[Sciences&Avenir] Génération Z : le cerveau des enfants du numérique.

La génération Z (12-24 ans), qui a grandi avec les jeux vidéo et les téléphones portables, a gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d’automatismes, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi, explique le professeur de psychologie Olivier Houdé. Dans cet entretien accordé à l'AFP, le directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS-La Sorbonne (LaPsyDé) et auteur du livre "Apprendre à résister" (Le Pommier), il préconise un apprentissage adapté à ces mutations.

Blan6ine a écrit:

La génération Z (12-24 ans), qui a grandi avec les jeux vidéo et les téléphones portables, a gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d’automatismes, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi, explique le professeur de psychologie Olivier Houdé. Dans cet entretien accordé à l'AFP, le directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS-La Sorbonne (LaPsyDé) et auteur du livre "Apprendre à résister" (Le Pommier), il préconise un apprentissage adapté à ces mutations.

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Lefteris a écrit:

Blan6ine a écrit:

La génération Z (12-24 ans), qui a grandi avec les jeux vidéo et les téléphones portables, a gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d’automatismes, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi, explique le professeur de psychologie Olivier Houdé. Dans cet entretien accordé à l'AFP, le directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS-La Sorbonne (LaPsyDé) et auteur du livre "Apprendre à résister" (Le Pommier), il préconise un apprentissage adapté à ces mutations.

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Inquiétant quand même : si l'on comprend bien les conséquences de tout ça , cette absence de recul, de "résistance cognitive",  remplacée par des automatismes, conduirait à formater des humains, ne fonctionnant plus qu'à la pulsion immédiate. A moins de contrecarrer ça par un travail de réflexion poussé à l'école, mais en prend-on le chemin ?

kero a écrit:

Je pense que cela devrait surtout être contrecarré par une prise de conscience de la nécessaire limitation dans l'usage du numérique par les plus jeunes en particulier.

Et par une réintroduction de la lecture des plus jeunes (dans le cadre domestique/personnel/extra-scolaire), dont la lente disparition est, à mon avis, une des causes majeures de tous les maux dont on accuse l'école.