- SibylleNeoprof expérimenté
J'ai commencé pour le texte de la pétition. Cela va être très long. Il faudra comme en LA rédiger la version courte et la version longue...
- allanNiveau 5
"Quod medicina aliis aliis est acre venenum" voilà que ce j'adresse à ces Messieurs les ronds de cuir. Mais comprendront -ils? :lol:
- blancheExpert
Merci, Véronique, pour le message que tu as écrit à la ministre.
- MamousseHabitué du forum
Un grand merci aussi.blanche a écrit:Merci, Véronique, pour le message que tu as écrit à la ministre.
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- miss teriousDoyen
Véronique, puis-je publier ton message sur mon FB ?
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- F.LemoineÉrudit
fabienne7564 a écrit:Et bien il se passe un tuc extraordinaire. J'ai fait comme pour le post que j'avais envoyé mardi. Et rien n'apparaît en ligne... J'ai fait la manip deux fois, Véronique, et ton message n'apparaît pas. J'ai pourtant validé comme je l'avais fait mardi, c'es-à-dire en cliquant sur "encoyer un message"... Il y a blocage du site, censure ministérielle ou bug informatique suite à de trop nombreux messages de protestation ? En tout cas, pas de nouveau message depuis celui que tu avais en partie envoyé ce matin... Ce qui confirme qu'il y a peut-être un problème sur le site de Najat...
Je vais essayer à mon tour.
- henrietteMédiateur
J'ai vu deux commentaires postés aujourd'hui après celui de Véro.
Par contre, vous avez vu, beaucoup d'autres articles sur la réforme présents sur ce site sont en "commentaires fermés" : je me demande bien pourquoi ?
NVB redouterait-elle que sa réforme s'en prenne là aussi plein la figure et ne soit défendue par aucun posteur ?
Par contre, vous avez vu, beaucoup d'autres articles sur la réforme présents sur ce site sont en "commentaires fermés" : je me demande bien pourquoi ?
NVB redouterait-elle que sa réforme s'en prenne là aussi plein la figure et ne soit défendue par aucun posteur ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- F.LemoineÉrudit
Bon, rien n'apparaît pour l'instant. Allez, soyons positifs et disons que les modérateurs font dodo.F.Lemoine a écrit:
Je vais essayer à mon tour.
D'ailleurs j'y vais aussi.
Buona notte a tutte e tutti.
- SibylleNeoprof expérimenté
Voici le premier jet de version longue de pétition. Si Allan accepte aussi que j'aie repris certains de ses mots...
- Spoiler:
- "La littérature est une affaire sérieuse pour un pays, elle est au bout du compte, son visage." Louis Aragon
M. Hollande et Mme Najat Vallaud-Belkacem ont affirmé après les attentats contre Charlie Hebdo faire de la maîtrise de la langue une réelle priorité. Effectivement, d'après une enquête du HCE sur l'école primaire datant de 2007, presque une moitié d'élèves quitte le CM2 sans maîtriser la lecture de façon suffisante pour suivre une scolarité normale. Beaucoup de jeunes ne sont plus capables de produire un écrit syntaxiquement correct et prouvant un vocabulaire varié ainsi qu'un niveau d'orthographe et de conjugaison qui ne soit pas discriminant dès les premières lignes. Le collège est censé être le « maillon faible » du système éducatif. La chute constante des horaires de français pourrait en être une des causes. Les élèves ont en effet perdu depuis 1972 entre une heure et une heure et demie de cours chaque semaine. Un professeur (certifié) pouvait assurer son service avec deux 6e en 1972, mais il se retrouve aujourd'hui avec quatre classes à coup sûr (aux effectifs considérablement augmentés), ce qui le prive malgré sa bonne volonté d'autant de temps à consacrer à chacun, aussi bien en classe que dans ses corrections et ce qui rend quasiment impossible la différenciation pédagogique.
Or, contrairement à ce qui est prétendu et qu'on entend dire en boucle, la réforme du collège telle qu'elle est prévue à l'heure actuelle manque à son objectif de renforcer l'enseignement fondamental qu'est celui du Français et de sortir de l'impasse.
Tout d'abord, le temps consacré à l’enseignement du Français serait fortement réduit par le projet de collège pour la rentrée 2016. Les horaires de 5ème et de 4ème sont certes augmentés d'une demi-heure, mais celui de 3ème perd une demi-heure. En 2016, les élèves de 6ème auraient 4h30 de français. En apparence, c'est la même chose qu'à l'heure actuelle. Sauf qu'aujourd'hui, en 6ème, l'horaire officiel est de 4h30 (dont 30 minutes à effectifs allégés) ou de 5h, ce à quoi s'ajoute une heure d'accompagnement personnalisé. A partir de 2016, les élèves continueraient à bénéficier d'accompagnement personnalisé (pour acquérir les méthodes d'un collégien et non pour bénéficier d'une aide pour mieux comprendre les cours) mais celui-ci ne s'ajouterait plus à l'emploi du temps des élèves, mais se déduirait à présent des horaires de cours disciplinaires. Par exemple, en 6ème, 3 heures d'accompagnement personnalisé seraient à prélever sur certaines matières (1h pour les maths, 1h pour le français, 1h pour l'histoire-géographie ?). Il y a donc aujourd'hui des collèges où les élèves de 6ème bénéficient de 6h de français, alors qu'avec la réforme, il se pourrait que les élèves n'aient que 3h30 de cours de français assortis d'1h de cours de méthode assuré par un professeur de français. Ce n'est pas ce qu'on peut appeler un renforcement des fondamentaux.
