- Bonnie BlueNiveau 9
Je remettais en question ceci :
pas les sauts de classe. Encore que si on faisait sauter une classe à tous ceux qui ont un bon niveau, on risquerait d'en faire sauter beaucoup.
Faire un scandale pour rajouter deux points parce que popa-moman sait mieux que le prof quelle note il faut mettre, j'hallucine.
Blablatrice, j'aime bien inverser les situations, vous êtes en math, il me semble . Alors, voilà, mon fils en 5e est extrément brillant en math. Il n'est pas surdoué, il ne s'ennuie pas mais je sais qu'il a le niveau pour suivre largement au dessus. Je pense voir son professeur, car voyez-vous, lors de son dernier contrôle, il a perdu des points sur un problème. Or, je connaîs quand même mieux mon fils que lui, je sais qu'il sait résoudre ce genre d'exercice, c'est pourquoi dans un premier temps je vais lui demander de rajouter deux points, ce qui sera plus en adéquation avec son niveau. De plus, il faudrait que le professeur accélère un peu son cours parce que 5 semaines sur les développements et la factorisation, c'est bien gentil mais mon fils sait le faire depuis belle lurette, alors si je veux qu'il commence le programme de 4 e d'ici le mois de mai, on est pas rendu.
pas les sauts de classe. Encore que si on faisait sauter une classe à tous ceux qui ont un bon niveau, on risquerait d'en faire sauter beaucoup.
Faire un scandale pour rajouter deux points parce que popa-moman sait mieux que le prof quelle note il faut mettre, j'hallucine.
- LilypimsGrand sage
Bonnie Blue a écrit:Je remettais en question ceci :
Blablatrice, j'aime bien inverser les situations, vous êtes en math, il me semble . Alors, voilà, mon fils en 5e est extrément brillant en math. Il n'est pas surdoué, il ne s'ennuie pas mais je sais qu'il a le niveau pour suivre largement au dessus. Je pense voir son professeur, car voyez-vous, lors de son dernier contrôle, il a perdu des points sur un problème. Or, je connaîs quand même mieux mon fils que lui, je sais qu'il sait résoudre ce genre d'exercice, c'est pourquoi dans un premier temps je vais lui demander de rajouter deux points, ce qui sera plus en adéquation avec son niveau. De plus, il faudrait que le professeur accélère un peu son cours parce que 5 semaines sur les développements et la factorisation, c'est bien gentil mais mon fils sait le faire depuis belle lurette, alors si je veux qu'il commence le programme de 4 e d'ici le mois de mai, on est pas rendu.
pas les sauts de classe. Encore que si on faisait sauter une classe à tous ceux qui ont un bon niveau, on risquerait d'en faire sauter beaucoup.
Faire un scandale pour rajouter deux points parce que popa-moman sait mieux que le prof quelle note il faut mettre, j'hallucine.
Mais c'est de l'ironie, là. Ou alors c'est moi qui suis fatiguée.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Bonnie BlueNiveau 9
Je ne sais pas, j'ai vu des parents contester une note parce qu'ils connaissaient visiblement mieux le contenu de mon cours que moi, je m'attend à tout.
- InvitéInvité
Bonnie Blue a écrit:Je remettais en question ceci :
Blablatrice, j'aime bien inverser les situations, vous êtes en math, il me semble . Alors, voilà, mon fils en 5e est extrément brillant en math. Il n'est pas surdoué, il ne s'ennuie pas mais je sais qu'il a le niveau pour suivre largement au dessus. Je pense voir son professeur, car voyez-vous, lors de son dernier contrôle, il a perdu des points sur un problème. Or, je connaîs quand même mieux mon fils que lui, je sais qu'il sait résoudre ce genre d'exercice, c'est pourquoi dans un premier temps je vais lui demander de rajouter deux points, ce qui sera plus en adéquation avec son niveau. De plus, il faudrait que le professeur accélère un peu son cours parce que 5 semaines sur les développements et la factorisation, c'est bien gentil mais mon fils sait le faire depuis belle lurette, alors si je veux qu'il commence le programme de 4 e d'ici le mois de mai, on est pas rendu.
pas les sauts de classe. Encore que si on faisait sauter une classe à tous ceux qui ont un bon niveau, on risquerait d'en faire sauter beaucoup.
Faire un scandale pour rajouter deux points parce que popa-moman sait mieux que le prof quelle note il faut mettre, j'hallucine.
Oui, là, c'est la compétence de l'enseignant qui est remise en question et c'est un tout autre problème que celui du saut de classe. J'ai dû lire en diagonale ce post.
- LilypimsGrand sage
Voici le post entier. C'est de l'ironie.
maikreeeesse a écrit:Il me semble qu'il est impossible sans connaître les élèves (vos enfants) de dire si oui ou non un saut de classe a/sera bénéfique et pluseurs l'ont dit, c'est à envisager au cas par cas . Non ce qui me me gêne dans la question de départ c'est que Blablatrice mentionne un enfant "sans histoires", qui ne montre pas de signes d'ennui. Pourquoi vouloir alors lui faire sauter une classe ? Elle parle d'un choix pédagogique des parents, que veut-elle dire par là ? Parce que je crois qu'un enfant "normal" avec système d'école à la maison ou avec un précepteur peut facilement gagner un ou deux ans sur une scolarité "normale" en grand groupe, et je crois aussi qu'à l'école "normale" on apprend d'autres choses de la vie. C'est le choix (encore faut-il l'avoir) des parents.Blablatrice occasionnelle a écrit:Bonjour,
je souhaite savoir quelle est votre position de principe quand les parents demandent un saut de classe pour un "bon élève sans histoires", quand il est clair que l'enfant pourrait suivre sans problème dans la classe du dessus, en travaillant éventuellement un peu plus, mais qu'il ne montre pas non plus de signes d'ennui majeur ni de décalage évident par rapport à ses pairs. Faut-il honorer leur choix pédagogique et se réjouir de leur investissement dans l'éducation, ou au contraire , faut-il refuser la demande? Au nom de quels principes? Quel est le poids de la volonté parentale? De l'avis du psychologue scolaire? Quels sont les critères pour évaluer l'enfant?
Merci...
Quand une demande par les parents m'est présentée, je la prends en considération, c'est-à-dire que pour un temps donné je vais observer l'enfant plus attentivement et au moindre doute interviennent collègues et Psy (que je considère plus comme un collègue possédant a une vision élargie des enfants de la circonspection).Mais, et là je ne parle que de ma petite expérience, la plupart des demandes étaient infondées.
Enfin, ce qui me gêne dans ce qui est dit au départ c'est que l'on parle des parents (à l'initiative) et des enseignants en tant que juges (passera ou ne passera pas), comme si tout se déroulait au-dessus de l'enfant. En résumé, pour un enfant sans histoire, sans grand décalage, sans signe d'ennui je ne crois pas que j'accéderais aux désirs des parents.
Coindeparadis, pour les classes moyennes, je pense l'inverse. Je crois que le saut de classe est plus important pour eux car il surinvestissent l'école (pas comme nous enseignants nous le voudrions forcément).
Blablatrice, j'aime bien inverser les situations, vous êtes en math, il me semble . Alors, voilà, mon fils en 5e est extrément brillant en math. Il n'est pas surdoué, il ne s'ennuie pas mais je sais qu'il a le niveau pour suivre largement au dessus. Je pense voir son professeur, car voyez-vous, lors de son dernier contrôle, il a perdu des points sur un problème. Or, je connaîs quand même mieux mon fils que lui, je sais qu'il sait résoudre ce genre d'exercice, c'est pourquoi dans un premier temps je vais lui demander de rajouter deux points, ce qui sera plus en adéquation avec son niveau. De plus, il faudrait que le professeur accélère un peu son cours parce que 5 semaines sur les développements et la factorisation, c'est bien gentil mais mon fils sait le faire depuis belle lurette, alors si je veux qu'il commence le programme de 4 e d'ici le mois de mai, on est pas rendu. Sinon, faudrait que son professeur se débrouille pour que mon fils puisse aller en 4 e certaines heures...
Je suis enseignante ET mère et oui, il est évident que l'on connait mieux son enfant que l'enseignant, mais lui connaît mieux son élève que nous ! Notre enfant est un élève à l'école.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Bonnie BlueNiveau 9
D'accord.
Désolée pour la méprise, je retire ce que j'ai dit.
Néanmoins, je ne pense pas qu'une demande de saut de classe doit être systématiquement satisfaite.
Désolée pour la méprise, je retire ce que j'ai dit.
Néanmoins, je ne pense pas qu'une demande de saut de classe doit être systématiquement satisfaite.
- InvitéInvité
Primura a écrit:Heu non. Ou alors tu me trouves le BO qui dit ça, ça m'intéresse très fortement pour mon concours :p . Le seul truc dans les programmes, c'est qu'en fin de maternelle l'élève doit savoir dénombrer AU MOINS jusqu'à 30. Sinon une assez grande latitude est laissée au sein du cycle, on n'est pas au collège fort heureusement.Lornet a écrit:La maternelle freine l'élève si l'instit suit scrupuleusement le programme.
Exemple : en PS, il faut savoir compter et dénombrer jusqu'à 3.
Or à 2 ans, mon neveu sait le faire et ce n'est pas un cas isolé : beaucoup d'enfants savent dénombrer jusqu'à 3 à 2 ans alors que c'est l'objectif en fin de PS, soit à 4 ans.
Ce ne sont pas les instits qui fixent les programmes mais jusqu'à 3 à 4 ans, jusqu'à 5 à 5 ans et soudain jusqu'à 30 à 6 ans :
Maikreeeesse a écrit plus haut :
Parce que si l'on regarde objectivement le programme de PS par exemple ( compter jusqu'à 6, dénombrer jusqu'à 3, les couleurs) n'importe quel enfant un peu suivi chez lui le maîtrise avant de rentrer à l'école?
Or, en lisant le BO sur Eduscol, tu as raison, Primura, ça n'apparaît pas : il n'y a que "savoir dénombrer AU MOINS jusqu'à 30" en fin de GS.
Mais ce dénombrement seulement jusqu'à 3 en fin de PS doit bien venir de quelque part, parce qu'en PS, en tant que parent, je n'ai jamais assisté au dépassement du chiffre 3.
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
C'est déprimant que quand on demande un saut de classe pour que l'enfant apprenne davantage les réactions soient
- "ah ces parents qui contestent des notes et veulent des points en plus": je n'ai jamais évoqué des exigences de ce type, au contraire, un saut implique une notation plus sévère pour l'enfant, puisque l'exigence devient celle de la classe du dessus, donc à priori une baisse de ses notes...
- "ah ce n'est pas à l'école de s'adapter à Princechéri": ben non, un déplacement dans la classe du dessus ne coûte pas davantage de travail aux enseignants, c'est à l'enfant de s'adapter à la classe du dessus et aux parents de boucher d'éventuels trous.
Accessoirement je défends une position où l'école proposerait massivement des sauts de classe à tous les bons élèves, même (surtout) ceux dont les parents ne demandent rien. Je ne comprends vraiment pas. On dirait que ça indispose certains d'entre vous qu'il y ait des élèves avides d'apprendre. Pfff.
- "ah ces parents qui contestent des notes et veulent des points en plus": je n'ai jamais évoqué des exigences de ce type, au contraire, un saut implique une notation plus sévère pour l'enfant, puisque l'exigence devient celle de la classe du dessus, donc à priori une baisse de ses notes...
- "ah ce n'est pas à l'école de s'adapter à Princechéri": ben non, un déplacement dans la classe du dessus ne coûte pas davantage de travail aux enseignants, c'est à l'enfant de s'adapter à la classe du dessus et aux parents de boucher d'éventuels trous.
Accessoirement je défends une position où l'école proposerait massivement des sauts de classe à tous les bons élèves, même (surtout) ceux dont les parents ne demandent rien. Je ne comprends vraiment pas. On dirait que ça indispose certains d'entre vous qu'il y ait des élèves avides d'apprendre. Pfff.
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Dans toute classe il y a des bons et des moins bons donc forcément aussi une tête de classe...Lornet a écrit:L'ennui, c'est que ça nuirait à l'hétérogénéité. Les 5-6 bons élèves font la locomotive tat bien que mal. Ils ont de bonnes notes (qu'on va supprimer bientôt, pour ne pas traumatiser les autres élèves), ne dérangent personne. On ne peut donc pas leur faire sauter des classes. Et puis ça serait risqué : mettre 5-6 "intellos" de 12 ans dans une classe d'élèves de 12 ans, c'est plus gérable que 5-6 "intellos" de 9-10 ans dans une classe d'élèves de 12 ans, selon l'endroit, la classe, le public. L'EN ne va quand même pas se mettre à gérer le harcèlement, le manque de travail ou les actes de violence. Tout le monde au même niveau, avec peu de travail, pas de devoirs, c'est plus reposant.Blablatrice occasionnelle a écrit:J'ai l'impression que vous ne voulez pas entendre mon argument. Je ne demande pas que l'école honore tous les désirs des parents ou des enfants, mais seulement celui d'avoir davantage de travail et de progresser plus vite, si l'enfant s'en montre capable, s'il a de bonnes notes et s'il ne dérange personne.
