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- alma_materNiveau 5
Chers collègues,
J'ouvre un nouveau sujet pour vous poser une question et demander vos conseils.
Nous avons étudié L’Écume des jours de Boris Vian en O.I. Ma collègue a interrogé mes élèves sur le surréalisme lors de l'oral blanc. Certes, ce mouvement est proche de ce livre, mais nous n'avions pas étudié ce roman dans cet angle, le surréalisme ne figure pas dans notre descriptif, car pour moi, Boris Vian ne fait pas partie de ce mouvement. Ai-je tort? La collègue n'est pas d'accord avec moi. Que faire?
Soyez indulgents, je ne suis qu'une contractuelle, merci d'avance.
J'ouvre un nouveau sujet pour vous poser une question et demander vos conseils.
Nous avons étudié L’Écume des jours de Boris Vian en O.I. Ma collègue a interrogé mes élèves sur le surréalisme lors de l'oral blanc. Certes, ce mouvement est proche de ce livre, mais nous n'avions pas étudié ce roman dans cet angle, le surréalisme ne figure pas dans notre descriptif, car pour moi, Boris Vian ne fait pas partie de ce mouvement. Ai-je tort? La collègue n'est pas d'accord avec moi. Que faire?
Soyez indulgents, je ne suis qu'une contractuelle, merci d'avance.
- Reine MargotDemi-dieu
Au sens strict il faudrait que Vian ait adhéré au manifeste du surréalisme, surtout que c'était un mouvement très structuré et encadré par Breton. Donc je reléverais les points communs (importance du rêve, des associations d'idées, de l'amour...) en disant qu'il est proche, mais je n'irais pas plus loin.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ysabelDevin
Si tu n'as pas fait figurer le surréalisme sur ton descriptif, la collègue est mauvaise d'avoir interrogé dessus.
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- keroGrand sage
ysabel a écrit:Si tu n'as pas fait figurer le surréalisme sur ton descriptif, la collègue est mauvaise d'avoir interrogé dessus.
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
La question ne doit-elle porter sur l'œuvre plus que sur l'auteur ?
Un auteur peut ne pas se classer parmi les surréalistes - pour autant qu'un auteur soit "classable" -, mais l'une de ses œuvres si.
À partir du moment où une œuvre comporte les traits caractéristiques d'un style, il me semble difficile de prétendre qu'il n'en relève pas, pour la seule raison que l'auteur n'est pas officiellement affilié au mouvement correspondant.
C'était mon avis de profane.
- Reine MargotDemi-dieu
C'est un peu plus compliqué que ça: pour qu'une oeuvre, même si elle présente des traits communs avec tel mouvement, puisse être dite de tel mouvement, il faut aussi que l'auteur la classe comme telle.
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- keroGrand sage
Reine Margot a écrit:C'est un peu plus compliqué que ça: pour qu'une oeuvre, même si elle présente des traits communs avec tel mouvement, puisse être dite de tel mouvement, il faut aussi que l'auteur la classe comme telle.
Mmh... Je suis dubitatif sur ce point. Je ne pense pas que les auteurs du XIX siècle, qu'on classe comme romantiques, revendiquaient leur œuvre comme romantique. Je me trompe ?
- trompettemarineMonarque
D'un point de vue pratique, pour certaines oeuvres et certains auteurs de mon descriptif, j'en viens même parfois à préciser ce que je n'ai pas étudié en classe pour éviter que l'entretien ne porte exclusivement sur ce qui n'a pas été vu en classe.
Il en va de même pour les biographies d'auteurs : je précise celles que j'ai exigées (en général celle des auteurs des oeuvres étudiées en oeuvre intégrale).
HS : il serait temps que l'on revienne à une épreuve d'oral claire et simple (à organiser) et pour laquelle les attendus soient précisément définis. Les attentes des collègues pour cette épreuve sont trop variables.
Mon descriptif finit par devenir un manuel d'utilisation.
Il en va de même pour les biographies d'auteurs : je précise celles que j'ai exigées (en général celle des auteurs des oeuvres étudiées en oeuvre intégrale).
HS : il serait temps que l'on revienne à une épreuve d'oral claire et simple (à organiser) et pour laquelle les attendus soient précisément définis. Les attentes des collègues pour cette épreuve sont trop variables.
Mon descriptif finit par devenir un manuel d'utilisation.
- Reine MargotDemi-dieu
kero a écrit:Reine Margot a écrit:C'est un peu plus compliqué que ça: pour qu'une oeuvre, même si elle présente des traits communs avec tel mouvement, puisse être dite de tel mouvement, il faut aussi que l'auteur la classe comme telle.
