- SibylleNeoprof expérimenté
Audrey a écrit:Je l'inscrirai en ligne sous mon nom, mais sans évidemment mettre mon nom dans la pétition...
La signature du texte avec le "nous" laisse suffisamment de liberté et d'ouverture je pense pour qu'on puisse s'affranchir d'un "groupe" qui serait porteur du truc, et honnêtement, ça me semble plus fédérateur, nettement moins clivant.
Et puis disons-le, non, les groupes que tu cites ne sont pas à l'initiative de la pétition...
Arrête ton char ne s'est pas soucié de tout ça quand ils ont publié leur pétition, à l'époque...
Si on met "néo", y en a plein qui ne signeront pas (eh oui... c'est vrai...).
Aucune affiliation, c'est mieux. Si ATC, la Cnarela, les syndicats, je en sais qui sont d'accord, ils signeront la pétition et basta, non?
Tout à fait d'accord.
Quand je disais Néo (je pensais pas à Néo tout entier, mais les enseignants LC de Néo).
Mais si tu ne marques pas ton nom personnel et que cela reste un "nous" large, à titre personnel, je suis d'accord.
- V.MarchaisEmpereur
Je ne signerais pas à titre individuel, à ta place.
Sans prétendre parler au nom de tous, tu peux signer : "un collectif de professeurs".
Sans prétendre parler au nom de tous, tu peux signer : "un collectif de professeurs".
- ProvenceEnchanteur
Iphigénie a écrit:minute de diversion:
n
Provence est-ce un lapsus calami ou un acte pas si manqué que ça? :lol: :lol: :lol:os conditions de travail dont la plupart de sgens se foutent.
Lapsus digitorum...
- GrypheMédiateur
V.Marchais a écrit:Je ne signerais pas à titre individuel, à ta place.
Sans prétendre parler au nom de tous, tu peux signer : "un collectif de professeurs".
Pour mémoire, la pétition sur les prépas se présentait comme cela :
http://www.petitions24.net/petition_unitaire_cpge
- AudreyOracle
Ok, j'ai fait de mon mieux.
Dans le projet de réforme du collège présenté le mardi 17 mars et applicable dès la rentrée 2016, vous proposez, Mme la Ministre de l’Education Nationale, la suppression pure et simple des options facultatives jusque-là proposées à de nombreux collégiens, et non réservées à une élite comme on tente de le faire croire.
Parmi ces options, le latin et le grec ancien subissent un sort tout particulier. L’inclusion de ces disciplines dans le nouveau dispositif des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires, ou EPI, laisse à penser au grand public qu’elles existeront toujours dans le nouveau collège de 2016, or c’est un leurre.
À l’heure actuelle, en effet, en collège, un élève peut suivre l’option latin, de la 5e à la 3e, avec un horaire hebdomadaire de 2h en 5e et de 3h en 4e et 3e, ainsi que l’option grec 3h par semaine en 3e.
Durant ces cours, non seulement les élèves acquièrent des connaissances à propos des civilisations, des arts, de la pensée antique, mais ils apprennent aussi et surtout les langues grecque et latine, pour lire et comprendre de façon directe et personnelle les textes laissés en héritage par les Anciens à l’humanité.
Or l'objectif des EPI, assurés conjointement par deux professeurs de matières différentes (et non nécessairement spécialistes) sera une réalisation matérielle d'un projet et non un apprentissage méthodique, formateur pour l'esprit. De fait, l'enseignement linguistique, historique, littéraire, et même culturel du latin et du grec disparaît dans ce nouveau dispositif. Il semble également impossible, alors qu’il serait déjà irréaliste d’espérer enseigner le latin et lui seul dans ces conditions, d’assurer simultanément l’enseignement des deux langues anciennes dans le cadre des EPI. Cela se résumerait, au mieux, à une découverte superficielle de l’Antiquité et aurait des conséquences lourdes sur les enseignements de langues anciennes au lycée.
De plus, chaque élève devra suivre deux thèmes d’EPI par an. Par mesure dérogatoire, le Ministère autorisera les élèves ayant choisi l’EPI dont le thème serait “Langues et Cultures de l’Antiquité” (LCA) à poursuivre cet “enseignement” durant tout le cycle 4, les autres thèmes d’EPI ne devant en effet être étudiés qu’une seule fois durant le collège.
