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- CathEnchanteur
Wanax, tu as raison, c'est à cause des PLP que l'EN est dans cet état...
Cath, cracheur de feu.
Cath, cracheur de feu.
- CathEnchanteur
Jacq, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : les profs d'EPS sont forcément non PLP et leur affectation en LP à titre définitif est donc tout à fait normale.
Donc il est logique qu'ils participent également au suivi des PFMP.
Donc il est logique qu'ils participent également au suivi des PFMP.
- JEMSGrand Maître
Oui et tous nos élèves sont des bons à rien qui vont profiter des aides sociales aussi.
Jems, cracheur de feu bis !
Jems, cracheur de feu bis !
- wanaxFidèle du forum
Cath, je n'ai absolument pas dit ça. Je répondais à ça :
" justement, il faut vraiment se remettre en question régulièrement pour intéresser des élèves complètement démotivés (je comprends un peu plus pourquoi)"
Je passe sur le sous-entendu un peu minable et vais au coeur : dès lors que nous posons par principe qu'il faut intéresser les élèves, alors l'échec final est assuré.
L'élève a une forme, l'enseignant en a une autre, qui par définition est supérieure à celle de l'élève. Que nous fassions une partie du chemin pour diminuer la distance qui sépare ces deux formes, pourquoi pas, de temps à autre, en fonction de la réalité. Si nous faisons la totalité du chemin, l'élève reste ce qu'il était, un être sans savoirs, sans modes, qui toute sa vie trépignera parce que le reste de la société ne veut pas s'adapter à sa petite forme personnelle.
" justement, il faut vraiment se remettre en question régulièrement pour intéresser des élèves complètement démotivés (je comprends un peu plus pourquoi)"
Je passe sur le sous-entendu un peu minable et vais au coeur : dès lors que nous posons par principe qu'il faut intéresser les élèves, alors l'échec final est assuré.
L'élève a une forme, l'enseignant en a une autre, qui par définition est supérieure à celle de l'élève. Que nous fassions une partie du chemin pour diminuer la distance qui sépare ces deux formes, pourquoi pas, de temps à autre, en fonction de la réalité. Si nous faisons la totalité du chemin, l'élève reste ce qu'il était, un être sans savoirs, sans modes, qui toute sa vie trépignera parce que le reste de la société ne veut pas s'adapter à sa petite forme personnelle.
- YoKonokéFidèle du forum
Cath a écrit:Jacq, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : les profs d'EPS sont forcément non PLP et leur affectation en LP à titre définitif est donc tout à fait normale.
Donc il est logique qu'ils participent également au suivi des PFMP.
Mais rien ne les y oblige dans les textes qui régissent leur statut ( enfin si j'ai bien compris ) :| !
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:Jacq, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : les profs d'EPS sont forcément non PLP et leur affectation en LP à titre définitif est donc tout à fait normale.
Donc il est logique qu'ils participent également au suivi des PFMP.
Oui, enfin Cath, tu prends pour exemple le cas particulier des collègues d'EPS, car particulier pour les raisons que tu indiques : il n'y a pas de PLP EPS.
Nos collègues néo ci-dessus parlait de certifiés effectuant des BMP ou en affectation non définitive.
Ce qui n'est normal pour personne, PLP comme Cerfifié, ce sont les affectactions par exemple d'un certif histoire-géo sur un poste lettres-histoire, donc quand il y a deux concours différents et pas lorsque c'est le même comme en EPS.
- JacqGuide spirituel
pmuller a écrit:pitchounette a écrit:d'où sors tu cette affirmation?pmuller a écrit:
Oui, mais les LP ont traditionnellement bcp plus de sous que les autres - reste à voir si cela durera avec l'austérité. Et si on fusionne les types d'établissement, ce sera les sous à la baisse pour tout le monde.
Des documents financiers soumis au CTA, ça te suffit comme source ?
Question de structure des classes sans doute. Il existe encore des classes qui ont des effectifs réduits.
