- liliepingouinÉrudit
Tamerlan a écrit:liliepingouin a écrit:Cripure a écrit:
Si. Tout plein. Disons que le manteau, je ne le vois pas, donc je laisse courir (en fait, je ne sais pas pourquoi c'est grave, parce que ça doit l'être vu que vous n'êtes pas seule à en parler). Pour le reste, je fais comme tout le monde : pas d'affaires sorties, je ramasse leur prise de notes et ça me fait une note facile ; levés avant la sonnerie et c'est 5 minutes d'intercours ou 10 minutes de récré à faire une interro de conjugaisons, plus le collègue d'après qui marque en retard, d'où convocation CPE : après une fois le coup en septembre, curieusement, ça cesse. Etc. Comme tout le monde, je m'adapte. Et en effet, il est clair que les deux tiers de mes classes seraient mieux dans une 5e d'il y a trente ans à bosser avant un bon apprentissage.
Est-il légal de faire faire une interro à l'élève pendant la récréation?
On peut considérer que l'élève a pris sa récréation avant le sonnerie donc il s'agit d'un simple report du cours qui a été manqué. Cela me paraît très logique. Moi quand un élève ne travaille pas en cours il ramasse un travail à la maison. Ce n'est même pas une punition jusque le constat que le travail doit bien être fait à un moment ou à un autre... Bien sûr un travail que je note que si j'estime qu'il a été fait par dessus la jambe (et donc forcément en dessous de la moyenne) . Sinon ce ne serai pas juste par rapport aux moyennes des autres élèves. Je trouve au contraire que ce que fait Cripure illustre plutôt bien que nous ne sommes pas sans moyens d'actions pour faire comprendre aux élèves qu'ils ne sont pas en vacances chez la Mémé (métaphore du sud ).
Je ne vous demande pas si c'est logique, je vous demande le texte qui prouve que c'est légal.
- InvitéInvité
Chocolat a écrit:
Donc pour une question de statut, de procédure ET de vide juridique, on laisse un délégué défaillant en place.
C'est sûr que comme leçon démocratique, il n'y a pas mieux, car ça les prépare à la"vraie vie" : les pourris indéboulonnables ! Non mais c'est vrai, quoi, pourquoi ce serait différent, à l'école ?
Pour la justice, l'humanisme, la confiance en un monde meilleur, on repassera !
Allez hop, circulez, et vive la démocratie !
Il me semble que nous avons inventé un truc qui s'appelle la démocratie représentative avec des gens à qui on confie un mandat. Les "pourris" ne sont "indéboulonnables" que le temps de leur mandat. Sauf dans les cas prévus dans la loi et qui relèvent du pénal. Le fait qu'on soit assuré d'aller au bout de son mandant est un principe essentiel de ce système. Si le résultat d'élections peut être remis en cause à tout moment on bascule dans des situations parfaitement instables avec au final des catastrophes politiques et la fin de la démocratie. A un moment donné il faut hiérarchiser les risques... Aujourd'hui politiquement quand les pourris sont indéboulonnables c'est que les gens revotent pour eux, mais c'est un autre problème. C'est à ce type de réflexion qu'il faut initier les élèves plutôt qu'à je ne sais quel monde enchanté.. Dans un système démocratique il est important de penser que les règles et leur respect, même quand elles paraissent plus embêtantes qu'autre chose, sont la condition de l'existence finale du système. C'est pourquoi, par exemple, qu'à côté du code pénal on trouve le code de procédure pénale qui est tout aussi important.
- liliepingouinÉrudit
Tamerlan a écrit:
Mais bon sang ce n'est en aucun cas une question de confiance, c'est une question de statut et de procédure !
Je peux comprendre ce point de vue, mais je ne suis pas sûre du tout qu'être procédurier soit le meilleur service à rendre à l'école.
Les élèves sont de futurs citoyens, mais ils ne sont pas encore citoyens. Ils ont le temps de grandir, de mûrir, d'apprendre, mais pour cela ils ont besoin d'un cadre sécurisant. Je pense que l'autorité bienveillante des adultes vaut mieux qu'une trop lourde série de procédures.
Cela me fait penser au livre de Valérie Piau sur les droits des élèves.
Mon avis est proche de ce qui est développé dans cet article, qui exprime mieux que je ne parviens à le faire ma position.
http://www.autonome-solidarite.fr/articles/livre-avocate-valerie-piau
edit: la direction de mon établissement, que vous semblez juger défaillante, est extrêmement procédurière...
