- ElyasEsprit sacré
V.Marchais a écrit:S'il faut le faire, et le faire sérieusement, autant le dire clairement dans les programmes, non ?
Pourquoi ouvrir cette brèche du "facultatif", alors ?
C'est tordu.
J'ai l'idée que les concepteurs du programme ont voulu permettre aux collègues de travailler sereinement et efficacement leurs programmes pour qu'ils puissent les finir tout en ne perdant pas les élèves. Or, cela demandait d'alléger nos programmes qui s'empilent de façon démesurée (on a environ 8h sur le monde après 1990 dans les deux derniers programmes, par rapport aux années 80, il a bien fallu dégager des trucs... eh bah non... on a rajouté).
Or, faire ça, c'est se prendre dans la figure tous les lobbys identitaires de France (bon, on se les prend tout de même, tu diras).
Ensuite, ils ont vu les EPI arriver...
Donc, plutôt que de sabrer dans le programme, ils ont fait le choix de l'obligatoire/facultatif en sachant que sur le terrain, par exemple, si un prof ne fait pas les penseurs des Lumières comme chapitre facultatif, quand il fera le chapitre obligatoire sur la Révolution, il fera 1h sur les philosophes des Lumières (qui, je le rappelle, n'étaient officiellement étudié qu'une heure dans les programmes de 1996 et de 3h en 2008). Au mieux, les Lumières étaient étudiées aussi bien qu'avec les programmes de 2008, au pire, comme avec les programmes de 1996.
Bref, ils ont fait confiance au terrain.
Là, ce qu'il va se passer, c'est que tout va devenir obligatoire et ça va être l'enfer en classe (du saupoudrage, tout le monde va être content mais ce sera hypocrite, tout aura été vu en mode turbo, autant dire que les élèves faibles ne vont rien y capter et on n'aura aucunement le temps d'étudier plus d'un texte de philosophe des Lumières, on aura le pire de 1996 et le pire de 2008).
Quelle solution aurait été le mieux pour permettre de travailler sereinement dans les classes avec un programme efficace et pragmatique ? Je ne sais pas. Je crois qu'ils savaient que de toute façon, cela jaserait et polémiquerait. Nos programmes de 2008 ont été sauvagement attaqués, par exemple... par les mêmes qu'aujourd'hui. Or, ces programmes de 2008 ont été une véritable renaissance de contenus et de méthodes. Tout risque de s'écrouler si on retourne à un programme ultra-lourd.
Quant à ta remarque sur le collègue qui comprend facultatif sans réfléchir, ça ne change pas de maintenant. On a des collègues qui ne font pas de géographie du tout (oui, ça existe encore), des collègues qui faisaient 27 heures sur l'Egypte dans les anciens programmes de 1996 (oui, c'était trop fréquent), des collègues qui passaient 30h en 4e sur la Révolution (et donc, Marx, oui, les élèves n'ont pas vu)... etc.
- LaotziSage
On peut le voir comme cela en se triturant les méninges, mais c'est quand même à la limite de la mauvaise foi (pas de votre part, mais des concepteurs du programme).
Le chapitre obligatoire, c'est "La Révolution et l'Empire". Pas l'étude des Lumières. Qu'un professeur consciencieux se dise qu'il faille évoquer (très rapidement certainement puisque ce n'est pas l'objet principal du chapitre) les Lumières pour faire comprendre les origines de la Révolution, c'est une chose. Mais il faut vraiment être inconscient pour ne pas se rendre compte de la portée symbolique revenant à mettre un chapitre sur les Lumières facultatif.
Et puis franchement, cette histoire d'approfondissement, ça ressemble quand même surtout à une tentative de justification a posteriori de la part des concepteurs du programme. Soit on parle sérieusement des Lumières (et quand on en parle, je ne vois pas bien comment distinguer "Les Lumières" d'avec "Sociétés et cultures au temps des Lumières"), soit on assume de rendre facultatif cet objet d'étude.
Tout cela est bancal, les chapitres facultatifs ne devraient pas exister.
Le chapitre obligatoire, c'est "La Révolution et l'Empire". Pas l'étude des Lumières. Qu'un professeur consciencieux se dise qu'il faille évoquer (très rapidement certainement puisque ce n'est pas l'objet principal du chapitre) les Lumières pour faire comprendre les origines de la Révolution, c'est une chose. Mais il faut vraiment être inconscient pour ne pas se rendre compte de la portée symbolique revenant à mettre un chapitre sur les Lumières facultatif.
