- JohnMédiateur
http://www.cgt.fr/10-bonnes-raisons-de-se-mobiliser.html#1Journée nationale d’action unitaire - 10 bonnes raisons de se mobiliser le 9 avril
- 1 Parce que je veux vivre de mon travail
- 2 Pour en finir avec le blocage des salaires des fonctionnaires
- 3 Pour exiger l’égalité effective des salaires entre les femmes et les hommes
- 4 Pour préserver nos retraites complémentaires sans reculer l’âge de la retraite
- 5 Pour que les richesses crées ne soient pas pillées par les actionnaires
- 6 Pour développer et renforcer les services publics locaux
- 7 Pour augmenter les salaires et relancer l’économie
- 8 pour dire non au projet de loi Macron
- 9 Parce que pour gagner, il faut lutter
- 10 parce que ma Sécu, ma retraite, ma santé j’y tiens
Voir le dossier sur la mobilisation du 9 avril : http://www.cgt.fr/-Journee-nationale-d-action,1654-.html
1 Parce que je veux vivre de mon travail
L’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale est formel… le niveau actuel du smic (1136nets/mois) ne suffit pas à une personne seule pour vivre et un célibataire doit gagner 1424 €, un couple avec deux enfants, 3284 € pour faire face aux dépenses « nécessaires » : disposer d’une voiture pour ses déplacements, d’une chambre par enfant de sexe différent et de plus de 6 ans ou encore de pouvoir partir en vacances une semaine par an pour les retraités.
Le 9 avril, salariés payés au Smic, privés d’emploi, retraités, bénéficiaires des minima sociaux, nous exigerons de porter le Smic à 1700 euros bruts, d’augmenter les minima sociaux, de dégeler les pensions de retraite et les porter au niveau du smic revendiqué par la CGT. Parce que ce que nous consommons peut participer à relancer la croissance.
2 Pour en finir avec le blocage des salaires des fonctionnaires
Le point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires des quelque 5,2 millions d’agents et n’a pas été revalorisé depuis 2010. Depuis 2000, les choix gouvernementaux successifs ont conduit à un décrochage massif de la valeur du point par rapport à l’évolution des prix : c’est désormais à plus de 14% de perte de pouvoir d’achat que s’élèvent les pertes accumulées. Aujourd’hui, plus d’un million d’agents vivent avec des revenus équivalents au Smic. Les rémunérations de la Fonction publique ont perdu 5% par rapport à l’inflation depuis juillet 2010. Jamais les traitements de la Fonction publique n’ont été bloqués sur une telle durée. Ces pertes de pouvoir d’achat, par leur impact négatif sur la consommation de millions d’agents, ne sont pas non plus sans effet sur la relance de la croissance. Ce blocage a aussi un effet négatif sur les niveaux des pensions des millions de fonctionnaires retraités.
Le 9 avril, c’est le moment pour tous les agents de l’Etat, des collectivités territoriales, des hôpitaux d’exiger une hausse du pouvoir d’achat qui passe par le dégel du point d’indice et par des mesures compensatoires de rattrapage des pertes subies depuis des années. Dans l’unité la plus large possible, la CGT est déterminée à gagner l’ouverture de négociations permettant de déboucher sur un arrêt de la politique ravageuse de gel du point d’indice et obtenir une augmentation significative des salaires dans les fonctions publiques.
3 Pour exiger l’égalité effective des salaires entre les femmes et les hommes
Malgré des avancées incontestables (réussite scolaire, diplômes, hausse de l’activité des femmes y compris chez les cadres…), les discriminations que subissent les femmes restent fortes et tenaces. En dépit de cinq textes de lois français et européens, les femmes ont un salaire en moyenne de 27% inférieur à celui des hommes, une retraite de 40% plus faible. Elles sont concentrées dans un nombre limité de professions en général mal reconnues du point de vue salarial comme les services à la personne. Elles accèdent difficilement à des postes de responsabilité et subissent, pour la plupart, le temps partiel et une grande précarité.
