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- TiberiusNiveau 8
Bonjour.
Mon conseil pédagogique se réunit prochainement.
Il nous est demandé d'évoquer 3 freins à la mise en œuvre de la réforme.
Il y en a tellement que je ne sais que choisir pour être le plus percutant possible.
Quelles seraient vos propositions synthé?
Merci
Mon conseil pédagogique se réunit prochainement.
Il nous est demandé d'évoquer 3 freins à la mise en œuvre de la réforme.
Il y en a tellement que je ne sais que choisir pour être le plus percutant possible.
Quelles seraient vos propositions synthé?
Merci
- TangledingGrand Maître
C'est une pure technique de management... Ca ressemble pas mal au "lean management"...
Inversez la démarche : "indiquez-nous 3 bonnes raisons d'appliquer ce projet de réforme."
Inversez la démarche : "indiquez-nous 3 bonnes raisons d'appliquer ce projet de réforme."
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- AndmaExpert spécialisé
inverser la démarche oui, mais évoquer 3 freins c'est aussi bon je pense.
on peut faire du chantage : " vous nous donnez 3 "bonnes" raisons et nous vous donnons 3 freins "
3 freins :
perte d'horaires disciplinaires
inégalités entre collèges
programmes sur 3 ans.
on peut faire du chantage : " vous nous donnez 3 "bonnes" raisons et nous vous donnons 3 freins "
3 freins :
perte d'horaires disciplinaires
inégalités entre collèges
programmes sur 3 ans.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- egometDoyen
Tangleding a écrit:C'est une pure technique de management... Ca ressemble pas mal au "lean management"...
Inversez la démarche : "indiquez-nous 3 bonnes raisons d'appliquer ce projet de réforme."
Oui, attention, ces trois freins ne sont pas des obstacles. Logiquement, ils devraient servir à rebondir pour définir trois axes d'effort.
Typiquement, les programmes sur trois ans vont aboutir à des réunions pour harmoniser vos pratiques au sein de chaque équipe disciplinaire.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
Cela dit, le lean management peut être une démarche tout à fait valable.
Mais en l'espèce, je ne sais que dire. Ça ressemble à un moyen de faire passer l'inacceptable. Mais on peut aussi voir ça comme une façon de rendre supportable une réforme sur laquelle on ne peut rien.
Mais en l'espèce, je ne sais que dire. Ça ressemble à un moyen de faire passer l'inacceptable. Mais on peut aussi voir ça comme une façon de rendre supportable une réforme sur laquelle on ne peut rien.
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- ElyasEsprit sacré
trompettemarine a écrit:80 % des syndicats d'enseignants ont voté contre.
Dit comme ça, c'est factuellement faux. Il y a eu 17 syndicats à se présenter aux élections. Ton 80% est-il basé sur 80% des 17 syndicats ? Ou alors, est-ce sur ce que représente chaque syndicat aux élections de 2014 où l'abstention a été record (plus de 58% d'abstention) ? Bref, attention aux chiffres, une personne habile qui connaît la réalité de ces chiffres peut totalement détruire votre argumentaire rien qu'à cause de cette erreur factuelle imprécise. Je pense que ce beau chiffre de 80% qui fait sensation dans les têtes est une erreur de communication (enfin, si les journalistes faisaient leur travail correctement). La vraie majorité dans l'EN est constituée par les abstentionnistes et les "ah oui mais..." ce qui aboutit à des pourcentages de grévistes loin de ce chiffre de 80% revendiqué par les syndicats qui sont contre la réforme.
- TiberiusNiveau 8
Bonjour.
Merci pour vos commentaires mais cela ne me donne toujours pas 3 freins sérieux à exposer.
J'en ai bien pour ma matière mais je souhaiterais en avoir plus généralistes.
Merci à vous.
Merci pour vos commentaires mais cela ne me donne toujours pas 3 freins sérieux à exposer.
J'en ai bien pour ma matière mais je souhaiterais en avoir plus généralistes.
Merci à vous.
- Roumégueur IerÉrudit
1. Une telle réforme ne se fait pas sans l'implication absolue de tous les enseignants, or là, ça coince (voir les remontées des formations et ça ne fait que commencer)
2. Hors de question de grapiller les heures disciplinaires pour financer AP et EPI (qui eux aussi posent problème : aucune certitude de faire l'AP en groupe restreint, EPI beaucoup trop rigides et longs dans leur forme)
3. Hors de question de supprimer des options qui ne sont aucunement élitistes puisque présentes en REP et puisque les établissements ventilent ces élèves dans plusieurs divisions (DP3, langues anciennes, bilangues); options qui seront proposées tranquillement dans le privé.
