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- mblondeNiveau 9
Bonjour
J'ai une question toute bête mais dont je ne trouve pas la réponse et je suis trop jeune pour avoir connu d'autres systèmes que le système de mutation actuel.
Voici ma question : quand et pourquoi le système de mutations est il passé de un mouvement national à un mouvement en deux phases ? Pourquoi ne pourrait on pas revenir en arrière?
Voilà si des syndicalistes qui ont connu cet ancien système et les discussions qui en ont résulté peuvent me renseigner, je leur serai très reconnaissante.
J'ai une question toute bête mais dont je ne trouve pas la réponse et je suis trop jeune pour avoir connu d'autres systèmes que le système de mutation actuel.
Voici ma question : quand et pourquoi le système de mutations est il passé de un mouvement national à un mouvement en deux phases ? Pourquoi ne pourrait on pas revenir en arrière?
Voilà si des syndicalistes qui ont connu cet ancien système et les discussions qui en ont résulté peuvent me renseigner, je leur serai très reconnaissante.
- User5899Demi-dieu
Quand ? En 1998, impulsé par le ministre Allègre, appuyé par le SGEN et le SE-UNSA.
Pourquoi ? 1) Pour faire iech des profs détestés. 2) Pour créer puis amplifier les postes à profil qui permettent de casser la règle (ministre) et de se créer des affidés (syndicats favorables).
Revenir en arrière ? Certains syndicats dont le SNALC le réclament, et en plus, ce ne serait pas une réforme coûteuse. Mais revenir en arrière, c'est le maaaaal
Et pourtant, que de situations individuelles pourraient être facilement améliorées... Ou moins facilement ruinées...
Pourquoi ? 1) Pour faire iech des profs détestés. 2) Pour créer puis amplifier les postes à profil qui permettent de casser la règle (ministre) et de se créer des affidés (syndicats favorables).
Revenir en arrière ? Certains syndicats dont le SNALC le réclament, et en plus, ce ne serait pas une réforme coûteuse. Mais revenir en arrière, c'est le maaaaal
Et pourtant, que de situations individuelles pourraient être facilement améliorées... Ou moins facilement ruinées...
- mblondeNiveau 9
Non mais il n'y a pas une vraie raison autre que faire c... le monde. Et je ne vois pas trop en quoi le mouvement en 2 temps impacte les postes à profil. Ce sont deux mouvements séparés...
Pourquoi les syndicats ne redemandent pas un retour en arrière? On a essayé, ça marche pas, rien de mal à revenir en arrière si?
Pourquoi les syndicats ne redemandent pas un retour en arrière? On a essayé, ça marche pas, rien de mal à revenir en arrière si?
- User5899Demi-dieu
Les postes à profil n'existaient pas avant le mouvement à deux temps, qui a permis leur création. Vous déformez mon propos. Et oui, certains syndicats le demandent. Comme je l'ai écrit.
- mblondeNiveau 9
Excuse moi je n'ai pas voulu déformer ton propos. Je ne savais pas que les postes à profil n'existait pas avant, tu ne l'as pas précisé.
En fait je ne vois pas trop en quoi un mouvement à un temps va à l'encontre d'un recrutement parallèle à profil sur certains postes comme cela se fait en CPGE par ex.
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
En fait je ne vois pas trop en quoi un mouvement à un temps va à l'encontre d'un recrutement parallèle à profil sur certains postes comme cela se fait en CPGE par ex.
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
- ZenxyaGrand sage
Je me souviens surtout de l'argument d'Allègre, il trouvait aberrant que les demandes de permutation de postes entre deux villes voisines se décident à Paris. Tout serait plus "simple" après. Du Allègre quoi !mblonde a écrit:
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
- User5899Demi-dieu
Ben je me foulerai encore à tout écrire, moimblonde a écrit:Excuse moi je n'ai pas voulu déformer ton propos. Je ne savais pas que les postes à profil n'existait pas avant, tu ne l'as pas précisé.
En fait je ne vois pas trop en quoi un mouvement à un temps va à l'encontre d'un recrutement parallèle à profil sur certains postes comme cela se fait en CPGE par ex.
