- JohnMédiateur
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2154212/2014/12/16/Les-ordinateurs-bientot-indesirables-a-l-universite.dhtmlDeux professeurs du départements Arts, Culture et Média de la Rijksuniversiteit de Groningue aux Pays-Bas ont interdit les ordinateurs portables lors de leurs cours et ce, durant tout un semestre. Selon eux, l'utilisation des portables aurait un mauvais impact sur la qualité de l'enseignement, peut-on lire dans le journal étudiant de la KULeuven, Veto.
Pour les professeurs néerlandais à l'initiative de l'expérience, l'utilisation d'ordinateurs portables incite les étudiants à jeter un oeil sur Facebook, ou à consulter leurs courriels. Leur attention est dès lors loin d'être optimale.
De plus, soulignent-ils sur la base des premiers résultats de l'expérience, l'absence d'écran permet "un environnement plus ouvert et prompt à la collaboration. Les étudiants vous regardent dans les yeux, suivent ce que vous dites, s'observent et travaillent plus facilement ensemble."
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- barègesÉrudit
Bonne idée.
Pour le premier argument, certes. Trois onglets Internet ouverts sous la page de prises de notes...
Et comme la génération Y a de petits problèmes avec les soucis informatiques de la préhistoire, il y a ces temps-ci, avant les examens, de grosses paniques causées par des pertes de données : certains étudiants ignorent apparemment le principe de la sauvegarde.
Pour la seconde partie de l'argumentaire, même expérience exactement. En imaginant même que les écrans ouverts le soient pour de la prise de notes, faire tout fermer, c'est, tout à coup, retrouver le regard des étudiants. Et on s'aperçoit que faire cours à des haut de fronts est bien désagréable. Le même problème se trouve dans les conférences ou colloques à l'université, d'ailleurs.
Moment de solitude aussi, le jour où j'ai compris la cause du flottement quand je changeais de point ou de chapitre de cours, ainsi que les questions affolées et très collégiennes de la salle (c'est un grand IV ou un nouveau chapitre ?) : elles venaient des étudiants qui, en mode "prise de notes", faut-il le rappeler, veulent absolument ouvrir un nouveau fichier pour un nouveau chapitre. Grand IV à la suite, mais si c'est un chapitre IV : je referme mon document, je ne pense à l'enregistrer que quand word ouvre sa petite boîte de dialogue, je ferme word, le ré-ouvre pour le nouveau document, et loupe cinq bonnes minutes de cours le temps que le logiciel rame un peu.
A bac + 1 ou 2.
(Et je passe sur le moment de souffrance de classe le jour où, peu avant de commencer à faire refermer tous les PC en cours, j'ai vu le nombre impressionnant de macbooks dans la salle, ceux qu'après 10 ans de vie active je ne peux toujours pas m'offrir).
Pour le premier argument, certes. Trois onglets Internet ouverts sous la page de prises de notes...
Et comme la génération Y a de petits problèmes avec les soucis informatiques de la préhistoire, il y a ces temps-ci, avant les examens, de grosses paniques causées par des pertes de données : certains étudiants ignorent apparemment le principe de la sauvegarde.
Pour la seconde partie de l'argumentaire, même expérience exactement. En imaginant même que les écrans ouverts le soient pour de la prise de notes, faire tout fermer, c'est, tout à coup, retrouver le regard des étudiants. Et on s'aperçoit que faire cours à des haut de fronts est bien désagréable. Le même problème se trouve dans les conférences ou colloques à l'université, d'ailleurs.
Moment de solitude aussi, le jour où j'ai compris la cause du flottement quand je changeais de point ou de chapitre de cours, ainsi que les questions affolées et très collégiennes de la salle (c'est un grand IV ou un nouveau chapitre ?) : elles venaient des étudiants qui, en mode "prise de notes", faut-il le rappeler, veulent absolument ouvrir un nouveau fichier pour un nouveau chapitre. Grand IV à la suite, mais si c'est un chapitre IV : je referme mon document, je ne pense à l'enregistrer que quand word ouvre sa petite boîte de dialogue, je ferme word, le ré-ouvre pour le nouveau document, et loupe cinq bonnes minutes de cours le temps que le logiciel rame un peu.
A bac + 1 ou 2.
(Et je passe sur le moment de souffrance de classe le jour où, peu avant de commencer à faire refermer tous les PC en cours, j'ai vu le nombre impressionnant de macbooks dans la salle, ceux qu'après 10 ans de vie active je ne peux toujours pas m'offrir).
- PrimuraNiveau 9
N'exagérons rien quand même. 750 - 800 euros, c'est le prix de départ... Et c'est le prix où j'ai acheté le mien... en 2010barèges a écrit:(Et je passe sur le moment de souffrance de classe le jour où, peu avant de commencer à faire refermer tous les PC en cours, j'ai vu le nombre impressionnant de macbooks dans la salle, ceux qu'après 10 ans de vie active je ne peux toujours pas m'offrir)
- histoireeternelle59Niveau 8
je le fais avec mes étudiants. Ils glandent quand même et squattent twitter via leurs smartphone. Et comme je ne peux pas être derrière chacun d'eux, je ne le vois pas.
- IphigénieProphète
Ah ben c'est bien, ça va ouvrir des perspectives à la recherche en Nouvelles Pédagogies:" comment enseigner sans avoir recours à l'informatique": la thèse à faire d'ici trois ans. :|John a écrit:http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2154212/2014/12/16/Les-ordinateurs-bientot-indesirables-a-l-universite.dhtmlDeux professeurs du départements Arts, Culture et Média de la Rijksuniversiteit de Groningue aux Pays-Bas ont interdit les ordinateurs portables lors de leurs cours et ce, durant tout un semestre. Selon eux, l'utilisation des portables aurait un mauvais impact sur la qualité de l'enseignement, peut-on lire dans le journal étudiant de la KULeuven, Veto.
Pour les professeurs néerlandais à l'initiative de l'expérience, l'utilisation d'ordinateurs portables incite les étudiants à jeter un oeil sur Facebook, ou à consulter leurs courriels. Leur attention est dès lors loin d'être optimale.
De plus, soulignent-ils sur la base des premiers résultats de l'expérience, l'absence d'écran permet "un environnement plus ouvert et prompt à la collaboration. Les étudiants vous regardent dans les yeux, suivent ce que vous dites, s'observent et travaillent plus facilement ensemble."
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