- JacqGuide spirituel
wanax a écrit:Cath, je n'ai absolument pas dit ça. Je répondais à ça :
" justement, il faut vraiment se remettre en question régulièrement pour intéresser des élèves complètement démotivés (je comprends un peu plus pourquoi)"
Je passe sur le sous-entendu un peu minable et vais au coeur : dès lors que nous posons par principe qu'il faut intéresser les élèves, alors l'échec final est assuré.
L'élève a une forme, l'enseignant en a une autre, qui par définition est supérieure à celle de l'élève. Que nous fassions une partie du chemin pour diminuer la distance qui sépare ces deux formes, pourquoi pas, de temps à autre, en fonction de la réalité. Si nous faisons la totalité du chemin, l'élève reste ce qu'il était, un être sans savoirs, sans modes, qui toute sa vie trépignera parce que le reste de la société ne veut pas s'adapter à sa petite forme personnelle.
On peut éviter de critiquer dans les deux sens. Nous ne faisons pas les amuseurs publics, mais les élèves de LP (que vous connaissez car vous les avez eu au collège) on sait bien qu'il est parfois plus difficile de les accrocher pour un PLP Lettres-hist qu'un prof de français en terminale littéraire (enfin, ça devrait être le cas, mais d'après ce que me disent mes collègues de lycée, ce n'est toujours ça non plus). Dans les matières pro les élèves apprennent autre chose, supposé mieux leur plaire (supposition encore, selon réussite d'orientation) et dans les matières générales nous avons une continuité à assurer par rapport au collège mais parfois il faut quelques détours, ou plutôt nous avons un programme qui est plus réduit parce que l'essentiel du savoir nouveau pour eux est celui des matières pro. Cela ne veut pas dire que nous faisons les amuseurs, notre contenu est réduit et parfois certains le font passer autrement pour des élèves pas scolaires. Nous répondons aux exigences (matières générales) du bac pro, qui ne peuvent être les mêmes que pour des sections générales, c'est logique.
- JacqGuide spirituel
KaLà. a écrit:Cath a écrit:Jacq, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : les profs d'EPS sont forcément non PLP et leur affectation en LP à titre définitif est donc tout à fait normale.
Donc il est logique qu'ils participent également au suivi des PFMP.
Mais rien ne les y oblige dans les textes qui régissent leur statut ( enfin si j'ai bien compris ) :| !
Cath a les textes en main et va pouvoir te répondre. Dans la pratique de mon LGT avec SEP les profs affecté définitvement au LP font les visites de stage et on n'embête pas les autres. Dans la (notre) réalité ils partagent les mêmes classes (SEP + LG) et font donc tous les visites de stage de la même façon, question de solidarité entre eux. Après dans un établissement plus important peut-être que la coupure entre affectés LGT et affectés LP est plus marquée et que cela ne se fait pas comme cela.
- macassaNiveau 7
Bonjour, j'ai lu tous les échanges avec intérêt.
Au moins, pour la rentrée 2015, tout sera plus clair avec le Décret n° 2014-940 du 20 août 2014 relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public d'enseignement du second degré
Article 5
"Pendant les périodes de formation en milieu professionnel des élèves d'une division, chaque enseignant de cette
division participe à l'encadrement pédagogique de ces élèves "
Certes je ne peux pas OBLIGE la collègue certifiée d'aller faire les visites de suivi mais je trouve inadmissible son attitude !!
Madame est libérée d'heures de cours, elle est membre de l'équipe pédagogique....je suis bien contente que le nouveau décret soit claire à ce sujet !!!
Au moins, pour la rentrée 2015, tout sera plus clair avec le Décret n° 2014-940 du 20 août 2014 relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public d'enseignement du second degré
Article 5
"Pendant les périodes de formation en milieu professionnel des élèves d'une division, chaque enseignant de cette
division participe à l'encadrement pédagogique de ces élèves "
Certes je ne peux pas OBLIGE la collègue certifiée d'aller faire les visites de suivi mais je trouve inadmissible son attitude !!
