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- RoninMonarque
L'anglais avant le CM1 c'est ridicule.
- KeaFidèle du forum
fraisedesbois a écrit:(ce qui n'aide pas à y voir clair, en ce qui me concerne tout du moins, c'est que par exemple dans mon académie cette année, les heures pour la langue régionale n'était pas dans la DGH que nous avons eu à ventiler. ces heures viennent "plus tard".
est-ce que ceci est systématique, je ne sais pas, est-ce pour toujours, je ne sais pas non plus, et est-ce que cela apporterait des heures dans les futures DGH réformées pour les langues régionales, a sais toujours pas.)
C'est ainsi dans mon académie aussi : une DGH à part.
Siggy a écrit:fraisedesbois a écrit:Siggy a écrit:Je ne suis pas sûre de comprendre.
Maintenant la LV2 peut être une langue régionale? Un élève peut faire toute sa scolarité en ne pratiquant pas l'espagnol ou l'allemand par exemple comme LV2?
Et autre chose, concernant les EPIs, deux thèmes doivent être travaillés par an exceptés « Langues et cultures de l’Antiquité » et « Langues et cultures régionales et étrangères », pourtant j'avais cru lire qu'il fallait étudier 6 thèmes sur 8 pendant le collège, donc il faut bien qu'un des deux thèmes de langues saute? Je ne sais pas si je suis claire.
Merci de m'éclairer!
vous êtes très claire.
les textes le sont nettement moins.
je n'ai pas vu qu'une langue régionale pouvait être une LV2 (mais bon, à y être, si ça se trouve...)
pour les e.p.i. à un moment donné (dans la version 2) il était question que ceux de langues soient dérogatoires (et puissent être suivis sur 3 ans) et que leur pratique conditionne l'accès aux enseignements complémentaires (de latin/grec ou de langues régionales), mais depuis la version 3... plus mention nulle part de "dérogatoire" et quelques réponses dans les médias annonçant qu'il n'y avait pas forcément de lien entre e.p.i. et enseignements complémentaires.
oui, autrement dit, il est difficile de vous éclairer.
Merci de votre réponse.
Pour la langue régionale, je dois me tromper ce ne sera plus qu'un EPI.
J'ai cette impression que plus on avance dans les versions, plus tout ceci devient flou (ce n'est peut-être pas une impression...).
En réponse au 1er passage mis en gras : Il semble que c'est déjà possible (http://www.education.gouv.fr/cid80/les-horaires-par-cycle-au-college.html). Mais dans les établissements que je connais, la langue régionale vient en plus des LV1 et LV2, pas à la place.
En réponse au 2e passage mis en gras : Si c'était le cas, les horaires de langue régionale s'en trouveraient fortement réduits, notamment pour les élèves qui suivent actuellement un enseignement de langue et des DNL (soit 10h / semaine environ). La question de la DGH "à part" est donc fondamentale.
La dernière FAQ d'Eduscol http://eduscol.education.fr/cid87584/questions-reponses-sur-la-nouvelle-organisation-du-college.html assimile certains enseignements en langue régionale aux classes bi-langues (pages 13 et 27).
Bref, c'est effectivement le flou total.
- CasparProphète
Le flou total, c'est l'expression qui convient pour définir cette réforme.
- SiggyHabitué du forum
Kea a écrit:
En réponse au 1er passage mis en gras : Il semble que c'est déjà possible (http://www.education.gouv.fr/cid80/les-horaires-par-cycle-au-college.html). Mais dans les établissements que je connais, la langue régionale vient en plus des LV1 et LV2, pas à la place.
En réponse au 2e passage mis en gras : Si c'était le cas, les horaires de langue régionale s'en trouveraient fortement réduits, notamment pour les élèves qui suivent actuellement un enseignement de langue et des DNL (soit 10h / semaine environ). La question de la DGH "à part" est donc fondamentale.
La dernière FAQ d'Eduscol http://eduscol.education.fr/cid87584/questions-reponses-sur-la-nouvelle-organisation-du-college.html assimile certains enseignements en langue régionale aux classes bi-langues (pages 13 et 27).
