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- OlympiasProphète
Tu as trouvé et gagne un bon pointMarcel Khrouchtchev a écrit:Serge a écrit:La refonte de l'évaluation des enseignants est beaucoup plus délicate. C Chevalier l'a présenté comme bienveillante, à l'image de l'évaluation des élèves. Les syndicats d'inspecteurs étaient absents et n'ont pas confirmé. Un des premiers gestes de V Peillon avait été d'annuler le décret Chatel qui confiait l'évaluation des enseignants aux chefs d'établissement. Mais l'idée est encore très présente dans l'administration qui envisage aussi le rapprochement des corps d'encadrement pour mieux gérer les enseignants. Toute modification sur ce terrain impoee de la prudence...
Ils font ce genre de projet sans le syndicat des principaux intéressés ?
Ils ne comptent déjà plus ?
Ils sont trop occupés à compter les couleuvres qu'ils doivent avaler en silence.
Et puis c'est quoi le syndicat principal des IPR? L'UNSA j'imagine?
- ben2510Expert spécialisé
Cripure a écrit:Euh... Le DNB ne joue aucun rôle dans le passage, on ne vous l'a pas dit ?Sphinx a écrit:ycombe a écrit:
Pas d'accord. Soit on garde le DNB sous forme d'examen final, soit on le supprime complètement en supprimant l'examen. Mais garder un ersatz de diplôme obtenu grâce à la surnotation et aux khonneries genre HIDA, je suis contre.
+1 Soit on supprime tout et le passage de 3e en seconde se fait comme celui des autres classes,
Cette discussion me rappelle une classe de seconde dans laquelle 70% des élèves n'avaient pas obtenu le DNB.
Mais ils étaient sympathiques, heureusement.
- ZenxyaGrand sage
Peinard a écrit:
En ce qui concerne l'évaluation des professeurs, nous savons tous que la gauche ou la droite partagent le même objectif... de plus en plus d'autonomie des établissements afin de faire des économies. Or ce doux rêve ne verra le jour qu'en offrant toujours plus de pouvoir de coercition aux cde.
En quoi faire noter les enseignants par les CDE ferait des économies ? L'EN miserait sur la suppression des IEN/IPR ou la diminution de leur nombre.
J'avoue que je ne comprends pas vraiment quel est le but véritable de cela.
- ycombeMonarque
Le recrutement des enseignants par les CdE pointe son nez.Zenxya a écrit:Peinard a écrit:
En ce qui concerne l'évaluation des professeurs, nous savons tous que la gauche ou la droite partagent le même objectif... de plus en plus d'autonomie des établissements afin de faire des économies. Or ce doux rêve ne verra le jour qu'en offrant toujours plus de pouvoir de coercition aux cde.
En quoi faire noter les enseignants par les CDE ferait des économies ? L'EN miserait sur la suppression des IEN/IPR ou la diminution de leur nombre.
J'avoue que je ne comprends pas vraiment quel est le but véritable de cela.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- PeinardNiveau 10
La suppression des corps d'IEN/IPR ferait effectivement quelques économies.Zenxya a écrit:Peinard a écrit:
En ce qui concerne l'évaluation des professeurs, nous savons tous que la gauche ou la droite partagent le même objectif... de plus en plus d'autonomie des établissements afin de faire des économies. Or ce doux rêve ne verra le jour qu'en offrant toujours plus de pouvoir de coercition aux cde.
En quoi faire noter les enseignants par les CDE ferait des économies ? L'EN miserait sur la suppression des IEN/IPR ou la diminution de leur nombre.
J'avoue que je ne comprends pas vraiment quel est le but véritable de cela.
Cependant pour parvenir à des économies importantes, il faut s'assurer que les cde resteront bien les chefs des établissements autonomes au risque de voir les professeurs avec les autres personnels prendre le pouvoir
Une fois les pouvoirs de coercition (par exemple la notation pour l'évolution de carrière mais pas que) octroyés aux cde, ces derniers pourront/devront mettre en oeuvre des politiques locales d'austérité imposées (budget insuffisant) dont le recrutement au niveau local des personnels.
Il suffit d'analyser les conséquences de la loi LRU pour les universités pour avoir des idées de ce qui pourrait advenir.
- ZenxyaGrand sage
ycombe a écrit:
Le recrutement des enseignants par les CdE pointe son nez.
Mais en quoi cela ferait-il des économies ?
L'idée peut-être alléchante pour certains CDE (des petits potentats locaux ?) mais le vivier n'est pas si bien fourni que ça. Déjà que des établissements passent par le bon coin pour, non seulement palier les remplacements, mais aussi, le défaut de nomination par le rectorat dès la rentrée.