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- InvitéInvité
liliepingouin a écrit:Tamerlan a écrit:liliepingouin a écrit:
Est-il légal de faire faire une interro à l'élève pendant la récréation?
On peut considérer que l'élève a pris sa récréation avant le sonnerie donc il s'agit d'un simple report du cours qui a été manqué. Cela me paraît très logique. Moi quand un élève ne travaille pas en cours il ramasse un travail à la maison. Ce n'est même pas une punition jusque le constat que le travail doit bien être fait à un moment ou à un autre... Bien sûr un travail que je note que si j'estime qu'il a été fait par dessus la jambe (et donc forcément en dessous de la moyenne) . Sinon ce ne serai pas juste par rapport aux moyennes des autres élèves. Je trouve au contraire que ce que fait Cripure illustre plutôt bien que nous ne sommes pas sans moyens d'actions pour faire comprendre aux élèves qu'ils ne sont pas en vacances chez la Mémé (métaphore du sud ).
Je ne vous demande pas si c'est logique, je vous demande le texte qui prouve que c'est légal.
Aucun texte n'affirme la légalité de ce cas précis et donc, par principe général du droit tout ce qui n'est pas interdit est légal (ce n'est pas étonnant le droit ne peut tout prévoir, c'est pour cela que la jurisprudence existe). A la différence des sanctions (qui sont listées très précisément), le dernier texte (circulaire de 2014) ne donne pas une liste exhaustive des punitions. C'est à l'enseignant d'en fixer la forme avec comme principe une finalité éducative et une proportionnalité à la faute. Il faudrait pour que cela ne soit pas possible un texte affirmant l'intégrité de la récréation ou une modification du règlement intérieur l'interdisant. Pour le délégué c'est très différent car si aucun texte ne stipule qu'on peut le renvoyer, il est bien précisé que le mandant est de un an ce qui de fait exclu le renvoi.
- DimkaVénérable
Après, j’ai dû mal à piger ce qu’il y a dans les faits : dans les faits, ce n’est pas le PP qui gère les délégués, non ? (ce n’est pas lui qui les convoque pour le conseil, ni qui s’occupe de tous les machins qui concernent les délégués, c’est plutôt les CPE et le CDE, je croyais) Du coup, il a beau pousser des gueulantes, dire « je destitue », c’est aussi efficace que quand moi, je dis que je destitue François Hollande.fabilyon a écrit:Tamerlan a écrit:
De toute manière ce n'est pas le PP qui doit décider mais le CDE.
Voilà, donc le PP ne peut pas prendre cette décision de manière unilatérale.
Pour ce qui est de faire confiance au PP, il y a de mauvais PP comme il y a de mauvais profs malheureusement...
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- Spoiler:
- InvitéInvité
liliepingouin a écrit:Tamerlan a écrit:
Mais bon sang ce n'est en aucun cas une question de confiance, c'est une question de statut et de procédure !
Je peux comprendre ce point de vue, mais je ne suis pas sûre du tout qu'être procédurier soit le meilleur service à rendre à l'école.
Les élèves sont de futurs citoyens, mais ils ne sont pas encore citoyens. Ils ont le temps de grandir, de mûrir, d'apprendre, mais pour cela ils ont besoin d'un cadre sécurisant. Je pense que l'autorité bienveillante des adultes vaut mieux qu'une trop lourde série de procédures.
Cela me fait penser au livre de Valérie Piau sur les droits des élèves.
Mon avis est proche de ce qui est développé dans cet article, qui exprime mieux que je ne parviens à le faire ma position.
http://www.autonome-solidarite.fr/articles/livre-avocate-valerie-piau
edit: la direction de mon établissement, que vous semblez juger défaillante, est extrêmement procédurière...
Je viens de lire l'article. Il me semble qu'il reprend un certain nombre d’éléments que j'ai évoqué dans ma réponse précédente. Ce qui me semble important ce n'est pas les procédures c'est d'agir dans le respect des principes. Le régime des punitions n'est pas si mauvais que cela puisqu'il donne au professeur une latitude importante d'action, à condition de s'inscrire dans ces quelques principes. Je suis parfaitement d'accord sur le besoin d'autorité bienveillante. Mais pensez-vous que quand on commence à s'abstraire trop facilement et sans états d’âme des procédures le cadre sécurisant risque de le rester longtemps ?