L'école à la carte, c'est difficile et ça demande du travail. C'est justement parce que l'école ne peut pas s'adapter à chaque élève que le saut me semble un moindre mal, même si je ne doute pas qu'il est n'est pas optimal, que chaque classe contient des apprentissages chouettes et qu'idéalement il vaudrait mieux ne rien manquer.
Le principe des élèves servant de locomotive fonctionne quand l'hétérogéniéité n'est pas trop importante: quand le bon élève doit fournir un effort, si bien qu'il peut être légitimement fier de ses bonnes notes, et donner l'exemple de l'effort payant. Pour ceux qui ont accumulé trop de lacunes, les bons élèves découragent plus qu'autre chose. Sinon, il y a aussi des études qui montrent que la progression des élèves dépend davantage du contenu des enseignements que du niveau de la classe.
Quant aux problèmes de harcèlement, mieux vaut être plusieurs à avoir 10 ans parmi les 12 ans, que seul... donc s'il y avait plus de sauts ce serait tout bénef pour mes enfants .
- MalagaModérateur
Lornet a écrit:Primura a écrit:Heu non. Ou alors tu me trouves le BO qui dit ça, ça m'intéresse très fortement pour mon concours :p . Le seul truc dans les programmes, c'est qu'en fin de maternelle l'élève doit savoir dénombrer AU MOINS jusqu'à 30. Sinon une assez grande latitude est laissée au sein du cycle, on n'est pas au collège fort heureusement.Lornet a écrit:La maternelle freine l'élève si l'instit suit scrupuleusement le programme.
Exemple : en PS, il faut savoir compter et dénombrer jusqu'à 3.
Or à 2 ans, mon neveu sait le faire et ce n'est pas un cas isolé : beaucoup d'enfants savent dénombrer jusqu'à 3 à 2 ans alors que c'est l'objectif en fin de PS, soit à 4 ans.
Ce ne sont pas les instits qui fixent les programmes mais jusqu'à 3 à 4 ans, jusqu'à 5 à 5 ans et soudain jusqu'à 30 à 6 ans :
Maikreeeesse a écrit plus haut :
Parce que si l'on regarde objectivement le programme de PS par exemple ( compter jusqu'à 6, dénombrer jusqu'à 3, les couleurs) n'importe quel enfant un peu suivi chez lui le maîtrise avant de rentrer à l'école?
Or, en lisant le BO sur Eduscol, tu as raison, Primura, ça n'apparaît pas : il n'y a que "savoir dénombrer AU MOINS jusqu'à 30" en fin de GS.
Mais ce dénombrement seulement jusqu'à 3 en fin de PS doit bien venir de quelque part, parce qu'en PS, en tant que parent, je n'ai jamais assisté au dépassement du chiffre 3.
Mon fils est en petite section et il fait des exercices mathématiques jusqu'au nombre 5 (échanger des "pièces de monnaie" contre des pères Noël en chocolat, coller autant de gommettes qu'il y a de personnages sur le dessin etc.)
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- maikreeeesseGrand sage
Bonnie Blue a écrit:Je remettais en question ceci :
Blablatrice, j'aime bien inverser les situations, vous êtes en math, il me semble . Alors, voilà, mon fils en 5e est extrément brillant en math. Il n'est pas surdoué, il ne s'ennuie pas mais je sais qu'il a le niveau pour suivre largement au dessus. Je pense voir son professeur, car voyez-vous, lors de son dernier contrôle, il a perdu des points sur un problème. Or, je connaîs quand même mieux mon fils que lui, je sais qu'il sait résoudre ce genre d'exercice, c'est pourquoi dans un premier temps je vais lui demander de rajouter deux points, ce qui sera plus en adéquation avec son niveau. De plus, il faudrait que le professeur accélère un peu son cours parce que 5 semaines sur les développements et la factorisation, c'est bien gentil mais mon fils sait le faire depuis belle lurette, alors si je veux qu'il commence le programme de 4 e d'ici le mois de mai, on est pas rendu.
pas les sauts de classe. Encore que si on faisait sauter une classe à tous ceux qui ont un bon niveau, on risquerait d'en faire sauter beaucoup.
Faire un scandale pour rajouter deux points parce que popa-moman sait mieux que le prof quelle note il faut mettre, j'hallucine.
Bonnie Blue, encore une fois il s'agit d'une boutade. Je réponsais à Blablatrice qui expliquait que les parents connaissaient mieux leurs enfants que les enseignants, ce à quoi j'avais répondu que nous avions des élèves que nous connaissons mieux que leurs parents et j'avais proposé en forçant le trait de transposer la situation au secondaire...
- maikreeeesseGrand sage
On distingue aussi ce qui est travaillé de ce qui est évalué. Plus précisément, on va plus loin dans la manipulation, le travail de tous les jours que la compétence demandée et évaluée dans le livret ou la fiche. Grâce à toute les situations de manipulations, on adapte la consigne à l'élève: dénombrer jusq'à 3 ou plus, dénombrer une collection rangée ou pas, dénombrer une collection éloignée , dénombrer et écrire ou coder le résultat...Malaga a écrit:Lornet a écrit:Or, en lisant le BO sur Eduscol, tu as raison, Primura, ça n'apparaît pas : il n'y a que "savoir dénombrer AU MOINS jusqu'à 30" en fin de GS.
Mais ce dénombrement seulement jusqu'à 3 en fin de PS doit bien venir de quelque part, parce qu'en PS, en tant que parent, je n'ai jamais assisté au dépassement du chiffre 3.
Mon fils est en petite section et il fait des exercices mathématiques jusqu'au nombre 5 (échanger des "pièces de monnaie" contre des pères Noël en chocolat, coller autant de gommettes qu'il y a de personnages sur le dessin etc.)
Quand on regarde les compétences demandées en PS, cela semble n'aller pas très loin. En revanche, le travail possible avec les enfants est très riche.
- InvitéInvité
Tout dépend de l'école : en PS, l'an dernier, ça n'a jamais dépassé les compétences demandées...et donc le chiffre 3.
Mais comme sur Eduscol, il n'est pas indiqué grand chose, ça crée forcément des différences entre les écoles, y compris dans la mise en oeuvre.
