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- User24373Neoprof expérimenté
Tout est dans le titre... mais quelques précisions.
Cette année en formation, et après avoir rencontré l'inspecteur, j'ai appris qu'une lecture analytique était essentiellement une séance d'oral.
Moi, en tant qu'enseignante, je prépare l'explication de texte chez moi, et ensuite, en classe, je pars des impressions de lecture des élèves pour les amener à comprendre le texte. Cela en 45 minutes (max). A la fin, je leur donne une consigne qui leur permet de rédiger une trace écrite personnelle.
On nous interdit de préparer des fiches de questions pour les élèves et on insiste bien pour que la trace soit personnelle et courte.
Néanmoins, j'ai découvert ici que d'autres collègues procéder différemment.
Je voudrais savoir si ces instructions que j'ai reçues concernant la lecture analytique pouvaient être différentes selon les académies ou si c'était un choix personnel d'autres enseignants de ne pas les suivre.
L'année prochaine, je change d'académie et je ne voudrais pas, en cas d'inspection, qu'on me reproche ma manière de faire
Cette année en formation, et après avoir rencontré l'inspecteur, j'ai appris qu'une lecture analytique était essentiellement une séance d'oral.
Moi, en tant qu'enseignante, je prépare l'explication de texte chez moi, et ensuite, en classe, je pars des impressions de lecture des élèves pour les amener à comprendre le texte. Cela en 45 minutes (max). A la fin, je leur donne une consigne qui leur permet de rédiger une trace écrite personnelle.
On nous interdit de préparer des fiches de questions pour les élèves et on insiste bien pour que la trace soit personnelle et courte.
Néanmoins, j'ai découvert ici que d'autres collègues procéder différemment.
Je voudrais savoir si ces instructions que j'ai reçues concernant la lecture analytique pouvaient être différentes selon les académies ou si c'était un choix personnel d'autres enseignants de ne pas les suivre.
L'année prochaine, je change d'académie et je ne voudrais pas, en cas d'inspection, qu'on me reproche ma manière de faire
- ProvenceEnchanteur
C'est surtout ce que tu veux en faire. Tu es maître à bord.simone43 a écrit:Tout est dans le titre... mais quelques précisions.
Cette année en formations, et après avoir rencontré l'inspecteur, j'ai appris qu'une lecture analytique était essentiellement une séance d'oral.
Cette leçon, rédigée par l'élève, est-elle toujours de qualité? Qu'en retire-t-il? C'est la question à se poser, à mon avis.Moi, en tant qu'enseignante, je prépare l'explication de texte chez moi, et ensuite, en classe, je pars des impressions de lecture des élèves pour les amener à comprendre le texte. Cela en 45 minutes (max). A la fin, je leur donne une consigne qui leur permet de rédiger une trace écrite personnelle.
A quel titre pourrait-on vous interdire d'exercer votre liberté pédagogique?On nous interdit de préparer des fiches de questions pour les élèves et on insiste bien pour que la trace soit personnelle et courte.
Les lubies d'inspecteur varient forcément selon l'inspecteur. Ce qui est important, c'est l'efficacité et la qualité de tes cours, pas la soumission à d'obscures directives changeantes comme les individus qui les énoncent.Je voudrais savoir si ces instructions que j'ai reçues concernant la lecture analytique pouvaient être différentes selon les académies ou si c'était un choix personnel d'autres enseignants de ne pas les suivre.
L'année prochaine, je change d'académie et je ne voudrais pas, en cas d'inspection, qu'on me reproche ma manière de faire
- NadejdaGrand sage
On nous dit aussi en formation que la "trace écrite" doit être personnelle et courte, que le professeur ne doit surtout pas guider les élèves etc. Mais j'avoue faire autrement...
Parfois, par manque de temps, après l'échange oral, je leur fais copier ma synthèse (pas non plus un roman !). Les mots-clés sont notés en rouge. Parfois, pendant l'échange oral (je donne rarement des questionnaires de lecture) je note quelques éléments au tableau : ils écrivent alors à partir de ces mots-clés une synthèse au crayon de bois puis on reprend ensemble leurs phrases afin d'aboutir à une "trace écrite" plus consistante. J'estime que je suis là aussi pour les amener à creuser un peu les textes, leur donner du vocabulaire précis et ne pas en rester à "le personnage il est méchant" et, enfin, il me semble important de les habituer à des structures de phrase grammaticalement plus correctes et variées que "le roman d'aventures c'est quand... et puis il y a... et il y a... et il y a... c'est où il y a... et puis... et puis..." *zzzzz* On apprend aussi à écrire et à former sa pensée en s'imprégnant, même inconsciemment, de "bons" exemples de formulation.
