Renouvellement temps partiel sur autorisation

Bonjour,

Je suis à temps partiel sur autorisation depuis la rentrée. Si je m'en réfère à Iprof ( qui annonce le TP pour l'année 2022-2023) et à ce que je peux lire, le temps partiel est reconduit de façon tacite 2 fois, soit 3 ans au total.
Est-ce le cas ou dois-je compléter un formulaire pour demander à poursuivre l'an prochain?
Je n'avais pas de doute mais à quelques jours de la clôture de demande de TP, je préfère vérifier
Ma principale n'avait pas l'air trop au courant...
Merci de m'éclairer et désolée si la question a déjà été posée.
Bonne journée.

Tu n'as pas besoin de renouveler, tu as ton temps partiel pour 3 ans. Tu as le droit de l'interrompre avant mais on ne peux pas t'imposer une reprise à temps plein avant les 3 ans.Pour ce genre de question, il vaut mieux demander au ou à la secrétaire de l'établissement.

Merci pour ta réponse qui me confirme que la reconduction est tacite.
Oui, je me doutais bien que la secrétaire serait plus apte à répondre mais elle est absente depuis un certain temps. Au pire, j'allais écrire au gestionnaire sur Iprof.
Merci encore.
Bonne journée.

Tu n'as pas eu d'arrêté ? Las dates de début et de fin du temps partiel sont normalement indiquées.

Je vais regarder ce qui est noté sur l'arrêté qui est dans mon casier.

Mon temps partiel sur autorisation prendra fin à la fin de l'année scolaire 2024. Or, je souhaiterais le renouveler. J'ai cherché un formulaire pour ce cas de figure et je n'ai rien trouvé même pour les années antérieures.

Existe-t-il un formulaire spécifique pour les personnes qui sollicitent la reconduction d'un temps partiel sur autorisation ou faut-il utiliser le formulaire de demande de temps partiel classique?

Merci pour vos retours.
Bonne soirée.

C'est à voir avec la circulaire de ton académie (dans la mienne, cela se passe en décembre).

Oui oui, je sais bien que c'est encore un peu tôt dans l'année mais je me renseigne justement sur les modalités et si certains sont passés par là, sur le type de formulaire à compléter.

Mais, les modalités et formulaires, ils sont aussi académiques !

Dans la mienne, si le TP est arrivé au terme des 3 ans, il faut faire une nouvelle demande. Ce que tu appelles le "formulaire classique" je crois.

Madame_Prof a écrit:Mais, les modalités et formulaires, ils sont aussi académiques !

Dans la mienne, si le TP est arrivé au terme des 3 ans, il faut faire une nouvelle demande. Ce que tu appelles le "formulaire classique" je crois.

Oui donc il faut refaire une demande "classique". Pas de formulaire ni de case "reconduction". Je pensais qu'il y avait justement une distinction entre ceux qui font la demande pour la première fois et ceux qui veulent juste renouveler leur temps partiel à l'issue des 3 ans. Merci de ta réponse.

Bonjour à tous

J'ai un mi temps annualisé sur autorisation depuis 2 ans ( reconduction tacite sur 3 ans d'après le code de l'education) ; pour l'an prochain, la reconduction m'est refusée pour nécessité de service par la dpe du rectorat malgré l'accord de mon chef d'établissement, celle ci m'oppose l'arrêté du 13 mars 2023... Que je ne trouve pas...quelqu'un pourrait il m'éclairer ?
C'est rageant parce que je ne me sens pas responsable du manque de places au concours. Ni de la pénurie de recrutement
...
Cordialement

Eh non, nous ne sommes pas responsables de la pénurie mais nous en subissons pleinement les conséquences et c’est injuste, oui.
Je me suis trouvée dans ta situation il y a quelques années, et je l’ai obtenu tout de même «grâce» à mon état de santé (j’ai fourni des certificats médicaux des médecins, généraliste et spécialiste).
As-tu moyen d’argumenter ?

Plusieurs cas de refus de TPA autour de moi, notamment dans la perspective d’une retraite progressive. Certains rectorats semblent coutumiers du fait. On vous ouvre un droit… et on vous empêche de l’exercer.