Le patronat, rétrograde, bloque systématiquement toute avancée et le gouvernement se refuse à imposer aux entreprises une véritable obligation de négocier chaque année sur cette question.
Le 9 avril, veille d’une séance de négociation importante sur les régimes de retraite complémentaires, c’est le moment d’exiger tous ensemble, femmes et hommes de rendre effective cette égalité salariale. Progressivement réalisée, elle permettrait un accroissement des cotisations tel que tout déficit serait effacé à l’ARRCO. Quant au déficit de l’AGIRC, il serait réduit de près de moitié d’ici 2040.
4 Pour préserver nos retraites complémentaires sans reculer l’âge de la retraite
Depuis le 17 février syndicats et patronat s’affrontent dans les négociations sur les régimes de retraite complémentaires ARRCO (pour tous les salariés) et AGIRC (pour les cadres). Ces deux institutions essentielles de notre système de retraite connaissent un lourd problème de financement, aggravé depuis 2009 par la crise et par le refus patronal d’augmenter le montant des ressources allouées aux régimes.
Dans cette nouvelle séquence de négociations, le Medef avance avec une série de propositions qui visent toutes à réduire le niveau des pensions, repousser et réduire les réversions, reculer l’âge de la retraite sociale et même à remettre en cause le statut cadre en proposant la fusion des deux régimes.
Le 9 avril, c’est le moment pour tous les salariés du privé de peser sur cette négociation en exigeant, par exemple :
- Une augmentation de la cotisation AGIRC pour permettre aux cadres de cotiser autant au-dessus du plafond de la Sécurité sociale qu’en dessous et se constituer ainsi le même niveau de retraite sur la totalité du salaire ;
- L’élargissement de l’assiette de cotisation aux éléments de rémunération aujourd’hui exemptés (intéressement, participation, épargne salariale, etc.)
- La mise à contribution des dividendes versés par les entreprises aux actionnaires.
5 Pour que les richesses crées ne soient pas pillées par les actionnaires
En moyenne, chaque salarié du privé travaille aujourd’hui 45 jours par an pour payer leurs dividendes aux actionnaires alors qu’en 1981 ils représentaient 10 jours de travail par salarié dans les sociétés non financières. Selon une étude faite pour Le Monde par PwCs et publiée jeudi 5 mars, les entreprises du CAC40 ont vu leurs bénéfices progresser de 33% en 2014 pour atteindre 62,4milliards d’euros. Et cela alors même que le chiffre d’affaires de ces sociétés est demeuré quasi stable à 1222 milliards d’euros (+0,1%). Les actionnaires du CAC40 ont reçu l’année dernière 56milliards d’euros : 46 milliards d’euros au titre de versements de dividendes (+25% par rapport à 2013) et 10milliards pour les rachats d’actions (+55%). On se rapproche du record de l’année 2007. Pour les actionnaires, la crise est donc bel et bien derrière. Concrètement, pour parvenir à cette croissance démente des dividendes, sur les 40 sociétés composant l’indice CAC40, vingt-quatre ont mis en place des plans de réduction de coûts, poursuivant la baisse des « frais de structure » et des coûts de production. Parmi eux Danone, Michelin, Renault, Bouygues pour sa filiale Bouygues Telecom, Pernod Ricard, Lafarge, Saint-Gobain, Arcelor-Mittal, Solvay, Technip, Publicis groupe, BNP Paribas et Alcatel-Lucent…
Le 9 avril, mobilisons-nous pour exiger un autre partage de la richesse que nous créons par notre travail :
Pour que nos salaires augmentent, que nos qualifications et nos responsabilités soient reconnues. Pour développer les investissements productifs et la recherche. Pour financer la protection sociale.
6 Pour développer et renforcer les services publics locaux
Nos villes, nos départements et régions réalisent quelques 250 milliards d’euros de dépenses, soit 21% de la dépense publique totale (Etat : 380 milliards €) pour organiser le « vivre ensemble ». Elles réalisent 70% de l’investissement public hors défense et sont donc un élément important de l’activité économique en territoire. Elles font vivre ainsi des milliers d’entreprises et de services et sont souvent les premiers employeurs locaux. Elles bénéficient pour cela de transferts de l’Etat de l’ordre de 100 milliards € par an. Mais Pour financer le pacte de responsabilité (40 milliards € cadeaux au patronat) et respecter les engagements européens de rigueur via le programme de stabilité (50 milliards €), l’Etat entend réduire de 11 milliards € les dotations des collectivités territoriales. Résultat, les investissements ralentissent et c’est toute l’activité économique, le développement des territoires, la satisfaction des besoins des populations qui en pâtissent.
Le 9 avril, mobilisons-nous pour exiger le maintien des financements, des moyens humains des services publics territoriaux. Ces services publics de proximité et de qualité doivent être préservés et développés sur tout le territoire. Ils doivent être dotés de personnels en nombre suffisant, sous statut public, formés.
7 Pour augmenter les salaires et relancer l’économie
Loin de relancer la croissance et l’emploi, la politique de baisse des salaires, de précarité contribue à baisser le pouvoir d’achat, la consommation et la croissance et donc à baisser la demande interne et détruire massivement des emplois. La consommation des ménages compte pour 57% du Produit Intérieur Brut de la France. L’évolution du PIB dépend donc largement de cette consommation. Au cours des années 2000, elle explique deux tiers de la croissance de l’activité économique en France. Donc, tout ce qui freine le pouvoir d’achat plombe la reprise de notre économie.
Le 9 avril, exigeons une augmentation immédiate du Smic et un rattrapage réel du point d’indice dans la fonction publique qui donneraient un ballon d’oxygène immédiat. Revaloriser le Smic au-delà de l’augmentation automatique, les traitements des fonctionnaires, les prestations sociales seraient de nature à réenclencher une spirale vertueuse et à libérer le pouvoir d’achat des salariés.
8 pour dire non au projet de loi Macron
Dans de nombreuses branches et professions comme le commerce, le projet de loi Macron suscite colère et inquiétude. Adopté en force à l’Assemblée grâce à l’article 49.3, c’est un texte fondamentalement idéologique. Il est tentaculaire dans son contenu puis qu’il touche à de nombreux aspects du droit du travail et domaines économiques. En résumé, c’est :
- plus de facilités pour licencier ;
- la banalisation du travail le dimanche et du travail de nuit et le risque de leur extension à d’autres secteurs que le commerce ;
- la possibilité pour le patron de déroger au Code du travail ;
- la mise à mort des conseils des prud’hommes et de la médecine du travail ;
- l’affaiblissement de l’inspection du travail ;
- l’affaiblissement des instances représentatives du personnel.
Le 9 avril, poursuivons la mobilisation unitaire contre ce projet de loi Macron, car il est possible d’obtenir des avancées. La mobilisation dans l’unité a déjà permis de faire reculer le gouvernement sur certains aspects touchant par exemple aux prud’hommes ou au secret des affaires. Par ailleurs, trois articles de la loi Macron visent à renforcer la lutte contre le travail illégal, diminuer les fraudes, notamment dans le cas des travailleurs détachés en augmentant significativement les amendes en cas d’infraction des employeurs. Ils rendent possible la suspension de la prestation ou une amende dans le cas où les principes basiques du code du travail ne sont pas appliqués à un travailleur détaché et instaurent la carte professionnelle pour les salariés du bâtiment afin de lutter contre le travail illégal.
9 Parce que pour gagner, il faut lutter
Depuis plusieurs semaines, de nombreux conflits se multiplient, notamment à l’occasion des négociations annuelles obligatoires. Ces mobilisations touchent aux salaires, à l’emploi, aux conditions de travail. Ainsi, les salariés des magasins Tang, la chaîne d’alimentation asiatique, ont mené la première grève de leur histoire pendant plusieurs semaines. Ils sont obtenu l’ouverture de négociations sur la durée du travail, sur les augmentations de salaires, la mise en place d’une grille des salaires, des qualifications, les pauses et les congés légaux. Une première victoire qui en appelle d’autres. Les salariés de Sanofi à Sisteron ont menées cinq semaines de lutte et ont obtenu80 € net sur la prime de poste afin de compenser la pénibilité subie par des équipes travaillant en faisant, par exemple, les « 3x8 », des embauches et la garantie d’investissement sur un nouvel incinérateur. Et ils ont ainsi donné le signal de l’action à leurs collègues d’autres usines du groupe. Leur détermination est renforcée par les annonces de résultats et de dividendes versés aux actionnaires et par la prime de 4 millions d’euros à leur nouveau patron.
Ces luttes sont souvent menées dans l’unité syndicale, gage de succès : ainsi dans le groupe bancaire BPCE (Caisse d’Épargne, Banque Populaire, Crédit Foncier, Crédit Coopératif, Natixis, BPCE S.A, Banque Palatine…) pour la première fois depuis la création du groupe toutes les organisations syndicales (CFDT, Unsa, CGT, CFTC, FO, CFE-CGC/SNB,SUD Solidaires) ont appelé le 24 mars à une grève pour « de meilleures conditions de travail, une politique salariale juste et motivante, un service à la clientèle correspondant véritablement aux valeurs coopératives du groupe ». Cet appel survient après l’échec des négociations salarialesdans les deux principales branches du groupe où aucune augmentation générale n’a été accordée pour 2015. Cela alors même que de source syndicale, on apprend que lePDGde la Caissed’Epargne,FrançoisPérol, bénéficierait d’une part variable de 850 000euros.
Le 9 avril, donnons du poids à nos mobilisations, faisons converger nos luttes, mettons nous en grève et manifestons tous ensemble d’une seule voix, dans les entreprises, dans les manifestations et rassemblements organisés partout et notamment dans les rues de la capitale.
10 parce que ma Sécu, ma retraite, ma santé j’y tiens
La Sécurité sociale, pilier de notre système de protection sociale, est l’objet d’attaques incessantes du patronat et du gouvernement. Les droits des salariés et des retraités sont remis en cause, tant du point de vue de l’assurance maladie que de la retraite ou de la politique familiale. Il en résulte toujours plus de difficultés pour se soigner, vivre décemment sa retraite, élever ses enfants...
Le patronat, soutenu et accompagné par le gouvernement se désengage du financement de la Sécurité sociale pour verser des dividendes encore plus juteux aux actionnaires. Avec le pacte de responsabilité il vient encore d’obtenir des milliards d’euros de cadeaux sans contreparties en termes d’emploi. Avec pour conséquence directe la remise en cause de l’universalité des allocations familiales.
Le 9 avril, mobilisons-nous pour défendre et développer notre Sécurité sociale, notre système de retraite solidaire, notre système de santé. Pour répondre aux besoins en matière d’accès aux soins, de retraite, de prestations familiales, il faut augmenter les ressources. Nous pouvons y parvenir par :
- la création d’emplois stables et correctement rémunérés ;
- une croissance réactivée par une véritable politique industrielle et des services publics performants ;
- une distribution des richesses crées plus favorable au monde du travail ;
- l’augmentation / revalorisation des salaires.
Retraités, poursuivons notre mobilisation dans l’unité avec les salariés actifs et les privés d’emploi pour en finir avec le gel pensions qui rabote notre pouvoir d’achat, contre la dégradation des conditions d’accès aux soins, le délitement des services publics.