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
- mblondeNiveau 9
Mais on peut gérer au niveau de l'académie les demandes quand même non. Sans faire deux mouvements? Après tous ce qui intéresse ls académies c'est là où les gens atterrissent pas d'où il viennent. Non?
- mblondeNiveau 9
Cripure a écrit:Ben je me foulerai encore à tout écrire, moimblonde a écrit:Excuse moi je n'ai pas voulu déformer ton propos. Je ne savais pas que les postes à profil n'existait pas avant, tu ne l'as pas précisé.
En fait je ne vois pas trop en quoi un mouvement à un temps va à l'encontre d'un recrutement parallèle à profil sur certains postes comme cela se fait en CPGE par ex.
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
Tu n'a spa un petit lien internet sinon?
- Karine B.Guide spirituel
mblonde a écrit:Excuse moi je n'ai pas voulu déformer ton propos. Je ne savais pas que les postes à profil n'existait pas avant, tu ne l'as pas précisé.
En fait je ne vois pas trop en quoi un mouvement à un temps va à l'encontre d'un recrutement parallèle à profil sur certains postes comme cela se fait en CPGE par ex.
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
le SGEN et l'UNSA veulent la régionalisation, l'alignement du 2nd degré sur le premier
ça coûte plus cher au final : au lieu d'avoir 30 commissaires paritaires nationaux qui sont mobilisés pour ça, on a 30 x 31 commissaires paritaires académiques qui perdent des journées de cours pour suivre ces opérations. Et il y a moins de demandeurs : je veux aller à la Rochelle, mais je dois demander Poitiers au risque de me retrouver à Angoulême. Donc, je ne demande pas ma mut alors que mon poste actuel aurait pu satisfaire quelqu'un.
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- User5899Demi-dieu
Hélas non, je n'ai pas de spamblonde a écrit:Cripure a écrit:Ben je me foulerai encore à tout écrire, moimblonde a écrit:Excuse moi je n'ai pas voulu déformer ton propos. Je ne savais pas que les postes à profil n'existait pas avant, tu ne l'as pas précisé.
En fait je ne vois pas trop en quoi un mouvement à un temps va à l'encontre d'un recrutement parallèle à profil sur certains postes comme cela se fait en CPGE par ex.
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
Tu n'a spa un petit lien internet sinon?
- archebocEsprit éclairé
Voici mon interprétation, et je vous demande de me dire si ce que je dis est original, de boucher les lacunes du raisonnement si vous voyez des arguments corroborants, ou au contraire de me présenter des arguments contraires.
Le double mouvement, symptôme de la crise du recrutement
1- La désaffection pour le métier d'enseignant date non pas des années 2000, mais au moins du milieu des années 80. (C'est à peu près la date où mes parents ont commencé à dire qu'ils ne recommandaient pas le métier à leurs enfants).
2- Pendant quelques années, on a bouché les trous avec des vacataires (il y a un décret qui rationalise l'embauche de vacataires en 1989).
3- la rustine convient pendant une dizaine d'années, mais petit à petit, les enseignants viennent à manquer toujours aux mêmes endroits. Lorsqu'un poste est vacant dans l'académie de Toulouse, Grenoble ou Bordeaux, il est tout de suite demandé par un titulaire d'Amiens, de Créteil ou Lille. Le pool de vacataires d'Amiens, de Créteil ou de Lille ne suffit plus, et les vacataires de Toulouse ne se bousculent pas pour venir, sans visibilité de carrière, dans ces académies qui sont maintenant structurellement déficitaires.
4- Donc on institue le double mouvement, dont la seule utilité est de limiter le flux sortant des académies déficitaires. Je dis bien : c'est sa seule utilité. Si vous voyez une autre utilité au double mouvement, je suis preneur.
4bis- Je ne considère pas que "faire chier les profs" soit une utilité justifiant la mise en place de cette usine à gaz, quelque soit l'hostilité qu'un ministre ait pu vouer à la profession.
4ter- les postes à profil existaient déjà, sans doute plus rares, mais je ne vois pas ce qui auraient empêché de les multiplier en conservant le mouvement simple, ni pourquoi c'est le double mouvement qui a permis de les multiplier.
