Page 1 sur 2 • 1, 2
- Docteur OXGrand sage
Hello, mon épouse épuisée commence en avoir assez... et pense (sérieusement ? j'ai des doutes) à la reconversion. Je tape "PE reconversion" sur gugule et je tombe sur cette page du forum les maternelles.
http://forums.france5.fr/lesmaternelles/Boiteaidees/marre-professeur-ecoles-sujet_1593_1.htm
Tous ces longs témoignages sont à pleurer. Comme l’État peut-il laisser le métier se désagréger à cette vitesse ? Comment peut-on laisser à l'abandon autant d'instits compétents qui aimaient leur boulot ? La réforme des rythmes n'a rien arranger. Triste.
http://forums.france5.fr/lesmaternelles/Boiteaidees/marre-professeur-ecoles-sujet_1593_1.htm
Tous ces longs témoignages sont à pleurer. Comme l’État peut-il laisser le métier se désagréger à cette vitesse ? Comment peut-on laisser à l'abandon autant d'instits compétents qui aimaient leur boulot ? La réforme des rythmes n'a rien arranger. Triste.
- PabloPEExpert
On est de plus en plus nombreux, surtout depuis la réforme des rythmes effectivement. Pour l'instant je m'amuse encore énormément en classe mais tout le reste me pèse
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- The GoonExpert
Comme je la comprends. Dans mon école sur 12, 8 pensent/souhaitent/envisagent ne pas faire 10 ans de plus. Tous ont environ 10 ans d'ancienneté. 2 autres veulent tenir jusqu'à la retraite, il leur reste 3 ans à faire.
L'Etat ne se contente pas de laisser se désagréger la profession, ce gouvernement a eu un rôle très actif.
L'Etat ne se contente pas de laisser se désagréger la profession, ce gouvernement a eu un rôle très actif.
- LenagcnNiveau 10
Notre directrice atteint les 60 ans en étant totalement déchargée depuis une 10aine d'années.
Sur les 9 autres:
- 3 dont je ne sais rien des envies profondes
- 4 qui ne feront pas cela touteuxlavieux, en interne ou externe, ça n'est pas clair, mais où est la sortie?! (40-45 ans)
- 2 qui se sont mises en retrait du boulot; elles restent mais en mode dégradé si je puis dire (la 50 aine)
Et demain, 4 arrêts de travail sur 9. Et tous pour raison (trop) sérieuse, loin du "j'ai mal à la tête ce matin" ou "j'ai un peu mal à la gorge".
Dans une école réputée très facile.
"L'EN m'a tuer."
(et pour 1, on n'en a effectivement pas été loin )
Sur les 9 autres:
- 3 dont je ne sais rien des envies profondes
- 4 qui ne feront pas cela touteuxlavieux, en interne ou externe, ça n'est pas clair, mais où est la sortie?! (40-45 ans)
- 2 qui se sont mises en retrait du boulot; elles restent mais en mode dégradé si je puis dire (la 50 aine)
Et demain, 4 arrêts de travail sur 9. Et tous pour raison (trop) sérieuse, loin du "j'ai mal à la tête ce matin" ou "j'ai un peu mal à la gorge".
Dans une école réputée très facile.
"L'EN m'a tuer."
(et pour 1, on n'en a effectivement pas été loin )
- PseudoDemi-dieu
Hé oui...
Le ras le bol gagne. L'épuisement aussi.
Je me permets de rappeler le stage d'écriture/coaching que je propose en mai à destination des enseignants. Il y a un post dédié ici.
Le ras le bol gagne. L'épuisement aussi.
Je me permets de rappeler le stage d'écriture/coaching que je propose en mai à destination des enseignants. Il y a un post dédié ici.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- MurrNiveau 9
Ce qui me frappe, à l'ESPE, c'est que la plupart de mes collègues PES ont un certain âge et sont en reconversion : ceux qui arrivent dans l'EN vierges de toute expérience professionnelle me semblent en voie de disparition...
