- coindeparadisGuide spirituel
Après la naissance du site "l'école change avec vous" demain, le MEN se lancera dans un chantier de grande envergure qu'il devra boucler en 6 mois.
L'article intégral est ici :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/01/05012015Article635560287013746482.aspx
A partir de là, et en seulement deux années, les élèves progresseront beaucoup en français et mathématiques (le ministère a déjà chiffré cette progression) et surtout le gouvernement entrera "en lutte contre les conservatismes". Déclaration de guerre ???les professeurs seront invités en janvier à donner leur avis sur les programmes d'enseignement civique et moral (déjà publiés) ainsi que sur le numérique. En janvier également, la ministre devrait prendre des décisions sur l'évaluation. Suivront la publication du socle commun, les programmes de la maternelle, des cycles 2 à 4 avec la réforme du collège, la publication du parcours d'éducation artistique et culturelle et du nouveaux parcours des métiers.
L'article intégral est ici :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/01/05012015Article635560287013746482.aspx
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- CathEnchanteur
Et bien... Un article lucide, on en perd l'habitude...
Quant aux déclarations ministérielles, qui annonce à l'avance les taux de réussite, c'est à vomir.
Quant aux déclarations ministérielles, qui annonce à l'avance les taux de réussite, c'est à vomir.
- User5899Demi-dieu
J'aimerais bien qu'on décrète un jour un moratoire de trente ans sur le MEN : on ne touche plus à rien et on laisse les gens s'approprier les règles et les outils. Ces changements permanents depuis les années 90 sont insupportables.
- Thalia de GMédiateur
Je l'ai dit à un IPR pendant une réunion. Il n'a pas eu l'air d'apprécier.Cripure a écrit:J'aimerais bien qu'on décrète un jour un moratoire de trente ans sur le MEN : on ne touche plus à rien et on laisse les gens s'approprier les règles et les outils. Ces changements permanents depuis les années 90 sont insupportables.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- coindeparadisGuide spirituel
C'est ce qu'explique l'article (vers la fin) : les IPR sont des réformistes et les profs des conservateurs...
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- User5899Demi-dieu
C'est tellement plus facile de shooter dans la fourmilière quand on n'y vit pas...
- CarnyxNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:J'aimerais bien qu'on décrète un jour un moratoire de trente ans sur le MEN : on ne touche plus à rien et on laisse les gens s'approprier les règles et les outils. Ces changements permanents depuis les années 90 sont insupportables.
Je crains que ce soit plutôt un vœu pieux comme un moratoire sur la connerie !
- DelimNiveau 5
Les syndicats enseignants sont pour une partie complices de cette situation. Je consulte par exemple les tweets du snes, eh bien je n'y vois pas réellement de critiques de ce qui se passe. Tout au plus, quelques réflexions vaguement enrobées d'esprit critique et d'égalitarisme formel. Ah si: un twwet vantant les mérites d'un coffret CD consacré aux chansons ouvrières à Paris...
La ministre peut multiplier à volonté les provocations (ex: primes pour les recteurs) et le gouvernement peut continuer sans aucune difficulté de démolir l'EN et de sous-payer les professeurs, il n'y a plus personne pour défendre notre profession.
J'estime que les médecins sont bien mieux défendus. Ils utilisent des armes administratives: point n'est besoin de faire une grève impopulaire.
Si nos chers syndicats avaient la réelle volonté de défendre les enseignants, ils feraient au moins passer à la ministre le message selon lequel elle a intérêt à bichonner les enseignants (salaires + consultation) si elle désire un succès de ses réformes.
La ministre peut multiplier à volonté les provocations (ex: primes pour les recteurs) et le gouvernement peut continuer sans aucune difficulté de démolir l'EN et de sous-payer les professeurs, il n'y a plus personne pour défendre notre profession.
J'estime que les médecins sont bien mieux défendus. Ils utilisent des armes administratives: point n'est besoin de faire une grève impopulaire.
Si nos chers syndicats avaient la réelle volonté de défendre les enseignants, ils feraient au moins passer à la ministre le message selon lequel elle a intérêt à bichonner les enseignants (salaires + consultation) si elle désire un succès de ses réformes.
- coindeparadisGuide spirituel
La ministre peut multiplier à volonté les provocations (ex: primes pour les recteurs) et le gouvernement peut continuer sans aucune difficulté de démolir l'EN et de sous-payer les professeurs, il n'y a plus personne pour défendre notre profession.
J'estime que les médecins sont bien mieux défendus. Ils utilisent des armes administratives: point n'est besoin de faire une grève impopulaire.
Si nos chers syndicats avaient la réelle volonté de défendre les enseignants, ils feraient au moins passer à la ministre le message selon lequel elle a intérêt à bichonner les enseignants (salaires + consultation) si elle désire un succès de ses réformes.
Tout à fait !
