Pour papoter en Histoire-Géographie tous ensemble !

boris vassiliev a écrit:Pfff, c'est l'histoire-géo au bac blanc demain, et entre les TES et les TS, ils sont tous en stress, en train de se monter le bourrichon les uns avec les autres, et les plus inquiets à me poser des questions par mail... Ils finissent par me stresser aussi, du coup...

L'enseignant aujourd'hui

Peu d’échanges collectifs sur les pratiques d’enseignement.
Une pratique du métier le plus souvent solitaire avec des temps d’intervention purement disciplinaires.

L'enseignant demain

Un collectif de travail renforcé à travers la mise en place des enseignements pratiques interdisciplinaires et des temps d’accompagnement personnalisé, élaborés de manière collective par les équipes pédagogiques.
Des enseignants intervenant seuls ou en co-intervention dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires.

Douglas Colvin a écrit:On rigole bien à lire ce truc finalement...

L'enseignant aujourd'hui

   Peu d’échanges collectifs sur les pratiques d’enseignement.
   Une pratique du métier le plus souvent solitaire avec des temps d’intervention purement disciplinaires.

Douglas Colvin a écrit:
Euh, ils vont quand même pas nous changer TOUS les programmes d'un coup ? Je n'y crois pas trop mais bon, on ne sait jamais...
.

balthamos a écrit:

Douglas Colvin a écrit:
Euh, ils vont quand même pas nous changer TOUS les programmes d'un coup ? Je n'y crois pas trop mais bon, on ne sait jamais...
.

Ca ne m'étonnerait pas.
Ca serait cohérent avec la nouvelle logique de cycles, si les rumeurs sont fondées et nos programmes seraient pour un cycle allant de la 5e à la 3e sans progression annuelle. Cette progression serait choisie par les équipes des établissements (en travail en équipes, plus seuls dans nos coins).

Laotzi a écrit:

Elyas a écrit:Petit rappel : l'HG a toujours su se défendre. Ayons confiance./quote]

Au collège, peut-être. Mais au lycée, la réforme Chatel a massacré les programmes, surtout en 1e.

Artysia a écrit:Pour l'ULIS je viens de regarder, je l'ai 1h par semaine. Je vais voir avec la collègue. Pour l'autre... ça va être costaud :s
Je l'ai déjà exclu 2 fois en 3 cours... moi qui n'exclus quasiment jamais.

Clodoald a écrit:

Artysia a écrit:Pour l'ULIS je viens de regarder, je l'ai 1h par semaine. Je vais voir avec la collègue. Pour l'autre... ça va être costaud :s
Je l'ai déjà exclu 2 fois en 3 cours... moi qui n'exclus quasiment jamais.

Je suis surpris.
Les gamins d'ULIS qu'on m'envoyait en cours  quand j'étais en collège étaient triés sur le volet et on choisissait avec le collègue les leçons adéquates, de préférence en géo.
Ces élèves étaient traités comme les autres et notés comme les autres.

Toujours des élèves très gentils et qui essayaient de faire de leur mieux.
Là encore M Clodolad, bonne poire, trouvait un moment dans la semaine pour les prendre à part 15 ou 20 minutes bénévolement pour faire le point, expliquer certains aspects de la leçon  et faire les photocopies nécessaires. Il trouvait aussi des moments pour discuter avec le collègue d'ULIS pour savoir qui devait venir chez lui ou pas.

Il faut absolument discuter avec le collègue d'ULIS pour qu'on ne nous envoie pas des élèves à qui ça n'apportera rien d'être envoyé en "classe normale". Pour le bien  de l'élève et du prof.

balthamos a écrit:

Laotzi a écrit:

Elyas a écrit:Petit rappel : l'HG a toujours su se défendre. Ayons confiance./quote]

Au collège, peut-être. Mais au lycée, la réforme Chatel a massacré les programmes, surtout en 1e.

e un fondamental d'après le projet sur le collège nouveau. Enfin c'est un géographe qui est à la tête du CSP.

Voila pourquoi je pense qu'on a moins à s'en faire que d'autres disciplines, même s'il faut rester vigileant et je sens d'ici les difficultés de la réforme.

Maintenant le revers de la médaille, l'HG peut servir de fourre tout pour les EPI (un peu d'histoire par là, un peu de géo par ici, au détriment des compétences particulières et des savoirs précis).

V.Marchais a écrit:
Je pense que, vu le mal que nous allons avoir à faire réagir, il serait suicidaire de protester discipline par discipline. Cette réforme est un coup terrible porté à l'ensemble des disciplines, noyées dans un fourre-tout inepte qui relève davantage des activités péri-scolaires que de l'enseignement. Ce n'est pas pour rien que les programmes se vident soudainement. Attendez un peu de les lire : il ne reste rien.
En Français, plus de grammaire ou presque, plus de littérature digne de ce nom.
En maths, exit Pythagore et Thalès, la géométrie qui fait réfléchir, le calcul sans calculatrices (et tant pis pour les conséquences). En HG, des pans entiers du programme disparaissent, notamment tout le monde chrétien au Moyen-âge (l'Islam, c'est open, le christianisme, c'est coupable, on gomme), avec des entrées par thèmes qui vont encore réduire et fractionner la vision historique.
Alors bien sûr, il y aura toujours les perpétuels réjouis, les thuriféraires de la pédagogie de projet et de l'interdisciplinarité pour elle-même, mais il y aura aussi des mécontents. Y compris chez les parents, si on les informe du contenu RÉEL de cette réforme, que la ministre se garde bien d'évoquer dans les détails.
C'est ensemble qu'il faut réagir.
Les grèves ne donnent plus rien depuis longtemps. Je redis que je pense qu'il faut conjuguer deux actions :
- le blocage des notes et des examens. Sans notes, plus d'orientation possible via le serveur en fin de 3e - et je doute que les parents ne réagissent pas s'ils n'ont plus aucun retour sur le travail de leurs loulous. Et médiatiquement, le blocage des examens, ça s'entendrait, au moins.
- des actions spectaculaires : d'accord pour une manif des élèves latinistes, clamant des slogans en latin ; d'accord pour embouser les Ministère, les IA, le SGEN...
Mais TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE, TOUS !