- gauvain31Empereur
Le philosophe Michel Onfray était au collège Vauban, dans le quartier populaire des Glacis, mercredi après-midi à Belfort, pour rencontrer un groupe d’élèves qui, sous la houlette d’un professeur, participe à un club philosophie, en dehors et en plus du temps et du programme scolaires. Pendant près de deux heures, il a principalement traité de la question de la philosophie et de son rapport à la liberté.
Lire la suite ici :
http://www.estrepublicain.fr/politique/2015/01/21/il-faut-revenir-a-l-instruction
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- Fesseur ProGuide spirituel
Si nous avions eu Chevènement président de la République pendant un mandat, nous aurions peut-être pu enrayer le mouvement de décadence que nous connaissons. C’était une gauche républicaine. Au lieu de cela, depuis 1983, nous avons eu une gauche libérale, et pas républicaine, dont l’action mène à une destruction de la République. Tout comme celle de la droite libérale. Les dégâts sont aujourd’hui très importants.
Le Ché !
Le Ché !
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Pourvu que ça dure...
- Reine MargotDemi-dieu
+1000 avec lui.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User5899Demi-dieu
Bien d'accord avec lui.Fesseur Pro a écrit:Si nous avions eu Chevènement président de la République pendant un mandat, nous aurions peut-être pu enrayer le mouvement de décadence que nous connaissons. C’était une gauche républicaine. Au lieu de cela, depuis 1983, nous avons eu une gauche libérale, et pas républicaine, dont l’action mène à une destruction de la République. Tout comme celle de la droite libérale. Les dégâts sont aujourd’hui très importants.
Le Ché !
- Albert JarlHabitué du forum
La pensée d'Onfray a bien évolué ces dernières années. J'ai toujours apprécié son discours mais j'ai aussi souvent été gêné par ses accents explicitement pédagogistes. Il a dû réaliser (ou on lui a fait réaliser) que le ressort de son université populaire n'était pas transposable dans le secondaire.
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Si vis pacem, para bellum
- MUTISExpert
Albert Jarl a écrit:La pensée d'Onfray a bien évolué ces dernières années. J'ai toujours apprécié son discours mais j'ai aussi souvent été gêné par ses accents explicitement pédagogistes.
A mon avis, il n'y a pas plus belle illustration des vertus de la parole magistrale !
Et des vertus évidemment du cours magistral.
Personnellement je ne l'ai jamais entendu défendre des théories pédagogistes bien au contraire.
Et il plaide depuis toujours pour le respect des "maîtres"...
J'ai beaucoup d'estime pour le parcours et le courage de ce type (qui suscite depuis toujours le mépris des philosophes de salon ....et des élites universitaires qui considèrent trop souvent que la philosophie est réservée aux agrégés et aux intellectuels purs)
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- User21714Expert spécialisé
"Si nous avions eu Chevènement président de la République pendant un mandat, nous aurions peut-être pu enrayer le mouvement de décadence que nous connaissons. C’était une gauche républicaine. Au lieu de cela, depuis 1983, nous avons eu une gauche libérale, et pas républicaine, dont l’action mène à une destruction de la République. Tout comme celle de la droite libérale. Les dégâts sont aujourd’hui très importants."
- CeladonDemi-dieu
Oui. Et le ver qui ronge l'EN est dans le fruit depuis vilaine lurette et impossible à déloger. Il suffit de penser aux mesures de Darcos qui ont été totalement dévoyées par les pontes du ministère. C'est d'abord un grand nettoyage de ce côté-là qui s'impose, mais personne ne s'y attaquera car ce sont des fonctionnaires. On est pris au piège.
