Pas de formateur au stage parce que le formateur ne touche pas de frais de déplacement

Je ne résiste pas à l'envie de vous confier la dernière en date de la formation (PAF) :

hier, formation académique à public désigné sur le nouveau programme de BTS

1) à l'arrivée, pas de formateur, mais deux collègues missionnés par l'inspecteur pour le remplacer (ils ont parlé de leurs expérimentations, pas inintéressant en soi...) : on apprend que le formateur, qui devait venir de Besançon, ne peut pas, car on ne lui paie pas ses frais de déplacement, et donc, il ne se déplace plus... logique !

2) les participants ont quant à eux reçu deux convocations :
- la première mentionne le remboursement des frais de déplacement + 1/2 repas (formulation qui m'a toujours interloqué, mais bon, comme la nourriture est purement spirituelle en pédagogie, on peut jeûner un peu, je suppose)
- la seconde mentionne : pas de remboursement des frais de déplacement, pas de remboursement des frais de repas.

Austérité, quand tu nous tiens...

il me parait logique de ne pas prendre en charge un repas complet, formation ou pas, il me semble que vous auriez pris un repas...
En revanche, que le formateur n'ait pas ses frais payé, soit il fallait trouver un formateur plus proche soit lui rembourser ses frais. Peut être aussi que l'Education nationale devrait découvrir la visioconférence.

Oui, j'aurais mangé, mais une nourriture saine et bio de mon jardin, pour bien moins cher que la moitié de ce que coûte un repas industriel dans le chef-lieu du coin.

Visioconférence : tu as déjà réfléchi que si ça s'impose dans l'EN, plus personne n'aura besoin de toi ? Déjà, il a suffi d'un zeste d'informatisation dans les programmes de STII pour que 75% des professeurs de la discipline se retrouvent sur le carreau.

Je pense que le formateur a bien raison, et que nous devrions faire de même.
Pas de remboursement de frais, pas de déplacement !

Cath a écrit:Je pense que le formateur a bien raison, et que nous devrions faire de même.
Pas de remboursement de frais, pas de déplacement !

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pmuller a écrit:Oui, j'aurais mangé, mais une nourriture saine et bio de mon jardin, pour bien moins cher que la moitié de ce que coûte un repas industriel dans le chef-lieu du coin.

Visioconférence : tu as déjà réfléchi que si ça s'impose dans l'EN, plus personne n'aura besoin de toi ? Déjà, il a suffi d'un zeste d'informatisation dans les programmes de STII pour que 75% des professeurs de la discipline se retrouvent sur le carreau.

Non je ne suis pas au courant pour les suppressions de STII, je doute que cela puisse tout remplacer, et je pense que l'éducation nationale se fera une raison pour se passer de moi d'ici peu, mais s'ils insistent, je veux bien faire quelques années supplémentaires en visio conférence... :lol:

Pour info, le 1/2 repas est utilisé pour désigner un repas pris en restaurant scolaire (7.50€ remboursé) par différence avec un repas pris en restauration extérieure (15€)

pmuller a écrit:

Cath a écrit:Je pense que le formateur a bien raison, et que nous devrions faire de même.
Pas de remboursement de frais, pas de déplacement !

+1

Je plussoie.
A Besançon, ils se bornent à ne plus rembourser le parking, sauf si on covoiture (et là, ils ne paient le déplacement qu'au conducteur ).
Quant aux voyages inutiles du président et des ministres, là, pas de problème, je crois qu'ils ne paient rien. On devrait mettre leurs bureaux en location...

pmuller a écrit:on apprend que le formateur, qui devait venir de Besançon, ne peut pas, car on ne lui paie pas ses frais de déplacement, et donc, il ne se déplace plus... logique !

Il a bien raison.

Il a complètement raison de ne pas être venu.

Je suis d'accord avec ce formateur, il a raison de ruer dans les brancards. 
Cela dit, ne peux-tu modifier ton titre  qui me paraît ne pas recouvrir la réalité, ni le problème ?

Voilà. C'est fait. Mon premier titre "le formateur a des problèmes financiers", reprenait en fait l'explication donnée par l'inspecteur : on ne lui rembourse pas ses déplacements, il commence à avoir de sérieux problèmes financiers