- HermelineNiveau 2
Bonjour à tous,
Je souhaite intégrer fortement la dictée dans ma routine hebdomadaire ; j'aurai une 5e, une 4e et une 3e en cours et AP, ainsi que deux autres classes en AP seulement.
Je n'exclus pas de recourir à des dictées trouvées dans de vieux manuels, toutefois j'aimerais profiter de cet exercice régulier pour leur faire découvrir une œuvre supplémentaire, dictée petit à petit, comme un feuilleton.
Mon vœu secret serait de susciter chez nos collégiens l'envie de connaître la suite coûte que coûte - quitte à la lire soi-même, puisque la prof n'a aucune intention de se lancer dans un comput savant pour finir la dernière ligne la dernière semaine de cours
Il me faudrait donc une histoire qui démarrerait sur les chapeaux de roues, peut-être une intrigue policière ou un roman d'aventure intense dès les premières pages...
Des idées d’œuvres intéressantes - et bien écrites, bien sûr ! - qui pourraient tenir des collégiens en haleine ?
Je souhaite intégrer fortement la dictée dans ma routine hebdomadaire ; j'aurai une 5e, une 4e et une 3e en cours et AP, ainsi que deux autres classes en AP seulement.
Je n'exclus pas de recourir à des dictées trouvées dans de vieux manuels, toutefois j'aimerais profiter de cet exercice régulier pour leur faire découvrir une œuvre supplémentaire, dictée petit à petit, comme un feuilleton.
Mon vœu secret serait de susciter chez nos collégiens l'envie de connaître la suite coûte que coûte - quitte à la lire soi-même, puisque la prof n'a aucune intention de se lancer dans un comput savant pour finir la dernière ligne la dernière semaine de cours
Il me faudrait donc une histoire qui démarrerait sur les chapeaux de roues, peut-être une intrigue policière ou un roman d'aventure intense dès les premières pages...
Des idées d’œuvres intéressantes - et bien écrites, bien sûr ! - qui pourraient tenir des collégiens en haleine ?
- noulieJe viens de m'inscrire !
L'idée me parait intéressante. Par contre, tu risques d'avoir des textes de difficultés variables et peut-être trop fortes. Pourquoi ne pas résumer toi-même les intrigues des grands classiques (comme ça tu maîtrises les difficultés grammaticales et de vocabulaire), en une, deux ou trois dictées pour leur donner l'envie de les lire ensuite par eux-mêmes ?
- OudemiaBon génie
Je fais différemment : je prends, dans un des livres que j'ai recommandés en lecture cursive, un passage avec des points abordés en grammaire, mais je n'indique ni auteur ni titre : compétition pour trouver.
- HermelineNiveau 2
Merci pour vos retours !
Je ne connais pas encore le public, mais la coordo a très lourdement insisté sur la pauvreté culturelle des enfants, pour qui la lecture est loin d'être une activité standard. Beaucoup de maisons sans aucun livre, apparemment, et beaucoup d'élèves qui ne lisent que par peur d'être pris en défaut en cours, ou en pensant à leur moyenne (moyenne qui ne sera plus dès cette rentrée, puisque le collège passe au tout-sans-notes).
C'est en pensant à ceux-là que je voulais profiter des dictées pour leur lire un livre, si possible une œuvre à suspens, qui les accroche, semaine après semaine, et autour de laquelle le seul enjeu serait de la réécrire sans faute, ensemble, dans leur cahier.
Les résumés auraient le net avantage d'accroître leur culture générale, mais je crains qu'ils ne fassent pas le pas vers les œuvres.
Idem pour les extraits-mystères, quoique l'esprit de compétition fonctionnerait peut-être... le souci étant que je ne connais pas encore le catalogue du CDI, ma liste de cursives est encore à écrire ... à voir, je garde vos idées sous le coude !
Quant aux variations de complexité des extraits, selon moi ce n'est pas un frein :
1) les dictées seront préparées, à divers degrés selon le niveau de la classe et les progrès des élèves (ce serait un biais de différenciation).
2) les élèves auront un "contrat de relecture" évolutif : chacun se focalise sur un aspect précis de l'écriture qu'il ne maîtrise pas, et on occulte les autres tant que ce n'est pas acquis. Cela va du fait de n'oublier aucun élément dicté (ponctuation...) à la maîtrise totale des conjugaisons.
3) je ne suis pas convaincue par les dictées illustrant un point précis de grammaire : dès lors qu'on est face à un texte, toute la complexité du français est présente. (Il y a un gouffre entre du Mallarmé et du Prévert, c'est entendu ; mais les variations au sein d'une même œuvre devraient être modérées, non ?) Concrètement, si un accord entre un adjectif qualificatif et un nom pose problème à une classe, je veux y consacrer du temps sur le moment, même si la dernière leçon porte sur le subjonctif. Pour moi, la dictée est une occasion de se confronter à un texte "plein", et je pense son apport en matière de travail de la langue plus proche de la rédaction que des exercices de grammaire, qui eux permettent d'isoler une problématique...
Mais peut-être me trompé-je, ce sera ma première année dans le secondaire...
La rentrée est si proche et je suis si peu sûre de mes choix !
Je ne connais pas encore le public, mais la coordo a très lourdement insisté sur la pauvreté culturelle des enfants, pour qui la lecture est loin d'être une activité standard. Beaucoup de maisons sans aucun livre, apparemment, et beaucoup d'élèves qui ne lisent que par peur d'être pris en défaut en cours, ou en pensant à leur moyenne (moyenne qui ne sera plus dès cette rentrée, puisque le collège passe au tout-sans-notes).
C'est en pensant à ceux-là que je voulais profiter des dictées pour leur lire un livre, si possible une œuvre à suspens, qui les accroche, semaine après semaine, et autour de laquelle le seul enjeu serait de la réécrire sans faute, ensemble, dans leur cahier.
Les résumés auraient le net avantage d'accroître leur culture générale, mais je crains qu'ils ne fassent pas le pas vers les œuvres.
Idem pour les extraits-mystères, quoique l'esprit de compétition fonctionnerait peut-être... le souci étant que je ne connais pas encore le catalogue du CDI, ma liste de cursives est encore à écrire ... à voir, je garde vos idées sous le coude !
Quant aux variations de complexité des extraits, selon moi ce n'est pas un frein :
1) les dictées seront préparées, à divers degrés selon le niveau de la classe et les progrès des élèves (ce serait un biais de différenciation).
2) les élèves auront un "contrat de relecture" évolutif : chacun se focalise sur un aspect précis de l'écriture qu'il ne maîtrise pas, et on occulte les autres tant que ce n'est pas acquis. Cela va du fait de n'oublier aucun élément dicté (ponctuation...) à la maîtrise totale des conjugaisons.
3) je ne suis pas convaincue par les dictées illustrant un point précis de grammaire : dès lors qu'on est face à un texte, toute la complexité du français est présente. (Il y a un gouffre entre du Mallarmé et du Prévert, c'est entendu ; mais les variations au sein d'une même œuvre devraient être modérées, non ?) Concrètement, si un accord entre un adjectif qualificatif et un nom pose problème à une classe, je veux y consacrer du temps sur le moment, même si la dernière leçon porte sur le subjonctif. Pour moi, la dictée est une occasion de se confronter à un texte "plein", et je pense son apport en matière de travail de la langue plus proche de la rédaction que des exercices de grammaire, qui eux permettent d'isoler une problématique...
Mais peut-être me trompé-je, ce sera ma première année dans le secondaire...
La rentrée est si proche et je suis si peu sûre de mes choix !
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