Ce qui, de plus, n'est pas vraiment logique avec la situation actuelle. Normalement, si il y a plus de demandes que d'offres, les prix flambent. Que va proposer un CDE pour faire venir un enseignant, le payer plus ? Les salaires sont sur la même grille. Vous voyez les nouveaux titulaires partir de leur région d'origine pour démarcher les établissements REP+ de la région parisienne. Si vous ne payez pas plus, vous n'aurez pas. A l'heure actuelle, ces établissements peuvent "recruter" car on leur "livre" tous ces petits nouveaux qui n'aspirent, à terme, qu'à revenir dans leur région. C'est une sorte de deal. OK, je vais là, mais, après, par le jeu des mutations, je veux pouvoir espérer en partir.
Sauf à supprimer les concours et les remplacer par un "certificat d'aptitude à l'enseignement" ( , il faudra qu'ils changent le nom (master MEEF ?), mais l'EN à l'habitude).
La suppression des concours fera-t-elle plus d'économie que celle de l'instauration de ces diplômes ? Y-a-t-il autant de masters MEEF qu'il y a de disciplines de concours ?
Je crois que, sous l'idéologie, il n'y ait encore plus le boxon.
Mais, c'est vrai, je me pose beaucoup de questions. Cela fait un moment que ces idées ressortent, donc elles sont depuis longtemps dans les cartons de nos technocrates.
Vous pouvez, vous aussi, m'y répondre car ce qu'ils veulent et surtout les raisons sous-jacentes, ne me paraissent pas si claires.
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- Al9Niveau 10
Sphinx a écrit:Tiens, merci pour ces chiffres, je n'aurais pas cru au vu des consignes de correction. (Si mes élèves de troisième de cette année obtiennent d'encore moins bons résultats au brevet qu'en classe, on n'est pas dans le caca, tiens.)
Moi aussi Après le premier brevet blanc, 80% n'avait pas la moyenne sur les 3 épreuves dans la classe
J'attends avec impatience les résultats du deuxième...qui s'annoncent pire
- adrifabNiveau 10
Zenxya a écrit:Que va proposer un CDE pour faire venir un enseignant, le payer plus ? Les salaires sont sur la même grille. Vous voyez les nouveaux titulaires partir de leur région d'origine pour démarcher les établissements REP+ de la région parisienne. Si vous ne payez pas plus, vous n'aurez pas. A l'heure actuelle, ces établissements peuvent "recruter" car on leur "livre" tous ces petits nouveaux qui n'aspirent, à terme, qu'à revenir dans leur région. C'est une sorte de deal. OK, je vais là, mais, après, par le jeu des mutations, je veux pouvoir espérer en partir.ycombe a écrit:
Le recrutement des enseignants par les CdE pointe son nez.
Je crois que, sous l'idéologie, il n'y ait encore plus le boxon.
Mais, c'est vrai, je me pose beaucoup de questions. Cela fait un moment que ces idées ressortent, donc elles sont depuis longtemps dans les cartons de nos technocrates.
Vous pouvez, vous aussi, m'y répondre car ce qu'ils veulent et surtout les raisons sous-jacentes, ne me paraissent pas si claires.
Je me pose les mêmes questions au sujet de la mise en application. Cela fait des années en effet qu'on nous ressort ce spectre de l'autonomie des établissements avec les chefs qui recruteraient leurs équipes. Mais :
- comment chaque établissement pourrait-il avoir son plein d'enseignants, et notamment les REP ?
- que deviendraient les enseignants qu'aucun chef d'établissement ne souhaiterait ( pourrait ) embaucher dans leur secteur ?? Les obligerait-on à faire des centaines de kms chaque jour pour "chercher un employeur" ??
- Ne subirait-on pas d'énormes pressions de la part du chef pour obtenir qu'il nous garde d'année en année si on souhaite rester ?
Bref, je crains que l'avenir soit vraiment noir pour notre profession. J'aurais aimé naître 20 ans plus tôt, je ne serais plus embêté par tout ça !
- CathEnchanteur
Ça dépend quel âge tu as maintenant !adrifab a écrit:
Bref, je crains que l'avenir soit vraiment noir pour notre profession. J'aurais aimé naître 20 ans plus tôt, je ne serais plus embêté par tout ça !
Nos carrières sont longues...et n'ont pas fini de s'allonger...