- liliepingouinÉrudit
Tamerlan a écrit:liliepingouin a écrit:Tamerlan a écrit:
On peut considérer que l'élève a pris sa récréation avant le sonnerie donc il s'agit d'un simple report du cours qui a été manqué. Cela me paraît très logique. Moi quand un élève ne travaille pas en cours il ramasse un travail à la maison. Ce n'est même pas une punition jusque le constat que le travail doit bien être fait à un moment ou à un autre... Bien sûr un travail que je note que si j'estime qu'il a été fait par dessus la jambe (et donc forcément en dessous de la moyenne) . Sinon ce ne serai pas juste par rapport aux moyennes des autres élèves. Je trouve au contraire que ce que fait Cripure illustre plutôt bien que nous ne sommes pas sans moyens d'actions pour faire comprendre aux élèves qu'ils ne sont pas en vacances chez la Mémé (métaphore du sud ).
Je ne vous demande pas si c'est logique, je vous demande le texte qui prouve que c'est légal.
Aucun texte n'affirme la légalité de ce cas précis et donc, par principe général du droit tout ce qui n'est pas interdit est légal (ce n'est pas étonnant le droit ne peut tout prévoir, c'est pour cela que la jurisprudence existe). A la différence des sanctions (qui sont listées très précisément), le dernier texte (circulaire de 2014) ne donne pas une liste exhaustive des punitions. C'est à l'enseignant d'en fixer la forme avec comme principe une finalité éducative et une proportionnalité à la faute. Il faudrait pour que cela ne soit pas possible un texte affirmant l'intégrité de la récréation ou une modification du règlement intérieur l'interdisant. Pour le délégué c'est très différent car si aucun texte ne stipule qu'on peut le renvoyer, il est bien précisé que le mandant est de un an ce qui de fait exclu le renvoi.
Mais ne peut-on considérer l'absence de procédure de destitution comme un vide juridique? Dans ce cas, n'est-il pas du ressort de l'établissement de pallier ce vide dans le cas de délégués défaillants?
N'est-il pas plus juste de faire en sorte que les élèves aient de bons représentants, plutôt que de laisser en place celui qui a été élu mais ne remplit pas sa fonction?
Mais comme je l'ai dit plus haut, je comprends le point de vue légaliste. Mais je ne le partage pas totalement.
Par ailleurs, je te remercie d'avoir pris le temps de me répondre de façon argumentée. C'est autrement plus agréable que les sarcasmes.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- InvitéInvité
liliepingouin a écrit:Tamerlan a écrit:liliepingouin a écrit:
Je ne vous demande pas si c'est logique, je vous demande le texte qui prouve que c'est légal.
Aucun texte n'affirme la légalité de ce cas précis et donc, par principe général du droit tout ce qui n'est pas interdit est légal (ce n'est pas étonnant le droit ne peut tout prévoir, c'est pour cela que la jurisprudence existe). A la différence des sanctions (qui sont listées très précisément), le dernier texte (circulaire de 2014) ne donne pas une liste exhaustive des punitions. C'est à l'enseignant d'en fixer la forme avec comme principe une finalité éducative et une proportionnalité à la faute. Il faudrait pour que cela ne soit pas possible un texte affirmant l'intégrité de la récréation ou une modification du règlement intérieur l'interdisant. Pour le délégué c'est très différent car si aucun texte ne stipule qu'on peut le renvoyer, il est bien précisé que le mandant est de un an ce qui de fait exclu le renvoi.
Mais ne peut-on considérer l'absence de procédure de destitution comme un vide juridique? Dans ce cas, n'est-il pas du ressort de l'établissement de pallier ce vide dans le cas de délégués défaillants?
N'est-il pas plus juste de faire en sorte que les élèves aient de bons représentants, plutôt que de laisser en place celui qui a été élu mais ne remplit pas sa fonction?
Mais comme je l'ai dit plus haut, je comprends le point de vue légaliste. Mais je ne le partage pas totalement.
Par ailleurs, je te remercie d'avoir pris le temps de me répondre de façon argumentée. C'est autrement plus agréable que les sarcasmes.
Mais de rien, là je commence à avoir faim.
- GrypheMédiateur
Cripure a écrit:Gryphe a écrit:J'attends de voir Cripure PA, ça va déménager.