Mmh... Je suis dubitatif sur ce point. Je ne pense pas que les auteurs du XIX siècle, qu'on classe comme romantiques, revendiquaient leur œuvre comme romantique. Je me trompe ?
Il y a pas mal de classements abusifs, notamment avec les Romantiques (je pense par exemple aux "préromantiques"). Beaucoup d'auteurs de la 1ere moitié du XIXe ont été classés d'office parmi les Romantiques, comme Stendhal, alors qu'il y avait des divergences importantes et qu'eux-mêmes ne se considéraient pas comme tels.
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La famille Bélier
- VivivavaNiveau 10
Comment ta collègue justifie-t-elle le rattachement au surréalisme ?
Mes élèves ont été confrontés à la même question qui me semble peu pertinente : je les avais invités à montrer que l'auteur ne cherche pas à s'inscrire dans un mouvement, et à parler plutôt de fantaisie, de récit poétique, d'irréalisme, de merveilleux et de fantastique en certains endroits. L'oeuvre est écrite un peu tardivement pour appartenir au mouvement surréaliste ; sinon il faudrait entendre "surréaliste" comme tonalité, ce qui me semble étrange. Tout univers un peu merveilleux serait alors surréaliste ; sur le plan de l'écriture, il ne me semble pas que Vian cherche à reprendre des procédés d'écriture comme la dictée de l'inconscient.
Mes élèves ont été confrontés à la même question qui me semble peu pertinente : je les avais invités à montrer que l'auteur ne cherche pas à s'inscrire dans un mouvement, et à parler plutôt de fantaisie, de récit poétique, d'irréalisme, de merveilleux et de fantastique en certains endroits. L'oeuvre est écrite un peu tardivement pour appartenir au mouvement surréaliste ; sinon il faudrait entendre "surréaliste" comme tonalité, ce qui me semble étrange. Tout univers un peu merveilleux serait alors surréaliste ; sur le plan de l'écriture, il ne me semble pas que Vian cherche à reprendre des procédés d'écriture comme la dictée de l'inconscient.
- NitaEmpereur
kero a écrit:ysabel a écrit:Si tu n'as pas fait figurer le surréalisme sur ton descriptif, la collègue est mauvaise d'avoir interrogé dessus.
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
La question ne doit-elle porter sur l'œuvre plus que sur l'auteur ?
Un auteur peut ne pas se classer parmi les surréalistes - pour autant qu'un auteur soit "classable" -, mais l'une de ses œuvres si.
À partir du moment où une œuvre comporte les traits caractéristiques d'un style, il me semble difficile de prétendre qu'il n'en relève pas, pour la seule raison que l'auteur n'est pas officiellement affilié au mouvement correspondant.
C'était mon avis de profane.
Mais oui, bien sûr Le Palais Bourbon est donc un temple grec authentique.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- ysabelDevin
kero a écrit:ysabel a écrit:Si tu n'as pas fait figurer le surréalisme sur ton descriptif, la collègue est mauvaise d'avoir interrogé dessus.
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
La question ne doit-elle porter sur l'œuvre plus que sur l'auteur ?
Les questions doivent porter sur ce qui est donné dans le descriptif. Si notre collègue n'a pas noté, surréalisme dans sa séquence, le collègue n'a pas à interroger à ce sujet. A la limite, on peut ouvrir une question mais ne pas sanctionner si l'élève ne peut répondre. L'objet d'étude est centré sur le personnage donc on peut ne pas aborder le mouvement littéraire (même si l'œuvre en fait partie).
Un auteur peut ne pas se classer parmi les surréalistes - pour autant qu'un auteur soit "classable" -, mais l'une de ses œuvres si.
À partir du moment où une œuvre comporte les traits caractéristiques d'un style, il me semble difficile de prétendre qu'il n'en relève pas, pour la seule raison que l'auteur n'est pas officiellement affilié au mouvement correspondant.
C'était mon avis de profane.
De toute manière, L'Ecume des jours n'est pas une œuvre surréaliste...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- keroGrand sage
Nita a écrit:kero a écrit:ysabel a écrit:Si tu n'as pas fait figurer le surréalisme sur ton descriptif, la collègue est mauvaise d'avoir interrogé dessus.
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
La question ne doit-elle porter sur l'œuvre plus que sur l'auteur ?
Un auteur peut ne pas se classer parmi les surréalistes - pour autant qu'un auteur soit "classable" -, mais l'une de ses œuvres si.