5- A court terme, le double mouvement fonctionne : un rapport du sénat de la fin des années 90 en témoigne. De fait, il bloque les flux. édition : voir page suivante au sujet de ce rapport du Sénat.
6- Mais cette mesure, avec quelques autres, sape un peu plus l'attractivité du métier. Cela ne peut, à moyen terme, qu'aggraver la pénurie.
7- Les années Sarkozy sont catastrophiques : l'Etat coupe brutalement le renouvellement des départs à la retraite, alors que l'effectif des cohortes en âge scolaire repart à la hausse. On multiplie les expédients piteux, vieilles recettes (diminution des redoublements, surexploitation des TZR, des MCS, etc.) ou nouvelles (suppression d'une année de scolarité dans les cursus de bac Pro, suppression des RASED) qui dégradent encore l'image de la profession.
8- La pénurie s'aggravant encore et toujours, on en arrive à des situations aberrantes où un vacataire réussissant le concours dans une académie auparavant excédentaire est envoyé à 600 km, laissant derrière lui un poste dont il sait qu'il ne sera pas pourvu (témoignage sur ce forum). Toutes les académies sont désormais déficitaires.
9- Le système fonctionne maintenant en limite de rupture, c'est-à-dire au prix de dysfonctionnements qui commencent à avoir des conséquences politiques (mécontentement élevé des parents d'élèves). C'est 2014 ; la ministre institue une forme de triple mouvement : pour quitter les établissements les plus tendus, l'enseignant devra obtenir un exeat (information à préciser : je ne sais pas si cela concerne le secondaire, ou bien le primaire, ou les deux).
Le double mouvement, symptôme de la crise du recrutement
1- La désaffection pour le métier d'enseignant date non pas des années 2000, mais au moins du milieu des années 80. (C'est à peu près la date où mes parents ont commencé à dire qu'ils ne recommandaient pas le métier à leurs enfants).
2- Pendant quelques années, on a bouché les trous avec des vacataires (il y a un décret qui rationalise l'embauche de vacataires en 1989).
3- la rustine convient pendant une dizaine d'années, mais petit à petit, les enseignants viennent à manquer toujours aux mêmes endroits. Lorsqu'un poste est vacant dans l'académie de Toulouse, Grenoble ou Bordeaux, il est tout de suite demandé par un titulaire d'Amiens, de Créteil ou Lille. Le pool de vacataires d'Amiens, de Créteil ou de Lille ne suffit plus, et les vacataires de Toulouse ne se bousculent pas pour venir, sans visibilité de carrière, dans ces académies qui sont maintenant structurellement déficitaires.
4- Donc on institue le double mouvement, dont la seule utilité est de limiter le flux sortant des académies déficitaires. Je dis bien : c'est sa seule utilité. Si vous voyez une autre utilité au double mouvement, je suis preneur.
4bis- Je ne considère pas que "faire chier les profs" soit une utilité justifiant la mise en place de cette usine à gaz, quelque soit l'hostilité qu'un ministre ait pu vouer à la profession.
4ter- les postes à profil existaient déjà, sans doute plus rares, mais je ne vois pas ce qui auraient empêché de les multiplier en conservant le mouvement simple, ni pourquoi c'est le double mouvement qui a permis de les multiplier.
6- Mais cette mesure, avec quelques autres, sape un peu plus l'attractivité du métier. Cela ne peut, à moyen terme, qu'aggraver la pénurie.
7- Les années Sarkozy sont catastrophiques : l'Etat coupe brutalement le renouvellement des départs à la retraite, alors que l'effectif des cohortes en âge scolaire repart à la hausse. On multiplie les expédients piteux, vieilles recettes (diminution des redoublements, surexploitation des TZR, des MCS, etc.) ou nouvelles (suppression d'une année de scolarité dans les cursus de bac Pro, suppression des RASED) qui dégradent encore l'image de la profession.