Je me demande d'ailleurs si cette affluence de professeurs issus de tous horizons ne favorise pas (en modeste part) l'intrusion du monde de l'entreprise à l'école : je pense bien sûr aux "objectifs" à atteindre et aux "compétences" à acquérir, qui me donnent la nausée (j'ai l'impression de devoir programmer des robots !) mais qui parlent beaucoup à mon directeur, qui a travaillé plus de dix ans dans le secteur privé... Sans remettre en question le dévouement de ces collègues ni généraliser à tort et à travers (mon but n'étant pas d'opposer "vrais" et "faux" professeurs), pensez-vous cependant que l'école puisse pâtir de la baisse du nombre d'enseignants "purs et durs" (je ne sais comment qualifier cette espèce qui n'a jamais eu d'autre vocation que celle d'enseigner) ?
Je me demande d'ailleurs si cette affluence de professeurs issus de tous horizons ne favorise pas (en modeste part) l'intrusion du monde de l'entreprise à l'école : je pense bien sûr aux "objectifs" à atteindre et aux "compétences" à acquérir, qui me donnent la nausée (j'ai l'impression de devoir programmer des robots !) mais qui parlent beaucoup à mon directeur, qui a travaillé plus de dix ans dans le secteur privé... Sans remettre en question le dévouement de ces collègues ni généraliser à tort et à travers (mon but n'étant pas d'opposer "vrais" et "faux" professeurs), pensez-vous cependant que l'école puisse pâtir de la baisse du nombre d'enseignants "purs et durs" (je ne sais comment qualifier cette espèce qui n'a jamais eu d'autre vocation que celle d'enseigner) ?
_________________
Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- LenagcnNiveau 10
Questionnement intéressant .
On a 4 PES sur l'école cette année, une seule sortant directement des études.
Maintenant, sur le regard sur le boulot, je ne sais pas.
(mon regard est biaisé par ma "sortie d'études super classée au concours toussa" qui est un boulet de catégorie internationale; personne à l'espé n'a le courage de lui montrer la porte )
On a 4 PES sur l'école cette année, une seule sortant directement des études.
Maintenant, sur le regard sur le boulot, je ne sais pas.
(mon regard est biaisé par ma "sortie d'études super classée au concours toussa" qui est un boulet de catégorie internationale; personne à l'espé n'a le courage de lui montrer la porte )
- MurrNiveau 9
Lenagcn a écrit:mon regard est biaisé par ma "sortie d'études super classée au concours toussa" qui est un boulet de catégorie internationale; personne à l'espé n'a le courage de lui montrer la porte
Aïe...
J'ai essayé de dresser une petite typologie des stagiaires qu'on croise à l'ESPE :
1. "Super stagiaire", qui débarque dans une école pour la redresser et apprendre leur métier à ses collègues en poste depuis de nombreuses années (j'en ai quelques magnifiques spécimens...). Ils sont très investis du rôle de "pères fondateurs de l'école du futur", que leur a confié M. le Recteur en début d'année ;
2. "Je fais le plus beau métier du monde" : ceux dont rien ne peut - ou n'a encore pu - ébranler le bel optimisme (ceux-là, je les envie...) ;
3. "Je n'ai déjà plus d'illusion" : les désabusés qui ne trouvent pas leur place dans la belle école du futur de M. le Recteur...
_________________
Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- VerduretteModérateur
Murr a écrit:Ce qui me frappe, à l'ESPE, c'est que la plupart de mes collègues PES ont un certain âge et sont en reconversion : ceux qui arrivent dans l'EN vierges de toute expérience professionnelle me semblent en voie de disparition...
Je me demande d'ailleurs si cette affluence de professeurs issus de tous horizons ne favorise pas (en modeste part) l'intrusion du monde de l'entreprise à l'école : je pense bien sûr aux "objectifs" à atteindre et aux "compétences" à acquérir, qui me donnent la nausée (j'ai l'impression de devoir programmer des robots !) mais qui parlent beaucoup à mon directeur, qui a travaillé plus de dix ans dans le secteur privé... Sans remettre en question le dévouement de ces collègues ni généraliser à tort et à travers (mon but n'étant pas d'opposer "vrais" et "faux" professeurs), pensez-vous cependant que l'école puisse pâtir de la baisse du nombre d'enseignants "purs et durs" (je ne sais comment qualifier cette espèce qui n'a jamais eu d'autre vocation que celle d'enseigner) ?