Cette dérogation semble assurer le suivi des apprentissages pour les élèves concernés mais c’est, encore une fois, illusoire. Les élèves auront en effet, chaque année, la possibilité d’arrêter de suivre l’EPI “LCA”. A ce stade de la présentation du projet, il semble même possible pour un élève qui n’aurait pas suivi l’EPI “LCA” dès la 5e d’y participer seulement en 4e, pour arrêter en 3e et reprendre en 2nde. Qui peut imaginer dès lors qu’un apprentissage sérieux des langues anciennes pourrait avoir lieu avec cette réforme ? Que peut apprendre un élève, en “zappant” un enseignement comme bon lui semble, surtout quand cet enseignement est une langue ? Cette culture de l’immédiateté, de la superficialité, doit-elle réellement être au cœur du projet de collège pour 2016 ?
Une autre attaque portée aux langues anciennes est celle de la réduction des horaires hebdomadaires d’enseignement. Les élèves qui auraient choisi de suivre un EPI dont le thème serait les “LCA”, ne suivraient, dans le cas d’un partage équitable des heures d’EPI, un enseignement de langue ancienne qu'une heure et demie par semaine et par an en cycle 4, soit un total de 4,5 heures hebdomadaires durant le collège, contre 8 actuellement pour les élèves suivant une seule option et 11h pour ceux qui ont la chance d’étudier les deux langues anciennes dans leur collège, ainsi que le permettent les dispositions actuelles. Les conséquences de cette réforme sur la maîtrise par les élèves des langues anciennes en fin de collège seraient donc dramatiques.
Enfin, et c’est un des aspects les plus révoltants de la réforme envisagée, le projet ne présentant la découverte des langues anciennes que dans le cadre des EPI, et les moyens horaires des EPI étant pris et non ajoutés aux moyens horaires des disciplines obligatoires, il faudrait donc, pour continuer à assurer la transmission de ces disciplines séculaires, prélever des heures sur les enseignements de français.
Autant dire que ni les conseils pédagogiques des établissements, présidés par les chefs d’établissement et constitués d’enseignants de toutes les matières, ni les conseils d’administration – les deux instances en charge de l’organisation des EPI – ne permettront probablement pas aux langues anciennes d’exister encore au collège dans des conditions garantissant leur véritable enseignement : cela réduirait considérablement les possibilités de travailler le français pour des élèves déjà en grande difficulté dans ce domaine. Laisser la responsabilité aux établissements de choisir d’offrir ou non l'étude du latin et du grec, c’est renoncer à une éducation nationale et proposer une école à deux vitesses.
Devant l’annonce de ce projet, dont la réalisation mettrait immanquablement fin à l’enseignement du latin et du grec offert à tous en collège, et réserverait à quelques spécialistes, voués à disparaître rapidement, la connaissance d'un héritage pourtant découvert avec bonheur par des générations d’élèves et d’étudiants,
Nous,
latinistes,
hellénistes,
amoureux de la langue française,
d’hier, d’aujourd’hui, et de demain,
de tous âges, de tous milieux, et de toutes professions,
Nous, professeurs, élèves, étudiants, parents,
Nous, défenseurs de l’accès au savoir pour tous,
vous demandons,
Madame la Ministre,
de maintenir l’enseignement optionnel du latin et du grec, chacun à part entière, selon les modalités d’enseignement actuelles, avec un vrai programme, et des horaires qui ne soient pas subordonnés à une quelconque autre matière dans le cadre envisagé des EPI. Les élèves le souhaitant doivent pouvoir substituer l’étude des deux langues anciennes aux EPI, les y ajouter ou combiner l’étude du latin ou du grec avec un EPI.
Les langues anciennes ne peuvent être réduites à des enseignements interdisciplinaires. Ces deux langues se suffisent à elles-mêmes, en ce sens qu’elles sont déjà profondément ancrées dans l’interdisciplinarité : l’enseignant de Lettres Classiques, spécialiste du français, du latin, et du grec, langues intimement liées par leurs histoires et leurs cultures, permet à tous les élèves qui le désirent, et non seulement à l’élite, de connaître les civilisations passées pour mieux comprendre le monde qui les entoure et construire celui de demain.
Dans le projet de réforme du collège présenté le mardi 17 mars et applicable dès la rentrée 2016, vous proposez, Mme la Ministre de l’Education Nationale, la suppression pure et simple des options facultatives jusque-là proposées à de nombreux collégiens, et non réservées à une élite comme on tente de le faire croire.