8- La pénurie s'aggravant encore et toujours, on en arrive à des situations aberrantes où un vacataire réussissant le concours dans une académie auparavant excédentaire est envoyé à 600 km, laissant derrière lui un poste dont il sait qu'il ne sera pas pourvu (témoignage sur ce forum). Toutes les académies sont désormais déficitaires.
9- Le système fonctionne maintenant en limite de rupture, c'est-à-dire au prix de dysfonctionnements qui commencent à avoir des conséquences politiques (mécontentement élevé des parents d'élèves). C'est 2014 ; la ministre institue une forme de triple mouvement : pour quitter les établissements les plus tendus, l'enseignant devra obtenir un exeat (information à préciser : je ne sais pas si cela concerne le secondaire, ou bien le primaire, ou les deux).
- DaphnéDemi-dieu
mblonde a écrit:Mais on peut gérer au niveau de l'académie les demandes quand même non. Sans faire deux mouvements? Après tous ce qui intéresse ls académies c'est là où les gens atterrissent pas d'où il viennent. Non?
Le problème qui résulte de ce mouvement à deux temps vient de ce que les collègues entrants dans une académie sont soumis à la procédure d'extension s'ils ne peuvent avoir ce qu'ils souhaitent : ils ne prennent donc pas/plus le risque de demander une mutation dans une académie de 8 départements par exemple : quand on veut une affectation dans le Tarn ou l'Aveyron, on ne souhaite pas se retrouver dans l'Ariège ou le Hautes-Pyrénnées ! Et si on souhaite la région de Perpigan, on apprécie peu de risquer la Lozère.......
Quant aux mutations en couple elles garantissent en principe de se retrouver dans le même département, mais certains sont très étendus.........
Alors que dans le mouvement centralisé à un temps, on était soumis à la procédure d'extension une fois seulement, en tant que stagiaire. Alors oui on partait en RP, ou dans le nord ou l'est, mais ensuite on pouvait faire des voeux précis : établissement, commune, département. On obtenait ce qu'on souhaitait ou pas, mais au moins si on n'obtenait pas ce qu'on voulait on restait sur son poste et on repostulait l'année suivante. Il n'y avait pas de risque, les collègues demandaient, ça bougeait, les collègues mutés libéraient des postes qui étaient réattribués et ainsi de suite.
Tandis que maintenant, vu les risques de la mutation à l'aveugle, les collègues ne bougent plus et préfèrent rester où ils sont que de courir le risque de rentrer dans une académie et se retrouver loin de ce qu'ils souhaitent.
Ce mouvement en deux temps est un désastre, tout est bloqué.
- JEMSGrand Maître
Merci pour ces explications. Arriver dans une académie avec un max de points, un RC et.... ne toujours pas avoir de poste depuis 5 ans, moi je dis, ça c'est de la gestion déconcentrée.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
A versailles, la vérirication des barèmes = 5 jours !Karine B. a écrit:mblonde a écrit:Excuse moi je n'ai pas voulu déformer ton propos. Je ne savais pas que les postes à profil n'existait pas avant, tu ne l'as pas précisé.
En fait je ne vois pas trop en quoi un mouvement à un temps va à l'encontre d'un recrutement parallèle à profil sur certains postes comme cela se fait en CPGE par ex.
Et quels étaient les arguments des syndicats en faveur?
le SGEN et l'UNSA veulent la régionalisation, l'alignement du 2nd degré sur le premier
ça coûte plus cher au final : au lieu d'avoir 30 commissaires paritaires nationaux qui sont mobilisés pour ça, on a 30 x 31 commissaires paritaires académiques qui perdent des journées de cours pour suivre ces opérations. Et il y a moins de demandeurs : je veux aller à la Rochelle, mais je dois demander Poitiers au risque de me retrouver à Angoulême. Donc, je ne demande pas ma mut alors que mon poste actuel aurait pu satisfaire quelqu'un.
- DaphnéDemi-dieu
Ingeborg B. a écrit:
A versailles, la vérirication des barèmes = 5 jours !