- ycombeMonarque
Ce n'est pas tant une question d'économies que d'idéologie. Les profs ne doivent pas rester fonctionnaires, donc on va les passer en mode «je me fais recruter comme dans les écoles privées». C'est un rêve des libéraux, groupe idéologique dont il n'aura échappé à personne qu'il comprend le PS. Que le résultat final finisse par être plus coûteux que la situation actuelle n'a pas d'importance.Zenxya a écrit:ycombe a écrit:
Le recrutement des enseignants par les CdE pointe son nez.
Mais en quoi cela ferait-il des économies ?
Il y a deux trois bricolent qui freinent cette évolution, dont le manque de candidats et la grande disparité des régions françaises en terme d'étudiants dans toutes les disciplines.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- sebisebNiveau 9
Pour le DNB :
C'est étonnant, car en LP ils reviennent un peu sur le principe du CCF (Contrôle en Cours de Formation) et réintroduisent des épreuves terminales en BAC PRO.
Pour les enseignants :
Il faut en finir avec les inspections, elles n'évaluent en rien les compétences des enseignants. Comment peut-on inspecter favorablement un enseignant pendant des années et le convoquer pour manquement professionnel vers la fin de sa carrière ??? Je connais de telle situation qui montre bien que le système est inefficace, sans parler de son aspect infantilisant.
C'est étonnant, car en LP ils reviennent un peu sur le principe du CCF (Contrôle en Cours de Formation) et réintroduisent des épreuves terminales en BAC PRO.
Pour les enseignants :
Il faut en finir avec les inspections, elles n'évaluent en rien les compétences des enseignants. Comment peut-on inspecter favorablement un enseignant pendant des années et le convoquer pour manquement professionnel vers la fin de sa carrière ??? Je connais de telle situation qui montre bien que le système est inefficace, sans parler de son aspect infantilisant.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Luigi_BGrand Maître
Pour mémoire, "Le collège en gibelotte - Recette pour un brevet soigneusement désossé".
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- mathmaxExpert spécialisé
Je me demande si les CdE, en y réfléchissant bien, ont vraiment un intérêt à recruter "leurs" enseignants : ils auraient certes la possibilité d'accepter ou refuser ceux qui postuleraient pour leur établissement. Mais ... encore faudrait-il avoir des postulants. Certains, aujourd'hui difficilement tolérés par des équipes qui n'ont pas d'autre possibilité que de faire le gros dos, risqueraient de se trouver bien délaissés ; ils seraient donc obligés de recruter finalement les professeurs laissés pour compte par leurs collègues plus charismatiques.
On aurait donc des établissements en quelque sorte homogènes : mauvais chef, mauvais profs, et mauvais élèves (pour que l'autonomie des établissements ne se transforme pas en loterie, il faut évidemment que les parents puissent choisir l'établissement de leurs enfants, d'où obligatoirement sélection de la part des établissements trop réputés, et regroupement des plus faibles dans les autres). Moi, je trouve que ça fait rêver !
Une question pratique : les CdE continueraient à muter régulièrement ?
On aurait donc des établissements en quelque sorte homogènes : mauvais chef, mauvais profs, et mauvais élèves (pour que l'autonomie des établissements ne se transforme pas en loterie, il faut évidemment que les parents puissent choisir l'établissement de leurs enfants, d'où obligatoirement sélection de la part des établissements trop réputés, et regroupement des plus faibles dans les autres). Moi, je trouve que ça fait rêver !
Une question pratique : les CdE continueraient à muter régulièrement ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Presse-puréeGrand sage
ycombe a écrit:Ce n'est pas tant une question d'économies que d'idéologie. Les profs ne doivent pas rester fonctionnaires, donc on va les passer en mode «je me fais recruter comme dans les écoles privées». C'est un rêve des libéraux, groupe idéologique dont il n'aura échappé à personne qu'il comprend le PS. Que le résultat final finisse par être plus coûteux que la situation actuelle n'a pas d'importance.Zenxya a écrit:ycombe a écrit:
Le recrutement des enseignants par les CdE pointe son nez.
Mais en quoi cela ferait-il des économies ?
Il y a deux trois bricolent qui freinent cette évolution, dont le manque de candidats et la grande disparité des régions françaises en terme d'étudiants dans toutes les disciplines.
Mes grandes oreilles me disent que les concours locaux et non plus nationaux sont sur la table. Reste à savoir si cela aboutira.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Peinard a écrit:La suppression des corps d'IEN/IPR ferait effectivement quelques économies.Zenxya a écrit:Peinard a écrit:
En ce qui concerne l'évaluation des professeurs, nous savons tous que la gauche ou la droite partagent le même objectif... de plus en plus d'autonomie des établissements afin de faire des économies. Or ce doux rêve ne verra le jour qu'en offrant toujours plus de pouvoir de coercition aux cde.