Pour ma part je me suis reconvertie (ça date tout de même de 20 ans), les "objectifs" et les compétences me sont totalement étrangers, et je n'ai pas eu conscience de transposer l'entreprise à l'école.
Je me suis reconvertie pour suivre ma fille aînée, atteinte d'une surdité partielle diagnostiquée tardivement, ayant donc des troubles du langage, à une époque où les "dys" étaient peu connus (elle a 26 ans aujourd'hui). D'une part, je pouvais mieux comprendre ce qu'on attendait d'elle à l'école, d'autre part, je disposais d'un emploi du temps plus propice.
Après, je me suis beaucoup investie, par conviction personnelle, dans la difficulté scolaire, le handicap etc...
Désolée, mais je suis personnellement plus dubitative devant des gens qui ont choisi des études sans trop savoir ce qu'ils en feront, et finalement se rabattent sur le concours faute de mieux.
J'aime toujours enseigner, en revanche deux choses me minent : devoir gérer des élèves dont tout le monde sait qu'ils n'ont rien à faire dans une école, pour lesquels on dépense une énergie et un temps fabuleux en EE, ESS, PPRE, PAP, PAI et autres fariboles, au détriment des autres qui sont gentils et veulent apprendre, et le mépris de notre hiérarchie qui fait des gouzou gouzou hypocrites aux parents et évite les vagues à tout prix, quitte à nous marcher dessus sans le moindre état d'âme. Tout en exigeant de nous que nous soyons bienveillants et perpétuellement au taquet ...
Je réfléchis à une "fin de vie professionnelle" ailleurs, mais j'aurai 55 ans cet été ... en même temps , avec un bac + 8 et un congé parental, il me faut travailler jusqu'à 68 ans pour avoir une retraite complète, et il me faut financer les études de la petite dernière qui n'a que 15 ans ...
:gratte:
- Reine MargotDemi-dieu
NKM et Sarkozy l'ont dit, l'avenir c'est le fonctionnaire qui a des contrats à durée déterminée, pour "aider" ceux qui voudraient aller vers le privé.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- auléricNeoprof expérimenté
PabloPE a écrit: On est de plus en plus nombreux, surtout depuis la réforme des rythmes effectivement. Pour l'instant je m'amuse encore énormément en classe mais tout le reste me pèse
ouais ici aussi, même avec une équipe dynamique et investie, on est énormément à dire notre fatigue et nos doutes sur l'avenir en salle des profs , beaucoup plus que lors de mon arrivée dans l'école (où il y avait des collègues pourtant très anciennes et maintenant retraitées)
Murr a écrit:Ce qui me frappe, à l'ESPE, c'est que la plupart de mes collègues PES ont un certain âge et sont en reconversion : ceux qui arrivent dans l'EN vierges de toute expérience professionnelle me semblent en voie de disparition...
Je me demande d'ailleurs si cette affluence de professeurs issus de tous horizons ne favorise pas (en modeste part) l'intrusion du monde de l'entreprise à l'école : je pense bien sûr aux "objectifs" à atteindre et aux "compétences" à acquérir, qui me donnent la nausée (j'ai l'impression de devoir programmer des robots !) mais qui parlent beaucoup à mon directeur, qui a travaillé plus de dix ans dans le secteur privé... Sans remettre en question le dévouement de ces collègues ni généraliser à tort et à travers (mon but n'étant pas d'opposer "vrais" et "faux" professeurs), pensez-vous cependant que l'école puisse pâtir de la baisse du nombre d'enseignants "purs et durs" (je ne sais comment qualifier cette espèce qui n'a jamais eu d'autre vocation que celle d'enseigner) ?