Je demande finalement un re examen de mon dossier devant la capa, on verra bien...

EdithW a écrit:On vous ouvre un droit… et on vous empêche de l’exercer.

Exactement !

Dans mon entourage, dans mon aca, j'ai vu plusieurs cas de parents qui ont dû prendre "par défaut" une dispo de droit pour l'année prochaine à la suite de leur refus de mi-temps sur autorisation. Dans le pays de la liberté et des droits de l'homme, nous ne sommes pas du tout libres d'exercer ce droit, ce qui équivaut en somme à une "interdiction" de travailler ! Pour mes connaissances, c'était soit mi-temps soit rien du tout (dans l'enseignement EN en tout cas) en raison de diverses contraintes qui rendent un emploi à plein temps aucunement envisageable à ce stade de leur vie active... Hallucinant !

Je ne crois pas que le temps partiel pour raisons familiales ne soit de droit pour qui que ce soit, secteur public ou secteur privé, passé les 3 ans de l'enfant.
Il y a juste des employeurs plus ou moins flexibles et humains, et dans le cas que tu évoques l'administration l'a aussi dans le derche vu qu'en faisant pression pour obtenir 1 ETP plutôt que 0,5 elle en a finalement obtenu 0. BFPTG.

A l'époque de mes parents (càd années 80-90), les temps partiels n'étaient pas non plus de droit pour raisons familiales mais ils étaient bien plus souvent accordés qu'aujourd'hui... Les enseignants parents demandant un temps partiel ne sont pas responsables des problèmes actuels de pénurie de profs.

Et après, on s'étonne que la natalité décline...

EdithW a écrit:Plusieurs cas de refus de TPA autour de moi, notamment dans la perspective d’une retraite progressive. Certains rectorats semblent coutumiers du fait. On vous ouvre un droit… et on vous empêche de l’exercer.

J'imagine que les syndicats ont été saisis, il y a là un abus d'une hypocrisie bien digne de notre ministère.

LiliFrance a écrit:A l'époque de mes parents (càd années 80-90), les temps partiels n'étaient pas non plus de droit pour raisons familiales mais ils étaient bien plus souvent accordés qu'aujourd'hui... Les enseignants parents demandant un temps partiel ne sont pas responsables des problèmes actuels de pénurie de profs.

Et après, on s'étonne que la natalité décline...

Ce que tu racontes ne me surprend pas, c'est ce que je vois encore dans mon administration actuelle où la paye est meilleure et les difficultés de recrutement moindres. Je suis d'ailleurs moi-même en temps partiel sans avoir avancé de motif particulier.

Baldred a écrit:

EdithW a écrit:Plusieurs cas de refus de TPA autour de moi, notamment dans la perspective d’une retraite progressive. Certains rectorats semblent coutumiers du fait. On vous ouvre un droit… et on vous empêche de l’exercer.

J'imagine que les syndicats ont été saisis, il y a là un abus d'une hypocrisie bien digne de notre ministère.

Les textes sont clairs, il faut vraiment justifier le refus par une impossibilité de remplacer l'agent. Mais comme dans beaucoup de cas, l'administration compte sur le fait que les gens ne vont pas penser/oser contester. Toutes les fois où on m'a mis des bâtons dans les roues (mutation refusée sous prétexte de temps partiel, non compensation de ma décharge syndicale, etc), et où j'ai secoué le cocotier à l'aide de mon syndicat, de l'association des documentalistes etc, ça a finit par fonctionner. Le rectorat se la joue grand seigneur "exceptionnellement, à titre déroratoire, parce que c'est vous mais que ça ne se reproduise pas" et autres balivernes et on apprend par une indiscrétion qu'une huile du rectorat a admis que ça valait le coup d'essayer, des fois que ça fonctionne. Il n'y a pas de petites économies. Si on peut maintenir un suppléant sous-payé et barrer l'accès à un titulaire qui gagne deux fois plus, c'est toujours ça d'économisé. Ils en sont là.

Et dans le public, la possibilité de se faire refuser un temps partiel, une disponibilité ou un détachement pour « nécessité de service » alors qu'il y a un vivier de TZR qui ne choisissent pas forcément de l'être constitue une double peine grotesque.