Bref, c'est effectivement le flou total.
C'est ça, aujourd'hui c'est un enseignement facultatif, une option, tout comme le sont les langues anciennes. Mais on voit ce qui arrive au latin avec les EPIs d'où ma crainte.
Autre chose, c'est écrit que les classes bi-langues ne seront pas supprimées mais si je ne me trompe pas, elles seront exclusives à la 6e et non pas à toute la scolarité au collège, ai-je mal lu?
Merci pour vos réponses, ça m'intéresse grandement (ma mère était prof d'espagnol, moi-même prof de lettres et bretonne!)
- KeaFidèle du forum
Siggy a écrit:Kea a écrit:
En réponse au 1er passage mis en gras : Il semble que c'est déjà possible (http://www.education.gouv.fr/cid80/les-horaires-par-cycle-au-college.html). Mais dans les établissements que je connais, la langue régionale vient en plus des LV1 et LV2, pas à la place.
En réponse au 2e passage mis en gras : Si c'était le cas, les horaires de langue régionale s'en trouveraient fortement réduits, notamment pour les élèves qui suivent actuellement un enseignement de langue et des DNL (soit 10h / semaine environ). La question de la DGH "à part" est donc fondamentale.
La dernière FAQ d'Eduscol http://eduscol.education.fr/cid87584/questions-reponses-sur-la-nouvelle-organisation-du-college.html assimile certains enseignements en langue régionale aux classes bi-langues (pages 13 et 27).
Bref, c'est effectivement le flou total.
C'est ça, aujourd'hui c'est un enseignement facultatif, une option, tout comme le sont les langues anciennes. Mais on voit ce qui arrive au latin avec les EPIs d'où ma crainte.
Autre chose, c'est écrit que les classes bi-langues ne seront pas supprimées mais si je ne me trompe pas, elles seront exclusives à la 6e et non pas à toute la scolarité au collège, ai-je mal lu?
Merci pour vos réponses, ça m'intéresse grandement (ma mère était prof d'espagnol, moi-même prof de lettres et bretonne!)
Je vois plusieurs scénarios pour les LCR (j'enseigne dans une DNL dans une telle section) :
1) Les LCR sont assimilées à l'élitisme, comme les LA et les sections euro
=> on est bons pour les EPI, dérogatoires ou pas (qui remplaceraient les cours de DNL) et les potentiels enseignements complémentaires (qui remplaceraient les cours de langue), soit 5h maxi par semaine contre près de 10h aujourd'hui
=> donc pas de LCR en 6e alors que les niveaux primaires du cycle 3 les proposeront, ce qui serait pour le moins paradoxal
=> et on tremblera quand il s'agira d'affecter les horaires de la marge profs, surtout qu'il existe actuellement deux dispositifs de LCR, donc deux groupes potentiels à chaque niveau (l'enseignement en continuité de primaire avec DNL, et l'enseignement de langue seul, commencé au collège).
2) Elles sont assimilées aux classes bi-langues, car en continuité avec le primaire
=> on pourra maintenir l'enseignement en 6e (avec quels horaires ?), mais sans DNL puisqu'il n'y a pas de DNL en bi-langue (sauf erreur de ma part)
=> après la 6e, mystère... on retomberait sur le système EPI + enseignement complémentaire ?
Pour répondre à ta questionsur les bi-langues, Siggy, je comprends comme toi quand je lis dans la FAQ Eduscol : "Toutes les classes bi-langues qui permettent de commencer l'anglais dès la 6e tout en poursuivant l'apprentissage d'une autre langue vivante commencée à l'école élémentaire continuent d'exister". Je comprends que le futur dispositif bi-langue permettra d'étudier une LV1 autre que l'anglais en 6e, juste pour faire le pont entre cette LV1 (choisie en primaire) et la LV2 (en 5e).
Car à partir de la 5e, tous seront bi-langues, comme l'a expliqué la ministre (à partir d'1 mn : http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/14/des-classes-bilangues-pour-tous-des-la-5eme/) !!!!