En dehors de l'accompagnement personnalisé qui se déduirait des heures disciplinaires, la réforme proposerait pour le cycle 3 (5ème-4ème-3ème) la mise en place d'Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI) dont les heures ne s'ajouteraient pas non plus à l'emploi du temps d'un élève, mais seraient déduites de ses heures disciplinaires. Citons également le cas de figure de l'EPI « Langues et Cultures de l'Antiquité » dont les horaires seraient en toute vraisemblance pris sur les cours de français (Une heure de moins de français pour une classe afin que le professeur de lettres classiques puisse animer l'EPI Langues et Cultures de l'Antiquité avec d'autres élèves...). De toute façon, les EPI sont censés être conçus pour « enseigner autrement », ce qui ne s'avère qu'un leurre. En effet, l’interdisciplinarité peut certes être un lieu de réinvestissement très intéressant des connaissances et compétences, mais en aucun cas le lieu d’un apprentissage méthodique. D’ailleurs, les exemples postés sur le site du Ministère lui-même le montrent bien. Les EPI, s'il doit y en avoir, ne peuvent donc se concevoir qu'en plus des cours normaux et non à la place.
Loin d'être renforcé, le temps consacré au cours de Français serait donc terriblement amputé et fragilisé. Mais le projet de réforme du collège procède à d'autres mutilations dans les objectifs et le contenu de ce cours lui-même.
L'ordre de priorité affiché pour le cours de français serait celui-ci : oral, écrit, lecture, étude de la langue française. La priorité numéro 1 devient donc la maîtrise de l'oral (comme si le français n'était pas la langue maternelle de la plupart des élèves français...) et non plus de l'écrit, le sommet étant atteint pour le cycle 3 dans l'apprentissage sous forme de jeux de rôle des « règles conversationnelles » : « exprimer un refus, demander quelque chose, s’excuser, remercier », ce qui semble relever de l'école maternelle... La lecture se voit, elle, bien rétrogradée dans les préoccupations du Ministère.
Le programme d'étude de la langue (grammaire-conjugaison-orthographe) ne serait plus défini par niveau de classe ni pour le cycle 3 ni pour le cycle 4 charge aux professeurs de s'entendre au niveau local pour décider ce qui serait enseigné aux élèves. Sous couvert de liberté pédagogique accordée avec pleine confiance aux professeurs, l'apprentissage de ces domaines s'en trouverait totalement déstructuré. Le programme de grammaire actuel (peut-être un peu trop dense) a le mérite d’être cohérent et pertinent : centré sur la grammaire de phrase, il permet une acquisition progressive d’une syntaxe juste et précise A la place, les élèves hériteraient d'une grammaire hybride qui réussirait le tour de force de relever à la fois de simplifications outrancières et aberrantes (avec le refus par exemple d’enseigner les conjugaisons à toutes les personnes) et d’un jargon universitaire dont les universitaires eux-mêmes (MM. Todorov, Genette…) ont dénoncé l’introduction dans le secondaire. Quelle folie, par exemple, de prétendre enseigner à des enfants qui ne repèrent pas toujours le sujet d’un verbe les notions de prédicat ou les théories de l’énonciation ! La maîtrise d'une cohérence syntaxique et du fonctionnement des conjugaisons, qui est travaillée en cours de français, a l'avantage de se mettre au service de l'apprentissage des langues vivantes. Sans parler de l'orthographe : il y a tant de professeurs de langues vivantes qui se plaignent que les élèves prononcent et écrivent un réel charabia en confondant "and" et "is", "und" et "ist", etc, car les élèves confondent « et » et « est » en français !
Concernant la lecture/initiation à la littérature, la proposition pour le cycle 3 accomplit l'exploit de ne proposer strictement aucun programme qu'on s'évertue à chercher en vain à travers les lignes... En 6ème, les élèves se passionnent réellement pour les textes fondateurs et c'est cette partie du programme qui les change vraiment de l'école primaire, les fonde en collégiens en leur permettant d'accéder à la grande littérature, celle qui traverse les pays et les siècles. Bien loin de l' « ennui » dont le Ministère ne cesse de dire qu'il contamine à tout bout de champ le collège français.