Autre chose : pour chaque texte étudié, les élèves notent à la fin de leur cahier les mots de vocabulaire inconnus et d'un emploi assez fréquent. Régulièrement je les interroge sur l'orthographe et la définition de ces mots (un peu sur le principe de la grille studiométrique détaillée dans un autre topic) : définitions à me redonner par cœur ou mot à définir ou à retrouver à partir d'une phrase-exemple. J'essaie aussi de réutiliser ce vocabulaire dans les dictées.
Parfois, par manque de temps, après l'échange oral, je leur fais copier ma synthèse (pas non plus un roman !). Les mots-clés sont notés en rouge. Parfois, pendant l'échange oral (je donne rarement des questionnaires de lecture) je note quelques éléments au tableau : ils écrivent alors à partir de ces mots-clés une synthèse au crayon de bois puis on reprend ensemble leurs phrases afin d'aboutir à une "trace écrite" plus consistante. J'estime que je suis là aussi pour les amener à creuser un peu les textes, leur donner du vocabulaire précis et ne pas en rester à "le personnage il est méchant" et, enfin, il me semble important de les habituer à des structures de phrase grammaticalement plus correctes et variées que "le roman d'aventures c'est quand... et puis il y a... et il y a... et il y a... c'est où il y a... et puis... et puis..." *zzzzz* On apprend aussi à écrire et à former sa pensée en s'imprégnant, même inconsciemment, de "bons" exemples de formulation.
Autre chose : pour chaque texte étudié, les élèves notent à la fin de leur cahier les mots de vocabulaire inconnus et d'un emploi assez fréquent. Régulièrement je les interroge sur l'orthographe et la définition de ces mots (un peu sur le principe de la grille studiométrique détaillée dans un autre topic) : définitions à me redonner par cœur ou mot à définir ou à retrouver à partir d'une phrase-exemple. J'essaie aussi de réutiliser ce vocabulaire dans les dictées.
- User24373Neoprof expérimenté
Dans l'ensemble, cette manière de faire me convient très bien et les élèves sont plutôt investis à l'oral. Donc c'est encourageant et satisfaisant.
Concernant la trace écrite, au début j'avais du mal parce que je m'inquiétais de son contenu et j'avais peur que les élèves passent à côté d'informations essentielles. J'en ai parlé à l'inspecteur et à ma tutrice et d'autres stagiaires l'ont fait en formation, la réponse à été que ce n'était pas très important et que de toute façon, on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il retiennent tout d'un texte. Personnellement, quand je souhaite insister sur certains aspects du texte, je prends un petit moment pour faire un récapitulatif et je leur demande de compléter ce qu'ils ont fait.
Ta réponse me rassure, je pense continuer ainsi l'année prochaine et je me sens capable de justifier ma démarche. Il n'y a pas une méthode que tout le monde devrait suivre, c'est ce que tu sembles dire.
Concernant la trace écrite, au début j'avais du mal parce que je m'inquiétais de son contenu et j'avais peur que les élèves passent à côté d'informations essentielles. J'en ai parlé à l'inspecteur et à ma tutrice et d'autres stagiaires l'ont fait en formation, la réponse à été que ce n'était pas très important et que de toute façon, on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il retiennent tout d'un texte. Personnellement, quand je souhaite insister sur certains aspects du texte, je prends un petit moment pour faire un récapitulatif et je leur demande de compléter ce qu'ils ont fait.
Ta réponse me rassure, je pense continuer ainsi l'année prochaine et je me sens capable de justifier ma démarche. Il n'y a pas une méthode que tout le monde devrait suivre, c'est ce que tu sembles dire.
- User24373Neoprof expérimenté
Je retiens l'idée du vocabulaire noté à la fin du cahier, nadejda.
J'essaie de leur donner des consignes très précises et qui ne soient pas juste un résumé du texte, pour les obliger à réfléchir un petit peu aussi.
Je pense rejoindre ton académie l'année prochaine donc si les instructions sont les mêmes, tout va bien.
J'essaie de leur donner des consignes très précises et qui ne soient pas juste un résumé du texte, pour les obliger à réfléchir un petit peu aussi.
Je pense rejoindre ton académie l'année prochaine donc si les instructions sont les mêmes, tout va bien.
