Pour papoter en Histoire-Géographie tous ensemble !

Arverne a écrit:

Nannnie a écrit:Je sais qu'en te lisant, tu n'es pas un prof traditionnel, d'ailleurs après chacun de tes post, je déprime car je  me sens nulle et pas du tout innovante !  

Ah, il faut être forcément innovant pour être un bon prof ? Je ne savais pas. C'est désespérant cette dérive.

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Etre innovant... je crois que c'est surtout un souci de vocabulaire. On entend partout qu'il faut faire preuve d'innovation sinon on n'est pas un bon prof. C'est quoi être innovant ? Adopter une pédagogie qui date de plusieurs décennies comme Freinet ? Ne plus faire de CM ?
Je ne trouve pas. L'important ce n'est pas de faire table rase pour proposer qqch jamais vu ailleurs mais se sentir à l'aise avec la pédagogie qu'on met en oeuvre.

Utiliser les TICE pour les utiliser, je trouve ça idiot, par contre si ça apporte une plus value alors oui. Il faut se poser cette question où est la plus-value ?

Etre innovant c'est faire des EPI sans penser qu'on faisait la même chose il y a 10 ans avec les IDD.

Je viens de corriger mes trois premiers bac blancs (enfin... hier).
Un 17. Un 2,5. Un 2,5.
Le sujet choisi était "Médias.... blablabla en France depuis 1945". Les deux élèves m'ont fait tout un laïus (enfin, une page recto-verso) de... l'Affaire Dreyfus à 1945. J'ai mis deux points pour la conclusion qui évoquait rapidement ce qui se passe après.
Pas de carte dans un cas, une carte avec le nom des océans dans l'autre ( le sujet était "les espaces maritimes gnagnagna".)

Arverne a écrit:

Nannnie a écrit:Je sais qu'en te lisant, tu n'es pas un prof traditionnel, d'ailleurs après chacun de tes post, je déprime car je  me sens nulle et pas du tout innovante !  

Ah, il faut être forcément innovant pour être un bon prof ? Je ne savais pas. C'est désespérant cette dérive.

Voilà pourquoi, je réagis très peu sur le forum. 
J'ai l'impression que quoi que l'on dise ou fasse on se prend toujours des critiques à travers la tronche.

Oui, quand je vois ce qu'Elyas fait avec ses élèves, je suis admirative et je me dis que ma pratique manque parfois de nouveauté. De là, à dire que je suis une mauvaise prof, je n'en suis pas encore là. 
Les smileys utilisés étaient  aussi là pour adoucir la perception des mots "nulle" et "innovante" .

Nannnie a écrit:

Arverne a écrit:

Nannnie a écrit:Je sais qu'en te lisant, tu n'es pas un prof traditionnel, d'ailleurs après chacun de tes post, je déprime car je  me sens nulle et pas du tout innovante !  

Ah, il faut être forcément innovant pour être un bon prof ? Je ne savais pas. C'est désespérant cette dérive.

Voilà pourquoi, je réagis très peu sur le forum. 
J'ai l'impression que quoi que l'on dise ou fasse on se prend toujours des critiques à travers la tronche.

Oui, quand je vois ce qu'Elyas fait avec ses élèves, je suis admirative et je me dis que ma pratique manque parfois de nouveauté. De là, à dire que je suis une mauvaise prof, je n'en suis pas encore là. 
Les smileys utilisés étaient  aussi là pour adoucir la perception des mots "nulle" et "innovante" .

Innovant et traditionnel ne veulent absolument rien dire dans le monde merveilleux de l'Education nationale. On a plutôt l'impression que tous les trente ans, on redécouvre la lune. Certes, les technologies actuelles offrent des opportunités incroyables (franchement, on peut travailler la photographie en trente secondes chronos, au début des années 2000, c'était impensable).
C'est juste qu'on a l'impression que l'EN n'accepte jamais que plusieurs manières de faire coexistent ou que certaines pratiques paraissent trop complexes ou trop peu conformes à l'imaginaire sociologique du professeur d'HG pour être dans la formation initiale.
Bref, bullshits. La seule chose qui compte est que les élèves réussissent. Si le professeur parvient à faire progresser ses élèves, c'est bingo. Point.

Retournons à la question initiale.
Dicter pose un souci réel : il demande aux élèves d'écouter et d'écrire immédiatement ce qui a été dit sans reformuler mais en réfléchissant à comment l'écrire. Il y a donc inévitablement des fautes d'orthographe si les élèves n'ont pas une culture de l'orthographe profonde et riche. De plus, comme cela se base sur l'écoute, le facteur mémorisation est très faible. Enfin, dicter disparaît très vite car c'est la prise de notes (beaucoup plus puissante au niveau de la mémorisation car elle demande du traitement d'informations pour reformuler sous forme de notes rapides et efficaces). Dicter, au final, ne permet que d'aller vite. Autant projeter le cours au tableau, les élèves auront l'orthographe des mots sous leurs yeux (et copier des trucs, on le fait toute sa vie, écrire sous la dictée est très rare après l'école). Cela va aussi vite et a les mêmes effets sur la mémorisation.
Quitte à être hérétique, donner une photocopie de temps en temps sur laquelle on va travailler pour expliciter les choses importantes et en faire des résumés, frise chronologique... est bien plus intéressant sur le plan de la mémorisation et de la formation intellectuelle que de dicter.