Pour le cycle 4 (5ème-4ème-3ème), le programme se construirait autour de quatre « thèmes » qui reviennent chaque année et se décomposeraient en « questionnements » spécifiques par année... Il n'y aurait plus ni organisation par genre, ni organisation par ordre chronologique. Citons un exemple : pour le questionnement « Le groupe (famille,amis, réseaux), entre épanouissement et enfermement », voici les « repères » pour aider le professeur : « Théâtre, romans et récits de famille, récits autobiographiques, correspondance, littérature d’idées, presse, Films, fictionaudiovisuelle ». Les indications de support pour aborder ces thématiques ne citent plus aucun titre d'oeuvre, plus aucun nom d'écrivain, mais donnent lieu à des listes fourre-tout qui instaurent le relativisme au coeur des programmes de littérature, mettant sur le même plan des oeuvres riches et connues dans le monde entier et la littérature de jeunesse, des textes documentaires ou des articles de presse. Sans même parler de l’inflation des images, films et séries TV ! Comme si nos élèves n’étaient pas assez gavés d’écrans et n’avaient pas besoin de développer une autre forme de lecture du monde... Ce serait verser dans une démagogie grossière de céder ainsi à la facilité. Comment les élèves étrangers à une langue écrite exigeante, qui n’ont que leurs professeurs pour les y initier, pourraient-ils accéder à une réelle culture et à une maîtrise solide de l'écrit avec la langue orale des films ou la langue trop pauvre de certains romans écrits spécialement pour la jeunesse ? Ce serait creuser un peu plus ces inégalités scolaires qui font la honte de la France et que le Ministère dit vouloir supprimer.
Nous tous qui pensons que le cours de Français peut et doit rimer avec :
la transmission d'un héritage et la constitution mentale d'un patrimoine culturel
l'émerveillement devant la magie des mots
un voyage de l'imagination à travers les époques, les genres, les pays, les cultures, les idées
la capacité à organiser une réflexion avec rigueur,
le goût de l'écriture, de la concentration et du mot juste,
nous demandons :
- Une augmentation des heures de Français, en Primaire et au collège, avec des demi-groupes au moins une fois par semaine pour pouvoir guider les élèves efficacement dans la pratique de l'écrit. Pour le collège, la mise en place d'un horaire de 6h par semaine, au moins pour les 6èmes et 5èmes
(il faut s'entendre sur ce qu'on demande exactement !)
- La poursuite de l'accompagnement personnalisé ou soutien en petits effectifs en plus de l'horaire disciplinaire.
Des programmes annuels garantissant le caractère national de l'éducation et une réelle progressivité des apprentissages .
Des programmes qui assurent une cohérence chronologique et puissent permettre des ponts avec les programmes d'Histoire-Géographie (seul moyen de travailler de façon intéressante en EPI transdisciplinaire Français-Histoire)
La prise en compte dès la maternelle, pour l'apprentissage de la lecture, de toutes les études qui concluent à la supériorité de la méthode alphabétique, en particulier avec les enfants en difficulté.
Un programme de littérature axé sur les oeuvres patrimoniales, la littérature de jeunesse n'étant réservée qu'à la lecture cursive ou au prolongement d'un chapitre, et les supports non littéraires présents à la marge seulement et non comme fins en soi.
La construction d'un programme de littérature pour le cycle 3 et en particulier pour l'année de 6ème avec la réintroduction des textes fondateurs
Un programme de langue débarrassé des concepts universitaires complexes et centré sur la grammaire de phrase, traitée de façon suffisamment complète pour permettre une représentation de la langue comme système cohérent.
La définition d'une progression annuelle en langue (orthographe-grammaire-conjugaison) qui soit mûrement réfléchie
L'harmonisation des programmes de langue entre le cours de français et les enseignements de langues étrangères.
Une réelle liberté pédagogique qui permette à chaque professeur d'employer la méthode qu'il jugera la plus adaptée à ses élèves et à l'objet de son cours, sans imposer la séquence ni quelque autre méthode que ce soit.
La garantie du maintien du latin et du grec comme disciplines qui nourrissent la connaissance de la langue française et en permettent une compréhension plus fine.
L'obligation d'une pratique régulière de la lecture (de livres et non de textes !) et de la rédaction à l'école primaire
Le respect des spécificités de notre matière sans la réduire à sa dimension utilitaire et sans la dessécher par le filtre de compétences plaquées : la littérature ne peut pas se réduire à des "je sais faire..je ne sais pas faire" de façon binaire
- fabienne7564Niveau 9
banou95 a écrit:C'est fait, Facebook partage ! Plusieurs fois sur la page de la ministre...
GENIAL... Moi non plus, je n'ai pas Facebook, du coup j'ai du mal à saisir l'impact de ce partage. J'espère qu'il sera énorme car ce que j'entends dans les médias m'énerve à un point... Mediapart et autres sites plus pointus sont plus critiques mais ils prêchent des convaincus.
Facebook permettra également aux élèves d'être réellement et rapidement informés de ce qui se prépare. Merci Banou !
- fabienne7564Niveau 9
J'ai de nouveau essayé de poster le message de Véronique sur le site de Najat en changeant mon pseudo et mon adresse mail. Rien n'apparaît pour l'instant...
- F.LemoineÉrudit
Ton texte est sur le site de NVB, Véro. Mais il est tronqué.
Je viens d'envoyer la version intégrale. On me dit que le message a bien été envoyé.
Mais je crois que j'ai fait une boulette : j'ai cité ton nom et ton académie .
Je viens d'envoyer la version intégrale. On me dit que le message a bien été envoyé.