Et puis franchement, cette histoire d'approfondissement, ça ressemble quand même surtout à une tentative de justification a posteriori de la part des concepteurs du programme. Soit on parle sérieusement des Lumières (et quand on en parle, je ne vois pas bien comment distinguer "Les Lumières" d'avec "Sociétés et cultures au temps des Lumières"), soit on assume de rendre facultatif cet objet d'étude.
Tout cela est bancal, les chapitres facultatifs ne devraient pas exister.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- ElyasEsprit sacré
Laotzi a écrit:On peut le voir comme cela en se triturant les méninges, mais c'est quand même à la limite de la mauvaise foi (pas de votre part, mais des concepteurs du programme).
Le chapitre obligatoire, c'est "La Révolution et l'Empire". Pas l'étude des Lumières. Qu'un professeur consciencieux se dise qu'il faille évoquer (très rapidement certainement puisque ce n'est pas l'objet principal du chapitre) les Lumières pour faire comprendre les origines de la Révolution, c'est une chose. Mais il faut vraiment être inconscient pour ne pas se rendre compte de la portée symbolique revenant à mettre un chapitre sur les Lumières facultatif.
Et puis franchement, cette histoire d'approfondissement, ça ressemble quand même surtout à une tentative de justification a posteriori de la part des concepteurs du programme. Soit on parle sérieusement des Lumières (et quand on en parle, je ne vois pas bien comment distinguer "Les Lumières" d'avec "Sociétés et cultures au temps des Lumières"), soit on assume de rendre facultatif cet objet d'étude.
Tout cela est bancal, les chapitres facultatifs ne devraient pas exister.
Alors, on supprime quoi ?
Pour être efficace, j'estime qu'un chapitre doit durer 2 semaines. Cela veut dire 15 chapitres maximum par an au collège. Donc, 6 en histoire, 6 en géo et 3 en EC. Quels seraient les 6 thèmes que tu garderais et que sacrifierais-tu ?
- JPhMMDemi-dieu
Les EPI.Elyas a écrit:Laotzi a écrit:On peut le voir comme cela en se triturant les méninges, mais c'est quand même à la limite de la mauvaise foi (pas de votre part, mais des concepteurs du programme).
Le chapitre obligatoire, c'est "La Révolution et l'Empire". Pas l'étude des Lumières. Qu'un professeur consciencieux se dise qu'il faille évoquer (très rapidement certainement puisque ce n'est pas l'objet principal du chapitre) les Lumières pour faire comprendre les origines de la Révolution, c'est une chose. Mais il faut vraiment être inconscient pour ne pas se rendre compte de la portée symbolique revenant à mettre un chapitre sur les Lumières facultatif.
Et puis franchement, cette histoire d'approfondissement, ça ressemble quand même surtout à une tentative de justification a posteriori de la part des concepteurs du programme. Soit on parle sérieusement des Lumières (et quand on en parle, je ne vois pas bien comment distinguer "Les Lumières" d'avec "Sociétés et cultures au temps des Lumières"), soit on assume de rendre facultatif cet objet d'étude.
Tout cela est bancal, les chapitres facultatifs ne devraient pas exister.
Alors, on supprime quoi ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- V.MarchaisEmpereur
Elyas a écrit:Nos programmes de 2008 ont été sauvagement attaqués, par exemple... par les mêmes qu'aujourd'hui. Or, ces programmes de 2008 ont été une véritable renaissance de contenus et de méthodes.
Je les aimais bien, moi, les programmes de 2008.
En Français aussi, ç'a été une renaissance.
Bon, on est bientôt re-morts. C'est pas grave, on a l'habitude.
- Fesseur ProGuide spirituel
Ce qui prouve encore une fois le sérieux mis dans la conception de ces programmes.Isis39 a écrit:Car le sujet obligatoire dans ce thème est "L'émergence du roi absolu" qui ne permet pas de traiter l'intitulé du thème.
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Pourvu que ça dure...
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Les EPI.Elyas a écrit:Laotzi a écrit:On peut le voir comme cela en se triturant les méninges, mais c'est quand même à la limite de la mauvaise foi (pas de votre part, mais des concepteurs du programme).