Parmi ces options, le latin et le grec ancien subissent un sort tout particulier. L’inclusion de ces disciplines dans le nouveau dispositif des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires, ou EPI, laisse à penser au grand public qu’elles existeront toujours dans le nouveau collège de 2016, or c’est un leurre.
À l’heure actuelle, en effet, en collège, un élève peut suivre l’option latin, de la 5e à la 3e, avec un horaire hebdomadaire de 2h en 5e et de 3h en 4e et 3e, ainsi que l’option grec 3h par semaine en 3e.
Durant ces cours, non seulement les élèves acquièrent des connaissances à propos des civilisations, des arts, de la pensée antique, mais ils apprennent aussi et surtout les langues grecque et latine, pour lire et comprendre de façon directe et personnelle les textes laissés en héritage par les Anciens à l’humanité.
Or l'objectif des EPI, assurés conjointement par deux professeurs de matières différentes (et non nécessairement spécialistes) sera une réalisation matérielle d'un projet et non un apprentissage méthodique, formateur pour l'esprit. De fait, l'enseignement linguistique, historique, littéraire, et même culturel du latin et du grec disparaît dans ce nouveau dispositif. Il semble également impossible, alors qu’il serait déjà irréaliste d’espérer enseigner le latin et lui seul dans ces conditions, d’assurer simultanément l’enseignement des deux langues anciennes dans le cadre des EPI. Cela se résumerait, au mieux, à une découverte superficielle de l’Antiquité et aurait des conséquences lourdes sur les enseignements de langues anciennes au lycée.
De plus, chaque élève devra suivre deux thèmes d’EPI par an. Par mesure dérogatoire, le Ministère autorisera les élèves ayant choisi l’EPI dont le thème serait “Langues et Cultures de l’Antiquité” (LCA) à poursuivre cet “enseignement” durant tout le cycle 4, les autres thèmes d’EPI ne devant en effet être étudiés qu’une seule fois durant le collège.
Cette dérogation semble assurer le suivi des apprentissages pour les élèves concernés mais c’est, encore une fois, illusoire. Les élèves auront en effet, chaque année, la possibilité d’arrêter de suivre l’EPI “LCA”. A ce stade de la présentation du projet, il semble même possible pour un élève qui n’aurait pas suivi l’EPI “LCA” dès la 5e d’y participer seulement en 4e, pour arrêter en 3e et reprendre en 2nde. Qui peut imaginer dès lors qu’un apprentissage sérieux des langues anciennes pourrait avoir lieu avec cette réforme ? Que peut apprendre un élève, en “zappant” un enseignement comme bon lui semble, surtout quand cet enseignement est une langue ? Cette culture de l’immédiateté, de la superficialité, doit-elle réellement être au cœur du projet de collège pour 2016 ?
Une autre attaque portée aux langues anciennes est celle de la réduction des horaires hebdomadaires d’enseignement. Les élèves qui auraient choisi de suivre un EPI dont le thème serait les “LCA”, ne suivraient, dans le cas d’un partage équitable des heures d’EPI, un enseignement de langue ancienne qu'une heure et demie par semaine et par an en cycle 4, soit un total de 4,5 heures hebdomadaires durant le collège, contre 8 actuellement pour les élèves suivant une seule option et 11h pour ceux qui ont la chance d’étudier les deux langues anciennes dans leur collège, ainsi que le permettent les dispositions actuelles. Les conséquences de cette réforme sur la maîtrise par les élèves des langues anciennes en fin de collège seraient donc dramatiques.
Enfin, et c’est un des aspects les plus révoltants de la réforme envisagée, le projet ne présentant la découverte des langues anciennes que dans le cadre des EPI, et les moyens horaires des EPI étant pris et non ajoutés aux moyens horaires des disciplines obligatoires, il faudrait donc, pour continuer à assurer la transmission de ces disciplines séculaires, prélever des heures sur les enseignements de français.
Autant dire que ni les conseils pédagogiques des établissements, présidés par les chefs d’établissement et constitués d’enseignants de toutes les matières, ni les conseils d’administration – les deux instances en charge de l’organisation des EPI – ne permettront probablement pas aux langues anciennes d’exister encore au collège dans des conditions garantissant leur véritable enseignement : cela réduirait considérablement les possibilités de travailler le français pour des élèves déjà en grande difficulté dans ce domaine. Laisser la responsabilité aux établissements de choisir d’offrir ou non l'étude du latin et du grec, c’est renoncer à une éducation nationale et proposer une école à deux vitesses.