3) Les LCR continuent à être gérées à part, avec leurs DGH spécifiques qui financent les cours de langue et les cours de DNL, aux mêmes horaires qu'aujourd'hui (il est permis de rêver).
C'est ma solution préférée... mais très injuste vis-à-vis des collègues de LA, de bi-langue, d'euro.
En plus je ne suis même pas sûre que la poursuite de cette option "lourde" soit compatible avec l'amplitude horaire de 6h maxi.
Ceux d'entre vous qui sont sensibles à ce sujet peuvent aller signer la pétition qui réunit des associations d'enseignants et de parents, de diverses LCR : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2015N47607.
- SiggyHabitué du forum
Signé.
C'est vrai que la troisième hypothèse est la plus réjouissante. En espérant que les textes deviennent plus clairs.
C'est vrai que la troisième hypothèse est la plus réjouissante. En espérant que les textes deviennent plus clairs.
- IlseÉrudit
Et que deviennent les sections internationales ?
- HypermnestreÉrudit
Reportage à l'instant sur France 2 : ils ont évoqué l'inquiétude des professeurs face à la disparition des classes euro, bilangues, ont reparlé de la suppression du latin et du grec et, nouveau (je n'avais pas encore entendu d'allusion à cela dans les media), ont abordé la réticence des enseignements face aux heures interdisciplinaires imposées, redoutant que cela n'accroisse les inégalités.
La grève a été annoncée en conclusion.
Bref, reportage très bien fait, loin des habituels discours de la communication ministérielle.
Je l'ai déjà dit, mais j'ai vraiment l'impression que le vent tourne.
La grève a été annoncée en conclusion.
Bref, reportage très bien fait, loin des habituels discours de la communication ministérielle.
Je l'ai déjà dit, mais j'ai vraiment l'impression que le vent tourne.
- DaphnéDemi-dieu
hypermnestre a écrit:Reportage à l'instant sur France 2 : ils ont évoqué l'inquiétude des professeurs face à la disparition des classes euro, bilangues, ont reparlé de la suppression du latin et du grec et, nouveau (je n'avais pas encore entendu d'allusion à cela dans les media), ont abordé la réticence des enseignements face aux heures interdisciplinaires imposées, redoutant que cela n'accroisse les inégalités.
La grève a été annoncée en conclusion.
Bref, reportage très bien fait, loin des habituels discours de la communication ministérielle.
Je l'ai déjà dit, mais j'ai vraiment l'impression que le vent tourne.
Si on commence à avoir le soutien des média........
- fraisedesboisNiveau 9
Kea pour les langues régionales, dans une des versions ministérielles, c'était les mêmes horaires que pour les langues anciennes... l'EPI + une option d'1h en 5e et de 2h ensuite.
depuis, le discours est excessivement flou : la co-existence EPI-option n'est plus si évidente (ce qui diminuerait fortement les heures), et les horaires d'option ont subi un amendement du genre "jusqu'à 1h".
après, de ce que j'ai compris, les DNL pourraient être au nombre des EPI.
de ce que j'ai compris toujours, en concurrence directe avec les heures disciplinaires en partie de LV.
depuis, le discours est excessivement flou : la co-existence EPI-option n'est plus si évidente (ce qui diminuerait fortement les heures), et les horaires d'option ont subi un amendement du genre "jusqu'à 1h".
après, de ce que j'ai compris, les DNL pourraient être au nombre des EPI.
de ce que j'ai compris toujours, en concurrence directe avec les heures disciplinaires en partie de LV.
_________________
:lecteur: Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre -
Georges Bernanos, Les enfants humiliés, 1949
- KeaFidèle du forum
Je ne sais pas si le ministère sait qu'il y a actuellement 3 dispositifs pour les LCR, contrairement aux LA :fraisedesbois a écrit:Kea pour les langues régionales, dans une des versions ministérielles, c'était les mêmes horaires que pour les langues anciennes... l'EPI + une option d'1h en 5e et de 2h ensuite.
depuis, le discours est excessivement flou : la co-existence EPI-option n'est plus si évidente (ce qui diminuerait fortement les heures), et les horaires d'option ont subi un amendement du genre "jusqu'à 1h".