Mais comme sur Eduscol, il n'est pas indiqué grand chose, ça crée forcément des différences entre les écoles, y compris dans la mise en oeuvre.
- Bonnie BlueNiveau 9
Blablatrice occasionnelle a écrit:C'est déprimant que quand on demande un saut de classe pour que l'enfant apprenne davantage les réactions soient
- "ah ces parents qui contestent des notes et veulent des points en plus": je n'ai jamais évoqué des exigences de ce type, au contraire, un saut implique une notation plus sévère pour l'enfant, puisque l'exigence devient celle de la classe du dessus, donc à priori une baisse de ses notes...
- "ah ce n'est pas à l'école de s'adapter à Princechéri": ben non, un déplacement dans la classe du dessus ne coûte pas davantage de travail aux enseignants, c'est à l'enfant de s'adapter à la classe du dessus et aux parents de boucher d'éventuels trous.
Accessoirement je défends une position où l'école proposerait massivement des sauts de classe à tous les bons élèves, même (surtout) ceux dont les parents ne demandent rien. Je ne comprends vraiment pas. On dirait que ça indispose certains d'entre vous qu'il y ait des élèves avides d'apprendre. Pfff.
C'est quand même pas possible d'être aussi buté et crétin quand même !
Donc, dès qu'un élève a de bonnes notes, faut lui faire sauter une classe ? T'es au courant qu'à un moment donné, il risque d'y avoir un décalage entre les centres d'intérêt du gamin et des autres de sa classe ? Que dans une classe, forcément, tout le monde n'a pas le même niveau ? Un élève est bon, paf, direct dans la classe supérieure, voire deux trois classes plus haut s'il continue d'être bon? C'est gérable comment ça ?
- AncolieExpert spécialisé
Bonnie Blue a écrit:]
C'est quand même pas possible d'être aussi buté et crétin quand même !
Le compliment pourrait vous être retourné...
- JaneMonarque
Blablatrice occasionnelle a écrit:C'est déprimant que quand on demande un saut de classe pour que l'enfant apprenne davantage les réactions soient
- "ah ces parents qui contestent des notes et veulent des points en plus": je n'ai jamais évoqué des exigences de ce type, au contraire, un saut implique une notation plus sévère pour l'enfant, puisque l'exigence devient celle de la classe du dessus, donc à priori une baisse de ses notes...
- "ah ce n'est pas à l'école de s'adapter à Princechéri": ben non, un déplacement dans la classe du dessus ne coûte pas davantage de travail aux enseignants, c'est à l'enfant de s'adapter à la classe du dessus et aux parents de boucher d'éventuels trous.
Accessoirement je défends une position où l'école proposerait massivement des sauts de classe à tous les bons élèves, même (surtout) ceux dont les parents ne demandent rien. Je ne comprends vraiment pas. On dirait que ça indispose certains d'entre vous qu'il y ait des élèves avides d'apprendre. Pfff.
Pffffffffffffff, c'est bien le mot au vu de ce message. Le mieux est de de contacter le ministère pour lui faire part de ces remarques. Tout le monde sait pertinemment et depuis fort longtemps que lorsque les élèves échouent, c'est la faute des profs (et que lorsqu'ils réussissent c'est parce qu'ils sont intelligents ?). Je me demande alors pourquoi est-ce qu'on s'adresse encore à nous.
Deux remarques, néanmoins, au vu de mon expérience de maman d'un précoce multirécidiviste du saut de classe:
- si l'école proposait autre chose que l'attente ou l'ennui pour les élèves qui vont vite dans les apprentissages,
- si elle ne méprisait pas la réalité de la précocité (2% de la population scolaire),
ce serait sans doute plus facile pour tout le monde.
Maintenant, l'intérêt du saut de classe pour tous ? Aucun. Ce n'est pas résoudre un problème, c'est le déplacer. Et non le saut de classe n'est pas la panacée: c'est une alternative au rien.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je trouve aussi que la situation n'est pas du tout la même quand on parle de saut en PS /et GS, CP CE1. Je me rappelle qu'on en avait déjà parlé sur le Trouble quand tu te plaignais que ta fille refasse le programme (edit je répondais à Lornet au départ).
Je peux très bien me mettre à la place de Blablatrice en me demandant comment j'aurais réagi si mes enfants avaient été à l'école X en primaire. Ou dans une maternelle comme celle que j'ai vue en stage, avec des histoires tronçonnées, des exercices de préparation à la lecture stupides (entourer tous les mots papillon dans une liste de mots en p par exemple -je suis certaine que ça me prépare des petits patients). Mais je ne pense pas que je leur aurais fait sauter de classes, je pense qu'on les aurait seulement mis dans le privé plus tôt. Je n'aurais pas pu les laisser dans une école avec aussi peu d'exigences, quelle que soit la classe. Et c'est un vrai problème, beaucoup d'écoles ne sont plus respectables et malheureusement le discours de l'institution ne va pas dans le bon sens (leur ancienne maîtresse de CM1, qui va prendre sa retraite, m'a déclaré en début d'année "des comme moi = qui donnent des leçons lourdes, du par cœur, des devoirs- ils n'en veulent plus"). D'autant que je n'avais pas réalisé qu'au niveau primaire, sans bourse, la capacité des familles à payer est déterminante.
J'ajoute que je n'ai rien contre les têtes qui dépassent : un ami qui a fait normale sup avait un an d'avance (saut de la GS je crois), la fille dans ma classe qui a fait normale aussi. Il y a des profils plus brillants. La meilleure de la classe de mon fils aîné au collège aussi, et elle a aussi un profil à tout déchirer (d'ailleurs l'an prochain elle essaie d'entrer à Henri IV et à mon avis ça va marcher ). Pour les moins brillants ça se discute, mes parents ont fait sauter une classe à ma sœur qui était déjà de la fin de l'année ; elle a toujours été très à part dans la classe, plus bébé que les autres, avec des préoccupations différentes. Elle n'était pas non plus brillante comme ceux dont j'ai parlé donc elle devait travailler énormément pour rester au niveau. Après son bac elle a commencé des études scientifiques mais sa passion c'était la musique. Elle a eu son DEUG et sa licence super jeune, puis elle a tout arrêté pour devenir prof d'instrument ; à la fin elle faisait des cauchemars (araignées, dissections) quand elle a arrêté la fac de sciences. Et elle s'est épanouie dans son métier, est adorée de ses élèves, donne des concerts. Parfois je me dis qu'elle aurait eu une jeunesse plus heureuse sans cette année d'avance (même si elle a fini par faire accepter ses choix, mais difficilement, mes parents l'avaient alors très mal pris). Il faut aussi relativiser. C'est bien un an d'avance, ça peut stimuler un enfant brillant mais plus tard, qu'en reste-t-il, et qui le sait?
