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- LefterisEsprit sacré
Parce que chacun vit dans sa bulle. En LC, les attaques subies dans le secondaire n'ont pas été perçues immédiatement par le supérieur. Ca a continué à tourné un moment, par tradition, puis ça c'est effondré brutalement, avec toutes les conséquences prévisibles . Maintenant, ce sont des postes qui vont sauter, des modules qui vont disparaître non seulement en LC mais pour pas mal de matières (histoire, HDA, LV..) , et évidemment des portes qui vont se fermer, que ce soit pour changer de discipline (des LC passent en histoire, par exemple) , pour devenir MCF, pour être PRAG. Normale Sup devrait se vider définitivement de candidats LC. L'effet de dominos de cette réforme n'est pas encore mesuré.Honchamp a écrit:Ce qui m'étonne est qu'on n'entende aucun professeur d'histoire ancienne du supérieur (à ma connaissance) ...Comment pourront-ils continuer à former des antiquisants si aucun étudiant ne maîtrise plus les langues anciennes ?
- Presse-puréeGrand sage
Lefteris a écrit:Parce que chacun vit dans sa bulle. En LC, les attaques subies dans le secondaire n'ont pas été perçues immédiatement par le supérieur. Ca a continué à tourné un moment, par tradition, puis ça c'est effondré brutalement, avec toutes les conséquences prévisibles . Maintenant, ce sont des postes qui vont sauter, des modules qui vont disparaître non seulement en LC mais pour pas mal de matières (histoire, HDA, LV..) , et évidemment des portes qui vont se fermer, que ce soit pour changer de discipline (des LC passent en histoire, par exemple) , pour devenir MCF, pour être PRAG. Normale Sup devrait se vider définitivement de candidats LC. L'effet de dominos de cette réforme n'est pas encore mesuré.Honchamp a écrit:Ce qui m'étonne est qu'on n'entende aucun professeur d'histoire ancienne du supérieur (à ma connaissance) ...Comment pourront-ils continuer à former des antiquisants si aucun étudiant ne maîtrise plus les langues anciennes ?
Pas tout à fait d'accord. A l'APLAES, ils gueulent comme des putois depuis le début. Quant aux profs d'histoire ancienne, ils sont aussi très inquiets, mais ils pèsent bien peu face à l'hégémonie de la contempo type Aggiornamento.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LaotziSage
Sans compter que certaines grandes voix (je pense à Paul Veyne) répètent depuis des années qu'il faut supprimer l'enseignement du latin dans le secondaire car il n'est plus possible de le faire correctement... Cf. : https://www.neoprofs.org/t84436-paul-veyne-propose-la-suppression-de-l-enseignement-des-langues-anciennes-au-college-et-au-lycee
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- ycombeMonarque
Je m'en suis ému (avant même le vote de la loi de refondation) et j'ai même interpelé l'IPR de secteur là-dessus. Parce que l'ancien socle ne contenait pas d'algèbre du tout (même les équation étaient en dehors).Gryphe a écrit:
Pourquoi attirer l'attention sur cet article qui semble à peine modifié ?
C'est que certains détails paraissent en fait plus importants qu'une lecture rapide ne le laisserait penser.
Comparez :L'article D. 332-2 du collège 2015 a écrit:
Le collège dispense à chaque élève, sans distinction, une formation générale qui doit lui permettre d'acquérir au moins le socle communL'article D. 332-2 du collège 2016 a écrit:
Le collège dispense à chaque élève, sans distinction, une formation générale qui lui permet d'acquérir, au meilleur niveau de maîtrise possible, le socle commun
"Au moins le socle" versus "au meilleur niveau de maîtrise possible, le socle".
C'est, en fait, l'article L122-1-1 qui a été modifié par la loi Peillon. Le dernier alinéa a été supprimé par l'article 13 de la loi de refondation, et il disait:
Parallèlement à l'acquisition du socle commun, d'autres enseignements sont dispensés au cours de la scolarité obligatoire.
Le D332-2 résulte, comme son nom l'indique, d'un décret qui n'a pas le pouvoir de changer la loi. C'est la loi Peillon qui provoque les effets que tu signales.