Mais je crois que j'ai fait une boulette : j'ai cité ton nom et ton académie .
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- fabienne7564Niveau 9
Je ne le vois pas.
Je suis allée là (où j'avais essayé de poster le message de Véro ) :
http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/10/le-college2016-adopte-par-conseil-superieur-de-leducation/
Peut-être le message est-il tronqué parce qu'il est trop long ?...
Je suis allée là (où j'avais essayé de poster le message de Véro ) :
http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/10/le-college2016-adopte-par-conseil-superieur-de-leducation/
Peut-être le message est-il tronqué parce qu'il est trop long ?...
- Thalia de GMédiateur
Je suppose que c'est la raison.fabienne7564 a écrit:Je ne le vois pas.
Je suis allée là (où j'avais essayé de poster le message de Véro ) :
http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/10/le-college2016-adopte-par-conseil-superieur-de-leducation/
Peut-être le message est-il tronqué parce qu'il est trop long ?...
Je n'ai pas réussi à poster la suite, parce que lorsque j'ai essayé, après avoir vainement tenté de poster le texte en entier, il (le blog) m'a répondu "doublon", sans doute parce que j'avais déjà fait un essai.
Il faudrait que quelqu'un se dévoue pour poster la suite.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Mandy8Niveau 5
C'est moi où le texte est maintenant supprimé entièrement (les commentaires s'arrêtent au 13 avril...)
_________________
www.reformeducollege.fr
- RosyNiveau 9
Sibylle a écrit:Alors pour la pétition générale, il faudrait quelque chose de très court, de très général et avec des phrases choc qui décrivent l'école de demain dont nous ne voulons pas. Ou bien, reprendre en se moquant leur annexe sur l'élève de demain et le professeur de demain.
A la fin, oui, signaler les liens vers les pétitions précises.
Pour la pétition de français, je pense qu'il convient effectivement de demander aux associations de lettres si elles veulent reprendre en partie ce que nous écrivions et lancer la pétition, parce qu'il faut éviter à tout prix le problème d'avoir deux pétitions concurrentes comme pour les LA.
Je signe aussi les pétitions des autres matières bien sûr ! Je ne savais pas pour techno.
Oui, ou alors une sorte de Manifeste (oui, encore mon rêve! ) : "Nous, professeurs des écoles, de collège, de lycée et parents d'élèves (pourquoi pas même les élèves ?), nous refusons (...) et demandons (...)". Un texte qu'on pourrait diffuser partout, à tous ! Et on pourrait mettre en lien les pétitions des autres matières et le lien vers le blog qui a été créé pour informer plus précisément.
Bien sûr, il faudrait résumer les revendications et attentes de chacun, mais ça doit être faisable, non ?
Qu'en penses-tu ?
MERCI pour ton travail cette nuit ! J'ai tout lu ! Tout y est ! Mais rassure-moi, c'est la version longue ? Il faut ajouter une conclusion, non ?
_________________
www.reformeducollege.fr
Sauvons l'enseignement du français au collège : http://tinyurl.com/sauvonslefrancaisaucollege
Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Antoine de Saint-Exupéry.
- IsmyrrNiveau 6
Lora a écrit:Est-ce que quelqu'un a comparé les programmes donnés lundi avec ceux modifiés mercredi ? Je n'ai pas le courage de relire ce truc immonde...
Je les cherche, mais ne les trouve pas. Tu aurais un lien ?
Pour la pétition je vous suis, et je transmettrai .... mais aucun doute que chez moi, personne ne suivra. Le peu qui a lu les programmes ne s'en offusque pas. On n'a même encore jamais parlé de la réforme autour de la machine à café...
Quant à la langue, la plupart dit égrener les leçons "au hasard"(sic), parce qu'"il n'y a pas d'ordre" (re-sic).
- SibylleNeoprof expérimenté
J'attends les échos sur la proposition de pétition.
Qui connaît un peu les associations de lettres et pourrait leur écrire pour leur dire que nous sommes sur le point de lancer une pétition et que si elles les intéressent, elles pourraient s'y associer (avec des amendements possibles bien sûr !) ?
Il me semble que j'ai oublié de dire qu'avec le programme de littérature, on aura une école totalement à deux vitesses, parce que certains professeurs n'aborderont que des textes littéraires exigeants tandis que d'autres n'aborderont quasiment que des textes et supports non littéraires.
Je m'occupe tout de suite de la version courte.
Qui connaît un peu les associations de lettres et pourrait leur écrire pour leur dire que nous sommes sur le point de lancer une pétition et que si elles les intéressent, elles pourraient s'y associer (avec des amendements possibles bien sûr !) ?
Il me semble que j'ai oublié de dire qu'avec le programme de littérature, on aura une école totalement à deux vitesses, parce que certains professeurs n'aborderont que des textes littéraires exigeants tandis que d'autres n'aborderont quasiment que des textes et supports non littéraires.
Je m'occupe tout de suite de la version courte.
- SibylleNeoprof expérimenté
Version courte de la pétition, cela fait un peu plus de deux pages...J'ai beaucoup élagué, mais comme nous demandons vraiment beaucoup de choses et que la forme courte ne peut pas en demander moins, je n'arrive pas tant que cela à réduire le texte...