Pas étonnant, Versailles est une énorme académie en termes de personnels, et pas mal de monde cherche à en partir chaque année
- mblondeNiveau 9
Merci à tous pour vos infos surtout archeboc pour ta réflexion intéressante. Tu parles d'un rapport du Sénat. Lequel? Tu dis qu'il date de la fin des années 90 mais je croyais que la réforme datait de 1998. C'est pas un peu tôt pour juger?
Et c'est quoi cet exeat sur certains établissements? Tu as des sources sur cette histoire de triple mouvement? Si c'est vrai, c'est scandaleux.
Karine B a parlé d'un alignement sur les professeur du premier degré. Pour ce que j'en sais, ça peut être relativement catastrophique. Entre autre parce que ça empêche toute mobilité géographique de la personne à un moment où on demande de plus en plus de mobilité aux salariés (et je ne parle même pas de mon cas de mari fonctionnaire avec une mobilité statutaire qui fait qu'on déménage tous les 3 ans...). J'ai connu comme ça un cas d'une personne qui était en disponibilité de conjoint car son mari avait trouvé un poste en province et qui n'arrivait pas à obtenir l'exeat de son département en région parisienne, alors mpeme que le département où elle vit était déficitaire en prof et ne demandait qu'à bouger.
Du coup avec tout cela je ne comprends pas trop pourquoi le retour à un mouvement n'est pas trop à l'ordre du jour dans les discussions syndicales (en dehors du SNALC). On n'entend jamais cette revendication mais elle me semble capitale pour renforcer l'attractivité du métier, les mouvements de postes etc. J'avais cru comprendre que le SNES était opposé à l'époque. Pouquoi ne pas l'être maintenant (je parle de ce syndicat car c'est le plus représentatif) ?
Et c'est quoi cet exeat sur certains établissements? Tu as des sources sur cette histoire de triple mouvement? Si c'est vrai, c'est scandaleux.
Karine B a parlé d'un alignement sur les professeur du premier degré. Pour ce que j'en sais, ça peut être relativement catastrophique. Entre autre parce que ça empêche toute mobilité géographique de la personne à un moment où on demande de plus en plus de mobilité aux salariés (et je ne parle même pas de mon cas de mari fonctionnaire avec une mobilité statutaire qui fait qu'on déménage tous les 3 ans...). J'ai connu comme ça un cas d'une personne qui était en disponibilité de conjoint car son mari avait trouvé un poste en province et qui n'arrivait pas à obtenir l'exeat de son département en région parisienne, alors mpeme que le département où elle vit était déficitaire en prof et ne demandait qu'à bouger.
Du coup avec tout cela je ne comprends pas trop pourquoi le retour à un mouvement n'est pas trop à l'ordre du jour dans les discussions syndicales (en dehors du SNALC). On n'entend jamais cette revendication mais elle me semble capitale pour renforcer l'attractivité du métier, les mouvements de postes etc. J'avais cru comprendre que le SNES était opposé à l'époque. Pouquoi ne pas l'être maintenant (je parle de ce syndicat car c'est le plus représentatif) ?
- BientôtlesudFidèle du forum
mblonde a écrit:
J'avais cru comprendre que le SNES était opposé à l'époque. Pouquoi ne pas l'être maintenant (je parle de ce syndicat car c'est le plus représentatif) ?
Mais il l'est encore et réclame le retour à un mouvement national à un tour régulièrement.
- mblondeNiveau 9
Pour avoir été longtemps syndiquée j'ai pas eu l'impression que c'était à l'ordre du jour. Bon c'est sur qu'entre la suppression de la formation, les suppressions de postes, l'autonomie des établissements, il y avait d'autres trucs urgents mais bon.
Une grande mobilisation sur le sujet est envisageable? Si je comprends pas même des profs installés y aurait intérêt non?
Une grande mobilisation sur le sujet est envisageable? Si je comprends pas même des profs installés y aurait intérêt non?
- AlExpert spécialisé
Il me semble que même si ça fluidifierait le mouvement, on retrouverait le premier problème qui était que certains établissements dans certaines zones géographiques ne recruteraient pas. Certaines académies continueraient à se vider.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- Karine B.Guide spirituel
mblonde a écrit:
J'avais cru comprendre que le SNES était opposé à l'époque. Pouquoi ne pas l'être maintenant (je parle de ce syndicat car c'est le plus représentatif) ?
c'est dans toutes les déclarations liminaires et dans toutes les publications mutations du SNES
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- BalthazaardVénérable
Bonjour
l'argument (auquel je ne souscris absolument pas) du SGEN était qu'au niveau local on pouvait agir plus efficacement...
J'ai cru à l'époque qu'Allègre, en guerre avec le snes voulait par cette manœuvre casser l'influence de ce syndicat au profit du sgen plus implanté localement (je me trompe peut-être)
De fait alors que l'on ne pouvait formuler que six (je crois) vœux avec l'ancien système, le nouveau permettait au second tour beaucoup plus de demandes....donc du coup une finissait par être acceptée (au besoin parmi les dernières celles que l'on met par dépit pour éviter l'extension...) ce qui a permis au ministère de claironner en affichant que le nouveau système avait un taux de satisfaction de loin supérieur à l'ancien!!
l'argument (auquel je ne souscris absolument pas) du SGEN était qu'au niveau local on pouvait agir plus efficacement...
J'ai cru à l'époque qu'Allègre, en guerre avec le snes voulait par cette manœuvre casser l'influence de ce syndicat au profit du sgen plus implanté localement (je me trompe peut-être)
De fait alors que l'on ne pouvait formuler que six (je crois) vœux avec l'ancien système, le nouveau permettait au second tour beaucoup plus de demandes....donc du coup une finissait par être acceptée (au besoin parmi les dernières celles que l'on met par dépit pour éviter l'extension...) ce qui a permis au ministère de claironner en affichant que le nouveau système avait un taux de satisfaction de loin supérieur à l'ancien!!
- BalthazaardVénérable
Al a écrit:Il me semble que même si ça fluidifierait le mouvement, on retrouverait le premier problème qui était que certains établissements dans certaines zones géographiques ne recruteraient pas. Certaines académies continueraient à se vider.
Ne mélangeons pas les problèmes , celui-ci est du ressort de l'attractivité du métier, pas du système de mutation.
- mblondeNiveau 9
Balthazaard a écrit:Al a écrit:Il me semble que même si ça fluidifierait le mouvement, on retrouverait le premier problème qui était que certains établissements dans certaines zones géographiques ne recruteraient pas. Certaines académies continueraient à se vider.
Ne mélangeons pas les problèmes , celui-ci est du ressort de l'attractivité du métier, pas du système de mutation.
Balthazaard a raison. A partir de moment où il y a assez de professeurs, il n'y a plus d'académies déficitaires et excédentaires. Les établissements en question récupéreront toujours des professeurs à partir du moment où le recrutement est suffisant. C'est pas exactement la même situation que le primaire de toute manière puisqu'au primaire le concours est département ce qui crée cette disparité entre académies. Dans le secondaire il est national, le problème se pose moins.
Après cela ne résous pas le problème des jeunes profs qui se retrouvent dans les établissements les moins demandés qui sons souvent ceux qui auraient le plus besoin de professeur un peu expérimentés. Mais ce problème là ne peut pas juste se résoudre par la question des mutations, il faudrait revaloriser sérieusement les primes de ces enseignants.
- mblondeNiveau 9
Karine B. a écrit:mblonde a écrit:
J'avais cru comprendre que le SNES était opposé à l'époque. Pouquoi ne pas l'être maintenant (je parle de ce syndicat car c'est le plus représentatif) ?
c'est dans toutes les déclarations liminaires et dans toutes les publications mutations du SNES
J'ai longuement été syndiqué au SNES mais je ne me souviens pas particulièrement l'avoir vu comme une revendication clairement affichée (j'ai entendu cela dit des délégués syndicaux se plaindre des nouvelles modalités lors de réunions etc mais il me semblait plus à titre personnel qu'au nom du syndicat). En tout cas je ne me souviens pas l'avoir vu un jour en revendications lors d'une grève.
J'ai surement mal du regarder ou ne pas y avoir fait attention.
Concrètement, il y a des actions qui pourraient être entreprises pour essayer de faire bouger les choses?
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