Madame est libérée d'heures de cours, elle est membre de l'équipe pédagogique....je suis bien contente que le nouveau décret soit claire à ce sujet !!!
- pmullerHabitué du forum
Beaucoup de discussion sur cet article en vue, je pense, comme d'ailleurs sur d'autres du décret.
Si ta collègue ne veut pas, elle pourra proposer un autre "encadrement pédagogique", en fait. La question du fil était de savoir si c'est obligatoire, et ça ne l'est pas. Et avec l'article 5, et bien, on va rigoler...
Note que je ne prends pas position sur le fait qu'elle partage les tâches avec vous ou pas - personnellement, je le fais, mais parce que j'estime que les élèves/étudiants en ont besoin et que je peux être utile, pas parce qu'un texte me dit de le faire. Et aussi parce que rencontrer les tuteurs, et les professionnels, c'est intéressant.
Si ta collègue ne veut pas, elle pourra proposer un autre "encadrement pédagogique", en fait. La question du fil était de savoir si c'est obligatoire, et ça ne l'est pas. Et avec l'article 5, et bien, on va rigoler...
Note que je ne prends pas position sur le fait qu'elle partage les tâches avec vous ou pas - personnellement, je le fais, mais parce que j'estime que les élèves/étudiants en ont besoin et que je peux être utile, pas parce qu'un texte me dit de le faire. Et aussi parce que rencontrer les tuteurs, et les professionnels, c'est intéressant.
- JacqGuide spirituel
pmuller a écrit:Beaucoup de discussion sur cet article en vue, je pense, comme d'ailleurs sur d'autres du décret.
Si ta collègue ne veut pas, elle pourra proposer un autre "encadrement pédagogique", en fait. La question du fil était de savoir si c'est obligatoire, et ça ne l'est pas. Et avec l'article 5, et bien, on va rigoler...
Note que je ne prends pas position sur le fait qu'elle partage les tâches avec vous ou pas - personnellement, je le fais, mais parce que j'estime que les élèves/étudiants en ont besoin et que je peux être utile, pas parce qu'un texte me dit de le faire. Et aussi parce que rencontrer les tuteurs, et les professionnels, c'est intéressant.
Pour la première partie, cela correspond à la deuxième : est-ce que des élèves en ont besoin ? Si quelqu'un dit "je vais faire de l'encadrement", qui d'autre va faire les visites ? Je pense entre autre aux classes type SEGPA, 3DP, 3 Pré pro que l'on trouve encore dans les collèges. Sauf SEGPA où je crois que les cas sont variables ce ne sont pas des PLP, donc il faut bien s'occuper des élèves.
Oui la suite,
Après il peut y avoir des négociations, par exemple pour quelqu'un qui viendrait faire un petit BMP alors qu'il est dans un établissement lointain, que son emploi du temps dans l'autre établissement etc.... Si un collègue certifié venait me voir et me disait qu'il ne pouvait pas étant donné son EdT ailleurs, les choses se discutent et je ne suis pas à un élève en plus ou en moins. Si le même collègue venait et me disait "je refuse et je ne ferais pas car mon statut de certifié....", ce n'est plus le même cas, on n'est plus dans le même type de discussion. Et puis si l'essentiel de l'EDT voire la totalité de l'EDT du collègue est en LP, ben il faudra bien que quelqu'un fasse les visites.
- macassaNiveau 7
Perso je trouve dingue d'en arriver à rappeler à cette collègue ses obligations alors que tous les autres profs trouvent justement super intéressants de faire des visites de stages, ils peuvent voir leurs élèves dans un autre contexte.
En plus, dans la pratique, on s'entend entre nous pour la répartition...on a l'esprit d'équipe.
Surtout que souvent les élèves qui posent souçi en classe sont complètement différents en entreprise...et c'est bien pour un prof de voir son élève sous un autre angle !!
En plus, dans la pratique, on s'entend entre nous pour la répartition...on a l'esprit d'équipe.