Personnellement, c'est l'écriture en autonomie que je privilégie. Attention, je fais aussi du cours magistral et de la copie de textes mais, juste parce qu'ils ont beaucoup écrit seuls avant et qu'il faut bien avancer. Je ne ramasse pas les cahiers. En revanche, je suis une vraie abeille dans ma salle de classe, je ramasse des travaux d'écriture autonome assez régulièrement, je fais des plans de travail type Freinet (enfin, je teste actuellement), je pratique l'écriture collaborative et la correction guidée entre pairs, je développe chez mes élèves des outils métacognitifs utiles, je suis dans l'explicitation permanente... etc. Aucune plainte de parents. Alors, les cahiers ne sont pas des œuvres d'art orthographiques. Ils sont des cahiers de travail. Je m'en fiche que ce soit brouillon ou moche tant que dans leur crâne ça se construit, ça se complexifie, ça s'automatise, ça se cultive et ça progresse. Cependant, cela n'a pas à être admiré. Je ne développe que très peu l'oral et la maîtrise des TICE. Et ça me ressemble car je suis comme ça et qu'écrire et faire écrire est ma passion. Comme je dis, écrire est magique. C'est la plus importante invention de l'humanité avec la découverte du feu.

Elyas a écrit:

Nannnie a écrit:

Arverne a écrit:
Ah, il faut être forcément innovant pour être un bon prof ? Je ne savais pas. C'est désespérant cette dérive.

Voilà pourquoi, je réagis très peu sur le forum. 
J'ai l'impression que quoi que l'on dise ou fasse on se prend toujours des critiques à travers la tronche.

Oui, quand je vois ce qu'Elyas fait avec ses élèves, je suis admirative et je me dis que ma pratique manque parfois de nouveauté. De là, à dire que je suis une mauvaise prof, je n'en suis pas encore là. 
Les smileys utilisés étaient  aussi là pour adoucir la perception des mots "nulle" et "innovante" .

Innovant et traditionnel ne veulent absolument rien dire dans le monde merveilleux de l'Education nationale. On a plutôt l'impression que tous les trente ans, on redécouvre la lune. Certes, les technologies actuelles offrent des opportunités incroyables (franchement, on peut travailler la photographie en trente secondes chronos, au début des années 2000, c'était impensable).
C'est juste qu'on a l'impression que l'EN n'accepte jamais que plusieurs manières de faire coexistent ou que certaines pratiques paraissent trop complexes ou trop peu conformes à l'imaginaire sociologique du professeur d'HG pour être dans la formation initiale.
Bref, bullshits. La seule chose qui compte est que les élèves réussissent. Si le professeur parvient à faire progresser ses élèves, c'est bingo. Point.

Retournons à la question initiale.
Dicter pose un souci réel : il demande aux élèves d'écouter et d'écrire immédiatement ce qui a été dit sans reformuler mais en réfléchissant à comment l'écrire. Il y a donc inévitablement des fautes d'orthographe si les élèves n'ont pas une culture de l'orthographe profonde et riche. De plus, comme cela se base sur l'écoute, le facteur mémorisation est très faible. Enfin, dicter disparaît très vite car c'est la prise de notes (beaucoup plus puissante au niveau de la mémorisation car elle demande du traitement d'informations pour reformuler sous forme de notes rapides et efficaces). Dicter, au final, ne permet que d'aller vite. Autant projeter le cours au tableau, les élèves auront l'orthographe des mots sous leurs yeux (et copier des trucs, on le fait toute sa vie, écrire sous la dictée est très rare après l'école). Cela va aussi vite et a les mêmes effets sur la mémorisation.
Quitte à être hérétique, donner une photocopie de temps en temps sur laquelle on va travailler pour expliciter les choses importantes et en faire des résumés, frise chronologique... est bien plus intéressant sur le plan de la mémorisation et de la formation intellectuelle que de dicter.

