Jacques Attali s'insurge contre la "nouvelle précarité : celle de ne pas avoir son propre bureau".

Une nouvelle précarité s'installe dans les entreprises: celle de ne pas avoir son propre bureau. Si cela peut paraître séduisant, c'est en réalité dangereux. Pour les salariés qui ainsi n'ont plus de sentiment d'appartenance ni d'appropriation. Pour les entreprises qui perdent en identité. Pour la société qui voit la loyauté au groupe s'effacer devant la solitude de l'individu.

http://www.slate.fr/story/100107/sans-bureau-fixe-attali

J'ai besoin, comme beaucoup, de repères spatiaux (et temporels) précis, je comprends le malaise.

Spoiler:

Thalia de G a écrit:J'ai besoin, comme beaucoup, de repères spatiaux (et temporels) précis, je comprends le malaise.

Spoiler:

Idem. Sans même m'attarder sur l'éventuelle connotation qu'on peut attacher au mot, il est d'une hypocrisie sans nom. Il y a une hiérarchie, qui sait le faire sentir, et des subordonnés. Il a gagné la fonction publique, on lke trouve dans ces circulaires au style inimitable ("Vous voudrez informer vos collaborateurs ...". Traduction : "Vous ferez passer l'ordre..") . En outre , il laisse penser que le chef travaille, que les autres l'aident, et pur le cas dce l’administration, que c'st son travail qui importe, pas le service public, alors que dans les faits, les chefs passent , comme les autres salariés, et ça ne change pas radicalement les missions (l'ambiance parfois, oui).

Le mot "collaboration" est souvent concurrencé dans monde merveilleux du management par "synergie" qui enest le calque exact (qui dit que le grec ancien ne sert à rien ? ) .

Du reste, il est piquant que ce soit Attali, le chantre du marché mondialisé, de la précarisation, de la transformation de chaque salarié en hilote dudit  marché, qui fustige l'open space, moyen- clef du "management transversal", avec la réunionnite .

Mais c'est vrai qu'il en a plusieurs... :diable:

Le poste de travail mobile, probablement une nouvelle mode expérimentale dans la gestion du travail et du personnel, qui disparaitra sans faire de bruit si les résultats en termes d'efficacité n'en valent pas la chandelle. Pas de quoi en faire un fromage ou pondre une nouvelle loi.

Quant à la notion de collaborateurs, elle a son intérêt dans le cadre d'un travail rassemblant des personnes de spécialités diverses, pour lesquels les rapports hiérarchiques sont moins importants. Ainsi, il m'arrive actuellement de travailler sur des dossiers avec des personnes d'autres services, certains plus élevés que moi dans l'organigramme de la société mais n'ayant pas d'autorité directe sur moi.

Mais il est vrai que le terme est négativement connoté, en particulier pour un français travaillant dans une entreprise allemande. Je préfère Mitarbeiter.