- Spoiler:
- "La littérature est une affaire sérieuse pour un pays, elle est au bout du compte, son visage." Louis Aragon
M. Hollande et Mme Najat Vallaud-Belkacem ont affirmé après les attentats contre Charlie Hebdo faire de la maîtrise de la langue une réelle priorité. Le collège est censé être le « maillon faible » du système éducatif. La chute constante des horaires de français pourrait en être une des causes.
Or, contrairement à ce qui est prétendu et qu'on entend dire en boucle, la réforme du collège telle qu'elle est prévue à l'heure actuelle manque à son objectif de renforcer l'enseignement fondamental qu'est celui du Français,
Tout d'abord, le temps consacré à l’enseignement du Français serait fortement réduit. Les horaires disciplinaires sont à peu près identiques. Cependant, certains dispositifs vont les diminuer. A partir de 2016, les élèves continueraient à bénéficier d'accompagnement personnalisé mais celui-ci ne s'ajouterait plus à l'emploi du temps des élèves, il se déduirait à présent des horaires de cours disciplinaires. Pour le cycle 3 (5ème-4ème-3ème), c'est le même problème avec les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI) dont les heures ne s'ajouteraient pas non plus à l'emploi du temps d'un élève, mais seraient déduites de ses heures disciplinaires.
Loin d'être renforcé, le temps consacré au cours de Français serait donc terriblement amputé et fragilisé. Mais le projet de réforme du collège procède à d'autres mutilations dans les objectifs et le contenu de ce cours lui-même.
L'ordre de priorité affiché pour le cours de français serait celui-ci : oral, écrit, lecture, étude de la langue française. La priorité numéro 1 devient donc la maîtrise de l'oral (comme si le français n'était pas la langue maternelle de la plupart des élèves français...) et non plus de l'écrit, le sommet étant atteint pour le cycle 3 dans l'apprentissage sous forme de « jeux de rôles » des « règles conversationnelles » : « exprimer un refus, demander quelque chose, s’excuser, remercier », ce qui semble relever de l'école maternelle... La lecture se voit, elle, bien rétrogradée dans les préoccupations du Ministère.
Le programme d'étude de la langue (grammaire-conjugaison-orthographe) ne serait plus défini par niveau de classe ni pour le cycle 3 ni pour le cycle 4 charge aux professeurs de s'entendre au niveau local pour décider ce qui serait enseigné aux élèves. L'apprentissage de ces domaines s'en trouverait totalement déstructuré. Les élèves hériteraient d'une grammaire mêlant des simplifications outrancières et aberrantes (conjugaisons non enseignées à toutes les personnes) et un jargon universitaire trop compliqué (ex : les notions de prédicat ou les théories de l’énonciation) !
Concernant la lecture/initiation à la littérature, la proposition pour le cycle 3 accomplit l'exploit de ne proposer strictement aucun programme qu'on s'évertue à chercher en vain à travers les lignes...
Pour le cycle 4 (5ème-4ème-3ème), le programme se construirait autour de « questionnements » spécifiques. L'organisation ne s'effectuerait plus ni par genre ni par ordre chronologique. Les indications de support pour aborder ces thématiques ne citent plus aucun titre d'oeuvre, plus aucun nom d'écrivain, mais donnent lieu à des listes fourre-tout qui instaurent le relativisme au coeur des programmes de littérature, mettant sur le même plan des oeuvres riches et connues dans le monde entier et la littérature de jeunesse, des textes documentaires ou des articles de presse. Sans même parler de l’inflation des images, films et séries TV ! Ce serait verser dans une démagogie grossière de céder ainsi à la facilité et creuser un peu plus ces inégalités scolaires qui font la honte de la France et que le Ministère dit vouloir supprimer.
Nous tous qui pensons que le cours de Français peut et doit rimer avec :
la transmission d'un héritage et la constitution mentale d'un patrimoine culturel,
l'émerveillement devant la magie des mots,
un voyage de l'imagination à travers les époques, les genres, les pays, les cultures, les idées,
la capacité à organiser une réflexion avec rigueur,
le goût de l'écriture, de la concentration et du mot juste,
nous demandons :
- Une augmentation des heures de Français, en Primaire et au collège, avec des demi-groupes au moins une fois par semaine pour pouvoir guider les élèves efficacement dans la pratique de l'écrit. Pour le collège, un horaire de 6h par semaine pour les 6èmes et 5èmes et de 4h ou 4h30 ensuite.
- La poursuite de l'accompagnement personnalisé ou soutien en petits effectifs en plus de l'horaire disciplinaire.
Des programmes annuels garantissant le caractère national de l'éducation et une réelle progressivité des apprentissages .
Des programmes qui assurent une cohérence chronologique et puissent permettre des ponts avec les programmes d'Histoire-Géographie (seul moyen de travailler de façon intéressante en EPI transdisciplinaire Français-Histoire)
La prise en compte dès la maternelle, pour l'apprentissage de la lecture, de toutes les études qui concluent à la supériorité de la méthode alphabétique, en particulier avec les enfants en difficulté.