Personnellement, c'est l'écriture en autonomie que je privilégie. Attention, je fais aussi du cours magistral et de la copie de textes mais, juste parce qu'ils ont beaucoup écrit seuls avant et qu'il faut bien avancer. Je ne ramasse pas les cahiers. En revanche, je suis une vraie abeille dans ma salle de classe, je ramasse des travaux d'écriture autonome assez régulièrement, je fais des plans de travail type Freinet (enfin, je teste actuellement), je pratique l'écriture collaborative et la correction guidée entre pairs, je développe chez mes élèves des outils métacognitifs utiles, je suis dans l'explicitation permanente... etc. Aucune plainte de parents. Alors, les cahiers ne sont pas des œuvres d'art orthographiques. Ils sont des cahiers de travail. Je m'en fiche que ce soit brouillon ou moche tant que dans leur crâne ça se construit, ça se complexifie, ça s'automatise, ça se cultive et ça progresse. Cependant, cela n'a pas à être admiré. Je ne développe que très peu l'oral et la maîtrise des TICE. Et ça me ressemble car je suis comme ça et qu'écrire et faire écrire est ma passion. Comme je dis, écrire est magique. C'est la plus importante invention de l'humanité avec la découverte du feu.

Merci pour ces précisions !

Nannnie a écrit:

Arverne a écrit:

Nannnie a écrit:Je sais qu'en te lisant, tu n'es pas un prof traditionnel, d'ailleurs après chacun de tes post, je déprime car je  me sens nulle et pas du tout innovante !  

Ah, il faut être forcément innovant pour être un bon prof ? Je ne savais pas. C'est désespérant cette dérive.

Voilà pourquoi, je réagis très peu sur le forum. 
J'ai l'impression que quoi que l'on dise ou fasse on se prend toujours des critiques à travers la tronche.

Oui, quand je vois ce qu'Elyas fait avec ses élèves, je suis admirative et je me dis que ma pratique manque parfois de nouveauté. De là, à dire que je suis une mauvaise prof, je n'en suis pas encore là. 
Les smileys utilisés étaient  aussi là pour adoucir la perception des mots "nulle" et "innovante" .

 Ne le prends pas mal. J'ai peut-être réagi un peu trop vivement. Cela me renvoie à mon expérience sur les collègues qui font des formations, qui présentent des trucs innovants qui font qu'effectivement, quand on sort de là, on a l'impression d'être nul. Ca m'est arrivé. Mais j'ai pu constater par la suite que ces profs innovants (je pense notamment à un "tout-Tice") étaient parfois peu appréciés de leurs élèves car un peu largués par des pratiques trop innovantes et pas forcément à leur portée. Le "classique" a du bon. De même, beaucoup de cours modèles vus en formation ne sont pas réellement transposables en cours.
Donc pour résumer, c'est vrai que parfois on aimerait changer notre pratique pédagogique, qu'on n'y arrive pas toujours (je rêve de trouver le "bon" cours sur la Révolution ou la Guerre froide) et qu'on n'est pas nul pour autant.

Bon prof, mauvais prof. Je dirais que le préalable est d'avoir confiance en soi et en ses pratiques. Le doute est certainement constructif mais au bout d'un moment il faut y aller ! Car pensez-y, comment un prof peut-il entraîner ses élèves dans son sillage si lui-même ne croit pas vraiment à ce qu'il fait ?

Elyas a écrit:Et ça me ressemble car je suis comme ça et qu'écrire et faire écrire est ma passion. Comme je dis, écrire est magique. C'est la plus importante invention de l'humanité avec la découverte du feu.

Je rajouterai qu'écrire, les gamins adorent ça ! Enfin, il en existe quand même qui rechignent mais ils sont assez rares. Lorsque je leur fait écrire 4 ou 5 lignes d'un résumé de cours, ils se plaignent très vite. Par contre, lorsque les élèves me dictent un récit que je reprends sur word, ils sont capables d'écrire 15 à 20 lignes sans que j'entende le moindre râlement !

VanGogh59 a écrit:Par contre, lorsque les élèves me dictent un récit que je reprends sur word, ils sont capables d'écrire 15 à 20 lignes sans que j'entende le moindre râlement !

Pareil
Puis, je les fais corriger, ça fonctionne pas mal. Ils doivent repérer d'abord les points positifs et ensuite améliorer. Ils sont à fond pour améliorer le récit du copain.

Dans l'absolu, il faudrait surtout avoir un manuel fiable avec le cours dessus. Les élèves le liraient chez eux (classes inversée !), on en reparlerait en cours, puis... travail d'écriture.

Dicter me permet de contrôler la classe.
Ca évite que je me retourne et qu'ils s'envoient des gommes ou des compas en mode Verdun.
Ce n'est pas satisfaisant, j'en conviens, mais pour certaines de mes classes, c'est la seule solution pour contrôler le temps et la classe.
Pour l'apprentissage de la leçon, je compte sur l'apprentissage à la maison et les parents (absents) pour les suivre.