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est sûr qu'un compte Twitter comme seule source d'information Sinon, on peut aller sur le site du syndicat ou bien discuter avec des militants. Vous sauriez que le Snes a dénoncé l'augmentation de la prime des recteurs, soutient activement les mobilisations contre les sorties de REP. Par ailleurs, c'est étrange d'écrire "plus personne pour défendre notre profession". Que je sache, les syndicats sont dirigés et animés par des professeurs. La critique est bien facile quand on en met pas les mains dans le cambouis. Bon, je vous laisse. Je fais partie de ces complices du gouvernement qui vont gâcher tous leurs jours de libres pendant trois semaines et bénévolement pour veiller au bon déroulement des mutations inter. Ben oui, dernier truc, contrairement à la la légende urbaine, les représentants syndicaux ne sont pas des apparatchiks.Delim a écrit:Les syndicats enseignants sont pour une partie complices de cette situation. Je consulte par exemple les tweets du snes, eh bien je n'y vois pas réellement de critiques de ce qui se passe. Tout au plus, quelques réflexions vaguement enrobées d'esprit critique et d'égalitarisme formel. Ah si: un twwet vantant les mérites d'un coffret CD consacré aux chansons ouvrières à Paris...
La ministre peut multiplier à volonté les provocations (ex: primes pour les recteurs) et le gouvernement peut continuer sans aucune difficulté de démolir l'EN et de sous-payer les professeurs, il n'y a plus personne pour défendre notre profession.
J'estime que les médecins sont bien mieux défendus. Ils utilisent des armes administratives: point n'est besoin de faire une grève impopulaire.
Si nos chers syndicats avaient la réelle volonté de défendre les enseignants, ils feraient au moins passer à la ministre le message selon lequel elle a intérêt à bichonner les enseignants (salaires + consultation) si elle désire un succès de ses réformes.
- DelimNiveau 5
Ingeborg B. a écrit:Vous sauriez que le Snes a dénoncé l'augmentation de la prime des recteurs, soutient activement les mobilisations contre les sorties de REP."
Oui, bof... du blabla.
Et le coup de "le snes soutient activement les mobilisations contre...", je me souviens bien de son attitude au printemps 2003 lorsque le snes a littéralement lâché en juin les très nombreux collègues qui étaient en grève depuis 1mois1/2. Qu'est ce que cela signifie concrètement "le snes soutient activement les mobilisations"?
Ingeborg B. a écrit: Que je sache, les syndicats sont dirigés et animés par des professeurs. La critique est bien facile quand on en met pas les mains dans le cambouis.
En voilà une belle phrase magique! En cotisant pour un syndicat, et en votant aux élection professionnelles, la plupart des salariés délèguent la défense de leurs intérêts à ceux qui sont sensés savoir le faire. Mais depuis plusieurs années, force est de constater qu'il y a un sérieux problème de compétence.
Je pense qu'il ne faudra rien attendre de la part du Snes ou autres par rapport aux projets du gouvernement. Tout au plus quelques remarques un peu piquées sur l'égalité à l'école ou autres thèmes très très consensuels, n'est-ce pas?
La majorité des enseignants sont devenus -au mieux- indifférents -ou au pire- hostiles aux syndicats. Dans la salle des professeurs de mon bahut (un gros bahut: 1250 élèves), le courrier syndical n'est même plus distribué, et il n'y a plus d'affichage. Pas d'heure syndicale non plus. Les seuls collègue à avoir eu le courage de venir expliquer les enjeux de la politique du gouvernement appartiennent à Sud. Cette situation, mon établissement n'est pas le seul à la connaître, loin de là! La plupart de mes amis qui enseignent estiment la même chose. Ils se fichent totalement des syndicats, ou bien estiment qu'ils sont dans une logique d'accompagnement. L'actualité ne dément pas ce sentiment. A-t-on réellement vu le Snes (je ne parle pas du Sgen ou de l'Unsa, ouvertement compromis) critiquer vertement la ministre et faire pression pour la question des notes? des salaires?
Quand on observe la participation aux élections professionnelles, il y a de quoi se dire qu'il existe un trouble. Vous ne semblez pas le voir... Vous estimez donc qu'il n'y a pas de pb?
- Oliv396Niveau 8
Cripure a écrit:J'aimerais bien qu'on décrète un jour un moratoire de trente ans sur le MEN : on ne touche plus à rien et on laisse les gens s'approprier les règles et les outils. Ces changements permanents depuis les années 90 sont insupportables.
C'est parce que les socialistes - et les autres - sont victimes du mythe du progrès, qui date quand même du XIXe siècle : il faut changer parce que les choses doivent aller mieux. Si elles vont plus mal... comment dire ?
- wanaxFidèle du forum
Si un modérateur pouvait corriger le titre, il y a une faute de ( petite ) frappe.
Le MEN, un chantier.
Le MEN, un chantier.
- coindeparadisGuide spirituel
de démolition ?
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- User5899Demi-dieu
La récente campagne électorale pour les élections professionnelles a consisté ici pour un allumé à monopoliser l'ensemble des fils sur le thème "le SNALC et le FN, c'est très proche, hou hou hou !" :ace: :ace: , avant de se faire bannir (on aurait dû gagner un mois )Delim a écrit:il n'y a plus personne pour défendre notre profession.