Vous comprenez pourquoi j'hésite ?
L'avantage du statut de FF, c'est que ça permet de "tester", sans risque dans un premier temps pour son poste. Ça vaut le coup.
- MinosNiveau 5
Voilà le dénouement de l'affaire : mon cher PP de 6°, dans sa grande et infinie sagesse et en concertation avec personne d'autre que lui-même, a destitué non pas un mais les deux délégués à cause de leur comportement pénible. Il a organisé un simulacre d'élection où ne pouvaient se présenter que des candidats "correspondant au profil recherché" (sic), à l'issue de laquelle ont été élus deux très bons élèves. J'ai appris le nom des nouveaux délégués par les élèves eux-mêmes ce matin, l'opération ayant été menée sans aucune concertation avec les collègues ni l'équipe éducative.
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes. Les deux délégués "virés" n'ont pas l'air de prendre très bien la chose. Certes, ce ne sont pas les plus sages de la classe, mais l'un d'eux, surtout, évolue dans un contexte familial très compliqué.
Je ne manquerais pas de dire ce que je pense de tout ça lors du prochain conseil de classe mais, de toute façon, le mal est fait.
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes. Les deux délégués "virés" n'ont pas l'air de prendre très bien la chose. Certes, ce ne sont pas les plus sages de la classe, mais l'un d'eux, surtout, évolue dans un contexte familial très compliqué.
Je ne manquerais pas de dire ce que je pense de tout ça lors du prochain conseil de classe mais, de toute façon, le mal est fait.
- ErgoDevin
:shock: Ah. Et vous en avez discuté avec les autres enseignants de la classe, le CPE, au-delà ?
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MinosNiveau 5
La CPE est en arrêt comme souvent. Les éducateurs à qui j'en ai parlé n'étaient pas au courant... J'ai qq collègues qui sont d'accord avec moi mais de toute façon c'est trop tard maintenant.
- GrypheMédiateur
J'ai avancé de mon côté aussi...
Donc toujours dans le Délégué Flash, mais un peu plus loin, figure la possibilité d'un "vote de confiance". Il faut que je le recopie !
Donc toujours dans le Délégué Flash, mais un peu plus loin, figure la possibilité d'un "vote de confiance". Il faut que je le recopie !
- babouchka4Fidèle du forum
fabilyon a écrit:Voilà le dénouement de l'affaire : mon cher PP de 6°, dans sa grande et infinie sagesse et en concertation avec personne d'autre que lui-même, a destitué non pas un mais les deux délégués à cause de leur comportement pénible. Il a organisé un simulacre d'élection où ne pouvaient se présenter que des candidats "correspondant au profil recherché" (sic), à l'issue de laquelle ont été élus deux très bons élèves. J'ai appris le nom des nouveaux délégués par les élèves eux-mêmes ce matin, l'opération ayant été menée sans aucune concertation avec les collègues ni l'équipe éducative.
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes. Les deux délégués "virés" n'ont pas l'air de prendre très bien la chose. Certes, ce ne sont pas les plus sages de la classe, mais l'un d'eux, surtout, évolue dans un contexte familial très compliqué.
Je ne manquerais pas de dire ce que je pense de tout ça lors du prochain conseil de classe mais, de toute façon, le mal est fait.
Non Non le mal n'est pas fait !!! Faut mettre les pieds dans le plat maintenant et pas attendre !! C'est grave, toutes proportions gardées, ce que permet de faire le collègue....
J'irai voir gentillement le collègue en lui expliquant que je ne suis pas d'accord, qu'il ne s'est concerté avec personne, et qu'en plus il est hors clous ( sans refaire le débat des 7 pages précédentes ). Si il monte dans les tours, se vexe, ne comprend pas, ou refuse, j'en informe les autres collègues de la classe, le Cpe et les chefs pour expliquer que je ne cautionne pas ce comportement " Extra terrestre " !
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" If you can keep your head when all about you are losing theirs..... , you'll be a man my Son. "
- MinosNiveau 5
babouchka4 a écrit:fabilyon a écrit:Voilà le dénouement de l'affaire : mon cher PP de 6°, dans sa grande et infinie sagesse et en concertation avec personne d'autre que lui-même, a destitué non pas un mais les deux délégués à cause de leur comportement pénible. Il a organisé un simulacre d'élection où ne pouvaient se présenter que des candidats "correspondant au profil recherché" (sic), à l'issue de laquelle ont été élus deux très bons élèves. J'ai appris le nom des nouveaux délégués par les élèves eux-mêmes ce matin, l'opération ayant été menée sans aucune concertation avec les collègues ni l'équipe éducative.