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
2. Hors de question de grapiller les heures disciplinaires pour financer AP et EPI (qui eux aussi posent problème : aucune certitude de faire l'AP en groupe restreint, EPI beaucoup trop rigides et longs dans leur forme)
3. Hors de question de supprimer des options qui ne sont aucunement élitistes puisque présentes en REP et puisque les établissements ventilent ces élèves dans plusieurs divisions (DP3, langues anciennes, bilangues); options qui seront proposées tranquillement dans le privé.
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
- bernardoFidèle du forum
Pourquoi te rends-tu à ce conseil pédagogique ? Le conseil pédagogique est l'organe premier de mise en œuvre de la réforme ... Premier frein ? Ne pas s'y rendre !
- TiberiusNiveau 8
J'y vais justement pour mettre mon grain de sable et soulever l'ensemble des problèmes liés à cette réforme. Histoire de sensibiliser les collègues que ne se bougent pas trop dans mon bahut.
- egometDoyen
Elyas a écrit:trompettemarine a écrit:80 % des syndicats d'enseignants ont voté contre.
Dit comme ça, c'est factuellement faux. Il y a eu 17 syndicats à se présenter aux élections. Ton 80% est-il basé sur 80% des 17 syndicats ? Ou alors, est-ce sur ce que représente chaque syndicat aux élections de 2014 où l'abstention a été record (plus de 58% d'abstention) ? Bref, attention aux chiffres, une personne habile qui connaît la réalité de ces chiffres peut totalement détruire votre argumentaire rien qu'à cause de cette erreur factuelle imprécise. Je pense que ce beau chiffre de 80% qui fait sensation dans les têtes est une erreur de communication (enfin, si les journalistes faisaient leur travail correctement). La vraie majorité dans l'EN est constituée par les abstentionnistes et les "ah oui mais..." ce qui aboutit à des pourcentages de grévistes loin de ce chiffre de 80% revendiqué par les syndicats qui sont contre la réforme.
En effet, d'ailleurs on ne demandera jamais aux enseignants de voter une réforme qui les concerne. Ni aux élèves ou aux familles.
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- AndmaExpert spécialisé
Il faut justement assister aux instances. Et s'opposer unanimement.
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- Roumégueur IerÉrudit
Tiberius a écrit:J'y vais justement pour mettre mon grain de sable et soulever l'ensemble des problèmes liés à cette réforme. Histoire de sensibiliser les collègues que ne se bougent pas trop dans mon bahut.
Tu peux alors commencer par leur montrer cette vidéo :
- mathmaxExpert spécialisé
Roumégueur Ier a écrit:
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
Je me permets de terminer ton calcul : les syndicats ayant accepté cette réforme ont donc recueilli 12,71% des voix des électeurs. Cela constitue bien un frein pour une réforme aussi "ambitieuse" et chronophage, qui nécessiterait au contraire un vaste élan d'enthousiasme pour avoir une chance de réussite.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- ElyasEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:1. Une telle réforme ne se fait pas sans l'implication absolue de tous les enseignants, or là, ça coince (voir les remontées des formations et ça ne fait que commencer)
2. Hors de question de grapiller les heures disciplinaires pour financer AP et EPI (qui eux aussi posent problème : aucune certitude de faire l'AP en groupe restreint, EPI beaucoup trop rigides et longs dans leur forme)
3. Hors de question de supprimer des options qui ne sont aucunement élitistes puisque présentes en REP et puisque les établissements ventilent ces élèves dans plusieurs divisions (DP3, langues anciennes, bilangues); options qui seront proposées tranquillement dans le privé.
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
Donc, on peut jouer avec les chiffres dans tous les sens, ça n'a plus beaucoup de sens. En conséquence, le 80% de la profession est dangereusement utilisé car ça marque une mise en abîme avec les chiffres de grévistes version syndicats (je ne prends pas les chiffres du MEN). Les abstentionnistes et les "Oui mais..." sont l'immense majorité qui ne pense pas grand chose de bien du débat entre pro et anti. Pour être souvent sur le terrain pour de multiples missions, on voit les tensions entre pro et anti et une immense majorité qui se demande comment faire sans être ni pro ni anti.
- ElyasEsprit sacré
mathmax a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
Je me permets de terminer ton calcul : les syndicats ayant accepté cette réforme ont donc recueilli 12,71% des voix des électeurs. Cela constitue bien un frein pour une réforme aussi "ambitieuse" et chronophage, qui nécessiterait au contraire un vaste élan d'enthousiasme pour avoir une chance de réussite.