oui et non , une partie des reconvertis (dont moi ) ont justement aussi apprécié l'idée de sortir des termes "objectifs" et autres trucs de management et ne voient pas sans inquiétude, agacement et désolation leur entrée dans le monde de l'école. Personnellement , c'est bien un truc qui me hérissent , on bosse avec de l'humain pas avec des dossiers (même si l'EN cherche visiblement à nous convaincre du contraire au vu de la quantité de paperasse qu'elle nous fait remplir sur chacun / chaque situation)
et sinon à 45 ans, après quelques années de congé parental+petits jobs précaires , j'avoue que je ne sais pas dans quoi je me reconvertirai (oui sans S ) mais c'est certain que j'ai du mal à m'imaginer encore être pe à 65 ans même si j'adore transmettre des connaissances (zut on va me poursuivre , cf le gorafi)
- CathEnchanteur
Elle, je l'ai entendue quelques minutes l'autre matin sur Inter, elle est effrayant ! L'avenir est au travailleur indépendant qui cumulera plusieurs boulots : la matin un cdi, l'après-midi une prestation en indépendant...et là le journaliste l'a interrompue sinon je crois qu'elle enchainait sur le boulot du soir et de la nuit...Reine Margot a écrit:NKM et Sarkozy l'ont dit, l'avenir c'est le fonctionnaire qui a des contrats à durée déterminée, pour "aider" ceux qui voudraient aller vers le privé.
L'ubérisation du travail, quoi.
- DaphnéDemi-dieu
Ils sont tous odieux dans leur formation, tous, sans exception !
Leur seul projet c'est de casser tout ce qui existe et ils appellent ça des réformes ............
Leur seul projet c'est de casser tout ce qui existe et ils appellent ça des réformes ............
- Ma'amÉrudit
Murr a écrit:Ce qui me frappe, à l'ESPE, c'est que la plupart de mes collègues PES ont un certain âge et sont en reconversion : ceux qui arrivent dans l'EN vierges de toute expérience professionnelle me semblent en voie de disparition...
Je me demande d'ailleurs si cette affluence de professeurs issus de tous horizons ne favorise pas (en modeste part) l'intrusion du monde de l'entreprise à l'école : je pense bien sûr aux "objectifs" à atteindre et aux "compétences" à acquérir, qui me donnent la nausée (j'ai l'impression de devoir programmer des robots !) mais qui parlent beaucoup à mon directeur, qui a travaillé plus de dix ans dans le secteur privé... Sans remettre en question le dévouement de ces collègues ni généraliser à tort et à travers (mon but n'étant pas d'opposer "vrais" et "faux" professeurs), pensez-vous cependant que l'école puisse pâtir de la baisse du nombre d'enseignants "purs et durs" (je ne sais comment qualifier cette espèce qui n'a jamais eu d'autre vocation que celle d'enseigner) ?
Dans mon école, c'est exactement l'inverse : les plus axées sur les compétences, les projets et tout ça sont les instits pures et dures comme tu dis, celles qui n'ont jamais quitté l'école. Nous les converties, on se méfie justement du monde l'entreprise. On l'a fui.
En revanche, d'une manière générale, nous avons un bien meilleur rapport aux parents, justement parce que nous savons ce qu'ils vivent dans le monde du travail. Les pures et dures sont parfois très hautaines et crispées. Je ne sais pas comment expliquer cela, mais quand je discute avec une instit, je sais toujours si elle a bossé dans le privé avant ou si elle a fait ça toute sa vie, que la personne soit sympa ou pas d'ailleurs, ça n'a rien à voir. Ma collègue, que j'aime beaucoup par ailleurs, n'arrive pas à concevoir qu'il soit difficile pour un parent de refuser à son patron de l'aider pour un coup de bourre et de préférer reporter le rendez-vous avec l'instit de son enfant. Pour certains collègues, ça ne leur ferait pas de mal de bosser pour un patron parfois, car quoi qu'on en dise, nous sommes très libres dans l'EN. Voir son chef une fois tous les quatre ans, ce n'est pas être fliqué.