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- SeiferÉrudit
"- 9 Parce que pour gagner, il faut lutter"
Et justement, il faut se donner les moyens de lutter, et ce n'est pas avec une grève par-ci, une grève par-là que ça changera grand chose. C'est à se demander si les syndicats n'en ont pas conscience et font le jeu du gouvernement : on mobilise pour faire croire qu'il y a des mécontents, on pense à eux, mais on ne fait rien. Si, on leur fait perdre une journée de salaire, mais ce n'est pas grave.
Et l'action sur une, deux, trois semaines, elle arrive quand ?
Et justement, il faut se donner les moyens de lutter, et ce n'est pas avec une grève par-ci, une grève par-là que ça changera grand chose. C'est à se demander si les syndicats n'en ont pas conscience et font le jeu du gouvernement : on mobilise pour faire croire qu'il y a des mécontents, on pense à eux, mais on ne fait rien. Si, on leur fait perdre une journée de salaire, mais ce n'est pas grave.
Et l'action sur une, deux, trois semaines, elle arrive quand ?
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- ZapponsNiveau 7
+1, c'est exactement ce que je voulais écrire.Seifer a écrit:"- 9 Parce que pour gagner, il faut lutter"
Et justement, il faut se donner les moyens de lutter, et ce n'est pas avec une grève par-ci, une grève par-là que ça changera grand chose. C'est à se demander si les syndicats n'en ont pas conscience et font le jeu du gouvernement : on mobilise pour faire croire qu'il y a des mécontents, on pense à eux, mais on ne fait rien. Si, on leur fait perdre une journée de salaire, mais ce n'est pas grave.
Et l'action sur une, deux, trois semaines, elle arrive quand ?
Encore une journée de grève sans absolument aucun intérêt. Complètement débile.
- Thalia de GMédiateur
Seifer et Zappons, ok sur le principe.
Mais avez-vous déjà essayé de proposer des grèves longues ? Ah, ben moi je peux pas, j'ai une femme et 10 enfants à nourrir, les impôts qui arrivent, etc. Je caricature, mais ne jette pas la pierre aux collègues, ça m'a fait mal en 2003 de faire grève plusieurs mardis de suite alors que je n'avais que 2 h de cours.
La mise en œuvre d'une grève longue, si elle est souhaitable, se heurtera au principe de réalité.
Mais avez-vous déjà essayé de proposer des grèves longues ? Ah, ben moi je peux pas, j'ai une femme et 10 enfants à nourrir, les impôts qui arrivent, etc. Je caricature, mais ne jette pas la pierre aux collègues, ça m'a fait mal en 2003 de faire grève plusieurs mardis de suite alors que je n'avais que 2 h de cours.
La mise en œuvre d'une grève longue, si elle est souhaitable, se heurtera au principe de réalité.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- SeiferÉrudit
Oui, parce qu'ils ont réussi à intégrer en nous plusieurs choses. La plus présente étant la culpabilisation générale (le fait de ne pas aller travailler pour faire grève est mal perçu, ce qui engendre cette culpabilisation), puis faire croire qu'on a besoin de travailler pour vivre, et donc d'aller au travail pour faire son travail et avoir le même salaire toute sa vie.
Tant qu'on s'inventera de fausses contraintes, il ne faut pas être surpris. Quitte à choisir, je préfère perdre un mois de salaire une année plutôt que 3-4-5 jours par an sur 42 ans (possiblement plus étant donné que ça risque d'augmenter continuellement ces affaires). On aura peut-être le sentiment qu'une grève pourrait servir à quelque chose.
Tant qu'on s'inventera de fausses contraintes, il ne faut pas être surpris. Quitte à choisir, je préfère perdre un mois de salaire une année plutôt que 3-4-5 jours par an sur 42 ans (possiblement plus étant donné que ça risque d'augmenter continuellement ces affaires). On aura peut-être le sentiment qu'une grève pourrait servir à quelque chose.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- DaphnéDemi-dieu
La culpabilistion on s'en moque. Franchement, au point où on en est dans les remarques débiles, ce n'est pas grave ! Je ne pense pas que ce soit le problème.
L'argument financier est plus important car beaucoup ne peuvent se passer de leur salaire, entre les célibataires qui sont seuls et les parents isolés avec enfants, je ne vois pas bien comment ils feraient, surtout que nos salaires sont vraiment limites et ne permettent pas toujours d'avoir un peu d'avance.
Et puis il y a la question des vacances : le gouvernement sait que la grève des profs va s'arrêter à telle date - exemple en 2003 - et ne panique donc pas.
Ce qui marche bien c'est une mobilisation monstre : exemple en 2000 quand on a viré Allègre : deux manifs importantes la même semaine, une le jeudi avec grève et l'autre le samedi après-midi suivant, il y avait du monde comme jamais, là il est tombé; ils ont beau dire qu'ils ne cèdent pas à la pression de la rue, mais à un moment........
L'argument financier est plus important car beaucoup ne peuvent se passer de leur salaire, entre les célibataires qui sont seuls et les parents isolés avec enfants, je ne vois pas bien comment ils feraient, surtout que nos salaires sont vraiment limites et ne permettent pas toujours d'avoir un peu d'avance.
Et puis il y a la question des vacances : le gouvernement sait que la grève des profs va s'arrêter à telle date - exemple en 2003 - et ne panique donc pas.
Ce qui marche bien c'est une mobilisation monstre : exemple en 2000 quand on a viré Allègre : deux manifs importantes la même semaine, une le jeudi avec grève et l'autre le samedi après-midi suivant, il y avait du monde comme jamais, là il est tombé; ils ont beau dire qu'ils ne cèdent pas à la pression de la rue, mais à un moment........
- ZapponsNiveau 7
Je pense aussi comme Seifer. Mais c'est vrai qu'on est minoritaires à voir les choses comme ça, donc effectivement rien ne se passera jamais, et la dégradation du métier va continuer en accélérant.
Je l'ai bien compris, c'est pourquoi désormais j'essaie d'assurer mon avenir en me construisant une carrière pour tenter d'évoluer et ne pas rester enseignant trop longtemps, jusqu'à ce que ca devienne complètement invivable. Pourtant je suis un jeune professeur (ça fait que 3 ans que j'exerce) qui a toujours rêvé de faire ce métier, mais j'ai déjà compris que l'avenir était bien sombre. C'est dommage, mais c'est comme ça. Sauve qui peut…
Je l'ai bien compris, c'est pourquoi désormais j'essaie d'assurer mon avenir en me construisant une carrière pour tenter d'évoluer et ne pas rester enseignant trop longtemps, jusqu'à ce que ca devienne complètement invivable. Pourtant je suis un jeune professeur (ça fait que 3 ans que j'exerce) qui a toujours rêvé de faire ce métier, mais j'ai déjà compris que l'avenir était bien sombre. C'est dommage, mais c'est comme ça. Sauve qui peut…
- GrypheMédiateur
Daphné a écrit:Ce qui marche bien c'est une mobilisation monstre : exemple en 2000 quand on a viré Allègre : deux manifs importantes la même semaine, une le jeudi avec grève et l'autre le samedi après-midi suivant
Quand j'étais un bébé-prof et que j'avais consacré tout bien comme il fallait deux heures à mes premières S pour recueillir leurs avis sur l'école dont ils rêvaient ?
Ceci dit, le problème, ce ne sont pas les ministres... On en est à 3 ministres en deux ans. Pour faire la même politique. Et celle prévue par la droite est la même.
Le problème c'est quoi alors ? Que les gens des bureaux ne pensent pas du tout la même école que ceux qui sont sur le terrain ? (Je me range dans les gens sur le terrain. )
Que les gens sur le terrain votent n'importe quoi aux élections pro ?
Que les instances représentatives sont dans leur composition pas vraiment représentatives ? (Cf. la composition du CSE.)
Sérieusement, ça me fatigue.
- DaphnéDemi-dieu
Mais ça peut plomber une réforme : c'est ce qu'on veut non ?
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