- BalthazaardVénérable
"Il suffit de penser aux mesures de Darcos qui ont été totalement dévoyées par les pontes du ministère"
Les syndicats ne l'ont guère épargné non plus, en tous cas j'ai eu l'impression de beaucoup plus de mansuétude vis à vis de Peillon
Pour moi j'ai eu l'impression que c'était le seul ministre (avec Bayrou) qui ne ne nous méprisait pas (et qu'on ne me parle pas de l'affaire des couches , déformée, montée en épingle par le snuipp, tout est trouvable sur internet pour se faire une idée juste sur ces paroles)
Les syndicats ne l'ont guère épargné non plus, en tous cas j'ai eu l'impression de beaucoup plus de mansuétude vis à vis de Peillon
Pour moi j'ai eu l'impression que c'était le seul ministre (avec Bayrou) qui ne ne nous méprisait pas (et qu'on ne me parle pas de l'affaire des couches , déformée, montée en épingle par le snuipp, tout est trouvable sur internet pour se faire une idée juste sur ces paroles)
- trompettemarineMonarque
Darcos, oui très bien,... il a juste supprimé plus de 10000 postes dans l'EN. Pas de mépris donc.
- BalthazaardVénérable
Darcos est de droite, je ne vais pas lui en vouloir de faire une politique de droite....pour moi c'est hors sujet, de même que je trouve Peillon totalement méprisant par son discours et la manière dont il parle de nous quand bien même il crée (en les finançant par nos baisse de salaire) 60 000 postes (ou moins peu importe)
- archebocEsprit éclairé
MUTIS a écrit:J'ai beaucoup d'estime pour le parcours et le courage de ce type (qui suscite depuis toujours le mépris des philosophes de salon ....et des élites universitaires qui considèrent trop souvent que la philosophie est réservée aux agrégés et aux intellectuels purs)
Je ne peux juger de la philosophie, mais quant à l'Histoire qu'il enseigne, il ne mérite pas grand respect :
http://michel.onfray.pagesperso-orange.fr/2annee4nov.htm
Pour le parcours, l'énergie et le courage, oui, j'ai de l'estime pour ce monsieur.
- BalthazaardVénérable
A moins que tu es sois resté à l'équation Droite=mal et Gauche=bien....c'est effectivement plus simple
- coindeparadisGuide spirituel
C'est exactement ce que je pense ! Et ses dernières interventions sont assez pertinentes !Albert Jarl a écrit:La pensée d'Onfray a bien évolué ces dernières années. J'ai toujours apprécié son discours mais j'ai aussi souvent été gêné par ses accents explicitement pédagogistes.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- LefterisEsprit sacré
Même réaction, c'était (je mets à l'imparfait, car tout tenait sur sa personnalité, et maintenant il est définitivement hors-course) le seul lucide dès le départ, notamment sur la construction européenne. Le MRC reposait sur lui, JL Laurent n'a pas la même envergure.républicain a écrit:"Si nous avions eu Chevènement président de la République pendant un mandat, nous aurions peut-être pu enrayer le mouvement de décadence que nous connaissons. C’était une gauche républicaine. Au lieu de cela, depuis 1983, nous avons eu une gauche libérale, et pas républicaine, dont l’action mène à une destruction de la République. Tout comme celle de la droite libérale. Les dégâts sont aujourd’hui très importants."
Il a commis des erreurs à titre individuel, dans l'EN paraît-il (je n'y étais pas" , et dans d'autres domaines, parce qu'il n'a pas assez "purgé" son entourage ministériel, mais sur le plan des principes, il marchait droit. Il a vait et a des idées larges, une vision assez philosophique et humaniste de la société, de l'école, des institutions, rien à voir avec la vue étriquée des courtiers en assurance dont on a l'habitude. C'est aussi un homme politique sans casseroles, chose rare par les temps qui courent.