En quoi faire noter les enseignants par les CDE ferait des économies ? L'EN miserait sur la suppression des IEN/IPR ou la diminution de leur nombre.
J'avoue que je ne comprends pas vraiment quel est le but véritable de cela.
Je rappelle que dans les groupes de travaux du métier enseignants, il était question de la fusion du corps des IPR (pas des IEN, à ma connaissance) et des CdE.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Marcel Khrouchtchev a écrit:Serge a écrit:La refonte de l'évaluation des enseignants est beaucoup plus délicate. C Chevalier l'a présenté comme bienveillante, à l'image de l'évaluation des élèves. Les syndicats d'inspecteurs étaient absents et n'ont pas confirmé. Un des premiers gestes de V Peillon avait été d'annuler le décret Chatel qui confiait l'évaluation des enseignants aux chefs d'établissement. Mais l'idée est encore très présente dans l'administration qui envisage aussi le rapprochement des corps d'encadrement pour mieux gérer les enseignants. Toute modification sur ce terrain impoee de la prudence...
Ils font ce genre de projet sans le syndicat des principaux intéressés ?
Ils ne comptent déjà plus ?
Et puis c'est quoi le syndicat principal des IPR? L'UNSA j'imagine?
Oui.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- PeinardNiveau 10
En ce qui concerne l'autonomie des établissements, je conseille d'étudier les conséquences de la loi LRU dans le supérieur! Cela demande un peu de boulot mais c'est le seul moyen d'imaginer ce qui pourrait advenir.
Par rapport au recrutement ou la notation pédagogique par les cde, il s'agit de renforcer le pouvoir de coercition des cde mais ces deux mesures spécifiques n'engendreront pas forcément d'économies. Par contre, une fois les personnels d'un établissement réduits au silence, ces cde aux pouvoirs étendus pourront mener des politiques d'austérité au niveau local et sans résistance.
Ceci dit le recrutement local et ouvert, lui, permet de faire des économies. D'ailleurs le recrutement ouvert est le mode de recrutement le plus répandu en Europe...
Source : http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/151fr.pdf (page 47)
Enfin avec un recrutement local, ouvert, sans droit à devenir fonctionnaire, engendrerait, lui, de très grandes économies.
Par rapport au recrutement ou la notation pédagogique par les cde, il s'agit de renforcer le pouvoir de coercition des cde mais ces deux mesures spécifiques n'engendreront pas forcément d'économies. Par contre, une fois les personnels d'un établissement réduits au silence, ces cde aux pouvoirs étendus pourront mener des politiques d'austérité au niveau local et sans résistance.
Ceci dit le recrutement local et ouvert, lui, permet de faire des économies. D'ailleurs le recrutement ouvert est le mode de recrutement le plus répandu en Europe...
Source : http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/151fr.pdf (page 47)
Enfin avec un recrutement local, ouvert, sans droit à devenir fonctionnaire, engendrerait, lui, de très grandes économies.
Très bel article prémonitoire! Nous nous dirigeons à grande vitesse vers cette direction...Luigi_B a écrit:Pour mémoire, "Le collège en gibelotte - Recette pour un brevet soigneusement désossé".
Ah oui, j'avais lu ça quelque mais j'avais oublié où... Je ne sais pas comment ça serait mis en place en pratique mais en général une fusion a souvent des conséquences négatives pour une des deux parties qui fusionne.Presse-purée a écrit:Je rappelle que dans les groupes de travaux du métier enseignants, il était question de la fusion du corps des IPR (pas des IEN, à ma connaissance) et des CdE.
- CathEnchanteur
Pas vraiment : le français et l'histoire-géo passent en ccf à la rentrée 2016...sebiseb a écrit:Pour le DNB :
C'est étonnant, car en LP ils reviennent un peu sur le principe du CCF (Contrôle en Cours de Formation) et réintroduisent des épreuves terminales en BAC PRO.
- sebisebNiveau 9
Oui, tu as raison. Mais je pensais aux disciplines "professionnelles". Bref, ils naviguent à vue !Cath a écrit:Pas vraiment : le français et l'histoire-géo passent en ccf à la rentrée 2016...sebiseb a écrit:Pour le DNB :
C'est étonnant, car en LP ils reviennent un peu sur le principe du CCF (Contrôle en Cours de Formation) et réintroduisent des épreuves terminales en BAC PRO.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
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