- NLM76Grand Maître
Il me semble qu'au collège le but d'une explication de texte ne doit pas être d'apprendre à expliquer un texte mais de comprendre le texte : la seule "trace écrite" (je déteste cette expression, qui fait sale) qui importe, c'est le texte lui-même avec les éléments d'explication littérale, ainsi que tout ce qui peut être réutilisé dans une rédaction. Les éléments d'interprétation littéraire du texte me paraissent en effet devoir tous se diriger vers :
1. L'apprentissage du texte et sa récitation ou sa lecture expressive.
2. Son imitation dans les rédactions.
3. L'initiation d'une réflexion non sur la littérature mais sur le monde.
C'est en ce sens que je suis d'accord avec l'inspection quand elle dit que l'explication du texte doit être essentiellement orale : une grande partie de ce que dit alors le professeur n'a pas pour but d'être retenu, mais de faire retenir le texte, comprendre le texte, sa beauté et son originalité. Vous démontrez bien sûr aux élèves que le texte est intéressant, mais vous ne leur demandez pas de retenir cette démonstration, vous leur demandez de retenir le texte.
1. L'apprentissage du texte et sa récitation ou sa lecture expressive.
2. Son imitation dans les rédactions.
3. L'initiation d'une réflexion non sur la littérature mais sur le monde.
C'est en ce sens que je suis d'accord avec l'inspection quand elle dit que l'explication du texte doit être essentiellement orale : une grande partie de ce que dit alors le professeur n'a pas pour but d'être retenu, mais de faire retenir le texte, comprendre le texte, sa beauté et son originalité. Vous démontrez bien sûr aux élèves que le texte est intéressant, mais vous ne leur demandez pas de retenir cette démonstration, vous leur demandez de retenir le texte.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SiggyHabitué du forum
Pour ma part, je trouve que la manière de procéder dépend aussi de la difficulté du texte et de la réactivité des élèves. De plus, il faut savoir varier les cours et ne pas toujours faire la même chose (même si on le voudrait bien) pour ne pas "perdre" les élèves.
C'est pourquoi, lorsqu'un texte est assez difficile tant dans le fond que dans la forme je prépare des questions écrites qui orientent bien évidemment les élèves ou alors une ou deux petites activités de recherches en amont. Mais effectivement, si l'analyse du texte peut être faite par eux-mêmes, et puis des fois c'est bien de les laisser se dépatouiller pour voir comment ils s'en sortent, des questions orales sur leurs impressions et une synthèse ensuite sont de bonnes façons de procéder.
Pour la synthèse ça dépend aussi, des fois ce sont eux qui la font, j'en prends 2-3 dans les rangs et je les note, ou je leur donne ma propre synthèse et ils recopient, ou encore un texte à trous ainsi les mots importants ce sont eux qui les écrivent.
Se limiter à une manière de faire je trouve cela dérangeant en tout cas et contraignant, mais c'est ce que semble apprécier ton inspecteur...
C'est pourquoi, lorsqu'un texte est assez difficile tant dans le fond que dans la forme je prépare des questions écrites qui orientent bien évidemment les élèves ou alors une ou deux petites activités de recherches en amont. Mais effectivement, si l'analyse du texte peut être faite par eux-mêmes, et puis des fois c'est bien de les laisser se dépatouiller pour voir comment ils s'en sortent, des questions orales sur leurs impressions et une synthèse ensuite sont de bonnes façons de procéder.
Pour la synthèse ça dépend aussi, des fois ce sont eux qui la font, j'en prends 2-3 dans les rangs et je les note, ou je leur donne ma propre synthèse et ils recopient, ou encore un texte à trous ainsi les mots importants ce sont eux qui les écrivent.
Se limiter à une manière de faire je trouve cela dérangeant en tout cas et contraignant, mais c'est ce que semble apprécier ton inspecteur...
- NLM76Grand Maître
En tout cas, à mon avis, "il faut" procéder de façon qu'il reste du temps pour faire de la grammaire, de l'orthographe, de la conjugaison, de la rédaction, c'est-à-dire au moins 3 heures par semaine. Sinon, je ne vois pas comment on peut imaginer envoyer des élèves au niveau au lycée.
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- doctor whoDoyen
nlm76 a écrit:En tout cas, à mon avis, "il faut" procéder de façon qu'il reste du temps pour faire de la grammaire, de l'orthographe, de la conjugaison, de la rédaction, c'est-à-dire au moins 3 heures par semaine. Sinon, je ne vois pas comment on peut imaginer envoyer des élèves au niveau au lycée.
Oui. Ça laisse peu de temps pour les "textes".
J'ajouterais cependant, nlm, qu'il n'est pas inutile d'en profiter pour introduire des notions d'analyse littéraire nécessaires à l'honnête homme : des éléments de classification des genres, des éléments de stylistique. Pas de technicisme, mais un kit de survie sans pédantisme qui permet de mieux lire, et qui sera utile au lycée pour ceux qui y vont.
Les exercices de paraphrase et de résumé devrait conduire insensiblement à des remarques de style et des jugements étayés par l'analyse du texte.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- MalicouNiveau 8
Siggy a écrit:Pour ma part, je trouve que la manière de procéder dépend aussi de la difficulté du texte et de la réactivité des élèves. De plus, il faut savoir varier les cours et ne pas toujours faire la même chose (même si on le voudrait bien) pour ne pas "perdre" les élèves.