Surtout que souvent les élèves qui posent souçi en classe sont complètement différents en entreprise...et c'est bien pour un prof de voir son élève sous un autre angle !!
- Mila Saint AnneNiveau 9
phychi67 a écrit:Sans ordre de mission pour aller visiter chaque stagiaire en cas d'accident en route (car sinon on se demande bien ce qui va arriver en cas d'accident à 100km du bahut un jour où tu est censé être en cours) et sans remboursement de frais de déplacements, je refuse de suivre n'importe quel élève en stage autrement que par téléphone... en utilisant le téléphone du Bahut !!
Nous avons 25% de pouvoir d'achat en moins depuis 2000, je ne vois vraiment AUCUNE raison valable ou statutaire pour nous obliger à nous déplacer en dehors de l'établissement gratuitement et sans aucune couverture en cas d'accident !
Si tu demande un ordre de mission, ton chef d’établissement t'en donnera un. Je suis toujours sous ordre de mission quand je vais voir les élèves, même à 5 mn du collège.
- Mila Saint AnneNiveau 9
macassa a écrit:Perso je trouve dingue d'en arriver à rappeler à cette collègue ses obligations alors que tous les autres profs trouvent justement super intéressants de faire des visites de stages, ils peuvent voir leurs élèves dans un autre contexte.
En plus, dans la pratique, on s'entend entre nous pour la répartition...on a l'esprit d'équipe.
Surtout que souvent les élèves qui posent souçi en classe sont complètement différents en entreprise...et c'est bien pour un prof de voir son élève sous un autre angle !!
+1.000 !
- RuthvenGuide spirituel
Facile de gueuler sur la collègue ...
Franchement, si je me retrouvais avec une affectation imposée, pour laquelle l'administration a joué sur le flou juridique des textes, je jouerais aussi l'obstruction administrative au maximum si le décret le permet, tant pis pour les dames patronesses qui en appellent à l'intérêt-des-enfants ...
C'est plus enquiquinant pour l'équipe, il est vrai.
Franchement, si je me retrouvais avec une affectation imposée, pour laquelle l'administration a joué sur le flou juridique des textes, je jouerais aussi l'obstruction administrative au maximum si le décret le permet, tant pis pour les dames patronesses qui en appellent à l'intérêt-des-enfants ...
C'est plus enquiquinant pour l'équipe, il est vrai.
- nigousseHabitué du forum
Je trouve cette discussion triste car elle révèle à quel point les enseignants sont aujourd'hui divisés, peu, voire plus du tout solidaires, prêts " à se bouffer le nez" pour des broutilles. J'observe autour de moi des collègues qui acceptent tout et vont même au-devant des attentes de l'institution, qui ont peur d'émettre la plus petite objection tout en se poussant du col pour se mettre en avant. Et j'ai bien peur que ce ne soit que le début...
- PeinardNiveau 10
Justement... cela n'est pas une de ses obligations...macassa a écrit:Perso je trouve dingue d'en arriver à rappeler à cette collègue ses obligations[...]
Non tu ne peux pas l'obliger et d'ailleurs ça n'est pas ton boulot d'obliger tes collègues à faire leur travail (obligatoire ou non).macassa a écrit:Certes je ne peux pas OBLIGE la collègue certifiée d'aller faire les visites de suivi
C'est une question de point de vue. Il est possible que ta collègue ait le même sentiment concernant ton attitude et ta manière de la juger sur un forum ou en salle des profs.macassa a écrit:mais je trouve inadmissible son attitude !!
- CathEnchanteur
Jacq a écrit:Cath a écrit:Jacq, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : les profs d'EPS sont forcément non PLP et leur affectation en LP à titre définitif est donc tout à fait normale.
Donc il est logique qu'ils participent également au suivi des PFMP.
Oui, enfin Cath, tu prends pour exemple le cas particulier des collègues d'EPS, car particulier pour les raisons que tu indiques : il n'y a pas de PLP EPS.
Nos collègues néo ci-dessus parlait de certifiés effectuant des BMP ou en affectation non définitive.
Ce qui n'est normal pour personne, PLP comme Cerfifié, ce sont les affectactions par exemple d'un certif histoire-géo sur un poste lettres-histoire, donc quand il y a deux concours différents et pas lorsque c'est le même comme en EPS.
Tout à fait, Jacq, je parle bien des collègues d'EPS parce que pour eux, l'affectation en LP est une affectation comme les autres.
Pour les autres, je nuance mon avis : autant je pourrais hésiter pour les compléments de service (mais un peu d'honnêteté devrait suppléer à l'absence de texte) que pour certains TZR, affectés à l'année de façon récurrente, il me parait normal qu'ils fassent les visites.
- CathEnchanteur
pmuller a écrit:Beaucoup de discussion sur cet article en vue, je pense, comme d'ailleurs sur d'autres du décret.
Si ta collègue ne veut pas, elle pourra proposer un autre "encadrement pédagogique", en fait. La question du fil était de savoir si c'est obligatoire, et ça ne l'est pas. Et avec l'article 5, et bien, on va rigoler...
Pourquoi, au fait ?
- JacqGuide spirituel
Ruthven a écrit:Facile de gueuler sur la collègue ...
Franchement, si je me retrouvais avec une affectation imposée, pour laquelle l'administration a joué sur le flou juridique des textes, je jouerais aussi l'obstruction administrative au maximum si le décret le permet, tant pis pour les dames patronesses qui en appellent à l'intérêt-des-enfants ...
C'est plus enquiquinant pour l'équipe, il est vrai.
Comme tu le dis la " mauvaise affectation non désirée" retombe sur les autres. Il serait donc mieux de refuser l'affectation (ce que certains tentent, en vain il est vrai). Personnellement je n'ai jamais vu un collègue, certifié ou agrégé, refuser de faire les visites. Les collègues comme les élèves ne sont pas responsables de la mauvaise gestion des personnels de l'EN et des rectorats (souvent aussi mis au pied du mur) en encore moins de la pénurie des PLP dans plusieurs disciplines.... et le collègue affecté contre ses voeux non plus. Enfin, au bout d'un moment on tourne en rond.
Au fait, est-il marqué dans nos statuts que les certifiés doivent adresser la parole aux PLP et les PLP adresser la parole aux certifiés ? Je ne crois pas.
- lalilalaEmpereur
Le problème c'est qu'en fait on ne nous demande pas notre avis quand on est affecté en LP malgré ce qui est écrit dans le texte plus haut. Bon après je te rejoins, une fois qu'on y est, on fait ce qu'on a à faire comme les autres et comme on peut.
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- RuthvenGuide spirituel
Jacq a écrit:Ruthven a écrit:Facile de gueuler sur la collègue ...
Franchement, si je me retrouvais avec une affectation imposée, pour laquelle l'administration a joué sur le flou juridique des textes, je jouerais aussi l'obstruction administrative au maximum si le décret le permet, tant pis pour les dames patronesses qui en appellent à l'intérêt-des-enfants ...
C'est plus enquiquinant pour l'équipe, il est vrai.
Comme tu le dis la " mauvaise affectation non désirée" retombe sur les autres. Il serait donc mieux de refuser l'affectation (ce que certains tentent, en vain il est vrai). Personnellement je n'ai jamais vu un collègue, certifié ou agrégé, refuser de faire les visites. Les collègues comme les élèves ne sont pas responsables de la mauvaise gestion des personnels de l'EN et des rectorats (souvent aussi mis au pied du mur) en encore moins de la pénurie des PLP dans plusieurs disciplines.... et le collègue affecté contre ses voeux non plus. Enfin, au bout d'un moment on tourne en rond.
Au fait, est-il marqué dans nos statuts que les certifiés doivent adresser la parole aux PLP et les PLP adresser la parole aux certifiés ? Je ne crois pas.
Ce que tu interprètes comme un geste de mépris à l'égard des PLP peut être aussi bien vu comme une résistance administrative. L'appel à la fluidité du fonctionnement du système revient finalement à dire à la collègue de s'écraser, peu importe les droits du moment qu'il n'y a pas de grain de sable dans la machine. La résistance administrative est peut-être la seule chose qui reste aux TZR pour faire valoir certains de leurs droits (je tiendrais exactement le même discours pour un PLP en collège qui rechignerait à faire passer l'HidA ou autres choses joyeuses).
Ensuite, je ne connais pas la collègue, c'est peut-être aussi tout simplement une tire-au-flanc ...
- JacqGuide spirituel
Ruthven a écrit:Jacq a écrit:Ruthven a écrit:Facile de gueuler sur la collègue ...
Franchement, si je me retrouvais avec une affectation imposée, pour laquelle l'administration a joué sur le flou juridique des textes, je jouerais aussi l'obstruction administrative au maximum si le décret le permet, tant pis pour les dames patronesses qui en appellent à l'intérêt-des-enfants ...
C'est plus enquiquinant pour l'équipe, il est vrai.
Comme tu le dis la " mauvaise affectation non désirée" retombe sur les autres. Il serait donc mieux de refuser l'affectation (ce que certains tentent, en vain il est vrai). Personnellement je n'ai jamais vu un collègue, certifié ou agrégé, refuser de faire les visites. Les collègues comme les élèves ne sont pas responsables de la mauvaise gestion des personnels de l'EN et des rectorats (souvent aussi mis au pied du mur) en encore moins de la pénurie des PLP dans plusieurs disciplines.... et le collègue affecté contre ses voeux non plus. Enfin, au bout d'un moment on tourne en rond.
Au fait, est-il marqué dans nos statuts que les certifiés doivent adresser la parole aux PLP et les PLP adresser la parole aux certifiés ? Je ne crois pas.
Ce que tu interprètes comme un geste de mépris à l'égard des PLP peut être aussi bien vu comme une résistance administrative. L'appel à la fluidité du fonctionnement du système revient finalement à dire à la collègue de s'écraser, peu importe les droits du moment qu'il n'y a pas de grain de sable dans la machine. La résistance administrative est peut-être la seule chose qui reste aux TZR pour faire valoir certains de leurs droits (je tiendrais exactement le même discours pour un PLP en collège qui rechignerait à faire passer l'HidA ou autres choses joyeuses).
Ensuite, je ne connais pas la collègue, c'est peut-être aussi tout simplement une tire-au-flanc ...
J'ai placé le "adresser la parole" dans les deux sens, aucune idée de mépris dans un sens ou l'autre, nous sommes plutôt dans le mécontentement face à une affectation non souhaitée.
Si un PLP est nommé en collège (cela existe peut-être, jamais vu en tout cas) je ne vois pas pourquoi il ne ferait pas passer l'HiDA puisqu'il enseignerait aux classes passant cette épreuve.
- DaphnéDemi-dieu
Il arrive qu'un TZR PLP vienne faire un remplacement en collège, quand le vivier des TZR certifiés agrégés est épuisé.Jacq a écrit:
Si un PLP est nommé en collège (cela existe peut-être, jamais vu en tout cas) je ne vois pas pourquoi il ne ferait pas passer l'HiDA puisqu'il enseignerait aux classes passant cette épreuve.
Pas d'un PLP affecté en poste fixe en collège.
- Mila Saint AnneNiveau 9
lalilala a écrit:Le problème c'est qu'en fait on ne nous demande pas notre avis quand on est affecté en LP malgré ce qui est écrit dans le texte plus haut. Bon après je te rejoins, une fois qu'on y est, on fait ce qu'on a à faire comme les autres et comme on peut.
Effectivement, on ne choisit pas : Clg, lycée G, T ou LP... au fond quelle est la différence ? nous sommes des enseignants, non ?
Moi j'aimerais bien aller enseigner en LP
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