- l'option LCR légère, 1h par semaine, commencée en 6e ; je pense que cette option peut devenir un EPI ou un enseignement complémentaire sans trop y perdre (tant pour le contenu que pour les horaires), le zapping serait un souci toutefois
- l'option LCR plus lourde, 3h par semaine, commencée en 4e
- l'enseignement bilingue (3h de cours de langue + autant d'heures de DNL que de matières concernées), commencé en maternelle, et dont tu parles dans la suite de ton message :
fraisedesbois a écrit:après, de ce que j'ai compris, les DNL pourraient être au nombre des EPI.
de ce que j'ai compris toujours, en concurrence directe avec les heures disciplinaires en partie de LV.
Je le crains. La belle affaire : un EPI DNL, qui permet selon la pensée magique des concepteurs de la réforme de faire en 3h30 par semaine (1h30 d'EPI et 2h d'enseignement complémentaire) ce que l'on fait actuellement en 3h de langue + 3h ou 4h de DNL.
Sans compter le bazar des élèves qui pourraient rentrer et sortir de l'EPI et/ou de l'enseignement complémentaire quand ça leur chanterait.
Autre souci : que se passerait-il quand les élèves suivraient plusieurs DNL ?
De ce que je comprends, la seule façon de survivre pour les DNL est de conserver une DGH spécifique.
EDIT : les 3 enseignements de LCR que j'ai décrits sont aujourd'hui sur cette DGH spécifique.
Un statu-quo permettrait au moins de ne pas avoir la concurrence LA / LCR autour des marges profs.
Inversement, au pire, imaginez que ces LCR, qui ne sont actuellement pas dans la DGH "générale", doivent intégrer cette DGH... La concurrence serait exacerbée, et pas qu'avec les LA.
Bonne question !Ilse a écrit:Et que deviennent les sections internationales ?
Est-ce que tu peux préciser en quoi consistent les enseignements de ces sections, je ne les connais pas bien ?
- leskhalNiveau 9
On a le discours qu'on mérite, une couleuvre de plus ou de moins, on a le gosier bien lubrifié avec tout ce qu'on a déjà avalé.
_________________
- ClodoaldNeoprof expérimenté
leskhal a écrit:On a le discours qu'on mérite, une couleuvre de plus ou de moins, on a le gosier bien lubrifié avec tout ce qu'on a déjà avalé.
Personne ne mérite ça.
- leskhalNiveau 9
Je suis opposé à cette réforme mais je me pose quand même la question : la majorité des enseignants est contre cette réforme, et pourtant elle passe, alors, pourquoi ?Clodoald a écrit:leskhal a écrit:On a le discours qu'on mérite, une couleuvre de plus ou de moins, on a le gosier bien lubrifié avec tout ce qu'on a déjà avalé.
Personne ne mérite ça.
La servitude volontaire n'est pas loin, non ?
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Le dernier grand mouvement social à l'EN (grève reconductible) date de 2003 pour les retraites de la fonction publique.
La mobilisation a pu se faire pour défendre des "intérêts catégoriels". Imaginer qu'elle puisse se faire sur les contenus d'enseignement en 2015... Comment dire... Je doute un peu!
L'échec de 2003 a refroidi beaucoup de collègues je pense. C'est dommage.
La mobilisation a pu se faire pour défendre des "intérêts catégoriels". Imaginer qu'elle puisse se faire sur les contenus d'enseignement en 2015... Comment dire... Je doute un peu!
L'échec de 2003 a refroidi beaucoup de collègues je pense. C'est dommage.
- KeaFidèle du forum
leskhal a écrit:Je suis opposé à cette réforme mais je me pose quand même la question : la majorité des enseignants est contre cette réforme, et pourtant elle passe, alors, pourquoi ?Clodoald a écrit:leskhal a écrit:On a le discours qu'on mérite, une couleuvre de plus ou de moins, on a le gosier bien lubrifié avec tout ce qu'on a déjà avalé.
Personne ne mérite ça.
La servitude volontaire n'est pas loin, non ?
Je n'estime pas non plus mériter le mépris et les mensonges du ministère.