À partir du moment où une œuvre comporte les traits caractéristiques d'un style, il me semble difficile de prétendre qu'il n'en relève pas, pour la seule raison que l'auteur n'est pas officiellement affilié au mouvement correspondant.
C'était mon avis de profane.
Mais oui, bien sûr Le Palais Bourbon est donc un temple grec authentique.
Euh, tu mélanges deux choses là. Dans ta phrase, "grec" a le sens d'un ethnonyme. Évidemment qu'il n'est pas un temple grec, en tant qu'il n'est pas un produit de la civilisation grecque. Ce qui ne veut pas dire que des monuments modernes ne peuvent pas adopter un style grec.
- AnacycliqueÉrudit
Pour moi non plus. Vian rejetait tout ça, en bon 'pataphysicien qu'il était. Ses romans sont bien plus construits et réfléchis qu'il n'y paraît; lorsqu'on planche dessus, on aboutit au fait que son écriture relève bien plus de l'OULIPO ou du Nouveau roman que du dadaïsme (beaucoup de contraintes, éléments programmatiques, etc. -un ingénieur qui s'amuse à écrire, quoi).
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- AnacycliqueÉrudit
Non, effectivement. Ses romans sont plus oulipiens qu'autre chose.ysabel a écrit:De toute manière, L'Ecume des jours n'est pas une œuvre surréaliste...
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- GilbertineNeoprof expérimenté
Il ne me semble pas totalement infondé de se poser la question. On ne peut écarter la validité d'une étiquette qu'après examen. Il existe des points de convergence entre Vian et l'esthétique surréaliste. L'histoire littéraire étant une moulinette, il faut bien y passer ce que l'on peut. Je doute que ce que l'on récolte ait un quelconque intérêt, mais il faut reconnaitre que c'est une tendance lourde. Alfred de Musset n'est peut-être pas plus romantique que Vian surréaliste, mais l'étiquette est si solidement fixée qu'elle n'est que rarement questionnée.
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- User5899Demi-dieu
Cet avis de profane est tout à fait légitime. Il faut savoir que l'examinateur est censé prendre connaissance, via le descriptif, des aspects sous lesquels les oeuvres ont été abordées. Après, tout dépend la série. Qu'on puisse attendre d'un L qu'il se prononce sur le caractère éventellement surréaliste d'une écriture ne me choque pas ; qu'un STMG puisse y répondre m'étonnerait davantage.kero a écrit:ysabel a écrit:Si tu n'as pas fait figurer le surréalisme sur ton descriptif, la collègue est mauvaise d'avoir interrogé dessus.
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
La question ne doit-elle porter sur l'œuvre plus que sur l'auteur ?
Un auteur peut ne pas se classer parmi les surréalistes - pour autant qu'un auteur soit "classable" -, mais l'une de ses œuvres si.
À partir du moment où une œuvre comporte les traits caractéristiques d'un style, il me semble difficile de prétendre qu'il n'en relève pas, pour la seule raison que l'auteur n'est pas officiellement affilié au mouvement correspondant.
C'était mon avis de profane.
Attention. La relative entre virgules signifie que chaque auteur du XIXe est classé comme romantique. Ce qui est faux.kero a écrit:Je ne pense pas que les auteurs du XIX siècle, qu'on classe comme romantiques, revendiquaient
- User5899Demi-dieu
Le surréalisme et le dadaisme sont deux choses bien distinctes. Et Nadja est un récit très construit.Anacyclique a écrit:Pour moi non plus. Vian rejetait tout ça, en bon 'pataphysicien qu'il était. Ses romans sont bien plus construits et réfléchis qu'il n'y paraît; lorsqu'on planche dessus, on aboutit au fait que son écriture relève bien plus de l'OULIPO ou du Nouveau roman que du dadaïsme (beaucoup de contraintes, éléments programmatiques, etc. -un ingénieur qui s'amuse à écrire, quoi).
- WabiSabiHabitué du forum
Je rajouterais que le surréalisme tel que Breton l'a codifié est un courant beaucoup contraignant et restrictif que ne l'a été le romantisme, etiquette en soi très large.
D'ailleurs pour Breton le surréalisme était aux antipodes du genre romanesque, le roman étant par excellence, pour les 1ers surréalistes, l'incarnation des codes artistiques de la bourgeoisie. De sorte qu'en suivant les critères dogmatiques du courant, aucun roman ne pourrait être dit surréaliste. Aragon a d'ailleurs, tout cofondateur fût-il, été radié du mouvement dès son premier roman...