Je l'avais fait remarquer ici-même:
https://www.neoprofs.org/t75614p180-le-nouveau-socle-commun-est-arrive#2567520
https://www.neoprofs.org/t84508p220-reforme-de-l-evaluation-les-recommandations-explosives-du-conseil-sup-des-programmes#2838546
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- GrypheMédiateur
ycombe a écrit:Le D332-2 résulte, comme son nom l'indique, d'un décret qui n'a pas le pouvoir de changer la loi. C'est la loi Peillon qui provoque les effets que tu signales.
Je l'avais fait remarquer ici-même:
https://www.neoprofs.org/t75614p180-le-nouveau-socle-commun-est-arrive#2567520
https://www.neoprofs.org/t84508p220-reforme-de-l-evaluation-les-recommandations-explosives-du-conseil-sup-des-programmes#2838546
Merci ycombe.
C'est bien la même chose que tu pointais dès l'année dernière, dans la loi, donc.
Bon, tout converge, alors...
- GrypheMédiateur
Si je suis ycombe, en résumé, la Loi interdit aux collégiens de France de faire du latin ou du grec ?
C'est encore pire que ce que je croyais...
C'est encore pire que ce que je croyais...
- keroGrand sage
Je suis dépité.
- ycombeMonarque
En même temps, le décrêt qui modifie le D332-2 crée un D332-4 qui se termine par
Le latin rentre certainement ici. Ce n'est plus expressément prévu par la loi, mais ce n'est pas interdit non plus.
Ce qui est le plus embêtant, il me semble, c'est que l'ensemble prévoit que les disciplines obligatoires se limitent au socle. Si vous voulez que le français enseigne l'imparfait du subjonctif, il faut que celui-ci soit dans le socle, ou il faut obtenir lacréation d'une option imparfait du subjonctif pour élèves volontaires.
Cet arrêté peut prévoir d’autres enseignements pour les élèves volontaires.
Le latin rentre certainement ici. Ce n'est plus expressément prévu par la loi, mais ce n'est pas interdit non plus.
Ce qui est le plus embêtant, il me semble, c'est que l'ensemble prévoit que les disciplines obligatoires se limitent au socle. Si vous voulez que le français enseigne l'imparfait du subjonctif, il faut que celui-ci soit dans le socle, ou il faut obtenir lacréation d'une option imparfait du subjonctif pour élèves volontaires.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- henrietteMédiateur
Mais un arrêté ne prévaut pas sur un décret.
Grâce à cet arrêté, on pourra localement bidouiller du latin si l'on veut, mais pas se prévaloir de ce texte au TA par exemple si refus de l'établissement de mettre en place ce latin.
Grâce à cet arrêté, on pourra localement bidouiller du latin si l'on veut, mais pas se prévaloir de ce texte au TA par exemple si refus de l'établissement de mettre en place ce latin.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- CondorcetOracle
Honchamp a écrit:Ce qui m'étonne est qu'on n'entende aucun professeur d'histoire ancienne du supérieur (à ma connaissance) ...Comment pourront-ils continuer à former des antiquisants si aucun étudiant ne maîtrise plus les langues anciennes ?
Les langues anciennes sont utiles pour les quatre périodes de l'histoire : que vaudrait une histoire du christianisme qui ignorerait le latin ?
- ycombeMonarque
henriette a écrit:Mais un arrêté ne prévaut pas sur un décret.
Grâce à cet arrêté, on pourra localement bidouiller du latin si l'on veut, mais pas se prévaloir de ce texte au TA par exemple si refus de l'établissement de mettre en place ce latin.
Cette dotation horaire attribuée à l’établissement lui permet également, dans le cadre de son projet
pédagogique, de proposer, pour les élèves volontaires, un enseignement de complément aux
enseignements pratiques interdisciplinaires prévus à l’article 3, qui porte sur un enseignement de
langues et cultures de l’antiquité ou sur un enseignement de langue et culture régionales. Cet
enseignement peut être suivi au cours des trois années du cycle 4, dans la limite d’une heure
hebdomadaire en classe de cinquième et de deux heures hebdomadaires pour les classes de
quatrième et de troisième.
Le formulation prévoit que ça doit être prévu dans le cadre du pnojet pédagogique. Pas de latin au projet d'établissement, pas de latin de proposé.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- henrietteMédiateur
Ite, missa est.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- NasopiBon génie
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- LefterisEsprit sacré
C'est ça, tu reformules en un terme expressif ce que je dis plus haut. L'arrêté permet un petit replâtrage, le cas échéant (et écherra-t-il souvent ? ), quand des heures seront dégagées, histoire de dire que ça existe, mais n'étant ni dans les horaires légaux, ni dans les programmes, la suite, hein... Ca sera aussi aléatoire que n'importe quel projet, parfois sans lien avec aucune matière.henriette a écrit:Mais un arrêté ne prévaut pas sur un décret.
Grâce à cet arrêté, on pourra localement bidouiller du latin si l'on veut, mais pas se prévaloir de ce texte au TA par exemple si refus de l'établissement de mettre en place ce latin.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SphinxProphète
Honchamp a écrit:Ce qui m'étonne est qu'on n'entende aucun professeur d'histoire ancienne du supérieur (à ma connaissance) ...Comment pourront-ils continuer à former des antiquisants si aucun étudiant ne maîtrise plus les langues anciennes ?
Scheid a signé un appel contre la réforme récemment. L'APLAES et la SOPHAU ont protesté.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- egometDoyen
henriette a écrit:Merci pour ce décryptage, Gryphe.
Pour rappel, quand on nous a "vendu" le socle, tous les IPR chantaient sur l'air des lampions "Pas d'inquiétude, voyons, c'est juste un socle, le minimum à atteindre, mais absolument pas la finalité de la scolarité, rassurez-vous !".
On voit à présent de quoi il en retourne.
On le savait, on l'a dit, que le minimum allait devenir l'objectif.
C'est toujours comme ça que ça se passe.
Y en a marre d'avoir raison.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
Lefteris a écrit:C'est ça, tu reformules en un terme expressif ce que je dis plus haut. L'arrêté permet un petit replâtrage, le cas échéant (et écherra-t-il souvent ? ), quand des heures seront dégagées, histoire de dire que ça existe, mais n'étant ni dans les horaires légaux, ni dans les programmes, la suite, hein... Ca sera aussi aléatoire que n'importe quel projet, parfois sans lien avec aucune matière.henriette a écrit:Mais un arrêté ne prévaut pas sur un décret.
Grâce à cet arrêté, on pourra localement bidouiller du latin si l'on veut, mais pas se prévaloir de ce texte au TA par exemple si refus de l'établissement de mettre en place ce latin.
C'est même pire que ça. S'il faut faire entrer les enseignements sérieux en fraude, sur quel genre d'autorité peut-on compter?
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- LefterisEsprit sacré
On ne les fera pas rentrer du tout : ils sont légitimes ou non.egomet a écrit:Lefteris a écrit:C'est ça, tu reformules en un terme expressif ce que je dis plus haut. L'arrêté permet un petit replâtrage, le cas échéant (et écherra-t-il souvent ? ), quand des heures seront dégagées, histoire de dire que ça existe, mais n'étant ni dans les horaires légaux, ni dans les programmes, la suite, hein... Ca sera aussi aléatoire que n'importe quel projet, parfois sans lien avec aucune matière.henriette a écrit:Mais un arrêté ne prévaut pas sur un décret.
Grâce à cet arrêté, on pourra localement bidouiller du latin si l'on veut, mais pas se prévaloir de ce texte au TA par exemple si refus de l'établissement de mettre en place ce latin.
C'est même pire que ça. S'il faut faire entrer les enseignements sérieux en fraude, sur quel genre d'autorité peut-on compter?
Or pour moi, on leur retire globalement leur légitimité, on les ravale au rang de non-disciplines, comme les ateliers scrabble, hip-hop, couture, journal de l'établissement , dont la mise ne place est aléatoire selon les années, que n'importe qui peut "animer". Il ne faudra donc pas compter sur moi pour entrer dans ce jeu, faire une guerre de boutiquier aux collègues qui ont des "projets" plus "sexy" , je laisse tomber le latin.
Je me battrai contre la réforme, mais une fois passée, j'arrête tout, je cherche une sortie individuelle pour terminer ma carrière, qui en est au presque aux 3/4.Si je n'en trouve pas, je traînerai les pieds pour en faire le moins possible, et au moins ne pas me pourrir la vie pour des choses qui ne m'intéressent pas du tout.