- MurrNiveau 9
Merci pour vos témoignages ! Je veux bien croire qu'un passage dans le privé offre une ouverture d'esprit que n'ont pas ceux qui sont restés claquemurés toute leur vie dans l'EN. L'intrusion du monde de l'entreprise au sein de l'école serait donc plutôt le fait d'idéologues qui n'y ont jamais mis les pieds et qui en idéalisent les "valeurs" ? Ces interrogations sont sans doute très naïves mais j'aimerais tellement comprendre comment on a pu en arriver là...
+ + +
Verdurette a écrit:J'aime toujours enseigner, en revanche deux choses me minent : devoir gérer des élèves dont tout le monde sait qu'ils n'ont rien à faire dans une école, pour lesquels on dépense une énergie et un temps fabuleux en EE, ESS, PPRE, PAP, PAI et autres fariboles, au détriment des autres qui sont gentils et veulent apprendre, et le mépris de notre hiérarchie qui fait des gouzou gouzou hypocrites aux parents et évite les vagues à tout prix, quitte à nous marcher dessus sans le moindre état d'âme. Tout en exigeant de nous que nous soyons bienveillants et perpétuellement au taquet...
+ + +
_________________
Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- may68Expert
Si t'es professeur des écoles ... ALCOOL !
https://www.youtube.com/watch?v=7C7Pz1_IEKI&feature=share
https://www.youtube.com/watch?v=7C7Pz1_IEKI&feature=share
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
maîtresse a écrit:Dans mon école, c'est exactement l'inverse : les plus axées sur les compétences, les projets et tout ça sont les instits pures et dures comme tu dis, celles qui n'ont jamais quitté l'école. Nous les converties, on se méfie justement du monde l'entreprise. On l'a fui.
Ce qui fait que vous n'êtes pas représentatives du monde de l'entreprise, puisque vous en rejetez les codes
C'est assez paradoxal, mais je comprends ce que tu veux dire. C'est finalement la même chose dans le sens inverse, les discours les plus caricaturaux et débiles sur la fonction publique viennent de ceux qui n'en savent pas grand-chose.
- Ma'amÉrudit
De toute façon, les gens représentatifs du monde de l'entreprise, on ne les retrouve pas dans l'enseignement !
Je ne sais pas si l'arrivée de stagiaires plus âgés, souvent des femmes pour qui c'est une seconde carrière est un signe de baisse de qualité de l'enseignement dispensé, mais c'est un signe de faible attractivité du métier auprès de la jeunesse.
Ce n'est plus une carrière de premier choix, c'est un boulot qu'on fait, souvent quand on a déjà des enfants, pour avoir les vacances scolaires et le même rythme que ses enfants (à peu près).
Et toutes, on se dit que si on a déjà changé de voie radicalement une fois dans notre vie, on peut le refaire une autre fois. Je ne sais pas si beaucoup d'enseignants se projettent dans ce métier jusqu'à la retraite, dont la perspective s'éloigne au gré des réformes, sauf sûrement ceux qui y sont presque.
Je ne sais pas si l'arrivée de stagiaires plus âgés, souvent des femmes pour qui c'est une seconde carrière est un signe de baisse de qualité de l'enseignement dispensé, mais c'est un signe de faible attractivité du métier auprès de la jeunesse.
Ce n'est plus une carrière de premier choix, c'est un boulot qu'on fait, souvent quand on a déjà des enfants, pour avoir les vacances scolaires et le même rythme que ses enfants (à peu près).
Et toutes, on se dit que si on a déjà changé de voie radicalement une fois dans notre vie, on peut le refaire une autre fois. Je ne sais pas si beaucoup d'enseignants se projettent dans ce métier jusqu'à la retraite, dont la perspective s'éloigne au gré des réformes, sauf sûrement ceux qui y sont presque.
- MurrNiveau 9
may68 a écrit:Si t'es professeur des écoles ... ALCOOL !
https://www.youtube.com/watch?v=7C7Pz1_IEKI&feature=share
Excellent !!! :abk: :aaq:
_________________
Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- LenagcnNiveau 10
+1maîtresse a écrit:De toute façon, les gens représentatifs du monde de l'entreprise, on ne les retrouve pas dans l'enseignement !