Le chapitre obligatoire, c'est "La Révolution et l'Empire". Pas l'étude des Lumières. Qu'un professeur consciencieux se dise qu'il faille évoquer (très rapidement certainement puisque ce n'est pas l'objet principal du chapitre) les Lumières pour faire comprendre les origines de la Révolution, c'est une chose. Mais il faut vraiment être inconscient pour ne pas se rendre compte de la portée symbolique revenant à mettre un chapitre sur les Lumières facultatif.
Et puis franchement, cette histoire d'approfondissement, ça ressemble quand même surtout à une tentative de justification a posteriori de la part des concepteurs du programme. Soit on parle sérieusement des Lumières (et quand on en parle, je ne vois pas bien comment distinguer "Les Lumières" d'avec "Sociétés et cultures au temps des Lumières"), soit on assume de rendre facultatif cet objet d'étude.
Tout cela est bancal, les chapitres facultatifs ne devraient pas exister.
Alors, on supprime quoi ?
Même avec ça, ça ne serait pas tenable. En 3e, on a 25 chapitres par exemple à traiter. C'est intenable (les collègues le disent).
- ElyasEsprit sacré
V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Nos programmes de 2008 ont été sauvagement attaqués, par exemple... par les mêmes qu'aujourd'hui. Or, ces programmes de 2008 ont été une véritable renaissance de contenus et de méthodes.
Je les aimais bien, moi, les programmes de 2008.
En Français aussi, ç'a été une renaissance.
Bon, on est bientôt re-morts. C'est pas grave, on a l'habitude.
Je les aimais beaucoup aussi (sauf les % et le trop grand nombre de chapitres, surtout en 3e). Mais que veux-tu ? Le changement, c'est tellement fun ! Un toilettage aurait été plus intéressant (et l'évacuation des % ).
- User14996Niveau 10
PauvreYorick a écrit:On devrait dire de l'histoire ce que Hegel disait de la philosophie : qu'elle doit se garder d'être édifiante.
Ras-le-bol de ceux, de tous bords, qui veulent transformer l'« Éducation nationale » en un gigantesque catéchisme de ceci ou de cela.
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:
Donc, plutôt que de sabrer dans le programme, ils ont fait le choix de l'obligatoire/facultatif en sachant que sur le terrain, par exemple, si un prof ne fait pas les penseurs des Lumières comme chapitre facultatif, quand il fera le chapitre obligatoire sur la Révolution, il fera 1h sur les philosophes des Lumières (qui, je le rappelle, n'étaient officiellement étudié qu'une heure dans les programmes de 1996 et de 3h en 2008). Au mieux, les Lumières étaient étudiées aussi bien qu'avec les programmes de 2008, au pire, comme avec les programmes de 1996.
Bref, ils ont fait confiance au terrain.
Là, ce qu'il va se passer, c'est que tout va devenir obligatoire et ça va être l'enfer en classe (du saupoudrage, tout le monde va être content mais ce sera hypocrite, tout aura été vu en mode turbo, autant dire que les élèves faibles ne vont rien y capter et on n'aura aucunement le temps d'étudier plus d'un texte de philosophe des Lumières, on aura le pire de 1996 et le pire de 2008).
Elyas a écrit:
Alors, on supprime quoi ?
Pour être efficace, j'estime qu'un chapitre doit durer 2 semaines. Cela veut dire 15 chapitres maximum par an au collège. Donc, 6 en histoire, 6 en géo et 3 en EC. Quels seraient les 6 thèmes que tu garderais et que sacrifierais-tu ?
JPhMM a écrit:Les EPI.Elyas a écrit:Laotzi a écrit:On peut le voir comme cela en se triturant les méninges, mais c'est quand même à la limite de la mauvaise foi (pas de votre part, mais des concepteurs du programme).
Le chapitre obligatoire, c'est "La Révolution et l'Empire". Pas l'étude des Lumières. Qu'un professeur consciencieux se dise qu'il faille évoquer (très rapidement certainement puisque ce n'est pas l'objet principal du chapitre) les Lumières pour faire comprendre les origines de la Révolution, c'est une chose. Mais il faut vraiment être inconscient pour ne pas se rendre compte de la portée symbolique revenant à mettre un chapitre sur les Lumières facultatif.
Et puis franchement, cette histoire d'approfondissement, ça ressemble quand même surtout à une tentative de justification a posteriori de la part des concepteurs du programme. Soit on parle sérieusement des Lumières (et quand on en parle, je ne vois pas bien comment distinguer "Les Lumières" d'avec "Sociétés et cultures au temps des Lumières"), soit on assume de rendre facultatif cet objet d'étude.