En toute honnêteté intellectuelle, il faut donc aussi calculer le % des antis, ce qui fait de tête environ 28% de la profession. On est bien loin des 80% et ça correspond plus ou moins au chiffre des grévistes anti-réforme avancé par les syndicats.
- egometDoyen
Elyas a écrit:Roumégueur Ier a écrit:1. Une telle réforme ne se fait pas sans l'implication absolue de tous les enseignants, or là, ça coince (voir les remontées des formations et ça ne fait que commencer)
2. Hors de question de grapiller les heures disciplinaires pour financer AP et EPI (qui eux aussi posent problème : aucune certitude de faire l'AP en groupe restreint, EPI beaucoup trop rigides et longs dans leur forme)
3. Hors de question de supprimer des options qui ne sont aucunement élitistes puisque présentes en REP et puisque les établissements ventilent ces élèves dans plusieurs divisions (DP3, langues anciennes, bilangues); options qui seront proposées tranquillement dans le privé.
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
Donc, on peut jouer avec les chiffres dans tous les sens, ça n'a plus beaucoup de sens. En conséquence, le 80% de la profession est dangereusement utilisé car ça marque une mise en abîme avec les chiffres de grévistes version syndicats (je ne prends pas les chiffres du MEN). Les abstentionnistes et les "Oui mais..." sont l'immense majorité qui ne pense pas grand chose de bien du débat entre pro et anti. Pour être souvent sur le terrain pour de multiples missions, on voit les tensions entre pro et anti et une immense majorité qui se demande comment faire sans être ni pro ni anti.
C'est très simple, on obéit. Ce qui concrètement revient à être pro, mais sans apporter de caution morale.
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- RuthvenGuide spirituel
Allez, encore un effort sur les nombres, et on va finir par apprendre que l'UNSA est LE syndicat représentatif et que la réforme du collège est voulue par le plus grand nombre ...
Quant aux freins, c'est une mauvaise idée de les exposer, il faut au contraire les utiliser ! Les freins désignent ce qui va rendre difficile la mise en place de la réforme ; en revanche, Tibérius, tu peux en montrer les conséquences réelles.
Quant aux freins, c'est une mauvaise idée de les exposer, il faut au contraire les utiliser ! Les freins désignent ce qui va rendre difficile la mise en place de la réforme ; en revanche, Tibérius, tu peux en montrer les conséquences réelles.
- Roumégueur IerÉrudit
Elyas a écrit:mathmax a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
Je me permets de terminer ton calcul : les syndicats ayant accepté cette réforme ont donc recueilli 12,71% des voix des électeurs. Cela constitue bien un frein pour une réforme aussi "ambitieuse" et chronophage, qui nécessiterait au contraire un vaste élan d'enthousiasme pour avoir une chance de réussite.
En toute honnêteté intellectuelle, il faut donc aussi calculer le % des antis, ce qui fait de tête environ 28% de la profession. On est bien loin des 80% et ça correspond plus ou moins au chiffre des grévistes anti-réforme avancé par les syndicats.
En disant cela, vous estimez que tous ceux qui n'ont pas exprimé de vote en élection pro n'ont pas d'avis ou sont favorables. Est-ce intellectuellement acceptable?
Il manque un grand sondage réservé aux enseignants de collège, bien au fait de ce qu'implique la réforme. J'ai du mal à croire que seuls 28% seraient opposés.
D'autre part, il manque aussi une grande manifestation des pro-réforme, juste pour voir combien ils mobiliseraient...
- RuthvenGuide spirituel
Roumégueur Ier a écrit:
D'autre part, il manque aussi une grande manifestation des pro-réforme, juste pour voir combien ils mobiliseraient...
Il y a une pétition pro-réforme : https://www.change.org/p/madame-le-ministre-de-l-%C3%A9ducation-nationale-de-l-enseignement-sup%C3%A9rieur-et-de-la-recherche-tous-les-enseignants-ne-sont-pas-oppos%C3%A9s-%C3%A0-la-r%C3%A9forme-du-coll%C3%A8ge
avec 2805 signataires ...
- ElyasEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:Elyas a écrit:mathmax a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
@Elyas : effectivement, il serait plus honnête de dire que cette réforme a été acceptée par 2 syndicats d'enseignants : le Sgen-Cfdt et le Se-Unsa; si 17 étaient représentés au total aux élections, ces 2 syndicats représentent 11.76% de la profession, les 15 autres 88.23%... On peut aussi voir les choses autrement : aux dernières élections professionnelles de 2014 où 41% de suffrages ont été exprimés, ces 2 formations 'pèsent' environ 31% (22+9) des 'enseignants qui ont exprimé une voix'. Tout dépend de ce que l'on utilise comme chiffre de départ. Et encore, si les élections pro avaient lieu ce mois de décembre, je doute que ces 2 syndicats obtiennent autant de voix (dans mon établissement, je dois en être à 4 ou 5 collègues qui ont résilié leur adhésion Unsa suite à la prise de position sur la réforme du collège, une tendance générale?).