Ou alors (pure hypothèse d'école) les établissements contournent ces textes, bloquent par principe et sur une longue durée des heures pour les langues anciennes, les font entrer dans l'EDT des enseignants.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- pamplemousses4Expert
henriette a écrit:Mais un arrêté ne prévaut pas sur un décret.
Grâce à cet arrêté, on pourra localement bidouiller du latin si l'on veut, mais pas se prévaloir de ce texte au TA par exemple si refus de l'établissement de mettre en place ce latin.
Et ça, pour les collègues de LC, c'est redoutable, parce que le TA me paraissait être le tout dernier recours, défendant l'argument ultimement opposable.... Si même l'argument de l'égalité de traitement sur le territoire n'en est plus un...
Tout cela est parfaitement cohérent, je le crains.
- Reine MargotDemi-dieu
kero a écrit:Audrey a écrit:Ben je pense malheureusement que tu as bien lu. Mais je ne suis pas spécialiste.
Je pense de même. Regard affûté, Gryphe.
Je le comprends également ainsi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- pamplemousses4Expert
Egomet:
t'as raison. C'est affligeant, un tel mépris.
:censure: , quand on constate l'efficacité du boulot de tant de collègues, je le vois moi en lycée, en termes de propédeutique à la philosophie entre autres... c'est vraiment insultant.
t'as raison. C'est affligeant, un tel mépris.
:censure: , quand on constate l'efficacité du boulot de tant de collègues, je le vois moi en lycée, en termes de propédeutique à la philosophie entre autres... c'est vraiment insultant.
- Luigi_BGrand Maître
J'ai résumé ainsi. On passerait d'un plancher à un plafond.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- GrypheMédiateur
Merci Luigi !
Bon, donc je n'ai pas rêvé, on a tous compris la même chose à ces textes ?
Bon, donc je n'ai pas rêvé, on a tous compris la même chose à ces textes ?
- MélisandeNeoprof expérimenté
Excusez-moi, je reviens au latin. Si on arrive à bidouiller, à faire du latin (1h en 5e, 2h en 4e et 3e), comme on sera en marge limite des lois, pourra-t-on inscrire les notes de latin et donc la moyenne de latin dans le bulletin des élèves ?
Si ce n'est pas le cas, je ne vois pas comment on pourra faire apprendre du latin aux élèves, si on ne peut pas noter du tout, ou si les notes ne comptent pas.
Si ce n'est pas le cas, je ne vois pas comment on pourra faire apprendre du latin aux élèves, si on ne peut pas noter du tout, ou si les notes ne comptent pas.
- CathEnchanteur
Tu demandes à ton adjoint de faire apparaitre ces notes.
- LefterisEsprit sacré
Je ne vois pas comment noter une matière qui n'en est plus une, comme si on notait une sortie ou un atelier. De plus, on ne devrait pas pourvoir fidéliser les élèves, en leur faisant suivre le cursus sur 3 ans; car les EC, c'est le zapping institutionnalisé (et même si ça se faisait par arrangement interne, chaque nouveau CDE, chaque projet d'établissement remettrait tout en cause). Il vaut mieux commencer à se faire une raison, si ce projet passe tel quel, c'en est terminé du latin. Et à très court terme, plus de latinistes, plus d'étudiants en latin dans les facs que ce soit en LC , en LM ou dans les options des matières littéraires, plus de professeurs, et ainsi de suite. La spirale infernale est entamée...Mélisande a écrit:Excusez-moi, je reviens au latin. Si on arrive à bidouiller, à faire du latin (1h en 5e, 2h en 4e et 3e), comme on sera en marge limite des lois, pourra-t-on inscrire les notes de latin et donc la moyenne de latin dans le bulletin des élèves ?
Si ce n'est pas le cas, je ne vois pas comment on pourra faire apprendre du latin aux élèves, si on ne peut pas noter du tout, ou si les notes ne comptent pas.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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- Lettres classiques et réforme du collège : compte rendu de l'audience du 3 juillet 2015 à la DGESCO
- Conséquences de la réforme sur les VS en lettres classiques ?
- code de l'éducation : une relecture de l'article L111-1 en lien avec la réforme du collège
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
- [Lettres classiques et modernes] réforme du Lycée : combien d'heures d'enseignement disparaissent ?
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