi bienveillant que ton CDE au rectorat.
Bonne chance en tous les cas!
Bonne chance en tous les cas!
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- skindiverÉrudit
Félicitations!
Pour les salaires c'est la grille des maitres auxiliaires (MA2 pour toi) autant dire que ce n'est pas grand chose.
http://paris.aveclafepcfdt.fr/files/2013/09/130906_FEP_guide-pratique-enseignant-Second-degré.pdf
Pour les salaires c'est la grille des maitres auxiliaires (MA2 pour toi) autant dire que ce n'est pas grand chose.
http://paris.aveclafepcfdt.fr/files/2013/09/130906_FEP_guide-pratique-enseignant-Second-degré.pdf
- A TuinVénérable
Tant mieux. J'espère que le rectorat ne va pas gêner la prise en compte de ton dossier.
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