Pour le saut de la PS je reste très réservée parce que j'ai l'impression que beaucoup de parents souhaitent ce saut quand leur enfant a fait une TPS, mais pour moi les compétences auxquelles tu attaches une telle importance, Lornet, ne me semblent pas très significatives pour juger d'un saut. Mes enfants n'ont pas fait de TPS, je ne voulais pas leur mettre la pression pour la propreté, mais ils allaient à la halte, à des petits spectacles, au parc, étaient stimulés à la maison ; je n'ai pas eu l'impression qu'ils étaient en retard par rapport à leurs copains qui avaient fait la TPS quand ils ont fait leur rentrée en PS, au contraire. Et en PS pour moi c'était encore surtout la socialisation, le développement du langage, de la motricité qui me semblaient importants, je ne me suis jamais focalisée sur leurs performances en numération, je faisais confiance à la maîtresse mais à cet âge là ils engrangent tant de choses à tous les niveaux! J'avoue que je trouve ça incroyable l'importance que tu accordes à l'évaluation en TPS/PS (moi j'y jetais à peine un œil). par contre tu trouves l'école illogique parce qu'ils proposent le saut maintenant mais moi je trouve logique qu'ils te le proposent parce que ta fille sait lire, ça prouve plutôt du bon sens de leur part et je ne vois pas pourquoi désormais tu sembles hésiter.
Si dans ce magma actuel qu'est l'EN il est difficile de s'orienter (enfin un peu moins quand on est/a été prof) il demeure essentiel de faire confiance à l'école et aux enseignants, et si on voit qu'ils n'en sont pas dignes malheureusement je pense qu'il vaut mieux essayer de trouver une école digne d'être respectée ailleurs, mais une école supermarché où les parents décident c'est impossible. Je suis certaine que ce n'est pas un hasard d'ailleurs si mon numéro 2 marche mieux que le premier : comme je commençais à être connue de l'école, il a toujours eu les meilleurs enseignants et du coup j'étais plus zen et faisais toute confiance, en CP CE1 pour le grand je devais tout reprendre (et je sais que j'ai eu raison de le faire) mais j'étais plus stressée, je louvoyais en essayant malgré tout de ne pas taper sur les enseignants devant lui pour qu'il reste respectueux mais ça devient vite intenable. Heureusement à partir du CE2 j'ai pu déléguer sereinement mais si ça avait continué je pense qu'il aurait fallu absolument trouver une autre école quitte à faire des sacrifices ; mais pas faire sauter deux classes à l'enfant parce que le niveau est mauvais et en se disant qu'un niveau CM ici vaut un CE ailleurs? !
Je peux très bien me mettre à la place de Blablatrice en me demandant comment j'aurais réagi si mes enfants avaient été à l'école X en primaire. Ou dans une maternelle comme celle que j'ai vue en stage, avec des histoires tronçonnées, des exercices de préparation à la lecture stupides (entourer tous les mots papillon dans une liste de mots en p par exemple -je suis certaine que ça me prépare des petits patients). Mais je ne pense pas que je leur aurais fait sauter de classes, je pense qu'on les aurait seulement mis dans le privé plus tôt. Je n'aurais pas pu les laisser dans une école avec aussi peu d'exigences, quelle que soit la classe. Et c'est un vrai problème, beaucoup d'écoles ne sont plus respectables et malheureusement le discours de l'institution ne va pas dans le bon sens (leur ancienne maîtresse de CM1, qui va prendre sa retraite, m'a déclaré en début d'année "des comme moi = qui donnent des leçons lourdes, du par cœur, des devoirs- ils n'en veulent plus"). D'autant que je n'avais pas réalisé qu'au niveau primaire, sans bourse, la capacité des familles à payer est déterminante.
J'ajoute que je n'ai rien contre les têtes qui dépassent : un ami qui a fait normale sup avait un an d'avance (saut de la GS je crois), la fille dans ma classe qui a fait normale aussi. Il y a des profils plus brillants. La meilleure de la classe de mon fils aîné au collège aussi, et elle a aussi un profil à tout déchirer (d'ailleurs l'an prochain elle essaie d'entrer à Henri IV et à mon avis ça va marcher ). Pour les moins brillants ça se discute, mes parents ont fait sauter une classe à ma sœur qui était déjà de la fin de l'année ; elle a toujours été très à part dans la classe, plus bébé que les autres, avec des préoccupations différentes. Elle n'était pas non plus brillante comme ceux dont j'ai parlé donc elle devait travailler énormément pour rester au niveau. Après son bac elle a commencé des études scientifiques mais sa passion c'était la musique. Elle a eu son DEUG et sa licence super jeune, puis elle a tout arrêté pour devenir prof d'instrument ; à la fin elle faisait des cauchemars (araignées, dissections) quand elle a arrêté la fac de sciences. Et elle s'est épanouie dans son métier, est adorée de ses élèves, donne des concerts. Parfois je me dis qu'elle aurait eu une jeunesse plus heureuse sans cette année d'avance (même si elle a fini par faire accepter ses choix, mais difficilement, mes parents l'avaient alors très mal pris). Il faut aussi relativiser. C'est bien un an d'avance, ça peut stimuler un enfant brillant mais plus tard, qu'en reste-t-il, et qui le sait?
Pour le saut de la PS je reste très réservée parce que j'ai l'impression que beaucoup de parents souhaitent ce saut quand leur enfant a fait une TPS, mais pour moi les compétences auxquelles tu attaches une telle importance, Lornet, ne me semblent pas très significatives pour juger d'un saut. Mes enfants n'ont pas fait de TPS, je ne voulais pas leur mettre la pression pour la propreté, mais ils allaient à la halte, à des petits spectacles, au parc, étaient stimulés à la maison ; je n'ai pas eu l'impression qu'ils étaient en retard par rapport à leurs copains qui avaient fait la TPS quand ils ont fait leur rentrée en PS, au contraire. Et en PS pour moi c'était encore surtout la socialisation, le développement du langage, de la motricité qui me semblaient importants, je ne me suis jamais focalisée sur leurs performances en numération, je faisais confiance à la maîtresse mais à cet âge là ils engrangent tant de choses à tous les niveaux! J'avoue que je trouve ça incroyable l'importance que tu accordes à l'évaluation en TPS/PS (moi j'y jetais à peine un œil). par contre tu trouves l'école illogique parce qu'ils proposent le saut maintenant mais moi je trouve logique qu'ils te le proposent parce que ta fille sait lire, ça prouve plutôt du bon sens de leur part et je ne vois pas pourquoi désormais tu sembles hésiter.