Je me permets de terminer ton calcul : les syndicats ayant accepté cette réforme ont donc recueilli 12,71% des voix des électeurs. Cela constitue bien un frein pour une réforme aussi "ambitieuse" et chronophage, qui nécessiterait au contraire un vaste élan d'enthousiasme pour avoir une chance de réussite.
En toute honnêteté intellectuelle, il faut donc aussi calculer le % des antis, ce qui fait de tête environ 28% de la profession. On est bien loin des 80% et ça correspond plus ou moins au chiffre des grévistes anti-réforme avancé par les syndicats.
En disant cela, vous estimez que tous ceux qui n'ont pas exprimé de vote en élection pro n'ont pas d'avis ou sont favorables. Est-ce intellectuellement acceptable?
Il manque un grand sondage réservé aux enseignants de collège, bien au fait de ce qu'implique la réforme. J'ai du mal à croire que seuls 28% seraient opposés.
D'autre part, il manque aussi une grande manifestation des pro-réforme, juste pour voir combien ils mobiliseraient...
Ce n'est pas ce que je dis. Merci de ne pas me faire de procès d'intention car je serai potentiellement pro-réforme. Le fait est que beaucoup de gens dans la profession s'en fichent. Et si on s'en tient aux chiffres concrets exprimés, on voit que seuls 40 à 45% de la profession a un avis réellement exprimé sur la réforme. Après, on peut faire dire ce qu'on veut à ceux qui ne s'expriment pas. Le fait est qu'on ne sait pas.
- mathmaxExpert spécialisé
Je me cite :
Je me permets de terminer ton calcul : les syndicats ayant accepté cette réforme ont donc recueilli 12,71% des voix des électeurs. Cela constitue bien un frein pour une réforme aussi "ambitieuse" et chronophage, qui nécessiterait au contraire un vaste élan d'enthousiasme pour avoir une chance de réussite.
Il suffit de peu d'opposants pour faire échouer la réforme, alors qu'il faudrait une grosse majorité pour la faire réussir. Les neutres ne font sans doute pas se mettre à travailler d'arrache-pied, ils vont attendre.
Je me permets de terminer ton calcul : les syndicats ayant accepté cette réforme ont donc recueilli 12,71% des voix des électeurs. Cela constitue bien un frein pour une réforme aussi "ambitieuse" et chronophage, qui nécessiterait au contraire un vaste élan d'enthousiasme pour avoir une chance de réussite.
Il suffit de peu d'opposants pour faire échouer la réforme, alors qu'il faudrait une grosse majorité pour la faire réussir. Les neutres ne font sans doute pas se mettre à travailler d'arrache-pied, ils vont attendre.
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- XIIINeoprof expérimenté
Dans le 1ER degré des CHSCT sous l'impulsion de syndicats? il commence à se mettre en place des enquêtes pour connaître les répercutions sur les conditions de travail des enseignants. Les résultats sont très intéressants.
EX dans la Somme:
http://80.fo-snudi.fr/spip.php?article386
EX dans la Somme:
http://80.fo-snudi.fr/spip.php?article386
- User5899Demi-dieu
Depuis quand compte-t-on les abstentions ?Elyas a écrit:trompettemarine a écrit:80 % des syndicats d'enseignants ont voté contre.
Dit comme ça, c'est factuellement faux. Il y a eu 17 syndicats à se présenter aux élections. Ton 80% est-il basé sur 80% des 17 syndicats ? Ou alors, est-ce sur ce que représente chaque syndicat aux élections de 2014 où l'abstention a été record (plus de 58% d'abstention) ? Bref, attention aux chiffres, une personne habile qui connaît la réalité de ces chiffres peut totalement détruire votre argumentaire rien qu'à cause de cette erreur factuelle imprécise. Je pense que ce beau chiffre de 80% qui fait sensation dans les têtes est une erreur de communication (enfin, si les journalistes faisaient leur travail correctement). La vraie majorité dans l'EN est constituée par les abstentionnistes et les "ah oui mais..." ce qui aboutit à des pourcentages de grévistes loin de ce chiffre de 80% revendiqué par les syndicats qui sont contre la réforme.
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