Devant l’annonce de ce projet, dont la réalisation mettrait immanquablement fin à l’enseignement du latin et du grec offert à tous en collège, et réserverait à quelques spécialistes, voués à disparaître rapidement, la connaissance d'un héritage pourtant découvert avec bonheur par des générations d’élèves et d’étudiants,
Nous,
latinistes,
hellénistes,
amoureux de la langue française,
d’hier, d’aujourd’hui, et de demain,
de tous âges, de tous milieux, et de toutes professions,
Nous, professeurs, élèves, étudiants, parents,
Nous, défenseurs de l’accès au savoir pour tous,
vous demandons,
Madame la Ministre,
de maintenir l’enseignement optionnel du latin et du grec, chacun à part entière, selon les modalités d’enseignement actuelles, avec un vrai programme, et des horaires qui ne soient pas subordonnés à une quelconque autre matière dans le cadre envisagé des EPI. Les élèves le souhaitant doivent pouvoir substituer l’étude des deux langues anciennes aux EPI, les y ajouter ou combiner l’étude du latin ou du grec avec un EPI.
Les langues anciennes ne peuvent être réduites à des enseignements interdisciplinaires. Ces deux langues se suffisent à elles-mêmes, en ce sens qu’elles sont déjà profondément ancrées dans l’interdisciplinarité : l’enseignant de Lettres Classiques, spécialiste du français, du latin, et du grec, langues intimement liées par leurs histoires et leurs cultures, permet à tous les élèves qui le désirent, et non seulement à l’élite, de connaître les civilisations passées pour mieux comprendre le monde qui les entoure et construire celui de demain.
- AudreyOracle
Gryphe a écrit:V.Marchais a écrit:Je ne signerais pas à titre individuel, à ta place.
Sans prétendre parler au nom de tous, tu peux signer : "un collectif de professeurs".
Pour mémoire, la pétition sur les prépas se présentait comme cela :
http://www.petitions24.net/petition_unitaire_cpge
Ben oui, mais là, si on prend le temps d'envoyer le texte à tous les syndicats, toutes les assoces, la pétition, elle sort en 2040 hein... quand on voit déjà à quel point c'est difficile de concilier les positions, analyses et demande de tous entre une dizaine de néos....
Alors je fais quoi????
- AudreyOracle
De toute façon, il faut toujours donner une adresse mail pour envoyer une pétition... alors le nom de quelqu'un, ou une adresse traçable, apparaîtra forcément quelque part...
- VioletEmpereur
On laisse la pétition telle quelle et on la fait signer par qui veut la signer, sans signer ni d'un syndicat ni de ce forum.
Qu'en pensez-vous ?
Qu'en pensez-vous ?
- ProvenceEnchanteur
Je suis d'accord.Violet a écrit:On laisse la pétition telle quelle et on la fait signer par qui veut la signer, sans signer ni d'un syndicat ni de ce forum.
Qu'en pensez-vous ?
- VioletEmpereur
Audrey a écrit:De toute façon, il faut toujours donner une adresse mail pour envoyer une pétition... alors le nom de quelqu'un, ou une adresse traçable, apparaîtra forcément quelque part...
Même sur petition.org ? (je ne sais plus si c'est le nom exact...)... je veux parler du site où nous avions réclamé la reconnaissance pour notre malheureuse collègue assassinée...
- User14996Niveau 10
Ah, oui, c'est bien mieux ! Bravo !
Reste à pousser sur les propositions...
Reste à pousser sur les propositions...
- AudreyOracle
Et ça ne me pose aucun souci de donner mon mail comme créatrice en ligne de la pétition...
Oui, Pour Fabienne Terral-Calmès, c'était sur change.org, et là aussi il faut donner l'adresse mail de quelqu'un pour déposer la pétition. Sur petition24, pareil. Et c'est normal, il faut pouvoir remonter à quelqu'un si c'est calomnieux, insultant, tout ça...
Après, j'ai créé un mail dont l'adresse est "avenirlatingrec@....." pour le compte twitter et l'éventuel blog...
Je peux l'utiliser, mais ce ne serait pas difficile de remonter à moi de toute façon... ;-)
Oui, Pour Fabienne Terral-Calmès, c'était sur change.org, et là aussi il faut donner l'adresse mail de quelqu'un pour déposer la pétition. Sur petition24, pareil. Et c'est normal, il faut pouvoir remonter à quelqu'un si c'est calomnieux, insultant, tout ça...