C'est pourquoi, lorsqu'un texte est assez difficile tant dans le fond que dans la forme je prépare des questions écrites qui orientent bien évidemment les élèves ou alors une ou deux petites activités de recherches en amont. Mais effectivement, si l'analyse du texte peut être faite par eux-mêmes, et puis des fois c'est bien de les laisser se dépatouiller pour voir comment ils s'en sortent, des questions orales sur leurs impressions et une synthèse ensuite sont de bonnes façons de procéder.
Pour la synthèse ça dépend aussi, des fois ce sont eux qui la font, j'en prends 2-3 dans les rangs et je les note, ou je leur donne ma propre synthèse et ils recopient, ou encore un texte à trous ainsi les mots importants ce sont eux qui les écrivent.
Se limiter à une manière de faire je trouve cela dérangeant en tout cas et contraignant, mais c'est ce que semble apprécier ton inspecteur...
Je suis tout à fait d'abord avec tes commentaires.
Je ne me contente pas d'une seule méthode pour les analyses de texte et je passe de l'oral à l'écrit (parce que je pense que c'est aussi un exercice intéressant et qu'il faut aussi les préparer aux contrôles).
- abricotedapiExpert spécialisé
Je rejoins les messages postés par Nlm76.
Simone43, tu vas voir l'inspection seulement quelques heures dans toute ta carrière. Pense surtout à ce que tu veux faire pour les élèves.
Simone43, tu vas voir l'inspection seulement quelques heures dans toute ta carrière. Pense surtout à ce que tu veux faire pour les élèves.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Thalia de GMédiateur
Oh, que j'aime tes remarques !doctor who a écrit:nlm76 a écrit:En tout cas, à mon avis, "il faut" procéder de façon qu'il reste du temps pour faire de la grammaire, de l'orthographe, de la conjugaison, de la rédaction, c'est-à-dire au moins 3 heures par semaine. Sinon, je ne vois pas comment on peut imaginer envoyer des élèves au niveau au lycée.
Oui. Ça laisse peu de temps pour les "textes".
J'ajouterais cependant, nlm, qu'il n'est pas inutile d'en profiter pour introduire des notions d'analyse littéraire nécessaires à l'honnête homme : des éléments de classification des genres, des éléments de stylistique. Pas de technicisme, mais un kit de survie sans pédantisme qui permet de mieux lire, et qui sera utile au lycée pour ceux qui y vont.
Les exercices de paraphrase et de résumé devrait conduire insensiblement à des remarques de style et des jugements étayés par l'analyse du texte.
Retours d'élèves qui me disent se servir de leur cours de 3e. Retours de parents qui regrettent que je ne prenne plus de 3e.
Et le fin du fin, que je garderai dans ma tête et mon cœur.
Question d'une élève, dont j'ai eu l'ainée :
- Madame, pourquoi est-ce que vous n'enseignez pas en lycée ?
- :shock:
- Madame , vous êtes une vraie littéraire.
Il est des jours rares, mais bénis dans la vie d'un prof.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- marleneNiveau 9
je rebondis sur votre synthèse et son contenu:
est-ce un simple paragraphe (et si oui quelle longueur approximative)? OU une structure en plusieurs paragraphes (avec I, II, III)?
Il m'arrive, parfois, de présenter ma lecture sous la forme d'un tableau: impressions/relevés/interprétation, mais ce n'est pas systématique. J'avais justifié cette démarche auprès de mon inspecteur(il y a trois ans) en expliquant que visuellement les élèves percevaient bien la logique de la démarche analytique. J'ai eu un très bon retour.
est-ce un simple paragraphe (et si oui quelle longueur approximative)? OU une structure en plusieurs paragraphes (avec I, II, III)?
Il m'arrive, parfois, de présenter ma lecture sous la forme d'un tableau: impressions/relevés/interprétation, mais ce n'est pas systématique. J'avais justifié cette démarche auprès de mon inspecteur(il y a trois ans) en expliquant que visuellement les élèves percevaient bien la logique de la démarche analytique. J'ai eu un très bon retour.
- InvitéInvité
Je suis dans les mêmes interrogations. L'idéal serait lecture par le professeur, quelques mots de voc expliqué (3-4), impressions de lecture pendant quelques minutes puis synthèse perso et ensuite commune. En 3è on peut faire noter quelques lignes pour un I/II/III puis synthèse. Bon tout ça en 1 heure si on fait tout parfaitement. Je pense qu'une heure et demi c'est plus raisonnable.
- doctor whoDoyen
Perso, je fais souvent une lecture linéaire avec explication vers à vers (en poésie), questions de ma part, constats faussement étonnés, fausses interprétations données comme vraies, etc. (du théâtre, un peu).
Et on fait des résumés, on cherche les parties.
Parfois, un paragraphe d'analyse stylistique sur un passage très précis.
Et sinon, au milieu de tout ça (dans le désordre), dès que l'occasion se présente, une discussion informelle sur l'intérêt du texte, sa beauté (ou son étrangeté).
En fait, le tout est de ne pas rater le coche et de proposer suffisamment de savoirs, d'analyses, d'interprétations, d'exercices. Ainsi, on soulève peu à peu la poussière qui recouvre l'extraits, pour entrevoir son éclat et s'en extasier.
Et on fait des résumés, on cherche les parties.
Parfois, un paragraphe d'analyse stylistique sur un passage très précis.
Et sinon, au milieu de tout ça (dans le désordre), dès que l'occasion se présente, une discussion informelle sur l'intérêt du texte, sa beauté (ou son étrangeté).
En fait, le tout est de ne pas rater le coche et de proposer suffisamment de savoirs, d'analyses, d'interprétations, d'exercices. Ainsi, on soulève peu à peu la poussière qui recouvre l'extraits, pour entrevoir son éclat et s'en extasier.
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- chloegNiveau 1
Bonjour !
J'ai préparé le CAPES l'année dernière et je te confirme que les fiches de questions sont interdites, ce n'est pas une lubie d'une académie, c'est une instruction nationale. Pour les lecture analytiques, elles doivent être (selon la formation que j'ai reçu et ce qu'attendent les examinateurs au CAPES) sous forme de cours dialogué. L'important est que les élèves aient réfléchi sur le texte. Le but n'est pas dans faire une analyse exhaustive, il faut forcément laisser des choses de côté. Nous devons réutiliser leurs impressions pour construire la trace écrite commune et leur synthèse doit être personnelle. Cette synthèse a pour but de favoriser la démarche de réflexion sur le texte. C'est ce que je fais actuellement et lors de ma première visite conseil la personne qui était venue m'observer était satisfaite de cette démarche.
J'ai préparé le CAPES l'année dernière et je te confirme que les fiches de questions sont interdites, ce n'est pas une lubie d'une académie, c'est une instruction nationale. Pour les lecture analytiques, elles doivent être (selon la formation que j'ai reçu et ce qu'attendent les examinateurs au CAPES) sous forme de cours dialogué. L'important est que les élèves aient réfléchi sur le texte. Le but n'est pas dans faire une analyse exhaustive, il faut forcément laisser des choses de côté. Nous devons réutiliser leurs impressions pour construire la trace écrite commune et leur synthèse doit être personnelle. Cette synthèse a pour but de favoriser la démarche de réflexion sur le texte. C'est ce que je fais actuellement et lors de ma première visite conseil la personne qui était venue m'observer était satisfaite de cette démarche.
- NLM76Grand Maître
Je ne sais pas ce que sont les "fiches de questions" mais quant à les interdire... cela relève plutôt du comique. Une instruction nationale ? Dans quelle loi, décret, arrêté ?chloeg a écrit:Bonjour !
J'ai préparé le CAPES l'année dernière et je te confirme que les fiches de questions sont interdites, ce n'est pas une lubie d'une académie, c'est une instruction nationale. Pour les lecture analytiques, elles doivent être (selon la formation que j'ai reçu et ce qu'attendent les examinateurs au CAPES) sous forme de cours dialogué. L'important est que les élèves aient réfléchi sur le texte. Le but n'est pas dans faire une analyse exhaustive, il faut forcément laisser des choses de côté. Nous devons réutiliser leurs impressions pour construire la trace écrite commune et leur synthèse doit être personnelle. Cette synthèse a pour but de favoriser la démarche de réflexion sur le texte. C'est ce que je fais actuellement et lors de ma première visite conseil la personne qui était venue m'observer était satisfaite de cette démarche.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- V.MarchaisEmpereur
Simone, je suis d'accord avec ce qu'ont dit NLM et Doctor Who.
Pour ma part, avec mon public de ZEP, une étude de texte, c'est :
- Une lecture professorale ;
- Une explication du texte, de son sens, de son vocabulaire, de la syntaxe des phrases qui posent problème. C'est le plus important. S'assurer que le texte est compris, vraiment compris, en détails, et nourrir la langue. On part trop souvent bille en tête sur des "axes de lecture", avec un texte non compris ;
- Une réflexion très modeste sur quelques moyens stylistiques au profit de certains effets : comment est créé le rythme de l'épopée dans tel extrait (juxtapositions, hyperboles...), le suspense dans tel autre...
- Un débat sur les valeurs mises en oeuvre dans le récit - ce que NLM appelle joliment "réflexion sur le monde", moyen idéal de prouver aux élèves que la littérature, aussi ancienne soit-elle, les concerne, et leur parle profondément.
- Un bilan extrêmement modeste - pour répondre à Marlène, on est loin du paragraphe digne de ce nom, sauf à la rigueur en Troisième, encore plus des I. II. etc., c'est souvent une ou deux phrases à peine, bilan esquissé collectivement à l'oral, mais fortement guidé par le professeur, et finalement formalisé par lui, pour avoir quelque chose d'à la fois clair, précis et bien rédigé, aussi modeste cela soit-il.
- Un travail de réemploi du vocabulaire ou d'imitation de procédés syntaxiques afin d'enrichir la langue.
- Éventuellement une relecture du texte par les élèves.
Comprendre le texte précis qu'on a sous les yeux et son intérêt me semble le seul objectif valable d'une étude de texte (et non "découvrir le schéma narratif", "le rôle des adjuvants" ou quoi que ce soit de ce genre). Comprendre le texte et nourrir la langue afin de pouvoir comprendre de plus en plus de texte et s'exprimer de mieux en mieux à l'écrit.
Pour ma part, avec mon public de ZEP, une étude de texte, c'est :
- Une lecture professorale ;
- Une explication du texte, de son sens, de son vocabulaire, de la syntaxe des phrases qui posent problème. C'est le plus important. S'assurer que le texte est compris, vraiment compris, en détails, et nourrir la langue. On part trop souvent bille en tête sur des "axes de lecture", avec un texte non compris ;
- Une réflexion très modeste sur quelques moyens stylistiques au profit de certains effets : comment est créé le rythme de l'épopée dans tel extrait (juxtapositions, hyperboles...), le suspense dans tel autre...
- Un débat sur les valeurs mises en oeuvre dans le récit - ce que NLM appelle joliment "réflexion sur le monde", moyen idéal de prouver aux élèves que la littérature, aussi ancienne soit-elle, les concerne, et leur parle profondément.
- Un bilan extrêmement modeste - pour répondre à Marlène, on est loin du paragraphe digne de ce nom, sauf à la rigueur en Troisième, encore plus des I. II. etc., c'est souvent une ou deux phrases à peine, bilan esquissé collectivement à l'oral, mais fortement guidé par le professeur, et finalement formalisé par lui, pour avoir quelque chose d'à la fois clair, précis et bien rédigé, aussi modeste cela soit-il.
- Un travail de réemploi du vocabulaire ou d'imitation de procédés syntaxiques afin d'enrichir la langue.
- Éventuellement une relecture du texte par les élèves.
Comprendre le texte précis qu'on a sous les yeux et son intérêt me semble le seul objectif valable d'une étude de texte (et non "découvrir le schéma narratif", "le rôle des adjuvants" ou quoi que ce soit de ce genre). Comprendre le texte et nourrir la langue afin de pouvoir comprendre de plus en plus de texte et s'exprimer de mieux en mieux à l'écrit.
- ProvenceEnchanteur
chloeg a écrit:Bonjour !
J'ai préparé le CAPES l'année dernière et je te confirme que les fiches de questions sont interdites, ce n'est pas une lubie d'une académie, c'est une instruction nationale.
Il va de soi qu'une académie, qui n'est pas une personne, peut difficilement avoir des lubies.
Si c'est une instruction nationale, je veux bien le texte... Parce qu'il n'y a aucune interdiction de ce genre dans les Instructions Officielles (qui rappellent d'ailleurs le principe de la liberté pédagogique).
- User24373Neoprof expérimenté
Vos réponses me rassurent, je ne serai pas perdue en changeant d'académie !
V.Marchais je pense que nous suivons à peu près le même plan, il faut juste que j'essaie d'introduire la partie "réflexion sur le monde", je le fais à partir de certains textes qui s'y prêtent bien mais ce n'est pas systématique.
nlm, "les interdictions" viennent de nos formateurs... on en a quelques autres : les fiches de lecture, les questionnaires de lecture (cursive), les devoirs notés à faire à la maison ce qui inclut les expressions écrites.
J'avoue avoir essayé une expression écrite à la maison et je me suis retrouvée à corriger les copies des parents depuis, les élèves les font en classe en 2 heures.
V.Marchais je pense que nous suivons à peu près le même plan, il faut juste que j'essaie d'introduire la partie "réflexion sur le monde", je le fais à partir de certains textes qui s'y prêtent bien mais ce n'est pas systématique.
nlm, "les interdictions" viennent de nos formateurs... on en a quelques autres : les fiches de lecture, les questionnaires de lecture (cursive), les devoirs notés à faire à la maison ce qui inclut les expressions écrites.
J'avoue avoir essayé une expression écrite à la maison et je me suis retrouvée à corriger les copies des parents depuis, les élèves les font en classe en 2 heures.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
L'année dernière, je suivais le modèle de ma tutrice, professeur très apprécié par l'inspectrice, les élèves et les parents :
- Texte lu par les élèves, une phrase chacun. Ils l'ont déjà lu une première fois chez eux et ont répondu à deux ou trois questions de compréhension.
- Correction orale des questions de compréhension.
- Questions d'analyse : à l'écrit, et le professeur passe dans les rangs pour aider.
- Synthèse et leçon conçues par le professeur.
En septembre, je suivais encore à peu près ce modèle. Mais à force de doutes envahissants (et le temps de constater que je ne pourrais jamais me reconnaître dans cette façon de faire, si efficace soit-elle) et de lectures sur ce forum, je l'ai brutalement lâché pour fonctionner ainsi :
- Lecture du texte par le professeur
- Compréhension et analyse à l'oral, au fil du texte
- Vocabulaire
- Exercice de synthèse ou d'écriture
Bilan : je suis content d'être passé à l'analyse orale, très difficile à gérer néanmoins avec les 3e, totalement indifférents à tout ce que je peux leur proposer. Les exercices d'écriture d'imitation, ça me plaît, encore que, je m'attendais naïvement à voir les élèves progresser à force de répétition, et ce n'est pas du tout le cas. Par contre, la synthèse écrite par les élèves (en 3e seulement)... Je ne voyais pas l'intérêt de dicter mes synthèses. La synthèse est intéressante en tant qu'exercice de synthèse ; se former à cet exercice en étudiant des synthèses modèles... j'ai pas d'argument, simplement je n'y crois pas. Mais depuis que j'ai abandonné cette synthèse, je peine : 1. à aider vraiment les élèves 2. à supporter la visions de synthèse horribles dans leurs classeurs. Pour l'heure, je ne sais pas vraiment où j'en suis, donc (je sais par contre que je rêve de plus en plus fort de me passer purement et simplement de la synthèse).
A côté, je fais deux à trois heures de grammaire par semaine, ce qui me laisse moins de temps qu'avant pour l'étude des textes et, du même coup, provoque des difficultés de gestion du temps. J'en viens régulièrement à sacrifier le vocabulaire pour avoir le temps de leur faire écrire le sujet d'écriture... Et je ne trouve jamais le temps de leur faire chercher le plan du texte. Aussi, je peine à croire qu'un texte lu, décrypté et analysé en 40 minutes (avant, je passais facilement trois heures sur le même passage) puisse laisser quelque chose dans la tête des élèves. En somme, grosse sensation de zapping.
J'aimerais revenir à deux heures pour un texte. Mais cela ne ferait qu'un texte par semaine. Sur une période de sept semaines, en ôtant de ces heures la leçon d'introduction, la leçon bilan, l'évaluation de fin de chapitre, le petit contrôle de lecture post-vacances et les heures que je consacre à la préparation de la rédaction longue ça fait du quatre ou cinq textes grand max par chapitre. Ça me paraît quand même super maigre, surtout quand il s'agit d'étudier une oeuvre intégrale. :|
- Texte lu par les élèves, une phrase chacun. Ils l'ont déjà lu une première fois chez eux et ont répondu à deux ou trois questions de compréhension.
- Correction orale des questions de compréhension.
- Questions d'analyse : à l'écrit, et le professeur passe dans les rangs pour aider.
- Synthèse et leçon conçues par le professeur.
En septembre, je suivais encore à peu près ce modèle. Mais à force de doutes envahissants (et le temps de constater que je ne pourrais jamais me reconnaître dans cette façon de faire, si efficace soit-elle) et de lectures sur ce forum, je l'ai brutalement lâché pour fonctionner ainsi :
- Lecture du texte par le professeur
- Compréhension et analyse à l'oral, au fil du texte
- Vocabulaire
- Exercice de synthèse ou d'écriture
Bilan : je suis content d'être passé à l'analyse orale, très difficile à gérer néanmoins avec les 3e, totalement indifférents à tout ce que je peux leur proposer. Les exercices d'écriture d'imitation, ça me plaît, encore que, je m'attendais naïvement à voir les élèves progresser à force de répétition, et ce n'est pas du tout le cas. Par contre, la synthèse écrite par les élèves (en 3e seulement)... Je ne voyais pas l'intérêt de dicter mes synthèses. La synthèse est intéressante en tant qu'exercice de synthèse ; se former à cet exercice en étudiant des synthèses modèles... j'ai pas d'argument, simplement je n'y crois pas. Mais depuis que j'ai abandonné cette synthèse, je peine : 1. à aider vraiment les élèves 2. à supporter la visions de synthèse horribles dans leurs classeurs. Pour l'heure, je ne sais pas vraiment où j'en suis, donc (je sais par contre que je rêve de plus en plus fort de me passer purement et simplement de la synthèse).
A côté, je fais deux à trois heures de grammaire par semaine, ce qui me laisse moins de temps qu'avant pour l'étude des textes et, du même coup, provoque des difficultés de gestion du temps. J'en viens régulièrement à sacrifier le vocabulaire pour avoir le temps de leur faire écrire le sujet d'écriture... Et je ne trouve jamais le temps de leur faire chercher le plan du texte. Aussi, je peine à croire qu'un texte lu, décrypté et analysé en 40 minutes (avant, je passais facilement trois heures sur le même passage) puisse laisser quelque chose dans la tête des élèves. En somme, grosse sensation de zapping.
J'aimerais revenir à deux heures pour un texte. Mais cela ne ferait qu'un texte par semaine. Sur une période de sept semaines, en ôtant de ces heures la leçon d'introduction, la leçon bilan, l'évaluation de fin de chapitre, le petit contrôle de lecture post-vacances et les heures que je consacre à la préparation de la rédaction longue ça fait du quatre ou cinq textes grand max par chapitre. Ça me paraît quand même super maigre, surtout quand il s'agit d'étudier une oeuvre intégrale. :|
- NLM76Grand Maître
Bon OK. Quand on est stagiaire, on ferme sa bouche, sauf pour dire "Oui, vous avez raison, monsieur le formateur." L'année, suivante, rien à cirer.simone43 a écrit:
nlm, "les interdictions" viennent de nos formateurs... on en a quelques autres : les fiches de lecture, les questionnaires de lecture (cursive), les devoirs notés à faire à la maison ce qui inclut les expressions écrites.
J'avoue avoir essayé une expression écrite à la maison et je me suis retrouvée à corriger les copies des parents depuis, les élèves les font en classe en 2 heures.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ClarianzEmpereur
Une question toute bête: je ne sais jamais où placer les exercices de vocabulaire.
En général je fonctionne ainsi (et je fais noter ce plan rigide, mais qui me semble être un guide utile vers l'autonomie...)
I. Lecture (la mienne)
II. Vocabulaire-syntaxe (pour une compréhension littérale du texte)
III. Questions (pour mettre en avant un point précis, que l'on rédige ensemble, seul en autonomie avec correction collégiale, en temps limité...)
IV. Leçon (une synthèse des réponses aux questions/une notion/un point d'hist. litt., biographique...
Et puis un V. parfois qui est tourné vers l'intertextualité, les autres arts...
Et soit V soit VI. Exercices en rapport avec le texte, imitation, ré-écriture, vocabulaire... mais c'est parfois une semaine après, du coup, le placer directement après l'étude du vocabulaire serait plus intéressant en terme de temps, mais moins pour l'enrichissement que ce travail permet...
Et à ce rythme, je ne fais pas non plus bcp de textes...
-je rappelle pour info que j'ai été inspectée sur une séance menée ainsi et que j'ai été sanctionnée.
En général je fonctionne ainsi (et je fais noter ce plan rigide, mais qui me semble être un guide utile vers l'autonomie...)
I. Lecture (la mienne)
II. Vocabulaire-syntaxe (pour une compréhension littérale du texte)
III. Questions (pour mettre en avant un point précis, que l'on rédige ensemble, seul en autonomie avec correction collégiale, en temps limité...)
IV. Leçon (une synthèse des réponses aux questions/une notion/un point d'hist. litt., biographique...
Et puis un V. parfois qui est tourné vers l'intertextualité, les autres arts...
Et soit V soit VI. Exercices en rapport avec le texte, imitation, ré-écriture, vocabulaire... mais c'est parfois une semaine après, du coup, le placer directement après l'étude du vocabulaire serait plus intéressant en terme de temps, mais moins pour l'enrichissement que ce travail permet...
Et à ce rythme, je ne fais pas non plus bcp de textes...
-je rappelle pour info que j'ai été inspectée sur une séance menée ainsi et que j'ai été sanctionnée.
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Mama's Rock
- V.MarchaisEmpereur
Pourquoi as-tu été sanctionnée, Clarianz ? Je fais à peu près comme toi, donc j'imagine que je serais sanctionnée aussi.
- AnacycliqueÉrudit
Intéressant. J'ai noté le titre d'un article que je dois lire à ce sujet (un truc du genre varier ses approches de la LA), je crois : "Revivifier l'explication de texte", de Patrick Laudet. Qqn connaît ?
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
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