Il y a des gens qui sont prêts. Mais dans un pays démocratique, il faut leur donner des délégations. Si on leur en donne un peu et qu'on en donne autant voire plus à ceux qui tirent en sens contraire, ben ça n'avance pas, voire ça recule
Là ça recule. On dira que c'est le hasard. Ou cet automne exceptionnellement doux.
La vie est simple.
- Isis39Enchanteur
Delim a écrit:Ingeborg B. a écrit:Vous sauriez que le Snes a dénoncé l'augmentation de la prime des recteurs, soutient activement les mobilisations contre les sorties de REP."
Oui, bof... du blabla.
Et le coup de "le snes soutient activement les mobilisations contre...", je me souviens bien de son attitude au printemps 2003 lorsque le snes a littéralement lâché en juin les très nombreux collègues qui étaient en grève depuis 1mois1/2. Qu'est ce que cela signifie concrètement "le snes soutient activement les mobilisations"?Ingeborg B. a écrit: Que je sache, les syndicats sont dirigés et animés par des professeurs. La critique est bien facile quand on en met pas les mains dans le cambouis.
En voilà une belle phrase magique! En cotisant pour un syndicat, et en votant aux élection professionnelles, la plupart des salariés délèguent la défense de leurs intérêts à ceux qui sont sensés savoir le faire. Mais depuis plusieurs années, force est de constater qu'il y a un sérieux problème de compétence.
Je pense qu'il ne faudra rien attendre de la part du Snes ou autres par rapport aux projets du gouvernement. Tout au plus quelques remarques un peu piquées sur l'égalité à l'école ou autres thèmes très très consensuels, n'est-ce pas?
La majorité des enseignants sont devenus -au mieux- indifférents -ou au pire- hostiles aux syndicats. Dans la salle des professeurs de mon bahut (un gros bahut: 1250 élèves), le courrier syndical n'est même plus distribué, et il n'y a plus d'affichage. Pas d'heure syndicale non plus. Les seuls collègue à avoir eu le courage de venir expliquer les enjeux de la politique du gouvernement appartiennent à Sud. Cette situation, mon établissement n'est pas le seul à la connaître, loin de là! La plupart de mes amis qui enseignent estiment la même chose. Ils se fichent totalement des syndicats, ou bien estiment qu'ils sont dans une logique d'accompagnement. L'actualité ne dément pas ce sentiment. A-t-on réellement vu le Snes (je ne parle pas du Sgen ou de l'Unsa, ouvertement compromis) critiquer vertement la ministre et faire pression pour la question des notes? des salaires?
Quand on observe la participation aux élections professionnelles, il y a de quoi se dire qu'il existe un trouble. Vous ne semblez pas le voir... Vous estimez donc qu'il n'y a pas de pb?
Le problème est que maintenant beaucoup de collègues ne veulent pas s'investir dans la lutte syndicale. Les syndicats sont "faits" par des profs. Engagez-vous et changez-les de l'intérieur si vous n'appréciez pas leurs actions.
Pour beaucoup, très égoïstement, le syndicat c'est juste une machine à renseignement pour les mutations.
- Blan6ineÉrudit
wanax a écrit:Si un modérateur pouvait corriger le titre, il y a une faute de ( petite ) frappe.
Le MEN, un chantier.
Fait!
- coindeparadisGuide spirituel
Blan6ine c'était une boutade ! J'ai repris le titre de l'article dont part le sujet ...
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- DelimNiveau 5
Isis39 a écrit:
Le problème est que maintenant beaucoup de collègues ne veulent pas s'investir dans la lutte syndicale. Les syndicats sont "faits" par des profs. Engagez-vous et changez-les de l'intérieur si vous n'appréciez pas leurs actions.
Pour beaucoup, très égoïstement, le syndicat c'est juste une machine à renseignement pour les mutations.
Eh bien j'ai été syndiqué durant des années au snes, j'ai même eu des fonctions et milité au sein d'un s2, jusqu'en 2003. Je ne suis pas d'accord lorsque vous écrivez que les syndicats sont faits par des profs. C'est une phrase magique, qui a la propriété de neutraliser toute contestation. Il manque une partie de la réflexion:
Ils sont composés de profs ET noyautés par quelques collègues qui sont arrivistes, inféodés au système ou bien qui apprécient le pouvoir, et qui n'ont surtout pas envie de le partager. Il suffit de voir ce que deviennent en fin de carrière une partie des dirigeants syndicaux. Ils ne se contentent pas d'écrire un bouquin.
C'est un monde qui est verrouillé par le haut.
- Blan6ineÉrudit
coindeparadis a écrit:Blan6ine c'était une boutade ! J'ai repris le titre de l'article dont part le sujet ...
J'ai lu bien trop rapidement...
- coindeparadisGuide spirituel
Tu es toute pardonnée !
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