Après, j'ai créé un mail dont l'adresse est "avenirlatingrec@....." pour le compte twitter et l'éventuel blog...
Je peux l'utiliser, mais ce ne serait pas difficile de remonter à moi de toute façon... ;-)
- AdriGrand Maître
Audrey a écrit:Gryphe a écrit:V.Marchais a écrit:Je ne signerais pas à titre individuel, à ta place.
Sans prétendre parler au nom de tous, tu peux signer : "un collectif de professeurs".
Pour mémoire, la pétition sur les prépas se présentait comme cela :
http://www.petitions24.net/petition_unitaire_cpge
Ben oui, mais là, si on prend le temps d'envoyer le texte à tous les syndicats, toutes les assoces, la pétition, elle sort en 2040 hein... quand on voit déjà à quel point c'est difficile de concilier les positions, analyses et demande de tous entre une dizaine de néos....
Alors je fais quoi????
Pour notre pétition Langues Vivantes, nous avons signé "Professeurs de langues vivantes", on ne parle pas au nom de tous, mais de tous ceux qui veulent se reconnaître dans ce qu'on a écrit.
Aucun nom, aucune adresse mail n'apparaît - quand des gens veulent communiquer par mail avec l'auteur de la pétition, ils mettent un message sur le site, et leur adresse (lisible uniquement par la personne qui gère la pétition), on peut leur répondre avec une adresse qui ne donne pas forcément son identité (aussi parce qu'on n'écrit pas ce texte en temps qu'individu).
Pour mettre tout le monde d'accord, tu risques d'y perdre ton latin A un moment, il faut mettre en ligne, même si c'est imparfait - de toute façon, il y aura quand même des grincheux...
- User5899Demi-dieu
Ce que j'en pense ou ce que j'en pense politiquement ?Audrey a écrit:Bon, Cripure, bien qu'en lycée, tu penses quoi de la demande de commencer le grec en 5e?
J'en pense que le collège devrait proposer l'une ou l'autre langue au moins. Et que ce sera le latin vu qu'inexplicablement, en France, on juge le latin plus culturel que le grec.
Donc je pense que le trop est l'ennemi du juste suffisant
Mais évidemment, ça ne me satisfait pas, comme tu t'en doutes.
- User5899Demi-dieu
Le prof de lettres, même modernes, devait faire une initiation au latin en 5e. Il avait une heure de plus pour cela.Gryphe a écrit:[HS] J'avais une question à ce propos. "De mon temps" (années 1980), on commençait le grec en quatrième (à raison de 3h par semaine), mais dans mon souvenir, le latin commençait également en quatrième. J'me trompe ? Commençait-il plus tôt ?Audrey a écrit:Bon, on demande le grec dès la 5e?
- AudreyOracle
Je précise: le nom public qui apparaîtra pour le "créateur" ne sera pas le mien, je mettrai "Collectif de professeurs de Lettres Classiques", mais pour le site, et lui seul, il faudra bien que je mette mon mail, que mon nom apparaisse dedans ou pas. Les signataires ne verront pas mon nom, mais c'est bien sur ma boîte mail éventuelle qu'atterriront les messages divers ou demandes de contact.
Loys travaillant à la création du blog de témoignages, on devrait pouvoir associer les deux... à voir.
Loys travaillant à la création du blog de témoignages, on devrait pouvoir associer les deux... à voir.
- AudreyOracle
Bon, il faut un titre pour la pétition.
"Défense du latin et du grec dans le cadre de la réforme du collège"?
"Défense du latin et du grec dans le cadre de la réforme du collège"?
- ProvenceEnchanteur
Je viens de t'envoyer un MP.
- ProvenceEnchanteur
Audrey a écrit:Bon, il faut un titre pour la pétition.
"Défense du latin et du grec dans le cadre de la réforme du collège"?
Réforme du collège: non à la fin des langues anciennes.
- ProvenceEnchanteur
Pétition (version courte) a écrit:Le projet de réforme du collège, applicable dès la rentrée 2016, prévoit de faire subir un sort tout particulier à l’enseignement des langues anciennes, jusque là proposées dans tous les établissements scolaires et accessibles à tous les élèves volontaires. Ces disciplines, pourtant reconnues pour leur caractère formateur et leur richesse culturelle, ne seraient plus proposées qu’à travers des ateliers transdisciplinaires (EPI), en concurrence avec d’autres matières.