Si dans ce magma actuel qu'est l'EN il est difficile de s'orienter (enfin un peu moins quand on est/a été prof) il demeure essentiel de faire confiance à l'école et aux enseignants, et si on voit qu'ils n'en sont pas dignes malheureusement je pense qu'il vaut mieux essayer de trouver une école digne d'être respectée ailleurs, mais une école supermarché où les parents décident c'est impossible. Je suis certaine que ce n'est pas un hasard d'ailleurs si mon numéro 2 marche mieux que le premier : comme je commençais à être connue de l'école, il a toujours eu les meilleurs enseignants et du coup j'étais plus zen et faisais toute confiance, en CP CE1 pour le grand je devais tout reprendre (et je sais que j'ai eu raison de le faire) mais j'étais plus stressée, je louvoyais en essayant malgré tout de ne pas taper sur les enseignants devant lui pour qu'il reste respectueux mais ça devient vite intenable. Heureusement à partir du CE2 j'ai pu déléguer sereinement mais si ça avait continué je pense qu'il aurait fallu absolument trouver une autre école quitte à faire des sacrifices ; mais pas faire sauter deux classes à l'enfant parce que le niveau est mauvais et en se disant qu'un niveau CM ici vaut un CE ailleurs? !
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- AncolieExpert spécialisé
Je rebondis rapidement sur le privé, vous parlez certainement d'un privé élitiste parce que dans mon coin ce n'est pas mieux que le public (je sais j'en suis), même pire puisqu'ils sont en concurrence avec le public.
On pourrait penser du coup à une mise en avant d'un enseignement sérieux et des exigences, ma foi non...
Et j'ajoute que finalement les sauts d'élèves dont les parents sont enseignants sont bien plus nombreux que les autres...A méditer donc avant de "cracher" sur les parents ( les nantis par rapport aux autres qui ne peuvent pas suivre les études de leurs gosses et que c'est vraiment trop injuste) .
On pourrait penser du coup à une mise en avant d'un enseignement sérieux et des exigences, ma foi non...
Et j'ajoute que finalement les sauts d'élèves dont les parents sont enseignants sont bien plus nombreux que les autres...A méditer donc avant de "cracher" sur les parents ( les nantis par rapport aux autres qui ne peuvent pas suivre les études de leurs gosses et que c'est vraiment trop injuste) .
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Peut-être que dans ton secteur le public a su maintenir une certaine exigence et tant mieux.
Dans le mien deux établissements privés étaient considérés comme mauvais, deux autres, l'un comme bon et l'autre comme très bon. A l'heure actuelle, un des mauvais est est en train de rattraper le bon dans les stats, car les parents fuient massivement le public (phénomène récent, suite à des choix désastreux notamment de sectorisation, prétendument pour plus de mixité sociale). A mon avis vu ce que concocte la nouvelle ministre, ça ne va pas s'arranger mais je préférerais que les choses soient comme quand j'étais ado : le collège privé récoltait tous ceux qui échouaient dans le public.
Dans le mien deux établissements privés étaient considérés comme mauvais, deux autres, l'un comme bon et l'autre comme très bon. A l'heure actuelle, un des mauvais est est en train de rattraper le bon dans les stats, car les parents fuient massivement le public (phénomène récent, suite à des choix désastreux notamment de sectorisation, prétendument pour plus de mixité sociale). A mon avis vu ce que concocte la nouvelle ministre, ça ne va pas s'arranger mais je préférerais que les choses soient comme quand j'étais ado : le collège privé récoltait tous ceux qui échouaient dans le public.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- AncolieExpert spécialisé
Aliceinwonderland a écrit:Peut-être que dans ton secteur le public a su maintenir une certaine exigence et tant mieux.
Dans le mien deux établissements privés étaient considérés comme mauvais, deux autres, l'un comme bon et l'autre comme très bon. A l'heure actuelle, un des mauvais est est en train de rattraper le bon dans les stats, car les parents fuient massivement le public (phénomène récent, suite à des choix désastreux notamment de sectorisation, prétendument pour plus de mixité sociale). A mon avis vu ce que concocte la nouvelle ministre, ça ne va pas s'arranger mais je préférerais que les choses soient comme quand j'étais ado : le collège privé récoltait tous ceux qui échouaient dans le public.
Pas vraiment pour le niveau, j'ai vu la différence quand je suis arrivée dans la région. Dans le public il y a davantage de problèmes de discipline. Le prix de la scolarité c'est 20 euros par mois ( dans mon collège mais le plus haut tarif vu est 45).
- Hermione0908Modérateur
Bonnie Blue, merci de garder un langage courtois et d'éviter les attaques personnelles, même en cas de désaccord.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
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- InvitéInvité
Je n'ai accordé aucune importance aux évaluations en TPS/PS. Je n'en ai jamais parlé.
J'ai appris en fin d'année que ma fille avait suivi le programme de PS avec les PS en TPS/PS. C'est sa maitresse qui me l'a dit. On a eu le livret d'évaluation à ce moment-là : très bien, bravo ! Rien à dire.
On n'aurait pas dû la mettre à l'école à tout juste 2 ans ? Mais l'AM n'en voulait plus : elle etait propre, elle était prête pour l'école et elle n'a jamais pleuré. Elle était ravie d'aller à l'école. La TPS/PS s'est super bien passée.
L'année suivante, en PS, ça faisait un an qu'elle allait à l'école de 7h30 à 16 h30 alors la socialisation ? L'apprentisage des regles ? J'ai vu défiler les polycopiés, toute l'année, des tas de polycopiés. La maîtresse ouvrait la porte à 16h35, refusait de parler aux parents, ne prenait rendez-vous qu'à 7h45 du matin et la seule fois où j'ai pris rendez vous,elle a voulu l'annuler : "Avec votre fille, tout va bien !" Certes mais ma fille s'ennuyait et me le disait sans cesse. J'ai maintenu le rendez-vous. Elle est arrivée avec plus d'un quart d'heure de retard et a dit avant qu'on ouvre la bouche : "Non mais vous ne croyez quand même pas qu'elle est précoce, ah ah ah !" Comme c'est elle qui a dit le mot, j'y ai réfléchi ensuite. Quinze jours plus tard, ma fille nous disait que la maîtresse lui avait tapé la main, son père a demandé le lendemain à l'Atsem si c'était vrai et on s'est rretrouvé convoqués par le directeur. Deux mois plus tard la maîtresse était absente, remplacée, il y a même eu deux semaines sans maîtresse, 33 élèves avec l'Atsem, alors l'année de PS, oui, ça a été une catastrophe. Mais alors des polycopiés, ce que j'en ai vu passer ! Toujours les mêmes compétences, peu importe si elles étaient acquises, rien à voir avec la TPS/PS ou la MS cette année, justement. Cette année, des polycopiés et des évaluations, j'en vois beaucoup moins et il n'y a pas cette impression de ressassement. La maîtresse me parle, ma fille me raconte ses journées. La PS, c'était particulier : des polycopiés, des ronds verts, et que ça.
Cette année, en MS, les polycopiés sont en nombre raisonnable. Je n'ai pas pris rdv. On nous a convoqués dès octobre pour un saut de classe.
J'ai appris en fin d'année que ma fille avait suivi le programme de PS avec les PS en TPS/PS. C'est sa maitresse qui me l'a dit. On a eu le livret d'évaluation à ce moment-là : très bien, bravo ! Rien à dire.
On n'aurait pas dû la mettre à l'école à tout juste 2 ans ? Mais l'AM n'en voulait plus : elle etait propre, elle était prête pour l'école et elle n'a jamais pleuré. Elle était ravie d'aller à l'école. La TPS/PS s'est super bien passée.
L'année suivante, en PS, ça faisait un an qu'elle allait à l'école de 7h30 à 16 h30 alors la socialisation ? L'apprentisage des regles ? J'ai vu défiler les polycopiés, toute l'année, des tas de polycopiés. La maîtresse ouvrait la porte à 16h35, refusait de parler aux parents, ne prenait rendez-vous qu'à 7h45 du matin et la seule fois où j'ai pris rendez vous,elle a voulu l'annuler : "Avec votre fille, tout va bien !" Certes mais ma fille s'ennuyait et me le disait sans cesse. J'ai maintenu le rendez-vous. Elle est arrivée avec plus d'un quart d'heure de retard et a dit avant qu'on ouvre la bouche : "Non mais vous ne croyez quand même pas qu'elle est précoce, ah ah ah !" Comme c'est elle qui a dit le mot, j'y ai réfléchi ensuite. Quinze jours plus tard, ma fille nous disait que la maîtresse lui avait tapé la main, son père a demandé le lendemain à l'Atsem si c'était vrai et on s'est rretrouvé convoqués par le directeur. Deux mois plus tard la maîtresse était absente, remplacée, il y a même eu deux semaines sans maîtresse, 33 élèves avec l'Atsem, alors l'année de PS, oui, ça a été une catastrophe. Mais alors des polycopiés, ce que j'en ai vu passer ! Toujours les mêmes compétences, peu importe si elles étaient acquises, rien à voir avec la TPS/PS ou la MS cette année, justement. Cette année, des polycopiés et des évaluations, j'en vois beaucoup moins et il n'y a pas cette impression de ressassement. La maîtresse me parle, ma fille me raconte ses journées. La PS, c'était particulier : des polycopiés, des ronds verts, et que ça.
Cette année, en MS, les polycopiés sont en nombre raisonnable. Je n'ai pas pris rdv. On nous a convoqués dès octobre pour un saut de classe.
- coindeparadisGuide spirituel
Ancolie, c'est bien chez toi, chez nous c'est 70 euros en maternelle pour la moins chère (120 pour la plus chère).
Sinon, il semble que certains confondent réciter la file numérique et se situer sur celle-ci et maîtriser la numération. En GS je fais additionner, soustraire, multiplier, diviser (partager)... jusqu'à 30. Mais certains élèves s'essoufflent au-delàde 20. Une collègue se vantait de faire réciter la file jusqu'à 70 mais personnellement en habituée du CP, je préfère que mes GS maîtrisent bien les nombres jusqu'à 20/25 voire 30, que d'annoner 50,51 52...
Je trouve que depuis 2002, les programmes de PS et MS ont été nivelés largement vers le bas, en s'appuyant sur des constats fait dans certaines écoles de certains quartiers, alors qu'on a préservé les exigences en GS (ce qui ne va pas durer vus les nouveaux programmes). Faut-il pour autant sauter les PS et MS ? Tout dépend des enfants. Mais nous avons la chance en tant que profs de pouvoir enrichir cet enseignement, non pas en apprenant à lire à son enfant ou en lui faisant faire des fiches de maths, mais en lui faisant faire de la cuisine, du jardinage, des pompons , en l'emmenant à la médiathèque, au musée, en forêt... (certains citaient Montessori et bien Montessori ce n'est pas que du joli matériel, c'est aussi cela). Malheureusement, tous les enfants n'ont pas des parents profs.
Sinon, il semble que certains confondent réciter la file numérique et se situer sur celle-ci et maîtriser la numération. En GS je fais additionner, soustraire, multiplier, diviser (partager)... jusqu'à 30. Mais certains élèves s'essoufflent au-delàde 20. Une collègue se vantait de faire réciter la file jusqu'à 70 mais personnellement en habituée du CP, je préfère que mes GS maîtrisent bien les nombres jusqu'à 20/25 voire 30, que d'annoner 50,51 52...
Je trouve que depuis 2002, les programmes de PS et MS ont été nivelés largement vers le bas, en s'appuyant sur des constats fait dans certaines écoles de certains quartiers, alors qu'on a préservé les exigences en GS (ce qui ne va pas durer vus les nouveaux programmes). Faut-il pour autant sauter les PS et MS ? Tout dépend des enfants. Mais nous avons la chance en tant que profs de pouvoir enrichir cet enseignement, non pas en apprenant à lire à son enfant ou en lui faisant faire des fiches de maths, mais en lui faisant faire de la cuisine, du jardinage, des pompons , en l'emmenant à la médiathèque, au musée, en forêt... (certains citaient Montessori et bien Montessori ce n'est pas que du joli matériel, c'est aussi cela). Malheureusement, tous les enfants n'ont pas des parents profs.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je n'ai jamais dit qu'elle n'aurait pas dû faire de TPS. Elle était propre, motivée et tu travaillais donc c'était une bonne chose dans son cas je trouve.
Il me semblait avoir lu un fil (sur le Trouble) où tu te plaignais que toutes les compétences (de TPS ou PS, je ne sais plus) étant acquises, elle soit obligée de les refaire si elle ne sautait pas de classe. Je me rappelle avoir répondu parce que pour moi la maternelle en TPS, PS, et même en partie MS c'était autre chose que des photocopies et des performances avec des smileys, c'est plus souple que ce qu'on exige après (même si déjà en MS le graphisme devient plus exigeant puis qu'on pose les prérequis de la lecture en GS). Dans l'école de mes enfants il y avait un double niveau (TPS/PS et MS/GS) et ils faisaient plein d'activités variées en commun même si je pense qu'une partie étaient différenciées en fonction du niveau officiel et que de toute façon la maîtresse ne reprenait pas forcément les mêmes activités d'une année sur l'autre.
J'ai la flemme de retrouver ce fil mais je sais que j'avais perçu ça comme une forme de rigidité dans ta façon d'appréhender les apprentissages en maternelle (ce qui explique aussi que tu sembles imperméable aux arguments de Maicresse). La "petite école" c'est encore le temps du jeu, du plaisir. Il y a quelque chose qui me chiffonne dans ton rapport à la maternelle (cela dit peut-être es-tu tombée sur des écoles très rigides).
Mais j'ai peut-être confondu.
Il me semblait avoir lu un fil (sur le Trouble) où tu te plaignais que toutes les compétences (de TPS ou PS, je ne sais plus) étant acquises, elle soit obligée de les refaire si elle ne sautait pas de classe. Je me rappelle avoir répondu parce que pour moi la maternelle en TPS, PS, et même en partie MS c'était autre chose que des photocopies et des performances avec des smileys, c'est plus souple que ce qu'on exige après (même si déjà en MS le graphisme devient plus exigeant puis qu'on pose les prérequis de la lecture en GS). Dans l'école de mes enfants il y avait un double niveau (TPS/PS et MS/GS) et ils faisaient plein d'activités variées en commun même si je pense qu'une partie étaient différenciées en fonction du niveau officiel et que de toute façon la maîtresse ne reprenait pas forcément les mêmes activités d'une année sur l'autre.
J'ai la flemme de retrouver ce fil mais je sais que j'avais perçu ça comme une forme de rigidité dans ta façon d'appréhender les apprentissages en maternelle (ce qui explique aussi que tu sembles imperméable aux arguments de Maicresse). La "petite école" c'est encore le temps du jeu, du plaisir. Il y a quelque chose qui me chiffonne dans ton rapport à la maternelle (cela dit peut-être es-tu tombée sur des écoles très rigides).
Mais j'ai peut-être confondu.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Disons qu'en PS, et uniquement en PS, le temps du jeu était bien loin. La maîtresse était très rigide, il y avait 33 élèves.
Cette année ou en TPS/PS, ce n'est pas la même ambiance. Ce n'est pas non plus la même pression, le même nombre de polycopiés. En PS, c'étaient uniquement les apprentissages qui étaient mis en avant, d'une facon très stricte pour des enfants de 3 ans. En PS, ça se limitait à des photocopies et des performances avec des smileys.
Ce n'est ni ma conception de la maternelle, ni ce que j'ai constaté cette année ou en TPS/PS. Là, c'est le temps du jeu et du plaisir.
En PS, c'était le temps des polycopiés. Je ne savais rien quant à ce qu'ils faisaient en classe, ma fille ne me disait rien et la maîtresse, encore moins.
Cette année ou en TPS/PS, ce n'est pas la même ambiance. Ce n'est pas non plus la même pression, le même nombre de polycopiés. En PS, c'étaient uniquement les apprentissages qui étaient mis en avant, d'une facon très stricte pour des enfants de 3 ans. En PS, ça se limitait à des photocopies et des performances avec des smileys.
Ce n'est ni ma conception de la maternelle, ni ce que j'ai constaté cette année ou en TPS/PS. Là, c'est le temps du jeu et du plaisir.
En PS, c'était le temps des polycopiés. Je ne savais rien quant à ce qu'ils faisaient en classe, ma fille ne me disait rien et la maîtresse, encore moins.
- MalagaModérateur
maikreeeesse a écrit:On distingue aussi ce qui est travaillé de ce qui est évalué. Plus précisément, on va plus loin dans la manipulation, le travail de tous les jours que la compétence demandée et évaluée dans le livret ou la fiche. Grâce à toute les situations de manipulations, on adapte la consigne à l'élève: dénombrer jusq'à 3 ou plus, dénombrer une collection rangée ou pas, dénombrer une collection éloignée , dénombrer et écrire ou coder le résultat...Malaga a écrit:Lornet a écrit:Or, en lisant le BO sur Eduscol, tu as raison, Primura, ça n'apparaît pas : il n'y a que "savoir dénombrer AU MOINS jusqu'à 30" en fin de GS.
Mais ce dénombrement seulement jusqu'à 3 en fin de PS doit bien venir de quelque part, parce qu'en PS, en tant que parent, je n'ai jamais assisté au dépassement du chiffre 3.
Mon fils est en petite section et il fait des exercices mathématiques jusqu'au nombre 5 (échanger des "pièces de monnaie" contre des pères Noël en chocolat, coller autant de gommettes qu'il y a de personnages sur le dessin etc.)
Quand on regarde les compétences demandées en PS, cela semble n'aller pas très loin. En revanche, le travail possible avec les enfants est très riche.
La maîtresse évalue peu les élèves ou transmet peu aux parents les évaluations et je trouve cela très bien. Sur tout le cahier de mon fils, il y a deux travaux évalués : un "très bon travail" et un "bon travail" (dans le 2e cas, mon fils a fait une erreur).
Ce cahier me permet de suivre un peu ce que fait mon fils en classe car lorsque je lui demande ce qu'il a fait, il me répond souvent "rien" ou alors "du dessin". Pourtant, son cahier montre la grande diversité des activités organisées par sa maîtresse: jeux avec des lettres, jeux mathématiques, découverte du monde, chanson, sport, danse, peinture etc.
Finalement, en lisant un peu la manière dont nous suivons la scolarité de nos enfants, je réalise que, pour le moment (je rappelle que mon fils n'est qu'en PS), je suis tout cela de loin parce que j'ai une totale confiance en la maîtresse et parce que je trouve important de laisser un "jardin secret", un endroit rien qu'à lui à mon fils. J'essaye de me comporter avec la maîtresse comme j'apprécie que les parents de mes élèves se comportent avec moi: en se faisant confiance.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
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