Tout cela est bancal, les chapitres facultatifs ne devraient pas exister.
Alors, on supprime quoi ?
Même si les EPI en l'état sont une vaste daube, ça ne règlera pas tous les problèmes.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LaotziSage
Elyas a écrit:
Alors, on supprime quoi ?
Pour être efficace, j'estime qu'un chapitre doit durer 2 semaines. Cela veut dire 15 chapitres maximum par an au collège. Donc, 6 en histoire, 6 en géo et 3 en EC. Quels seraient les 6 thèmes que tu garderais et que sacrifierais-tu ?
Ne renversons pas les choses, je ne suis pas concepteur de programmes, c'est à dire que je n'ai pas fait parti d'un groupe qui a eu plusieurs mois de réflexion, d'échanges, d'auditions de spécialistes etc.
D'autre part, si tu considères (et je peux tout à fait te suivre sur ce terrain là) qu'il faut 6 chapitres par an en histoire, la question, en 4e, ne se pose donc pas puisqu'il y a 6 chapitres obligatoires dans les projets de programme : les chapitres facultatifs doivent donc être supprimés (alors que deviennent les Lumières ? Mais comme tu as dit que l'on devait rester à 6 chapitres, la question ne peut plus se poser. Mais si on veut pousser la chose, il y aurait peut-être matière à reformuler le premier chapitre obligatoire sur les traites négrières, à la recentrer sur le XVIIIe siècle et à faire en sorte qu'il puisse inclure aussi bien une étude des Lumières que des traites négrières).
En 5e, on conserve un des deux chapitres facultatifs à chaque fois que l'on rend obligatoire (et on supprime l'autre). Ou à la limite, on indique clairement l'obligation d'un choix entre les deux chapitres facultatifs (mais "le Monde en 1500" est un beau chapitre mais à choisir la Renaissance et l'Humanisme me semblent clairement devoir être prioritaires et devenir obligatoires).
Mais ça devient pénible cette idée que si l'on porte la moindre interrogation sur ces programmes (et pour ma part, sur l'existence des thèmes facultatifs), on en revient à l'accusation de saupoudrage et d’alourdissement des programmes. Je répète que ce n'est absolument pas mon propos, que je hais pour cela les programmes du lycée (regardez par exemple ceux de Seconde, qui conjuguent à la fois les injonctions de démarches et les études imposées et le saupoudrage en de multiples chapitres et sous chapitres).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Marie LaetitiaBon génie
V.Marchais a écrit:Et si un collègue comprend que facultatif, ça veut dire facultatif ?
Il va quand même falloir qu'on me dire comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ces polémiques me fatiguent tellement que j'en perds tout vocabulaire...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:Et si un collègue comprend que facultatif, ça veut dire facultatif ?
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ou sur les textes fondateurs comme la Bible.
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Effectivement, c'est particulièrement difficileMarie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:Et si un collègue comprend que facultatif, ça veut dire facultatif ?
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:Et si un collègue comprend que facultatif, ça veut dire facultatif ?
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ou sur les textes fondateurs comme la Bible.
Aussi.
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Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
Donc les Lumières seront abordées. Et si, dans la mise en oeuvre des programmes, des précisions sont abordées, expliquant par exemple, que si le chapitre sur Sociétés et cultures au temps des Lumières" n'a pas été retenu, le chapitre Révolution française et empire devra contenir tels et tels éléments explicatifs sur les Lumières, l'objectif sera atteint.Guillaume le Grand a écrit:Effectivement, c'est particulièrement difficileMarie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:Et si un collègue comprend que facultatif, ça veut dire facultatif ?
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Le mot "facultatif" est malheureux, sans doute. Mais on aurait dit "mineure" et "majeur" comme pendant nos études à la fac, ça aurait hurlé aussi...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
JPhMM a écrit:
C'est pas gentil de se moquer. Tu n'as pas plutôt des images de catch dans la boue?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JPhMMDemi-dieu
Je peux ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Ou sur les chevaliers.Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:Et si un collègue comprend que facultatif, ça veut dire facultatif ?
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ou sur les textes fondateurs comme la Bible.
- Marie LaetitiaBon génie
arth75 a écrit:Ou sur les chevaliers.Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ou sur les textes fondateurs comme la Bible.
Arrêtez, on va devenir désagréables...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AnaxagoreGuide spirituel
Elyas a écrit:V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Nos programmes de 2008 ont été sauvagement attaqués, par exemple... par les mêmes qu'aujourd'hui. Or, ces programmes de 2008 ont été une véritable renaissance de contenus et de méthodes.
Je les aimais bien, moi, les programmes de 2008.
En Français aussi, ç'a été une renaissance.
Bon, on est bientôt re-morts. C'est pas grave, on a l'habitude.
Je les aimais beaucoup aussi (sauf les % et le trop grand nombre de chapitres, surtout en 3e). Mais que veux-tu ? Le changement, c'est tellement fun ! Un toilettage aurait été plus intéressant (et l'évacuation des % ).
Sous la pression de qui déjà? Darcos, Brighelli...
Curieux.
Mais, le changement c'est maintenant...
Les programmes de 2008 étaient critiquables, mais il y avait des progrès sur certains points et dans certaines matières. Les PE me disent d'ailleurs que leur mise en œuvre a été assez timide sur le terrain... Les experts pour le primaire ne citent en exemple que ceux de 2002...vous savez ceux qui ont mené à la débâcle aux évaluations internationales. Ce n'est pas que je croie beaucoup à ces évaluations, mais il y a de quoi Sainter Roger.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je me permets de l'être un tout petit peu sur le forum: dans la vraie vie, c'est moi qui me fait pourrir par mes collègues de Français (que j'apprécie énormément, par ailleurs), alors que, bien sûr, c'est moi qui ai raison.
Mais j'ai mis les choses au point en emmenant quelques unes voir ça https://quefaire.paris.fr/fiche/82357_l_amour_au_moyen_age_exposition_
Mais j'ai mis les choses au point en emmenant quelques unes voir ça https://quefaire.paris.fr/fiche/82357_l_amour_au_moyen_age_exposition_
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Asinus asinum fricat
- V.MarchaisEmpereur
Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:Et si un collègue comprend que facultatif, ça veut dire facultatif ?
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ou sur les textes fondateurs comme la Bible.
C'est-à-dire ?
Pour ma part, quand j'étudie des extraits de la Bible ou de Voltaire, j'étudie des textes littéraires, leurs effets stylistiques, leur réseau de symboles, leurs enjeux...
Je veux bien entendre ce que l'historiographie aurait à m'apporter, mais je ne fais pas d'Histoire.
- ElyasEsprit sacré
V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ou sur les textes fondateurs comme la Bible.
C'est-à-dire ?
Pour ma part, quand j'étudie des extraits de la Bible ou de Voltaire, j'étudie des textes littéraires, leurs effets stylistiques, leur réseau de symboles, leurs enjeux...
Je veux bien entendre ce que l'historiographie aurait à m'apporter, mais je ne fais pas d'Histoire.
Donner les dates de règne de Salomon, par exemple.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Il va quand même falloir qu'on m'explique comment on explique la révolution sans parler de liberté ni de raison. Je suis curieuse... Très.
Puisqu'on est dans les réclamations, j'aimerais que les collègues de lettres aient une lecture des philosophes des Lumières un peu plus marquée par les avancées de l'historiographie. Si c'est possible. Sans tomber dans une caricature brighellienne.
Ou sur les textes fondateurs comme la Bible.
C'est-à-dire ?
Pour ma part, quand j'étudie des extraits de la Bible ou de Voltaire, j'étudie des textes littéraires, leurs effets stylistiques, leur réseau de symboles, leurs enjeux...
Je veux bien entendre ce que l'historiographie aurait à m'apporter, mais je ne fais pas d'Histoire.
Pareil pour moi, j'essaie d'apprendre à mes élèves à lire, c'est-à-dire comprendre ce que dit un texte et surtout de voir comment il le dit. C'est le coeur du cours de français. Les connaissances historiques ont leur place dans mes cours (ex : étudier le roman de chevalerie implique forcément d'avoir une idée du contexte, de l'organisation d'une société féodale), mais elles n'en sont pas le but, loin de là ! Je n'évoque l'Histoire que si elle sert à comprendre, éclairer le texte. Sinon, justement pour des textes comme la Bible, on a déjà assez de mal à faire comprendre à nos élèves qu'on les étudie d'un point de vue littéraire (non pas historique ou religieux)...
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