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes. Les deux délégués "virés" n'ont pas l'air de prendre très bien la chose. Certes, ce ne sont pas les plus sages de la classe, mais l'un d'eux, surtout, évolue dans un contexte familial très compliqué.
Je ne manquerais pas de dire ce que je pense de tout ça lors du prochain conseil de classe mais, de toute façon, le mal est fait.
Non Non le mal n'est pas fait !!! Faut mettre les pieds dans le plat maintenant et pas attendre !! C'est grave, toutes proportions gardées, ce que permet de faire le collègue....
Je veux dire qu'on ne peut pas remettre en place les délégués maintenant qu'il y en a des nouveaux...
- ErgoDevin
Les éducateurs ?fabilyon a écrit:La CPE est en arrêt comme souvent. Les éducateurs à qui j'en ai parlé n'étaient pas au courant... J'ai qq collègues qui sont d'accord avec moi mais de toute façon c'est trop tard maintenant.
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- keroGrand sage
fabilyon a écrit:Voilà le dénouement de l'affaire : mon cher PP de 6°, dans sa grande et infinie sagesse et en concertation avec personne d'autre que lui-même, a destitué non pas un mais les deux délégués à cause de leur comportement pénible. Il a organisé un simulacre d'élection où ne pouvaient se présenter que des candidats "correspondant au profil recherché" (sic), à l'issue de laquelle ont été élus deux très bons élèves. J'ai appris le nom des nouveaux délégués par les élèves eux-mêmes ce matin, l'opération ayant été menée sans aucune concertation avec les collègues ni l'équipe éducative.
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes. Les deux délégués "virés" n'ont pas l'air de prendre très bien la chose. Certes, ce ne sont pas les plus sages de la classe, mais l'un d'eux, surtout, évolue dans un contexte familial très compliqué.
Je ne manquerais pas de dire ce que je pense de tout ça lors du prochain conseil de classe mais, de toute façon, le mal est fait.
C'est pour illustrer comment fonctionne une république bananière, quoi.
- babouchka4Fidèle du forum
Si ce que tu décris est vrai, je ne remets pas en doute ce que tu dis, ça craint...
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- MinosNiveau 5
Ergo a écrit:Les éducateurs ?fabilyon a écrit:La CPE est en arrêt comme souvent. Les éducateurs à qui j'en ai parlé n'étaient pas au courant... J'ai qq collègues qui sont d'accord avec moi mais de toute façon c'est trop tard maintenant.
les surveillants
- MinosNiveau 5
babouchka4 a écrit:Si ce que tu décris est vrai, je ne remets pas en doute ce que tu dis, ça craint...
Il y a tellement de dysfonctionnements là où je suis que de toute façon je crains que mon histoire de destitution de délégués n'émeuve pas grand monde...
- ProvenceEnchanteur
fabilyon a écrit:
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes.
Un événement ne permet pas d'établir une généralité de la sorte (sauf si ton collège dysfonctionne vraiment, bien sûr).
- MinosNiveau 5
Provence a écrit:fabilyon a écrit:
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes.
Un événement ne permet pas d'établir une généralité de la sorte (sauf si ton collège dysfonctionne vraiment, bien sûr).
Oui, je parlais de ce qui se passe dans mon établissement.....
- DimkaVénérable
Non, mais je le redis, je ne pige pas : au prochain conseil de classe, le chef d’établissement va convoquer les délégués officiels, ceux qui ont été élus au début de l’année suivant la procédure, et ton collègue va juste passer pour un idiot. Ce n’est pas le PP qui gère les délégués… À la limite, s’il y a quelque chose qui te choque, la meilleure chose serait d’en parler au chef pour lui demander confirmation de cela (et s’il infirme, pour lui rappeler que le statut des délégués est régi par un cadre réglementaire officiel, pas par les petits caprices du PP). En plus, les nouveaux délégués n’auront pas eu la formation, ni tous les machins qui vont avec.fabilyon a écrit:Je ne manquerais pas de dire ce que je pense de tout ça lors du prochain conseil de classe mais, de toute façon, le mal est fait.
De même :
Il n’y a pas de « nouveaux délégués », pas plus que si moi j’organise une élection présidentielle, il y aurait un nouveau président qui prendrait la place de M. Hollande…fabilyon a écrit:Je veux dire qu'on ne peut pas remettre en place les délégués maintenant qu'il y en a des nouveaux...
Tu pars comme si la chose était actée, elle le sera seulement si tout le monde accepte le fait accompli…
_________________
- Spoiler:
- User5899Demi-dieu
Quand j'ai la classe de 9h à 11h, je peux parfaitement garder la classe entière, c'est d'ailleurs ce qui se passe quand ils ont un devoir de 2h. Sinon, la classe gardée pour un devoir juste avant qu'elle ne soit lâchée, je ne vois pas de problème. Bien sûr, je ne garderai jamais seul un élève, récré ou pas. Je ne suis pas fou.liliepingouin a écrit:Cripure a écrit:Si. Tout plein. Disons que le manteau, je ne le vois pas, donc je laisse courir (en fait, je ne sais pas pourquoi c'est grave, parce que ça doit l'être vu que vous n'êtes pas seule à en parler). Pour le reste, je fais comme tout le monde : pas d'affaires sorties, je ramasse leur prise de notes et ça me fait une note facile ; levés avant la sonnerie et c'est 5 minutes d'intercours ou 10 minutes de récré à faire une interro de conjugaisons, plus le collègue d'après qui marque en retard, d'où convocation CPE : après une fois le coup en septembre, curieusement, ça cesse. Etc. Comme tout le monde, je m'adapte. Et en effet, il est clair que les deux tiers de mes classes seraient mieux dans une 5e d'il y a trente ans à bosser avant un bon apprentissage.liliepingouin a écrit:Ah, mais je ne parle pas du gentil élève qui a froid.
Je parle des élèves qui n'enlèvent pas plus leur manteau qu'ils ne sortent leurs affaires ni ne posent leur sac par terre tant qu'on ne le leur a pas demandé deux ou trois fois, qui se lèvent à la fin de l'heure avant que vous ayez donné le signal et que vous devez rappeler à l'ordre sur ce point à chaque cours. Cela forme en général un tout. Vous n'en avez pas, de ces élèves dont l'attitude vous fait bien comprendre qu'ils sont là sans l'être vraiment, que, s'ils ont franchi le seuil de la classe, c'est parce qu'on les y a obligés, mais qu'au fond, ils n'ont aucune envie d'y être?
Est-il légal de faire faire une interro à l'élève pendant la récréation?
- User5899Demi-dieu
Au lieu de vous plaindre ici, écrivez donc au CdE, voire au recteur via le CdE. Tout fonctionnaire a l'obligation de rendre compte des actions illégales dont il a connaissance dans l'exercice de son métier.fabilyon a écrit:Voilà le dénouement de l'affaire : mon cher PP de 6°, dans sa grande et infinie sagesse et en concertation avec personne d'autre que lui-même, a destitué non pas un mais les deux délégués à cause de leur comportement pénible. Il a organisé un simulacre d'élection où ne pouvaient se présenter que des candidats "correspondant au profil recherché" (sic), à l'issue de laquelle ont été élus deux très bons élèves. J'ai appris le nom des nouveaux délégués par les élèves eux-mêmes ce matin, l'opération ayant été menée sans aucune concertation avec les collègues ni l'équipe éducative.
Bref, je garde de tout ça un goût amer et, en tant que jeune enseignant (c'est ma quatrième année), je commence à en avoir marre que ce soit toujours les enfants qui payent les défaillances des adultes. Les deux délégués "virés" n'ont pas l'air de prendre très bien la chose. Certes, ce ne sont pas les plus sages de la classe, mais l'un d'eux, surtout, évolue dans un contexte familial très compliqué.
Je ne manquerais pas de dire ce que je pense de tout ça lors du prochain conseil de classe mais, de toute façon, le mal est fait.
- MinosNiveau 5
Au lieu de vous plaindre ici, écrivez donc au CdE, voire au recteur via le CdE. Tout fonctionnaire a l'obligation de rendre compte des actions illégales dont il a connaissance dans l'exercice de son métier.
Désolé, je ne me plains pas, je cherche une solution. Et quand bien même je me plaindrais, je ne vois pas en quoi cela vous gêne...
Le problème c'est que je ne trouve pas de texte réglementaire clair sur la question afin de défendre mon point de vue.
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