- AshtrakFidèle du forum
L'économie japonaise est aujourd'hui atone. Malgré de très nombreux plans de relance, le pays est en crise... avec une bourse qui se sent beaucoup mieux.
Bref, l'actualité japonaise peut servir de bon exemple pour qui veut montrer l'obligation de penser la politique économique (faire de la politique quoi ) en cohérence avec le monde réel. Et il ne s'agit pas d'être partisan en la matière puisque les socialistes et les libéraux ont fait la même chose (en gros) pour le même résultat. Comme c'est un peu long à expliquer, je vous conseille plusieurs liens, de différents horizons, pour vous faire une idée :
Pour les libéraux (déclarés comme tels) :
La tribune (du mois d'août) : http://www.latribune.fr/bourse/actualite/20140814triba0de28ae2/les-premices-d-une-nouvelle-crise-economique-au-japon.html
Contrepoints (un bon résumé des 30 dernières années) : http://www.contrepoints.org/2013/06/06/126835-le-japon-en-plein-coma-economique-le-pourquoi-du-comment
Pour le camp d'en face : Un article d'Alternatives Économiques de 2008 qui reste d’actualité (la déflation étant au cœur de la problématique japonaise : comment la combattre ?)
http://www.alternatives-economiques.fr/les-lecons-de-la-deflation-japonaise_fr_art_801_40862.html
Enfin, le sénat produit une analyse plus neutre :
http://www.senat.fr/ga/ga-028/ga-0282.html
Pour avoir les chiffres principaux (l'analyse est très courte, incomplète et datée ; ne pas trop en tenir compte) : https://www.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/explorer/japon/apprehender-le-contexte-economique
Une actualité à suivre de près car les "Abenomics", mesures économiques prônées par Shinzo Abe, leader libéral-démocrate (nationaliste) ont longtemps été considérées comme "impressionnantes" avant que l'on se rende compte que la situation ne s'améliorait pas vraiment. De plus, les perspectives sont mauvaises.
Bonne lecture
Bref, l'actualité japonaise peut servir de bon exemple pour qui veut montrer l'obligation de penser la politique économique (faire de la politique quoi ) en cohérence avec le monde réel. Et il ne s'agit pas d'être partisan en la matière puisque les socialistes et les libéraux ont fait la même chose (en gros) pour le même résultat. Comme c'est un peu long à expliquer, je vous conseille plusieurs liens, de différents horizons, pour vous faire une idée :
Pour les libéraux (déclarés comme tels) :
La tribune (du mois d'août) : http://www.latribune.fr/bourse/actualite/20140814triba0de28ae2/les-premices-d-une-nouvelle-crise-economique-au-japon.html
Contrepoints (un bon résumé des 30 dernières années) : http://www.contrepoints.org/2013/06/06/126835-le-japon-en-plein-coma-economique-le-pourquoi-du-comment
Pour le camp d'en face : Un article d'Alternatives Économiques de 2008 qui reste d’actualité (la déflation étant au cœur de la problématique japonaise : comment la combattre ?)
http://www.alternatives-economiques.fr/les-lecons-de-la-deflation-japonaise_fr_art_801_40862.html
Enfin, le sénat produit une analyse plus neutre :
http://www.senat.fr/ga/ga-028/ga-0282.html
Pour avoir les chiffres principaux (l'analyse est très courte, incomplète et datée ; ne pas trop en tenir compte) : https://www.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/explorer/japon/apprehender-le-contexte-economique
Une actualité à suivre de près car les "Abenomics", mesures économiques prônées par Shinzo Abe, leader libéral-démocrate (nationaliste) ont longtemps été considérées comme "impressionnantes" avant que l'on se rende compte que la situation ne s'améliorait pas vraiment. De plus, les perspectives sont mauvaises.
Bonne lecture
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- wanaxFidèle du forum
Je dirais : à cause et non pas malgré.Ashtrak a écrit:L'économie japonaise est aujourd'hui atone. Malgré de très nombreux plans de relance, le pays est en crise... avec une bourse qui se sent beaucoup mieux.
Bref, l'actualité japonaise peut servir de bon exemple pour qui veut montrer l'obligation de penser la politique économique (faire de la politique quoi ) en cohérence avec le monde réel. Et il ne s'agit pas d'être partisan en la matière puisque les socialistes et les libéraux ont fait la même chose (en gros) pour le même résultat. Comme c'est un peu long à expliquer, je vous conseille plusieurs liens, de différents horizons, pour vous faire une idée :
Pour les libéraux (déclarés comme tels) :
La tribune (du mois d'août) : http://www.latribune.fr/bourse/actualite/20140814triba0de28ae2/les-premices-d-une-nouvelle-crise-economique-au-japon.html
Contrepoints (un bon résumé des 30 dernières années) : http://www.contrepoints.org/2013/06/06/126835-le-japon-en-plein-coma-economique-le-pourquoi-du-comment
Pour le camp d'en face : Un article d'Alternatives Économiques de 2008 qui reste d’actualité (la déflation étant au cœur de la problématique japonaise : comment la combattre ?)
http://www.alternatives-economiques.fr/les-lecons-de-la-deflation-japonaise_fr_art_801_40862.html
Enfin, le sénat produit une analyse plus neutre :
http://www.senat.fr/ga/ga-028/ga-0282.html
Pour avoir les chiffres principaux (l'analyse est très courte, incomplète et datée ; ne pas trop en tenir compte) : https://www.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/explorer/japon/apprehender-le-contexte-economique
Une actualité à suivre de près car les "Abenomics", mesures économiques prônées par Shinzo Abe, leader libéral-démocrate (nationaliste) ont longtemps été considérées comme "impressionnantes" avant que l'on se rende compte que la situation ne s'améliorait pas vraiment. De plus, les perspectives sont mauvaises.
Bonne lecture
J'ai beau eu chercher, jamais je n'ai trouvé d'exemple de relance ayant réussi. Dans le meilleur des cas, les politiques "volontaristes" d'assouplissement monétaire, de grands travaux d'équipements, dévaluation etc... ont des effets positifs un temps, puis arrivent les effets négatifs qui sont d'une tout autre ampleur.
Pour le Japon, affaiblir sa monnaie alors que cette île importe toutes les matières premières dont elle a besoin, ça confine au génie.
Attention à l'usage des adjectifs "libéral-démocrate", je doute qu'ils aient, dans le contexte japonais, le sens usuel.
Enfin, il me semblait que Robert Barro avait fait justice de l'idée selon laquelle les multiplicateurs keynésiens pourraient être supérieurs, ou même proches, de 1.
( Argumentation théorique, mais surtout observation concrète des données empiriques passées. )
- AshtrakFidèle du forum
Le "à cause" étant partisan je préfère me contenter du "malgré", puisque les différents partis au pouvoir (gauche et droite) ont fait la même chose.
La critique des plans de relance m'amuse toujours car d'une part on ne peut pas savoir ce qui se serait passé si ces plans n'avaient pas existé ET on peut voir ce que donne l'absence de relance.
Enfin, sur le fait que Abe n'est peut-être pas libéral au sens où les libéraux français l'entendent, je veux bien l'admettre. Mais comme j'ai un peu de mal à comprendre ce que sont les libéraux français (en dehors d'une définition "tocquevilienne" qui a le mérite d'être extrêmement floue) et comment ils se positionnent par rapport à leurs homologues américains (et là aussi "liberal" a un autre sens), anglais, allemands, etc, je n'épiloguerais pas
La critique des plans de relance m'amuse toujours car d'une part on ne peut pas savoir ce qui se serait passé si ces plans n'avaient pas existé ET on peut voir ce que donne l'absence de relance.
Enfin, sur le fait que Abe n'est peut-être pas libéral au sens où les libéraux français l'entendent, je veux bien l'admettre. Mais comme j'ai un peu de mal à comprendre ce que sont les libéraux français (en dehors d'une définition "tocquevilienne" qui a le mérite d'être extrêmement floue) et comment ils se positionnent par rapport à leurs homologues américains (et là aussi "liberal" a un autre sens), anglais, allemands, etc, je n'épiloguerais pas
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- wanaxFidèle du forum
Ashtrak a écrit:
La critique des plans de relance m'amuse toujours car d'une part on ne peut pas savoir ce qui se serait passé si ces plans n'avaient pas existé ET on peut voir ce que donne l'absence de relance.
Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
- pmullerHabitué du forum
Pour ma part, je pense que Fukushima - même si les gens se sont comportés comme des moutons à l'époque - a laissé des traces. A long terme, il y en aura de toute manière. On ne voit plus les priorités de la même manière...
- AshtrakFidèle du forum
wanax a écrit:Ashtrak a écrit:
La critique des plans de relance m'amuse toujours car d'une part on ne peut pas savoir ce qui se serait passé si ces plans n'avaient pas existé ET on peut voir ce que donne l'absence de relance.
Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
:lol!:
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