La réforme "passe", ou plutôt elle suit son cours, mais des aménagements ont déjà été obtenus parce que, justement, tout le monde n'est pas prêt à avaler des couleuvres.
Depuis quelques jours, des articles de presse de plus en plus nombreux pointent les incertitudes et les failles du projet de réforme.
A nous de pousser le débat, de décoder le discours du ministère auprès des non-initiés, en avançant de vrais arguments.
Clodoald a écrit:Le dernier grand mouvement social à l'EN (grève reconductible) date de 2003 pour les retraites de la fonction publique.
La mobilisation a pu se faire pour défendre des "intérêts catégoriels". Imaginer qu'elle puisse se faire sur les contenus d'enseignement en 2015... Comment dire... Je doute un peu!
L'échec de 2003 a refroidi beaucoup de collègues je pense. C'est dommage.
On a du mal à sensibiliser les parents et les médias en faveur de nos "intérêts catégoriels", c'est clair.
Mais là, effectivement, sur les contenus d'enseignement, on peut mobiliser plus largement.
- InvitéeLNiveau 6
La presse allemand n'est pas dupe, j'ai mis en ligne un lien vers l'article de Die Welt et un résumé.
https://www.neoprofs.org/t88863-le-journal-die-welt-le-monde-s-attaque-a-la-reforme#3019631
https://www.neoprofs.org/t88863-le-journal-die-welt-le-monde-s-attaque-a-la-reforme#3019631
- DaphnéDemi-dieu
Je viens de recevoir une longue lettre de madame le ministre
- InvitéeLNiveau 6
?
- DaphnéDemi-dieu
Oui, par le biais de la liste de diffusion académique.
Je suppose donc que tous les personnels vont la recevoir sur leur messagerie professionnelle, celle en @ac-académie.fr
Encore faut-il la consulter.
Je suppose donc que tous les personnels vont la recevoir sur leur messagerie professionnelle, celle en @ac-académie.fr
Encore faut-il la consulter.
- InvitéeLNiveau 6
Le faut-il vraiment?Daphné a écrit:Encore faut-il la consulter.
Bon, allons voir ça...
édit: j'ai rien, tant mieux.
- KeaFidèle du forum
Je n'ai rien reçu non plus.
Par contre, j'ai un message de mon IPR qui relaye celui d'une ancienne contractuelle en DNL section euro, aujourd'hui étudiante de Master 2, et qui consacre son mémoire à l'enseignement d'HG en langue étrangère (euro, section internationale...).
Voilà une personne qui aurait des arguments à présenter à NVB.
Par contre, j'ai un message de mon IPR qui relaye celui d'une ancienne contractuelle en DNL section euro, aujourd'hui étudiante de Master 2, et qui consacre son mémoire à l'enseignement d'HG en langue étrangère (euro, section internationale...).
Voilà une personne qui aurait des arguments à présenter à NVB.
- CasparProphète
Quid des sections euro en lycée d'ailleurs? Sont-elles menacées elles aussi?
- Roumégueur IerÉrudit
Et voilà, une lettre reçue de la part de la patronne qui nous explique doctement la réforme :
- Lettre de NVB:
- "Madame, Monsieur,
Le Président de la République a fait de l’éducation la priorité du quinquennat. Depuis 2012, les efforts de la refondation de l’École de la République ont été concentrés sur le premier temps de la scolarité obligatoire avec la priorité donnée au premier degré. C’est maintenant le collège qui fait l’objet d’un projet de nouvelle organisation. Ce projet a été présenté au Conseil supérieur de l’éducation le 10 avril dernier et a reçu un avis favorable.
Depuis vingt-cinq ans, les tentatives de réformer le collège ont été nombreuses, sans parvenir à donner les résultats escomptés. En compréhension de l’écrit, en mathématiques, en histoire-géographie-éducation civique, en langues vivantes, malgré l’engagement et les efforts au quotidien de tous les professeurs, les élèves qui ne maîtrisent pas les compétences de base sont de plus en plus nombreux. Aujourd’hui, l’ensemble des leviers est mobilisé : nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture, publié le 2 avril au Journal officiel ; nouveaux programmes pour l’ensemble de la scolarité obligatoire, dont les projets viennent d’être publiés par le Conseil supérieur des programmes et qui seront mis en consultation très prochainement ; organisations pédagogiques rénovées ; évaluations repensées. Les évolutions apportées ont été construites sur la base des pratiques pédagogiques que beaucoup d’entre vous mettent déjà en oeuvre et qui ont fait preuve de leur efficacité.
L’objectif de la nouvelle organisation du collège est double : renforcer l’acquisition des savoirs fondamentaux dans toutes les matières et développer de nouvelles compétences indispensables au futur parcours de formation des collégiens. Assurer un même niveau d’exigence pour que tous les élèves acquièrent le socle commun de connaissances, de compétences et de culture par une priorité centrale donnée à la maîtrise des savoirs fondamentaux est un impératif. Le collège permettra à tous les élèves de mieux apprendre pour mieux réussir en
donnant plus de confiance aux enseignants, plus de liberté pédagogique, plus de capacité d’adaptation aux besoins divers des élèves.
Pour ce faire, une marge de manoeuvre est mise à disposition des collèges dans la gestion de leur dotation, afin que les équipes pédagogiques puissent concevoir des actions pédagogiques et des parcours scolaires favorisant la réussite de tous. Elle s’accompagne d’une importante augmentation du total hebdomadaire des heures mis à la disposition des professeurs de collège pour la prise en charge des élèves de la sixième à la troisième, qui passe de 110,5 heures à 115 heures à la rentrée 2016, et à 116 heures à partir de la rentrée 2017 (sur les quatre niveaux). Le renforcement des marges heures professeurs favorisera le travail en groupes à effectifs réduits – tout particulièrement en sciences expérimentales, technologie, langues vivantes étrangères et enseignement moral et civique – et les
interventions conjointes de plusieurs enseignants.
Cette liberté est une liberté pédagogique donnée aux équipes éducatives. La mise en oeuvre des enseignements pratiques interdisciplinaires, celle de l’accompagnement personnalisé, l’utilisation de la dotation d’heures professeurs pour le travail en petits groupes et en co-animation ne se feront pas sans la contribution des conseils d’enseignement, ni sans l’avis du conseil pédagogique. Je veillerai par ailleurs à ce que l’organisation des enseignements dans chaque établissement repose sur les personnels et les compétences en place, ainsi que sur les projets en cours. Je publierai à cet effet une circulaire qui viendra préciser les modalités de mise en oeuvre de
la nouvelle organisation des enseignements.
La structuration disciplinaire des enseignements est au coeur de la nouvelle organisation des enseignements au collège. L’horaire disciplinaire des élèves est fixé à 26 heures hebdomadaires pour chacun des niveaux du collège.
Trois de ces heures en classe de sixième et quatre de ces heures en classes de cinquième, quatrième et troisième, sont consacrées aux enseignements complémentaires créés par la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et programmation pour la refondation de l’École de la République.
Ces enseignements complémentaires prennent la forme de temps d’accompagnement personnalisé et d’enseignements pratiques interdisciplinaires. Huit thèmes ont été définis pour ces derniers, qui seront pour les élèves des temps privilégiés pour mettre en oeuvre de nouvelles façons d’apprendre et de travailler. Pour les professeurs, ces enseignements pratiques interdisciplinaires représenteront des possibilités nouvelles pour travailler ensemble des thèmes de leurs programmes qu’ils traitent seuls aujourd’hui.
Je souhaite, enfin, que les réformes pédagogiques que je mène soient l’instrument de l’amélioration des compétences en langues vivantes étrangères des élèves français et d’une véritable diversité linguistique qui commence dès l’école. L’amélioration des compétences des élèves passe, pour la première langue vivante, par un apprentissage dès le cours préparatoire pour tous les élèves à compter de la rentrée 2016, et par un maintien des horaires en langue vivante 1 au collège. Elle passe, pour la langue vivante 2, par un démarrage en cinquième pour tous les élèves et par 54 heures de plus sur l’ensemble du collège, soit une augmentation du temps de langue vivante 2 pour tous les élèves de 25 %, quand les classes bi-langues ne concernent aujourd’hui que 15,9 % des élèves de sixième
et 16,7 % des élèves de cinquième.
Afin de promouvoir la diversité linguistique, la nouvelle organisation du collège prévoit parallèlement que les élèves qui ont bénéficié de l’enseignement d’une langue vivante étrangère autre que l’anglais à l’école élémentaire peuvent se voir proposer de poursuivre l’apprentissage de cette langue en même temps que l’enseignement de l’anglais dès la classe de sixième.
Je demanderai par ailleurs aux recteurs d’académie et aux directeurs académiques des services de l’éducation nationale de construire une nouvelle carte des langues de l’école au collège assurant la diversité linguistique et la continuité des parcours d’apprentissage des langues. Cette diversité devra bénéficier en particulier à l’apprentissage de l’allemand à l’école et au collège.
Je sais qu’un certain nombre d’entre vous a des interrogations précises sur la nouvelle organisation du collège.
Une présentation de la réforme et une foire aux questions sont mises à votre disposition sur le site eduscol.education.fr.
La nouvelle organisation du collège implique une mobilisation de toutes les forces en présence. Les équipes bénéficieront de formations pour les accompagner dans la mise en oeuvre de leurs futurs projets tout au long de l’année scolaire 2015-2016. Les principaux, les inspecteurs pédagogiques seront accompagnés dès ce printemps, de sorte que des formations puissent notamment être organisées sur site dans tous les collèges.
Le collège est depuis trop d’années le niveau oublié des politiques scolaires. Notre objectif est de mettre fin à cette situation avec une réponse globale et adaptée aux enjeux de la société d’aujourd’hui. La nouvelle organisation du collège, la création de secteurs communs à plusieurs collèges pour favoriser la mixité sociale, la nouvelle éducation prioritaire, ainsi que la réforme de l’allocation des moyens pour tenir compte non seulement des effectifs mais aussi des difficultés sociales, concourront à faire du collège, pour chaque élève, le tremplin vers la poursuite de ses études, la construction de son avenir personnel et professionnel, et la préparation à l’exercice de la citoyenneté.
Comptant sur vous pour atteindre cet objectif"
- DaphnéDemi-dieu
LaPetiteSorcière a écrit:Le faut-il vraiment?Daphné a écrit:Encore faut-il la consulter.
Tu fais ce que tu veux mais c'est là qu'on reçoit nos infos pro.
Après on zappe comme on veut :lol:
- KeaFidèle du forum
Elles ne sont pas menacées directement par cette réforme, puisqu'il s'agit d'une réforme du collège.Botchan a écrit:Quid des sections euro en lycée d'ailleurs? Sont-elles menacées elles aussi?
Ceci dit, il est possible que la suppression des sections euro en collège ait des conséquences en lycée :
- si le ministère décide de s'attaquer aussi à "l'élitisme" en lycée (puisque c'est ce qui justifie la suppression des sections euro en collège) au moment de réformer le lycée
- si le lycée recrute exclusivement des élèves qui ont commencé l'euro en collège (ce n'est pas le cas dans les lycées de mon coin, mais c'est peut-être le cas ailleurs ?), il devra revoir son recrutement, avec une baisse du niveau des euros en lycée puisqu'ils seraient des "euros débutants"
- quel que soit le mode de recrutement du lycée, il y aurait de toute façon la perte d'un "vivier" d'élèves qui auraient pu être sensibilisés à cette section au collège
- au niveau des postes, les collègues qui enseignent des DNL en collège vont perdre des heures ; si ces profs enseignent aussi en lycée, cela peut avoir des conséquences dans l'organisation des services au lycée.
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- Najat Vallaud-Belkacem : "Je tiens à réaffirmer l’ambition de la réforme du collège pour l’apprentissage des langues vivantes, dont l’allemand".
- Najat Vallaud Belkacem : grâce à la réforme du collège, "l’enseignement de l’allemand sera conforté, renforcé".
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- Réforme du collège à l'Assemblée : Manuel Valls au secours de Najat Vallaud-Belkacem
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