Après bien sûr, L'ecume des jours a des aspects surréalistes, mais pas plus que les Chants de Maldoror publiés 70 ans avant le Premier manifeste... et d'ailleurs, quelqu'un a parlé de merveilleux et je suis plutôt d'accord, ce genre s'applique bien plus à cette oeuvre que le qualificatif surréaliste.
D'ailleurs pour Breton le surréalisme était aux antipodes du genre romanesque, le roman étant par excellence, pour les 1ers surréalistes, l'incarnation des codes artistiques de la bourgeoisie. De sorte qu'en suivant les critères dogmatiques du courant, aucun roman ne pourrait être dit surréaliste. Aragon a d'ailleurs, tout cofondateur fût-il, été radié du mouvement dès son premier roman...
Après bien sûr, L'ecume des jours a des aspects surréalistes, mais pas plus que les Chants de Maldoror publiés 70 ans avant le Premier manifeste... et d'ailleurs, quelqu'un a parlé de merveilleux et je suis plutôt d'accord, ce genre s'applique bien plus à cette oeuvre que le qualificatif surréaliste.
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- User5899Demi-dieu
Un peu moinsthierry75 a écrit:70 ans ?
- User5899Demi-dieu
Pour le romantisme, historiquement, c'est un mouvement littéraire très encadré : des Méditations poétiques de Lamartine aux Burgraves de Victor Hugo, point. C'est ce qu'on apprenait jadis. Mais bien sûr, l'attitude romantique, "moi face au monde", est de tous les temps et de toutes les civilisations, et le terme a un emploi plus vaste. C'est aussi l'un des rares mouvements à désigner à la fois un courant littéraire et une façon de vivre, un peu comme... "surréaliste"
- WabiSabiHabitué du forum
Bon oui, mes plates excuses j'ai eu la flemme de vérifier la date des Chants avant de poster, j'ai plus lu le bon Isidore depuis trèèès longtemps ^^
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- WabiSabiHabitué du forum
Oui Cripure, encadré dans le temps, mais pas dogmatique, bien au contraire. D'où ma comparaison. Et surréaliste est, comme romantique, il est vrai, employé à tort et à travers et en dépit de son sens historique. Fortune des mots, volatilité des idées...
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- A TuinVénérable
Cripure a écrit:Cet avis de profane est tout à fait légitime. Il faut savoir que l'examinateur est censé prendre connaissance, via le descriptif, des aspects sous lesquels les oeuvres ont été abordées. Après, tout dépend la série. Qu'on puisse attendre d'un L qu'il se prononce sur le caractère éventellement surréaliste d'une écriture ne me choque pas ; qu'un STMG puisse y répondre m'étonnerait davantage.kero a écrit:ysabel a écrit:Si tu n'as pas fait figurer le surréalisme sur ton descriptif, la collègue est mauvaise d'avoir interrogé dessus.
Comme Reine, Vian n'est pas un surréaliste même s'il en est proche.
ça m'énerve cette manie de l'étiquette...
La question ne doit-elle porter sur l'œuvre plus que sur l'auteur ?
Un auteur peut ne pas se classer parmi les surréalistes - pour autant qu'un auteur soit "classable" -, mais l'une de ses œuvres si.
À partir du moment où une œuvre comporte les traits caractéristiques d'un style, il me semble difficile de prétendre qu'il n'en relève pas, pour la seule raison que l'auteur n'est pas officiellement affilié au mouvement correspondant.
C'était mon avis de profane.Attention. La relative entre virgules signifie que chaque auteur du XIXe est classé comme romantique. Ce qui est faux.kero a écrit:Je ne pense pas que les auteurs du XIX siècle, qu'on classe comme romantiques, revendiquaient
J'aurais une question Cripure : dans le cadre du programme de 1e bac pro où il convient d'étudier entre autres, le surréalisme, serait-il pertinent du coup de proposer une étude d’œuvre intégrale de L’Écume des jours, en étudiant plus particulièrement les procédés/éléments qui relèveraient justement du surréalisme ?
Je n'aurais pas songé à cette œuvre, d'autres sur ce fil disent que ce n'est clairement pas surréaliste.
Mais tout compte fait il y aurait malgré tout matière à réflexion auprès des élèves s'il est possible de l'envisager ainsi (d'o^ù ma question).
- User5899Demi-dieu
Je ne choisirais pas cette oeuvre. Je prendrais Nadja et le hasard objectif + refus des descriptions (photos à la place).
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