L’inclusion de ces disciplines dans ce nouveau dispositif laisse à penser au grand public qu’elles existeront toujours dans le nouveau collège de 2016. Or c’est un leurre. Nul horaire, nul programme ne sont prévus pour ces enseignements qui ne pourront exister dans les établissements que selon la volonté des décideurs locaux, au détriment d’autres disciplines à leur tour dépouillées de leurs heures. Nulle continuité n’est prévue dans l’apprentissage de ces langues, ce qui laisse craindre le pire quant à la qualité de l’instruction que pourront prodiguer des enseignants motivés mais contraints par un système absurde.
Laisser la responsabilité aux établissements de choisir d’offrir ou non l'étude du latin et du grec, c’est renoncer à une éducation nationale et proposer une école à deux vitesses. C’est priver des enfants, citoyens de demain, de la possibilité de préparer l’avenir en connaissant mieux leur langue et leur passé. Accepter cette réforme en l’état, c’est accepter qu’avec cynisme on dissimule des restrictions budgétaires sous couvert de renouveau pédagogique, qu’avec cynisme on piétine l’héritage du passé, de notre passé.
Devant l’annonce de ce projet, dont la réalisation mettrait immanquablement fin à l’enseignement du latin et du grec offerts à tous en collège, et réserverait à quelques spécialistes, voués à disparaître rapidement, la connaissance d'un héritage pourtant découvert avec bonheur par des générations d’élèves et d’étudiants,
Nous,
latinistes,
hellénistes,
amoureux de la langue française,
d’hier, d’aujourd’hui, et de demain,
de tous âges, de tous milieux, et de toutes professions,
Nous, professeurs, élèves, étudiants, parents,
Nous, défenseurs de l’accès au savoir pour tous,
vous demandons,
Madame la Ministre,
de maintenir l’enseignement optionnel du latin et du grec, chacun à part entière, selon les modalités d’enseignement actuelles, avec un vrai programme, et des horaires qui ne soient pas subordonnés à une quelconque autre matière dans le cadre envisagé des EPI.
Les langues anciennes sont déjà profondément ancrées dans l’interdisciplinarité : l’enseignant de Lettres Classiques, spécialiste du français, du latin, et du grec, langues intimement liées par leurs histoires et leurs cultures, permet à tous les élèves qui le désirent, et non seulement à l’élite, de connaître les civilisations passées pour mieux comprendre le monde qui les entoure et construire celui de demain.
- AudreyOracle
Provence a écrit:Audrey a écrit:Bon, il faut un titre pour la pétition.
"Défense du latin et du grec dans le cadre de la réforme du collège"?
Réforme du collège: non à la fin des langues anciennes.
Parfait!
- VioletEmpereur
Parfait pour moi aussi.
- AudreyOracle
Bon, question.... publiquement, quel texte diffuse-t-on? parce qu'il ne me semble pas que l'on puisse, sur les sites que j'ai vus, publier une version courte ET une longue...
- ZazkFidèle du forum
Je pense que la version courte sera plus facilement lisible et lue, malgré toutes les qualités de la version longue.
On peut garder la version longue pour discuter avec des gens qui veulent approfondir la question.
On peut garder la version longue pour discuter avec des gens qui veulent approfondir la question.
- ProvenceEnchanteur
A mon avis, la version courte si elle vous convient. On doit pouvoir renvoyer vers la version longue, publiée, par exemple, sur Twitter. Si c'est trop long, beaucoup de signataires potentiels risquent de ne pas lire.
- KakHabitué du forum
Provence a écrit:A mon avis, la version courte si elle vous convient. On doit pouvoir renvoyer vers la version longue, publiée, par exemple, sur Twitter. Si c'est trop long, beaucoup de signataires potentiels risquent de ne pas lire.
C'est une bonne solution.
Merci à Audrey pour son travail...
- Réforme : Pétition pour la défense de l'italien (mort programmée de la LV3)
- Projet de pétition pour les langues anciennes ? (récapitulatif au 6ème post de page 6)
- Pétition langues régionales - réforme du collège
- Signez la pétition : "Le CLES et le C2i2e ne doivent pas être exigés comme preuves supplémentaires de qualification pour être recruté !"
- Pétition pour la sauvegarde des langues anciennes
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum