Prendre ou pas un arrêt maladie ?

Bonsoir à tous,
Je me retrouve avec l’avant-bras  droit plâtré (fracture de l’extrémité du radius) .
Le médecin m’a prescrit un arrêt jusqu’au 29 janvier.

La question qui me taraude : vais-je prendre cet arrêt ?
Je pèse le pour et le contre :
Pendant un mois je ne pourrai pas écrire au tableau, ni corriger des copies (je suis droitier) mais je pourrai me rendre sur mon lieu de travail (métro) et préparer des séances sur Powerpoint.
Tous les conseils sont bienvenus (surtout si vous avez déjà été confrontés à cette situation).

Meilleurs vœux à tous !  

Doubleje

Si le médecin a jugé qu'il était nécessaire que tu sois arrêté jusqu'au 29, il serait avisé de suivre son avis médical.

Pourquoi tiens-tu autant à assurer tes cours ?

Il m'a prescrit l'arrêt par précaution. Au final, c'est à moi de décider si je me sens apte à  assurer les cours. Je n'arrive pas encore à trouver cet arrêt légitime.

Pourquoi cet arrêt serait-il illégitime ? Ne m'en veux pas, mais, j'ai du mal à comprendre où est le problème.

Alors pour ce que ça vaut, ma mère s est fracturée le poignet au printemps, pareil un arrêt très long prescrit, elle ne l a pas pris et a repris le boulot (taf de bureau)... Et bien elle morfle encore des séquelles car le manque de repos lui a généré de l'algodystrophie.

Doubleje a écrit:Il m'a prescrit l'arrêt par précaution. Au final, c'est à moi de décider si je me sens apte à  assurer les cours. Je n'arrive pas encore à trouver cet arrêt légitime.

c'est lui l'autorité compétente, pas toi.

De toute manière, incapacité d'utiliser ton bras/écrire, que veux-tu faire dans ton établissement ? (sinon de la garderie ?)

pasteque a écrit:Alors pour ce que ça vaut, ma mère s est fracturée le poignet au printemps, pareil un arrêt très long prescrit, elle ne l a pas pris et a repris le boulot (taf de bureau)... Et bien elle morfle encore des séquelles car le manque de repos lui a généré de l'algodystrophie.

thrasybule a écrit:

Doubleje a écrit:Il m'a prescrit l'arrêt par précaution. Au final, c'est à moi de décider si je me sens apte à  assurer les cours. Je n'arrive pas encore à trouver cet arrêt légitime.

c'est lui l'autorité compétente, pas toi.

Tout est dit.

Doubleje, si tu étais à la campagne, tu ne pourrais pas conduire donc pas aller au boulot .
Si tu n'avais pas d'ordi, tu ne pourrais pas faire des PowerPoint.
Si tu ne t'étais pas cassé le bras, et bien , tu aurais pu bosser.
Point barre.

Ne tendons pas le bâton pour se faire battre ...
Pas de PowerPoint ou de vidéo projection qui pourraient devenir jurisprudence en ces temps troubles ...
Plus de voix: plus de cours .
Membres cassés: plus de cours.

Doubleje a écrit:Bonsoir à tous,
Je me retrouve avec l’avant-bras  droit plâtré (fracture de l’extrémité du radius) .
Le médecin m’a prescrit un arrêt jusqu’au 29 janvier.

La question qui me taraude : vais-je prendre cet arrêt ?

Oui.

Oui, prends le cet arrêt maladie, cessons de culpabiliser ! Et si l'ordinateur tombe en passe, tu fais comment pour écrire au tableau. Pas de correction de copies ? Tes élèves ne te rendent rien pendant un mois ?
Ne te mets pas en danger, tu risques de ralentir la guérison.

Avec un bras dans le plâtre, je ne vois pas comment tu peux aller bosser : tu ne peux pas conduire, ni porter ton cartable, ni écrire, ni ouvrir des portes,ni ouvrir tes cahiers, tes livres, ton cartable, sans parler du reste qui va est très ralenti : se laver, s'habiller...

Quelle idée de vouloir reprendre ! Un remplaçant sera demandé.

Celeborn a écrit:

Doubleje a écrit:Bonsoir à tous,
Je me retrouve avec l’avant-bras  droit plâtré (fracture de l’extrémité du radius) .
Le médecin m’a prescrit un arrêt jusqu’au 29 janvier.

La question qui me taraude : vais-je prendre cet arrêt ?

Oui.

Oui, prends-le.
Personnellement, j'ai fait cours il y a quelques années avec un bras dans le plâtre, mais c'était un autre temps : je pense qu'avec les élèves d'aujourd'hui, je prendrais le congé.

heureusement que j'étais assise quand j'ai lu le message !

Là, c'est plus que de la servitude volontaire de vouloir aller bosser avec un bras dans le plâtre.

Après ne pas s'étonner si on finit par considérer que les AM, on peut carrément les supprimer...

ysabel a écrit:heureusement que j'étais assise quand j'ai lu le message !

Là, c'est plus que de la servitude volontaire de vouloir aller bosser avec un bras dans le plâtre.

Après ne pas s'étonner si on finit par considérer que les AM, on peut carrément les supprimer...

Va bosser : sans pouvoir écrire au tableau, sans pouvoir corriger de copies, tout en ayant mal, tu vas vite t'en mordre les doigts et regretter d'avoir eu cette pensée incongrue.

Pense aussi qu'en restant en am, tu vas faire un heureux : ton remplaçant.

ysabel a écrit:heureusement que j'étais assise quand j'ai lu le message !

Là, c'est plus que de la servitude volontaire de vouloir aller bosser avec un bras dans le plâtre.

Après ne pas s'étonner si on finit par considérer que les AM, on peut carrément les supprimer...

+1000

Ce serait bien que le médecin prenne clairement la décision, ça éviterait la culpabilité, aussi, laisser la personne en lui disant de décider de s'arrêter elle-même, c'est la porte ouverte à ceux qui remettent en cause les arrêts maladie en les soupçonnant de complaisance.

Il faut arrêter de se croire irremplaçable et indispensable. Lundi matin, tu appelles ton collège, ils trouveront (ou pas) un remplaçant et toi tu te reposes. Je vais aussi te dire ce qui peut se passer si tu reprends (et c'st du déjà vu): personne ne t'en sera reconnaissant, au contraire, si tu traînes à corriger les copies, on te le reprochera, si tu tu blesses de nouveau sur ton lieu de travail, on te le reprochera.

As tu pensé au prochain collègue qui se casse quelquechose dans ton établissement et qui sera légitimement en arrêt maladie (tout comme toi) , qu'est ce qu'on va lui dire ? "Ah mais Mr Doubleje, lui, il travaille avec un bras cassé, vous non, vous êtes un gros fainéant ?"

On va aller jusqu'où là ? "Euh, je suis mort , est ce que je peux quand même assurer mes cours ?"

Reine Margot a écrit:Ce serait bien que le médecin prenne clairement la décision, ça éviterait la culpabilité, aussi, laisser la personne en lui disant de décider de s'arrêter elle-même, c'est la porte ouverte à ceux qui remettent en cause les arrêts maladie en les soupçonnant de complaisance.

Mais quelle culpabilité ? Bon sang, on n'a pas à se sentir coupable de quoique ce soit lorsqu'on est en arrêt maladie. Ce n'est pas de la faute de Doubleje , je ne pense pas qu'il ait fait exprès de se casser le bras.
On peut se sentir "embêter" parce que les élèves n'auront peut-être pas un remplaçant tout de suite, qu'on avait prévu sa progression , qu'on ne finira pas le programme ..... Mais certainement pas coupable. Coupable c'est quand on a fait une faute !

le message initial aurait toute sa place dans : "j'hallucine".

Et puis, ( et je ne dis pas que c'est ton cas, hein), mais rien plus agaçant que de voir le ou la collègue aphone, la minerve au cou, se traînant, l'air u martyr sacrifié en sdp pour bien montrer à tout le monde son statut de mère courage...