Difficile de parler de Darcos en termes univoques : d'un côté, c'était un tenant des savoirs (lui même a pondu des travaux intéressants sur Ovide, une histoire de la littérature très accessible et pratique) , d'un autre, il a servilement appliqué les consignes du boss, et a commencé le dégraissage.Balthazaard a écrit:"Il suffit de penser aux mesures de Darcos qui ont été totalement dévoyées par les pontes du ministère"
Les syndicats ne l'ont guère épargné non plus, en tous cas j'ai eu l'impression de beaucoup plus de mansuétude vis à vis de Peillon
Pour moi j'ai eu l'impression que c'était le seul ministre (avec Bayrou) qui ne ne nous méprisait pas (et qu'on ne me parle pas de l'affaire des couches , déformée, montée en épingle par le snuipp, tout est trouvable sur internet pour se faire une idée juste sur ces paroles)
Mais au moins, on savait de quel côté il était, et il n'avait pas carte blanche, il était "surveillé". S'il avait fait la même chose que Peillon, il aurait sans doute été contré, même par les syndicats "jaunes". Ce dernier a abusé du capital confiance qu'il avait , de l'espoir qu'on pouvait mettre en lui après le désastre du Marchand de Shampoing, et a roulé tout le monde pur jouer sa carte personnelle.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BalthazaardVénérable
Je veux dire que l'on peut ne pas être du même bord politique et se respecter...je n'ai jamais vu (j'en oublie peut-être ) de condescendance ou d'attaques directes contre nous dans la bouche de Darcos
Quand Peillon nous abreuve de "nos amis les enseignants..." pour brandir le mot "corporatisme" ou "conservatisme" dès que l'on se trouve en désaccord avec lui, je trouve cela méprisant, quand on supprime des postes, on applique une politique que je ne soutiens pas mais je ne vois pas où est le mépris. Un patron qui licencie ne méprise pas forcément ses (ex) employés
"Difficile de parler de Darcos en termes univoques : d'un côté, c'était un tenant des savoirs (lui même a pondu des travaux intéressants sur Ovide, une histoire de la littérature très accessible et pratique) , d'un autre, il a servilement appliqué les consignes du boss, et a commencé le dégraissage. "
Il a appliqué une politique qui correspondait à celle approuvée par le jeu démocratique,je pense que c'était clair, on peut le déplorer mais difficilement lui reprocher et je n'ai jamais eu l'impression d'un personnage dévoré par l'ambition
"Mais au moins, on savait de quel côté il était, et il n'avait pas carte blanche, il était "surveillé". S'il avait fait la même chose que Peillon, il aurait sans doute été contré, même par les syndicats "jaunes". Ce dernier a abusé du capital confiance qu'il avait , de l'espoir qu'on pouvait mettre en lui après le désastre du Marchand de Shampoing, et a roulé tout le monde pur jouer sa carte personnelle."
Tout à fait d'accord
Quand Peillon nous abreuve de "nos amis les enseignants..." pour brandir le mot "corporatisme" ou "conservatisme" dès que l'on se trouve en désaccord avec lui, je trouve cela méprisant, quand on supprime des postes, on applique une politique que je ne soutiens pas mais je ne vois pas où est le mépris. Un patron qui licencie ne méprise pas forcément ses (ex) employés
"Difficile de parler de Darcos en termes univoques : d'un côté, c'était un tenant des savoirs (lui même a pondu des travaux intéressants sur Ovide, une histoire de la littérature très accessible et pratique) , d'un autre, il a servilement appliqué les consignes du boss, et a commencé le dégraissage. "
Il a appliqué une politique qui correspondait à celle approuvée par le jeu démocratique,je pense que c'était clair, on peut le déplorer mais difficilement lui reprocher et je n'ai jamais eu l'impression d'un personnage dévoré par l'ambition
"Mais au moins, on savait de quel côté il était, et il n'avait pas carte blanche, il était "surveillé". S'il avait fait la même chose que Peillon, il aurait sans doute été contré, même par les syndicats "jaunes". Ce dernier a abusé du capital confiance qu'il avait , de l'espoir qu'on pouvait mettre en lui après le désastre du Marchand de Shampoing, et a roulé tout le monde pur jouer sa carte personnelle."
Tout à fait d'accord
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