Cela permet aussi de contrôler le rythme du cours, en alternant phases dialoguées d'explication et moments de dictée (et bien sûr de temps en temps du travail en autonomie). On peut ainsi donner plus ou moins d'importance aux différentes idées et informations, en y passant plus ou moins de temps en explication, introduire des moments de "pause" par des explications plus "anecdotiques" quand ça ne "rentre plus", tandis qu'avec un cours polycopié les élèves sont généralement largués au bout de deux trois paragraphes. A l'usage, le travail à partir de polycopié ne donne pas souvent de bons résultats car les élèves butent sur des détails (de vocabulaire, de syntaxe...) qu'on ne soupçonne pas toujours tandis qu'en cours dicté ils peuvent se manifester. Le rythme est également trop brutal. Les programmes disproportionnés de Tle (S) nous obligent cependant à y recourir régulièrement.
La prise de notes, honnêtement, c'est un carnage dès lors qu'on attend en devoir un peu de précision dans les connaissances.
Le dialogué/dictée reste à mon sens le compromis le plus efficace pour le lycée : il n'est qu'à écouter ce qu'en pensent les élèves après avoir passé le bac, lorsqu'ils réfléchissent après coup sur le type de cours qui leur a permis de travailler le plus efficacement.

Pfff je suis en stress total: inspection demain, je pensais rassembler tranquillement mes évaluations et mes cours, et préparer les documents de présentation de la séance. Résultat: ma version d'Office est arrivée à expiration, pas moyen de la réactiver. Du coup j'ai passé la matinée à essayer de bidouiller des téléchargements plus ou moins légaux, et impossible d'ouvrir le moindre fichier office, sachant que tous mes cours et documents sont faits sur word.
Concrètement, je n'ai rien commencé pour l'inspection (enfin mon cours est prêt, c'est déjà ça), je n'ai aucun papier à présenter. TOUT. VA. BIEN.

Perso, quand il m'arrive de dicter, ce sont des leçons très courtes (grammaire).

Je m'arrange toujours pour faire deviner la suite de la phrase aux élèves, les faire participer au choix d'un mot. Ensuite, on relit et on réexplique ensemble.

Mais pour de longues leçons d'histoire, il me semble que cela doit être chronophage.

Sohene a écrit:Pfff je suis en stress total: inspection demain, je pensais rassembler tranquillement mes évaluations et mes cours, et préparer les documents de présentation de la séance. Résultat: ma version d'Office est arrivée à expiration, pas moyen de la réactiver. Du coup j'ai passé la matinée à essayer de bidouiller des téléchargements plus ou moins légaux, et impossible d'ouvrir le moindre fichier office, sachant que tous mes cours et documents sont faits sur word.
Concrètement, je n'ai rien commencé pour l'inspection (enfin mon cours est prêt, c'est déjà ça), je n'ai aucun papier à présenter. TOUT. VA. BIEN.

Euh.

Tu sais qu'il existe des logiciels libres qui peuvent lire tes documents Office ?

https://fr.libreoffice.org/

Sohene : et avec open office ?
Bon courage

Je n'ai pas open office sur mon ordi. Je vais essayer libreoffice. Merci

Une fois open ou libre office installé, tu ouvriras sans problème les documents, au pire il n'y aura que quelques détails de mise en page à retoucher.

Bon courage !!!

J'ai réussi de façon totalement frauduleuse. \o/
Ça m'aura quand même pris 2h -_-

Allez au boulot maintenant !!!

J'ai eu le même souci avec office (qui demande en plus une fortune pour renouveler la licence) et depuis je ne travaille qu'avec open office !

Sohene a écrit:J'ai réussi de façon totalement frauduleuse. \o/
Ça m'aura quand même pris 2h -_-

Allez au boulot maintenant !!!

Normal, quoi... Comme pour les vidéos !

Fesseur Pro a écrit:Je ne dicte rien en collège.
Tout est projeté et les élèves ont déjà du mal à tout écrire correctement et sans oublier des mots au passage.

Au risque d'être épuisé, j'écris tout au tableau.

J'écris beaucoup au tableau (sans doute trop) sauf quand les classes sont pénibles. Dans ce cas, je dicte en leur expliquant que je ne peux pas écrire si des élèves en profitent pour faire les andouilles.
J'essaye de faire écrire les élèves de plus en plus en autonomie même si je fais beaucoup de récits qu'Elyas. Cette année, mes 6e ont fait pas mal de travaux en autonomie (récit, croquis). Je n'arrive pas encore à fonctionner comme cela en 3e car la "pression" du programme est plus forte. En 4e, je n'en parle pas, je merdouille totalement dans le programme (c'est la première fois que je fais en entier ce nouveau programme et ce n'est pas concluant !).

Ca y est c'est bon !!
Objectifs de la séance et de la séquence, évaluations, copie d'élève, projets menés dans le lycée, descriptif des sorties et voyages proposés aux élèves... je crois que j'ai pensé à tout.
Y a plus qu'à !