Page 2 sur 2 • 1, 2
- AnaxagoreGuide spirituel
Pierre_au_carré a écrit:Babayaga a écrit:Pierre_au_carré a écrit:
Vraiment légèrement alors...
:lol!: C'est ce que je me suis dit aussi. Partout plus qu'en math ça peut servir à mon sens.
Je cherche mais je ne vois pas à quoi aurait pu me servir une calculatrice (pour le Capes ... alors pour l'agreg').
Une année il fallait décrypter un message en faisant des puissances modulaires.
- DaphnéDemi-dieu
dandelion a écrit:Oozing down? Sans le contexte, c'est encore plus dur
Même avec le contexte, difficile de comprendre ce que ça voulait dire :lol:
J'avais eu un extrait de L'Oeuvre au noir, où était décrite l'attaque d'un chevron par des vers si mes souvenirs sont bons (mais j'avais dû apprendre tout Le Mot et l'Idée, alors, ça, je savais, et j'avais eu un super prof qui nous avait rencardés sur les hyperonymes).
En traduction, la maîtrise du vocabulaire aide nettement, ne serait-ce que parce qu'elle permet de se concentrer sur d'autres points (syntaxe, grammaire) mais, bien évidemment, si on doit chercher de nombreux mots dans le dictionnaire, la perte de temps est énorme, sans compter que le dictionnaire ne suffit pas à choisir la traduction la plus appropriée.
- DaphnéDemi-dieu
Gryphe a écrit:And the moon was dropping down slowly ?Catalunya a écrit:And the moon was falling drop to drop. FacileDaphné a écrit:En 1973, on a eu en version de CAPES un passage dernier Goncourt, je ne sais plus lequel, mais ça se terminait par ......"et la lune tombait goutte à goutte."
Faut s'accrocher ! :lol:
Il n'y a pas la notion de goutte à goutte
J'avais utilisé drip : the moon was dripping and dripping, ce qui n'a strictement aucun sens :lol:
M'enfin bon j'avais eu une note correcte à la version quand même.....
Et son reflet fit flic-floc dans la flaque. (A répéter dix fois très vite. )
- NLM76Grand Maître
C'est à mon avis une erreur, extrêmement importante. Je ne parle pas pour l'histoire en particulier, mais pour le savoir en général. Savoir, c'est savoir. En particulier quand on est enseignant. Qu'est-ce que c'est confortable d'avoir appris des tonnes de choses pour donner un cours plus vivant, plus interactif.Dimka a écrit:mais c’est clair que j’en ai bavé pour me coller dans la tête des infos en mode bachotage (et que je me suis arrangé pour en faire le moins possible sur ce point), alors que ce n’est pas vraiment l’essence de l’histoire, puisqu’un historien y aurait facilement accès.
J'avais cette idée au début de ma carrière ; elle me permettait (fallacieusement) de faire face aux abysses de mon ignorance. Aujourd'hui les abysses ne sont pas moins profondes, mais j'ai compris que je devais surtout travailler à multiplier les points d'ancrage... et ça aide.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DimkaVénérable
Je ne sais pas. D’une part, je ne pense pas que tous les savoirs puissent être regroupés sous une même catégorie. Il y a des choses qu’il est utile de savoir, pour pouvoir nourrir une réflexion générale, en direct ou pour ne pas passer pour un gros crétin durant les soirées mondaines. Mais il y a d’autres savoirs, et notamment ceux que l’on doit ingurgiter pour faire une dissertation durant une année de concours sont très précis, très particuliers, et je vois difficilement l’intérêt de les garder définitivement en tête (par exemple, des données statistiques locales, ou des exemples très précis, de personnages, faits, dates, récupérés dans une thèse, du genre pendant la guerre de cent ans, tel guguss parfaitement anonyme a eu telle carrière, ou tel paysan indochinois a eu tels rapports avec l’autorité coloniale). C’est un peu binaire de considérer que soit on est une encyclopédie sur pattes, soit on est un ignorant complet. D’autant plus que les savoirs évoluent.
D’autre part, ça me semble aussi utile de savoir chercher l’information, que d’espérer tout savoir. Savoir, c’est aussi savoir qu’une information existe, savoir où et comment la trouver, ou encore comment en juger la fiabilité. En histoire, il y a une épreuve de hors-programme, personnellement, je ne savais absolument rien à propos du sujet sur lequel je suis tombé. Pourtant, ce que j’ai acquis en travaillant cette épreuve a été ce qui m’a servi le plus, après, quand j’ai enseigné.
Et il me semble que pour la recherche historique, ce n’est pas celui qui sait tout sur tout qui s’en sortira forcément le mieux. Ce n’est pas prôner l’ignorance − tout n’est pas binaire −, et avoir des connaissances aide à faire des liens entre les choses, mais les connaissances ne suffisent pas, et surtout, les connaissances type question pour un champion ne me semblent pas les plus utiles (par rapport à la connaissance des concepts, de l’historiographie, de ce que font ou testent les autres historiens, voire les chercheurs des autres disciplines).
D’autre part, ça me semble aussi utile de savoir chercher l’information, que d’espérer tout savoir. Savoir, c’est aussi savoir qu’une information existe, savoir où et comment la trouver, ou encore comment en juger la fiabilité. En histoire, il y a une épreuve de hors-programme, personnellement, je ne savais absolument rien à propos du sujet sur lequel je suis tombé. Pourtant, ce que j’ai acquis en travaillant cette épreuve a été ce qui m’a servi le plus, après, quand j’ai enseigné.
Et il me semble que pour la recherche historique, ce n’est pas celui qui sait tout sur tout qui s’en sortira forcément le mieux. Ce n’est pas prôner l’ignorance − tout n’est pas binaire −, et avoir des connaissances aide à faire des liens entre les choses, mais les connaissances ne suffisent pas, et surtout, les connaissances type question pour un champion ne me semblent pas les plus utiles (par rapport à la connaissance des concepts, de l’historiographie, de ce que font ou testent les autres historiens, voire les chercheurs des autres disciplines).
_________________
- Spoiler:
- NLM76Grand Maître
Encore une fois je ne sais pas exactement pour l'histoire, et vos précisions sont rassurantes. Mais les arguments pour étayer une hypothèse doivent être des faits, et aussi précis que possible, me semble-t-il. Evidemment, on ne retient pas pour toujours tout ce qu'on apprend, par exemple avant un concours. Mais apprendre beaucoup de choses est une bonne chose pour être un enseignant pas trop mauvais.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Dr RaynalHabitué du forum
Sauf que, normalement, si nous avions de vrais universités décernants de vrais diplômes, l'apprentissage des savoirs devrait avoir été fait et validé (par le diplôme) avant le concours, ce dernier prenant quasiment l'importance d'un diplôme alors qu'il n'est, justement, qu'un concours, dont une épreuve de sélection parfaitement arbitraire, vu le ratio places/candidat, par rapport à la fonction à laquelle il prépare...
- COCOaineHabitué du forum
Et une dédicace du "journal" gratuit 20 minutes...
http://www.20minutes.fr/insolite/1627031-20150609-candidat-agregation-triche-montre-connectee
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Devenir enseignant mathématiques contractuel au collège sans une licence mathématiques ?
- Remise à niveau en Mathématiques afin de passer le CAPES Mathématiques
- Préparation en cours d'un grand événement international de Mathématiques en interdisciplinarité avec la SVT, la Physique, l'HG : « Mathématiques de la planète Terre 2013 »
- mathématiques complémentaires/ mathématiques expertes
- Préparation CAPES externe Informatique NSI
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum