- AudreyOracle
Si oui, je suis dans la salle... Signalez-vous! ;-)
- WabiSabiHabitué du forum
C'est où, c'est quoi? Dites moi pas que j'ai raté une conférence à Lyon sur un de mes recueils poétiques préférés! :/
_________________
"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- AudreyOracle
Ben si! C'est toute la journée, conf ce matin, en cours, et ateliers cet aprem, au centre Michel Delay jusqu'à 16h30! C'était un stage du PAF..il reste de la place dans la salle, plein d'absents....
- WabiSabiHabitué du forum
Audrey a écrit:Ben si! C'est toute la journée, conf ce matin, en cours, et ateliers cet aprem, au centre Michel Delay jusqu'à 16h30! C'était un stage du PAF..il reste de la place dans la salle, plein d'absents....
Arf, quel dommage que je sois bloqué toute la journée! si j'avais su...
Audrey, merci quand même pour l'info et have fun, en tout cas!
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- sinanNiveau 9
Vous en avez de la chance, d'avoir des stages aussi intéressants à Lyon !
Il ne me semble pas qu'il y ait ce genre de chose à Créteil. Me trompé-je ?
Il ne me semble pas qu'il y ait ce genre de chose à Créteil. Me trompé-je ?
- AudreyOracle
Bon, bilan mitigé.
Olivier Barbarant est passionné et passionnant (sa thèse portait sur Aragon, on ne peut qu'admirer sa maîtrise de l'oeuvre), mais en toute honnêteté, ayant appris il y a seulement deux semaines que la journée de formation supposée être une "Actualisation des connaissances littéraires" d'après le PAF porterait en fait sur une oeuvre précise, et étant partie dans la foulée en Italie, je ne maîtrisais pas assez bien le texte pour apprécier la conférence du matin. Et à voir les têtes qui, comme la mienne, piquaient du nez à 12h, après 3h de conf, quand il a ENFIN abordé l'étude littéraire d'un poème précis, après des considérations portant sur le parcours d'Aragon et la structure de l'oeuvre, je n'étais pas la seule à ne pas me sentir totalement concernée par l'exposé.
30 minutes plus tard,après une explication de texte éclair, enfin, la pause repas.
L'après-midi, deux groupes en rotation sur des plages de 1H15.
1er, avec O.Barbarant, pour réfléchir sur l'enseignement de la poésie dans le secondaire. Je suis partagée. Le débat s'est fait dans une grande simplicité, avec de l'humour: vraiment, si tous les IPR pouvaient nous laisser nous exprimer aussi librement et accueillir nos questions avec tant de bienveillance que lui, quel bonheur ce serait... mais j'ai trouvé que trop souvent, les choses proposées relevaient d'une travail de lycée, et non de collège. Il insistait sur l'importance d'étudier des recueils, et non des anthologies... mais franchement, en collège, un recueil... et d'Aragon en plus, comment dire?
Il a insisté sur l'intérêt que pouvait présenter le fait de commencer l'année par l'étude de la poésie, pour lancer la réflexion sur les mots, le sens, la littérature et les émotions qu'elle fait naître, alors qu'il ne cesse de voir des collègues reléguer la poésie à la fin de l'année scolaire, et la présenter comme un objet complexe et difficile d'approche aux élèves.
Il a proposé quelques activités pour que les élèves se confrontent au texte poétique, par exemple en leur faisant annoter par groupe un poème sur traitement de texte pour élucider le vocabulaire, les références culturelles éventuelles, qui est ensuite présenté à la classe.
Il a aussi insisté sur le fait que réciter de la poésie n'était pas à proscrire, mais qu'il pouvait être difficile pour un élève de se mettre en position de "victime sacrificielle" devant la classe pour réciter, proposant donc plutôt grâce aux nouvelles technologies (dont il n'a cessé de dire par ailleurs qu'il n'était pas friand) que chaque élève s'enregistre chez lui pour s'approprier le texte à l'oral, avec un travail sur la diction et l'intention, envoie le fichier au professeur, qui peut ainsi le conseiller et l'évaluer de façon beaucoup plus personnelle, individualisée même, et pertinente que lorsqu'on évalue simplement l'exercice de mémorisation devant la classe. Il a dit que la mémorisation n'était pas à exclure du tout, mais qu'il ne fallait pas se contenter d'évaluer ça dans le cadre du travail sur la poésie à l'oral.
Il a glissé dans les échanges que pour lui, le meilleur des manuels serait constitué de textes annotés uniquement, sans aucun questionnaire, pensant que nos pratiques sont bien trop normées par les manuels et par les programmes dont nous nous rendons nous-mêmes captifs alors qu'ils sont très ouverts.
Voilà pour le premier groupe.
Quant au deuxième, comment dire? Deux collègues de Lycée nous ont présenté des séquences sur Rimbaud et sur Aragon faites avec leurs classes. Je vous dis pas comme je me sentais concernée étant en collège...
Mais ça m'a amenée à une grande perplexité... tous les travaux d'évaluations proposés par ces collègues se faisaient:
- à l'oral (l'une a même dit qu'elle avait 12 notes ainsi avec des secondes ce trimestre, car l'oral lui permettait de les évaluer souvent sans alourdir sa charge de correciton, elle note par exemple en direct à l'oral en classe un commentaire de texte fait par un élève sur un paragraphe)
- via des travaux d'invention dont je ne vois pas quel rapport ils ont avec l'enseignement de la littérature: vidéo, illustration sonore (l'une d'elle demandait aux élèves de recréer l'ambiance sonore via des sons et de la musique d'un endroit je sais plus où à Vénissieux pour réécrire "A la musique" de Rimbaud...), création d'anthologie poétique dont l'élève doit justifier le choix de la 1ere de couv (anthologie qui est présentée comme support dans la liste du bac, si j'ai bien compris)
-par écrit dans des sujets d'invention du genre "Explique en quoi, toi aussi, comme Jaccottet, tu es un passeur de lumière", en précisant qu'elle avait interdit de parler à ses élèves de choses personnelles...
Sérieusement, c'est ça le travail en lycée????
Olivier Barbarant est passionné et passionnant (sa thèse portait sur Aragon, on ne peut qu'admirer sa maîtrise de l'oeuvre), mais en toute honnêteté, ayant appris il y a seulement deux semaines que la journée de formation supposée être une "Actualisation des connaissances littéraires" d'après le PAF porterait en fait sur une oeuvre précise, et étant partie dans la foulée en Italie, je ne maîtrisais pas assez bien le texte pour apprécier la conférence du matin. Et à voir les têtes qui, comme la mienne, piquaient du nez à 12h, après 3h de conf, quand il a ENFIN abordé l'étude littéraire d'un poème précis, après des considérations portant sur le parcours d'Aragon et la structure de l'oeuvre, je n'étais pas la seule à ne pas me sentir totalement concernée par l'exposé.
30 minutes plus tard,après une explication de texte éclair, enfin, la pause repas.
L'après-midi, deux groupes en rotation sur des plages de 1H15.
1er, avec O.Barbarant, pour réfléchir sur l'enseignement de la poésie dans le secondaire. Je suis partagée. Le débat s'est fait dans une grande simplicité, avec de l'humour: vraiment, si tous les IPR pouvaient nous laisser nous exprimer aussi librement et accueillir nos questions avec tant de bienveillance que lui, quel bonheur ce serait... mais j'ai trouvé que trop souvent, les choses proposées relevaient d'une travail de lycée, et non de collège. Il insistait sur l'importance d'étudier des recueils, et non des anthologies... mais franchement, en collège, un recueil... et d'Aragon en plus, comment dire?
Il a insisté sur l'intérêt que pouvait présenter le fait de commencer l'année par l'étude de la poésie, pour lancer la réflexion sur les mots, le sens, la littérature et les émotions qu'elle fait naître, alors qu'il ne cesse de voir des collègues reléguer la poésie à la fin de l'année scolaire, et la présenter comme un objet complexe et difficile d'approche aux élèves.
Il a proposé quelques activités pour que les élèves se confrontent au texte poétique, par exemple en leur faisant annoter par groupe un poème sur traitement de texte pour élucider le vocabulaire, les références culturelles éventuelles, qui est ensuite présenté à la classe.
Il a aussi insisté sur le fait que réciter de la poésie n'était pas à proscrire, mais qu'il pouvait être difficile pour un élève de se mettre en position de "victime sacrificielle" devant la classe pour réciter, proposant donc plutôt grâce aux nouvelles technologies (dont il n'a cessé de dire par ailleurs qu'il n'était pas friand) que chaque élève s'enregistre chez lui pour s'approprier le texte à l'oral, avec un travail sur la diction et l'intention, envoie le fichier au professeur, qui peut ainsi le conseiller et l'évaluer de façon beaucoup plus personnelle, individualisée même, et pertinente que lorsqu'on évalue simplement l'exercice de mémorisation devant la classe. Il a dit que la mémorisation n'était pas à exclure du tout, mais qu'il ne fallait pas se contenter d'évaluer ça dans le cadre du travail sur la poésie à l'oral.
Il a glissé dans les échanges que pour lui, le meilleur des manuels serait constitué de textes annotés uniquement, sans aucun questionnaire, pensant que nos pratiques sont bien trop normées par les manuels et par les programmes dont nous nous rendons nous-mêmes captifs alors qu'ils sont très ouverts.
Voilà pour le premier groupe.
Quant au deuxième, comment dire? Deux collègues de Lycée nous ont présenté des séquences sur Rimbaud et sur Aragon faites avec leurs classes. Je vous dis pas comme je me sentais concernée étant en collège...
Mais ça m'a amenée à une grande perplexité... tous les travaux d'évaluations proposés par ces collègues se faisaient:
- à l'oral (l'une a même dit qu'elle avait 12 notes ainsi avec des secondes ce trimestre, car l'oral lui permettait de les évaluer souvent sans alourdir sa charge de correciton, elle note par exemple en direct à l'oral en classe un commentaire de texte fait par un élève sur un paragraphe)
- via des travaux d'invention dont je ne vois pas quel rapport ils ont avec l'enseignement de la littérature: vidéo, illustration sonore (l'une d'elle demandait aux élèves de recréer l'ambiance sonore via des sons et de la musique d'un endroit je sais plus où à Vénissieux pour réécrire "A la musique" de Rimbaud...), création d'anthologie poétique dont l'élève doit justifier le choix de la 1ere de couv (anthologie qui est présentée comme support dans la liste du bac, si j'ai bien compris)
-par écrit dans des sujets d'invention du genre "Explique en quoi, toi aussi, comme Jaccottet, tu es un passeur de lumière", en précisant qu'elle avait interdit de parler à ses élèves de choses personnelles...
Sérieusement, c'est ça le travail en lycée????
- AudreyOracle
Arf... pas de réaction, à cause de la section du fil, je pense...
- WabiSabiHabitué du forum
Audrey a écrit:Bon, bilan mitigé.
(...)
Il a insisté sur l'intérêt que pouvait présenter le fait de commencer l'année par l'étude de la poésie, pour lancer la réflexion sur les mots, le sens, la littérature et les émotions qu'elle fait naître, alors qu'il ne cesse de voir des collègues reléguer la poésie à la fin de l'année scolaire, et la présenter comme un objet complexe et difficile d'approche aux élèves.
(...)
Quant au deuxième, comment dire? Deux collègues de Lycée nous ont présenté des séquences sur Rimbaud et sur Aragon faites avec leurs classes. Je vous dis pas comme je me sentais concernée étant en collège...
Mais ça m'a amenée à une grande perplexité... tous les travaux d'évaluations proposés par ces collègues se faisaient:
- à l'oral (l'une a même dit qu'elle avait 12 notes ainsi avec des secondes ce trimestre, car l'oral lui permettait de les évaluer souvent sans alourdir sa charge de correciton, elle note par exemple en direct à l'oral en classe un commentaire de texte fait par un élève sur un paragraphe)
- via des travaux d'invention dont je ne vois pas quel rapport ils ont avec l'enseignement de la littérature: vidéo, illustration sonore (l'une d'elle demandait aux élèves de recréer l'ambiance sonore via des sons et de la musique d'un endroit je sais plus où à Vénissieux pour réécrire "A la musique" de Rimbaud...), création d'anthologie poétique dont l'élève doit justifier le choix de la 1ere de couv (anthologie qui est présentée comme support dans la liste du bac, si j'ai bien compris)
-par écrit dans des sujets d'invention du genre "Explique en quoi, toi aussi, comme Jaccottet, tu es un passeur de lumière", en précisant qu'elle avait interdit de parler à ses élèves de choses personnelles...
Sérieusement, c'est ça le travail en lycée????
Merci pour ce compte-rendu roboratif, Audrey!
Pour ce que j'ai mis en gras : je suis on ne peut plus d'accord avec cette idée, même si je suis conscient que tout le monde n'est pas forcément ouvert ni sensible à la poésie dans une classe, loin s'en faut, et qu'on risque plus de perdre ou rebuter certains élèves dès le début. Pourtant, je suis convaincu que ce média, plus "instinctif" que la prose, et rassurant notamment parce qu'il ne réclame pas une interprétation uniquement ou entièrement signifiante, peut être un vecteur formidable pour les indifférents.
Concernant les ateliers, que dire... chacun sa voie, hein! :lol: Par contre l'idée de proposer aux élèves timides le moyen de l'enregistrement audio est très bonne, j'en prends note.
Sinon c'était sur quelle pièce du Roman inachevé, son commentaire de texte?
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Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- AudreyOracle
C'était sur "La guerre et ce qui s'en suivit", qu'il conseillait d'étudier en 3e, plutôt que les lettres de poilus qu'il ne supporte plus de voir lors des inspections... ;-)
Mais ce n'était pas un commentaire très organisé, je me suis rapidement contentée de griffonner des remarques sur mon bouquin plutôt que de prendre des notes sur ma feuille.
Mais ce n'était pas un commentaire très organisé, je me suis rapidement contentée de griffonner des remarques sur mon bouquin plutôt que de prendre des notes sur ma feuille.
- User5899Demi-dieu
Bah pas toujoursAudrey a écrit:Quant au deuxième, comment dire? Deux collègues de Lycée nous ont présenté des séquences sur Rimbaud et sur Aragon faites avec leurs classes. Je vous dis pas comme je me sentais concernée étant en collège...
Mais ça m'a amenée à une grande perplexité... tous les travaux d'évaluations proposés par ces collègues se faisaient:
- à l'oral (l'une a même dit qu'elle avait 12 notes ainsi avec des secondes ce trimestre, car l'oral lui permettait de les évaluer souvent sans alourdir sa charge de correciton, elle note par exemple en direct à l'oral en classe un commentaire de texte fait par un élève sur un paragraphe)
- via des travaux d'invention dont je ne vois pas quel rapport ils ont avec l'enseignement de la littérature: vidéo, illustration sonore (l'une d'elle demandait aux élèves de recréer l'ambiance sonore via des sons et de la musique d'un endroit je sais plus où à Vénissieux pour réécrire "A la musique" de Rimbaud...), création d'anthologie poétique dont l'élève doit justifier le choix de la 1ere de couv (anthologie qui est présentée comme support dans la liste du bac, si j'ai bien compris)
-par écrit dans des sujets d'invention du genre "Explique en quoi, toi aussi, comme Jaccottet, tu es un passeur de lumière", en précisant qu'elle avait interdit de parler à ses élèves de choses personnelles...
Sérieusement, c'est ça le travail en lycée????
Ne m'en parle pas. J'épluche des listes de bac, là, et c'est le fourre-tout intégral sous prétexte de nourrir la liste de trucs complémentaires. Sauf qu'on ne comprend pas en quoi ça complète. Donc, je ne tiens pas compte.
- trompettemarineMonarque
Audrey a écrit:
Quant au deuxième, comment dire? Deux collègues de Lycée nous ont présenté des séquences sur Rimbaud et sur Aragon faites avec leurs classes. Je vous dis pas comme je me sentais concernée étant en collège...
Mais ça m'a amenée à une grande perplexité... tous les travaux d'évaluations proposés par ces collègues se faisaient:
- à l'oral (l'une a même dit qu'elle avait 12 notes ainsi avec des secondes ce trimestre, car l'oral lui permettait de les évaluer souvent sans alourdir sa charge de correciton, elle note par exemple en direct à l'oral en classe un commentaire de texte fait par un élève sur un paragraphe)
- via des travaux d'invention dont je ne vois pas quel rapport ils ont avec l'enseignement de la littérature: vidéo, illustration sonore (l'une d'elle demandait aux élèves de recréer l'ambiance sonore via des sons et de la musique d'un endroit je sais plus où à Vénissieux pour réécrire "A la musique" de Rimbaud...), création d'anthologie poétique dont l'élève doit justifier le choix de la 1ere de couv (anthologie qui est présentée comme support dans la liste du bac, si j'ai bien compris)
-par écrit dans des sujets d'invention du genre "Explique en quoi, toi aussi, comme Jaccottet, tu es un passeur de lumière", en précisant qu'elle avait interdit de parler à ses élèves de choses personnelles...
Sérieusement, c'est ça le travail en lycée????
Et bien, si on veut faire correctement son travail de professeur, non, ce n'est pas cela le travail en lycée. Cela, c'est juste ce que l'on peut nous proposer en formation et qu'on n'applique jamais dans les faits car on a une conscience professionnelle.
- AudreyOracle
Vous me rassurez...
D'un autre côté.. ces collègues sont formatrices régulières sur l'académie. J'ai même eu l'une d'elle en prépa à l'agreg interne... où elle était brillante. Ca veut dire que leur façon de bosser convient à l'inspection, qui juge bon de leur demander de la diffuser.
C'était un de ces moments dont on se demande si on les a vraiment vécus, je vous assure. Et encore, je ne vous ai pas raconté tout ce qu'elles ont dit...quand j'ai tout raconté à mon meilleur ami (ancien khâgneux, maîtrise de LM, prof d'anglais, étudiant en master 2 d'histoire de l'art) au téléphone, tout à l'heure, il a halluciné, et s'est mis en rogne. Et dieu sait qu'il est loin d'être prompt à critiquer ou s'enflammer...
D'un autre côté.. ces collègues sont formatrices régulières sur l'académie. J'ai même eu l'une d'elle en prépa à l'agreg interne... où elle était brillante. Ca veut dire que leur façon de bosser convient à l'inspection, qui juge bon de leur demander de la diffuser.
C'était un de ces moments dont on se demande si on les a vraiment vécus, je vous assure. Et encore, je ne vous ai pas raconté tout ce qu'elles ont dit...quand j'ai tout raconté à mon meilleur ami (ancien khâgneux, maîtrise de LM, prof d'anglais, étudiant en master 2 d'histoire de l'art) au téléphone, tout à l'heure, il a halluciné, et s'est mis en rogne. Et dieu sait qu'il est loin d'être prompt à critiquer ou s'enflammer...
- User5899Demi-dieu
Bon, après, il faut voir comment ça marche avec leur public... Mais la description par toi (ou par le biais d'un descriptif de Bac) ne me convainc absolument pas.Audrey a écrit:Vous me rassurez...
D'un autre côté.. ces collègues sont formatrices régulières sur l'académie. J'ai même eu l'une d'elle en prépa à l'agreg interne... où elle était brillante.
C'était un de ces moments dont on se demande si on les a vraiment vécus, je vous assure. Et encore, je ne vous ai pas raconté tout ce qu'elles ont dit...quand j'ai tout raconté à mon meilleur ami (ancien khâgneux, maîtrise de LM, prof d'anglais, étudiant en master 2 d'histoire de l'art) au téléphone, tout à l'heure, il a halluciné, et s'est mis en rogne. Et dieu sait qu'il est loin d'être prompt à critiquer ou s'enflammer...
- beloteHabitué du forum
J'étais à la formation et je faisais partie de ceux qui ont piqué du nez.
J'ai beaucoup aimé les interventions d'O. Barbarant et son érudition. J'ai aimé, à titre personnel, me replonger dans des savoirs universitaires mais, non de non, je ne m'étais pas inscrite à une journée d'étude sur le Roman inachevé. J'ai été très déçue, ce n'était pas du tout ce que laissait présager l'intitulé de la formation. Etant moi aussi en collège, je ne vois absolument pas comment exploiter l'étude que l'on nous a proposée.
J'ai beaucoup aimé les interventions d'O. Barbarant et son érudition. J'ai aimé, à titre personnel, me replonger dans des savoirs universitaires mais, non de non, je ne m'étais pas inscrite à une journée d'étude sur le Roman inachevé. J'ai été très déçue, ce n'était pas du tout ce que laissait présager l'intitulé de la formation. Etant moi aussi en collège, je ne vois absolument pas comment exploiter l'étude que l'on nous a proposée.
- AudreyOracle
Mazette!!
Tu étais dans le groupe qui eu l'échange avec Barbarant en premier ou en deuxième? Moi j'étais dans le premier, ptêt qu'on y était ensemble...
Tu étais dans le groupe qui eu l'échange avec Barbarant en premier ou en deuxième? Moi j'étais dans le premier, ptêt qu'on y était ensemble...
- beloteHabitué du forum
Oui, j'étais dans le groupe avec M. Barbarant en premier. Nous étions donc bien ensemble. Une petite brune avec les cheveux au carré.
- AudreyOracle
J'étais celle qui a dit (dans un charabia limite incompréhensble) que ses élèves lui amenaient des poèmes en début d'année de 6e...n'étais-tu pas ma voisine dans le deuxième "atelier", du coup, partie bien à l'heure et avec un air agacé? ;-)
- beloteHabitué du forum
C'est ça !
Je suis effectivement partie avec un air agacé car j'ai eu l'impression de perdre mon temps l'après-midi... Et les ateliers en petits groupes ne laissent pas le loisir de corriger des copies quand le sujet n'intéresse pas. Promis, la prochaine fois je serai souriante
Je suis effectivement partie avec un air agacé car j'ai eu l'impression de perdre mon temps l'après-midi... Et les ateliers en petits groupes ne laissent pas le loisir de corriger des copies quand le sujet n'intéresse pas. Promis, la prochaine fois je serai souriante
- AudreyOracle
Le monde de néo est petit, quand même... ;-)
Beh je t'avoue que d'habitude, j'ouvre très grand la bouche face aux conneries, mais là,c 'était tellement énorme, et je me sentais plongée dans une telle bassine de guimauve par la deuxième prof que j'en suis restée sans voix. Très rare en ce qui me concerne.
Le coup de sa vidéo faite depuis l'avion m'a porté le premier coup, et j'ai été achevée par "Mais imagine si tu meurs demain? Ta famille sera triste! Toi aussi, tu vois, tu fais passer la lumiere!"...
Beh je t'avoue que d'habitude, j'ouvre très grand la bouche face aux conneries, mais là,c 'était tellement énorme, et je me sentais plongée dans une telle bassine de guimauve par la deuxième prof que j'en suis restée sans voix. Très rare en ce qui me concerne.
Le coup de sa vidéo faite depuis l'avion m'a porté le premier coup, et j'ai été achevée par "Mais imagine si tu meurs demain? Ta famille sera triste! Toi aussi, tu vois, tu fais passer la lumiere!"...
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