Je ne sais pas si l'arrivée de stagiaires plus âgés, souvent des femmes pour qui c'est une seconde carrière est un signe de baisse de qualité de l'enseignement dispensé, mais c'est un signe de faible attractivité du métier auprès de la jeunesse.
Ce n'est plus une carrière de premier choix, c'est un boulot qu'on fait, souvent quand on a déjà des enfants, pour avoir les vacances scolaires et le même rythme que ses enfants (à peu près).
Et toutes, on se dit que si on a déjà changé de voie radicalement une fois dans notre vie, on peut le refaire une autre fois. Je ne sais pas si beaucoup d'enseignants se projettent dans ce métier jusqu'à la retraite, dont la perspective s'éloigne au gré des réformes, sauf sûrement ceux qui y sont presque.
- alanneFidèle du forum
Effectivement j ai remarqué qu'à peu près la moitié des stagiaires cette année était des reconvertis et JUSTEMENT, je les trouve moins béni ouioui devant les formateurs. Ils écoutent mais se disent qu'à partir de l'an prochain , ils seront libres devant leur classe. Cette génération à plus de recul face à l'école.
_________________
Wait and see
- PabloPEExpert
Et ils veulent être affectés dès la sortie en maternelle à côté de chez eux, ne conçoivent pas un seul instant tout le temps que ce métier nous prend, veulent tout et tout de suite. Alors oui ils sont moins bénis ouioui (quoi que la réforme des rythmes c'est nooormal quoi dans le privé blablabla ) mais je ne les classerais pas non plus comme les sauveurs de la profession loin de là. La plupart de ceux que je connais viennent là pour s'occuper de LEURS enfants, très peu le font dans l'intérêt communalanne a écrit:Effectivement j ai remarqué qu'à peu près la moitié des stagiaires cette année était des reconvertis et JUSTEMENT, je les trouve moins béni ouioui devant les formateurs. Ils écoutent mais se disent qu'à partir de l'an prochain , ils seront libres devant leur classe. Cette génération à plus de recul face à l'école.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- alanneFidèle du forum
Tu sais , quand tu les entends parlé de leur précédent vécu en entreprise, ils sont heureux d'être là et acceptent et surtout gèrent mieux les contraintes que les "petits jeunes". Quand j entends des collègues de 23 ans , certains ne vivent pas sur la m^me planète que nous. Et effectivement quand tu arrives en formation avec une famille des enfants et des contrainte que les jeunes n'ont (généralement) pas , tu n as pas le m^me état d'esprit.
_________________
Wait and see
- VolubilysGrand sage
Sérieux, dans une moyenne ou grosse entreprise combien d'employé voit leur patron inspecter leur boulot?maîtresse a écrit: Pour certains collègues, ça ne leur ferait pas de mal de bosser pour un patron parfois, car quoi qu'on en dise, nous sommes très libres dans l'EN. Voir son chef une fois tous les quatre ans, ce n'est pas être fliqué.
J'ai bossé dans les vergers (hum, la cueillette des pommes....) le patron, on apercevait vaguement sa voiture de temps en temps au bout du champs, mais j'ignore belle et bien à quoi il ressemblait, je n'ai jamais eu affaire directement lui et j'ai fait ce job pendant 6 ans!
Alors que l'IEN nous inonde de mail, de doc à remplir, de compte à rendre, appelle l'école pour un oui ou pour un non, se déplace quand bon lui semble, fait des anim péda, nous convoque à des réunions.... L'année dernière j'avais affaire à l'ien quasiment tous les mois...
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- LenagcnNiveau 10
Le chef, cela peut aussi être aussi celui qui exige de toi de faire du chiffre, et ceci quotidiennement (physiquement ou par mail) avant de te coller la honte chaque semaine devant les collègues lorsque de la réunion hebdo de bilan + redéfinition des objectifs.
Cette année, j'aimerais pouvoir parler à ma chef de difficultés spécifiques.
Cela ne se fera pas.
Cette année, j'aimerais pouvoir parler à ma chef de difficultés spécifiques.
Cela ne se fera pas.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum