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- InvitéeHrÉrudit
En dehors de Balzac, Saint-Simon également fut une influence majeure pour Proust (les portraits), je me trompe ?
- CarabasVénérable
Est-ce à dire que Müsil est le Derrick de la littérature?Abraxas a écrit:C'est terriblement allemand. Et je me demande s'il n'y a pas un certain snobisme masochiste à trouver Musil passionnant.
- AbraxasDoyen
Quelque chose comme iça. Et dans les mêmes teintes vert-marron passé.
- superheterodyneNiveau 9
C'est une intéressante comparaison entre Musil et l'inspecteur à la BMW
Mais si on parlait plutôt d'Hermann Broch, l'autre grand écrivain autrichien de la même époque.
Son roman-fresque Les Somnambules est une œuvre titanesque par la forme et l'enjeu mais absolument captivante. Tant pis pour l'hypersnobisme masochiste que ça peut laisser paraître, mais je l'ai découverte au théâtre en fait, quand j'étais lycéen, elle était montée à l'Odéon par le Stary Teatr de Cracovie (en polonais, donc). C'est encore aujourd'hui mon plus beau souvenir de théâtre.
Et tant qu'on est dans les fresques, j'ai mentionné Axionov plus haut - commencez Une saga moscovite et vous verrez, vous ne le lâcherez plus, c'est garanti. L'histoire d'une famille russe entre 1920 et 1953, entre bouillonnantes années post-révolutionnaires, stalinisme, guerre et stalinisme d'après-guerre. C'est écrit avec une verve à la fois comique et tragique délicieuse, c'est bourré d'Histoire et de littérature, et la traduction est absolument excellente. C'est une saga russe, quoi.
Mais si on parlait plutôt d'Hermann Broch, l'autre grand écrivain autrichien de la même époque.
Son roman-fresque Les Somnambules est une œuvre titanesque par la forme et l'enjeu mais absolument captivante. Tant pis pour l'hypersnobisme masochiste que ça peut laisser paraître, mais je l'ai découverte au théâtre en fait, quand j'étais lycéen, elle était montée à l'Odéon par le Stary Teatr de Cracovie (en polonais, donc). C'est encore aujourd'hui mon plus beau souvenir de théâtre.
Et tant qu'on est dans les fresques, j'ai mentionné Axionov plus haut - commencez Une saga moscovite et vous verrez, vous ne le lâcherez plus, c'est garanti. L'histoire d'une famille russe entre 1920 et 1953, entre bouillonnantes années post-révolutionnaires, stalinisme, guerre et stalinisme d'après-guerre. C'est écrit avec une verve à la fois comique et tragique délicieuse, c'est bourré d'Histoire et de littérature, et la traduction est absolument excellente. C'est une saga russe, quoi.
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« Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obéissance passive et immédiate aux signaux le concernant. »
- InvitéInvité
heather a écrit:Pour les Japonais, j'ai lu l'été dernier Kawabata, Pays de neige, je me suis mortellement ennuyée !
Pour le XXème j'ai beaucoup aimé Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry, Tropique du Capricorne de Miller (le meilleur je crois).
Idem pour Musil, ça me tombe des mains.
Tiens, et bien moi, je citerais volontiers le Journal d'Anaïs Nin : remarquable.
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