Un programme de littérature axé sur les oeuvres patrimoniales, la littérature de jeunesse n'étant réservée qu'à la lecture cursive ou au prolongement d'un chapitre, et les supports non littéraires présents à la marge seulement et non comme fins en soi.
La construction d'un programme de littérature pour le cycle 3 et en particulier pour l'année de 6ème avec la réintroduction des textes fondateurs
Un programme de langue débarrassé des concepts universitaires complexes et centré sur la grammaire de phrase, traitée de façon suffisamment complète pour permettre une représentation de la langue comme système cohérent.
La définition d'une progression annuelle en langue (orthographe-grammaire-conjugaison) qui soit mûrement réfléchie
L'harmonisation des programmes de langue entre le cours de français et les enseignements de langues étrangères.
Une réelle liberté pédagogique qui permette à chaque professeur d'employer la méthode qu'il jugera la plus adaptée à ses élèves et à l'objet de son cours, sans imposer la séquence ni quelque autre méthode que ce soit.
La garantie du maintien du latin et du grec comme disciplines qui nourrissent la connaissance de la langue française et en permettent une compréhension plus fine.
L'obligation d'une pratique régulière de la lecture (de livres et non de textes !) et de la rédaction à l'école primaire
Le respect des spécificités de notre matière sans la réduire à sa dimension utilitaire et sans la dessécher par le filtre de compétences plaquées : la littérature ne peut pas se réduire à des "je sais faire..je ne sais pas faire" de façon binaire
- SibylleNeoprof expérimenté
Je remets la version longue dont j'ai modifié quelques mauvaises formulations, mais il reste encore du pain sur la planche pour m'aider.
- Spoiler:
- "La littérature est une affaire sérieuse pour un pays, elle est au bout du compte, son visage." Louis Aragon
M. Hollande et Mme Najat Vallaud-Belkacem ont affirmé après les attentats contre Charlie Hebdo faire de la maîtrise de la langue une réelle priorité. Effectivement, d'après une enquête du HCE sur l'école primaire datant de 2007, presque une moitié d'élèves quitte le CM2 sans maîtriser la lecture de façon suffisante pour suivre une scolarité normale. Beaucoup de jeunes ne sont plus capables de produire un écrit syntaxiquement correct et prouvant un vocabulaire varié ainsi qu'un niveau d'orthographe et de conjugaison qui ne soit pas discriminant dès les premières lignes. Le collège est censé être le « maillon faible » du système éducatif. La chute constante des horaires de français pourrait en être une des causes. Les élèves ont en effet perdu depuis 1972 entre une heure et une heure et demie de cours chaque semaine. Un professeur (certifié) pouvait assurer son service avec deux 6e en 1972, mais il se retrouve aujourd'hui avec quatre classes à coup sûr (aux effectifs considérablement augmentés), ce qui le prive malgré sa bonne volonté d'autant de temps à consacrer à chacun, aussi bien en classe que dans ses corrections et ce qui rend quasiment impossible la différenciation pédagogique.
Or, contrairement à ce qui est prétendu et qu'on entend dire en boucle, la réforme du collège telle qu'elle est prévue à l'heure actuelle manque à son objectif de renforcer l'enseignement fondamental qu'est celui du Français et de sortir de l'impasse.
Tout d'abord, le temps consacré à l’enseignement du Français serait fortement réduit par le projet de collège pour la rentrée 2016. Les horaires de 5ème et de 4ème sont certes augmentés d'une demi-heure, mais celui de 3ème perd une demi-heure. En 2016, les élèves de 6ème auraient 4h30 de français. En apparence, c'est la même chose qu'à l'heure actuelle. Sauf qu'aujourd'hui, en 6ème, l'horaire officiel est de 4h30 (dont 30 minutes à effectifs allégés) ou de 5h, ce à quoi s'ajoute une heure d'accompagnement personnalisé. A partir de 2016, les élèves continueraient à bénéficier d'accompagnement personnalisé (pour acquérir les méthodes d'un collégien et non pour bénéficier d'une aide pour mieux comprendre les cours) mais celui-ci ne s'ajouterait plus à l'emploi du temps des élèves, il se déduirait à présent des horaires de cours disciplinaires. Par exemple, en 6ème, 3 heures d'accompagnement personnalisé seraient à prélever sur certaines matières (1h pour les maths, 1h pour le français, 1h pour l'histoire-géographie ?). Il y a donc aujourd'hui des collèges où les élèves de 6ème bénéficient de 6h de français, alors qu'avec la réforme, il se pourrait que les élèves n'aient que 3h30 de cours de français assortis d'1h de cours de méthode assuré par un professeur de français. Ce n'est pas ce qu'on peut appeler un renforcement des fondamentaux.
En dehors de l'accompagnement personnalisé qui se déduirait des heures disciplinaires, la réforme proposerait pour le cycle 3 (5ème-4ème-3ème) la mise en place d'Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI) dont les heures ne s'ajouteraient pas non plus à l'emploi du temps d'un élève, mais seraient déduites de ses heures disciplinaires. Citons également le cas de figure de l'EPI « Langues et Cultures de l'Antiquité » dont les horaires seraient en toute vraisemblance pris sur les cours de français (Une heure de moins de français pour une classe afin que le professeur de lettres classiques puisse animer l'EPI Langues et Cultures de l'Antiquité avec d'autres élèves...). De toute façon, les EPI sont censés être conçus pour « enseigner autrement », ce qui ne s'avère qu'un leurre. En effet, l’interdisciplinarité peut certes être un lieu de réinvestissement très intéressant des connaissances et compétences, mais en aucun cas le lieu d’un apprentissage méthodique. D’ailleurs, les exemples postés sur le site du Ministère lui-même le montrent bien. Les EPI, s'il doit y en avoir, ne peuvent donc se concevoir qu'en plus des cours normaux et non à la place.
Loin d'être renforcé, le temps consacré au cours de Français serait donc terriblement amputé et fragilisé. Mais le projet de réforme du collège procède à d'autres mutilations dans les objectifs et le contenu de ce cours lui-même.
L'ordre de priorité affiché pour le cours de français serait celui-ci : oral, écrit, lecture, étude de la langue française. La priorité numéro 1 devient donc la maîtrise de l'oral (comme si le français n'était pas la langue maternelle de la plupart des élèves français...) et non plus de l'écrit, le sommet étant atteint pour le cycle 3 dans l'apprentissage sous forme de « jeux de rôles » des « règles conversationnelles » : « exprimer un refus, demander quelque chose, s’excuser, remercier », ce qui semble relever de l'école maternelle... La lecture se voit, elle, bien rétrogradée dans les préoccupations du Ministère.
Le programme d'étude de la langue (grammaire-conjugaison-orthographe) ne serait plus défini par niveau de classe ni pour le cycle 3 ni pour le cycle 4 charge aux professeurs de s'entendre au niveau local pour décider ce qui serait enseigné aux élèves. Sous couvert de liberté pédagogique accordée avec pleine confiance aux professeurs, l'apprentissage de ces domaines s'en trouverait totalement déstructuré. Le programme de grammaire actuel (peut-être un peu trop dense) a le mérite d’être cohérent et pertinent : centré sur la grammaire de phrase, il permet une acquisition progressive d’une syntaxe juste et précise A la place, les élèves hériteraient d'une grammaire hybride qui réussirait le tour de force de relever à la fois de simplifications outrancières et aberrantes (avec le refus par exemple d’enseigner les conjugaisons à toutes les personnes) et d’un jargon universitaire dont les universitaires eux-mêmes (MM. Todorov, Genette…) ont dénoncé l’introduction dans le secondaire. Quelle folie, par exemple, de prétendre enseigner à des enfants qui ne repèrent pas toujours le sujet d’un verbe les notions de prédicat ou les théories de l’énonciation ! La maîtrise d'une cohérence syntaxique et du fonctionnement des conjugaisons, qui est travaillée en cours de français, a l'avantage de se mettre au service de l'apprentissage des langues vivantes. Sans parler de l'orthographe : il y a tant de professeurs de langues vivantes qui se plaignent que les élèves prononcent et écrivent un réel charabia en confondant "and" et "is", "und" et "ist", etc, car les élèves confondent « et » et « est » en français !
Concernant la lecture/initiation à la littérature, la proposition pour le cycle 3 accomplit l'exploit de ne proposer strictement aucun programme qu'on s'évertue à chercher en vain à travers les lignes... En 6ème, les élèves se passionnent réellement pour les textes fondateurs et c'est cette partie du programme qui les change vraiment de l'école primaire, les fonde en collégiens en leur permettant d'accéder à la grande littérature, celle qui traverse les pays et les siècles. Bien loin de l' « ennui » dont le Ministère ne cesse de dire qu'il contamine à tout bout de champ le collège français.
Pour le cycle 4 (5ème-4ème-3ème), le programme se construirait autour de quatre « thèmes » qui reviennent chaque année et se décomposeraient en « questionnements » spécifiques... L'organisation ne s'effectuerait plus ni par genre ni par ordre chronologique. Citons un exemple : pour le questionnement « Le groupe (famille,amis, réseaux), entre épanouissement et enfermement », voici les « repères » pour aider le professeur : « Théâtre, romans et récits de famille, récits autobiographiques, correspondance, littérature d’idées, presse, Films, fictionaudiovisuelle ». Les indications de support pour aborder ces thématiques ne citent plus aucun titre d'oeuvre, plus aucun nom d'écrivain, mais donnent lieu à des listes fourre-tout qui instaurent le relativisme au coeur des programmes de littérature, mettant sur le même plan des oeuvres riches et connues dans le monde entier et la littérature de jeunesse, des textes documentaires ou des articles de presse. Sans même parler de l’inflation des images, films et séries TV ! Comme si nos élèves n’étaient pas assez gavés d’écrans et n’avaient pas besoin de développer une autre forme de lecture du monde... Ce serait verser dans une démagogie grossière de céder ainsi à la facilité. Comment les élèves étrangers à une langue écrite exigeante, qui n’ont que leurs professeurs pour les y initier, pourraient-ils accéder à une réelle culture et à une maîtrise solide de l'écrit avec la langue orale des films ou la langue trop pauvre de certains romans écrits spécialement pour la jeunesse ? Ce serait creuser un peu plus ces inégalités scolaires qui font la honte de la France et que le Ministère dit vouloir supprimer.
Nous tous qui pensons que le cours de Français peut et doit rimer avec :
la transmission d'un héritage et la constitution mentale d'un patrimoine culturel,
l'émerveillement devant la magie des mots,
un voyage de l'imagination à travers les époques, les genres, les pays, les cultures, les idées,
la capacité à organiser une réflexion avec rigueur,
le goût de l'écriture, de la concentration et du mot juste,
nous demandons :
- Une augmentation des heures de Français, en Primaire et au collège, avec des demi-groupes au moins une fois par semaine pour pouvoir guider les élèves efficacement dans la pratique de l'écrit. Pour le collège, un horaire de 6h par semaine pour les 6èmes et 5èmes et de 4h ou 4h30 ensuite.
- La poursuite de l'accompagnement personnalisé ou soutien en petits effectifs en plus de l'horaire disciplinaire.
Des programmes annuels garantissant le caractère national de l'éducation et une réelle progressivité des apprentissages .
Des programmes qui assurent une cohérence chronologique et puissent permettre des ponts avec les programmes d'Histoire-Géographie (seul moyen de travailler de façon intéressante en EPI transdisciplinaire Français-Histoire)
La prise en compte dès la maternelle, pour l'apprentissage de la lecture, de toutes les études qui concluent à la supériorité de la méthode alphabétique, en particulier avec les enfants en difficulté.
Un programme de littérature axé sur les oeuvres patrimoniales, la littérature de jeunesse n'étant réservée qu'à la lecture cursive ou au prolongement d'un chapitre, et les supports non littéraires présents à la marge seulement et non comme fins en soi.
La construction d'un programme de littérature pour le cycle 3 et en particulier pour l'année de 6ème avec la réintroduction des textes fondateurs
Un programme de langue débarrassé des concepts universitaires complexes et centré sur la grammaire de phrase, traitée de façon suffisamment complète pour permettre une représentation de la langue comme système cohérent.
La définition d'une progression annuelle en langue (orthographe-grammaire-conjugaison) qui soit mûrement réfléchie
L'harmonisation des programmes de langue entre le cours de français et les enseignements de langues étrangères.
Une réelle liberté pédagogique qui permette à chaque professeur d'employer la méthode qu'il jugera la plus adaptée à ses élèves et à l'objet de son cours, sans imposer la séquence ni quelque autre méthode que ce soit.
La garantie du maintien du latin et du grec comme disciplines qui nourrissent la connaissance de la langue française et en permettent une compréhension plus fine.
L'obligation d'une pratique régulière de la lecture (de livres et non de textes !) et de la rédaction à l'école primaire
Le respect des spécificités de notre matière sans la réduire à sa dimension utilitaire et sans la dessécher par le filtre de compétences plaquées : la littérature ne peut pas se réduire à des "je sais faire..je ne sais pas faire" de façon binaire
- JaneMonarque
Manquent tous les tirets pour chacune des demandes Faudrait pas qu'on croie qu'on ne demande que deux trucs
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- SibylleNeoprof expérimenté
Sur mon fichier (Open Office), il y a bien sûr les tirets et une mise en page non pourrie !
- JaneMonarque
Ok
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- F.LemoineÉrudit
F.Lemoine a écrit:Ton texte est sur le site de NVB, Véro. Mais il est tronqué.
Je viens d'envoyer la version intégrale. On me dit que le message a bien été envoyé.
Mais je crois que j'ai fait une boulette : j'ai cité ton nom et ton académie .
Le texte, signé Véronique M. (la première version, tronquée), daté du 17 avril, était sur le cite ce matin, sur cette page : http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/14/questions-reponses-sur-le-college-2016-mieux-apprendre-pour-mieux-reussir/
Je viens de regarder, il a disparu.
- MamousseHabitué du forum
F.Lemoine a écrit:F.Lemoine a écrit:Ton texte est sur le site de NVB, Véro. Mais il est tronqué.
Je viens d'envoyer la version intégrale. On me dit que le message a bien été envoyé.
Mais je crois que j'ai fait une boulette : j'ai cité ton nom et ton académie .
Le texte, signé Véronique M. (la première version, tronquée), daté du 17 avril, était sur le cite ce matin, sur cette page : http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/14/questions-reponses-sur-le-college-2016-mieux-apprendre-pour-mieux-reussir/
Je viens de regarder, il a disparu.
Je confirme. Disparu.
Et ce n' est pas le seul...
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- ChocolatGuide spirituel
Vous plaisantez, là, j'espère ?!
Et la liberté d'expression ?
Je viens de regarder ; le message tronqué de V. Marchais est là :
http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/10/le-college2016-adopte-par-conseil-superieur-de-leducation/
(parmi les 132 commentaires sur La réforme #Collège2016 adoptée par le Conseil Supérieur de l’Éducation)
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