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- Simone BouéNiveau 9
Honteux. Et dégueulasse pour les gamins.
- GDNiveau 10
Docteur OX a écrit:
Je le veux ! ( désolé du HS )
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Ajoutons ce lumineux commentairebdu secrétaire general de l'UNSA réagissant a ce concours spécial 93 "c'est bien de taper dans le vivier local, ces futurs profs connaissant déjà les codes de leurs élèves"
Une façon de célèbrer la ghettoïsation qui me laisse pantois (Chevalier cité dans Le Monde aujourd'hui)
Une façon de célèbrer la ghettoïsation qui me laisse pantois (Chevalier cité dans Le Monde aujourd'hui)
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CdB
@AbbeCordillere
- Luigi_BGrand Maître
C'est glauque.
http://www.lemonde.fr/education/article/2014/11/19/neuf-mesures-pour-les-ecoles-de-seine-saint-denis_4525626_1473685.html
« Ouvrir un concours spécifique et prérecruter, cela va dans le bon sens, réagit Christian Chevalier, du syndicat SE-UNSA, puisqu’on élargit le vivier par les deux bouts : le “vivier externe”, en proposant à des jeunes recalés dans d’autres académies sélectives de se porter une deuxième fois candidat ; le “vivier local”, puisqu’on permet à des jeunes du département, partageant bien souvent les “codes” de leurs futurs élèves, de passer les concours en leur fournissant un travail salarié. »
http://www.lemonde.fr/education/article/2014/11/19/neuf-mesures-pour-les-ecoles-de-seine-saint-denis_4525626_1473685.html
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CeladonDemi-dieu
Depuis quand les élèves obéiraient-ils aux codes de l'école ? Il entérine seulement un fait. Comme d'hab, à l'avant-garde du rétroviseur, le SE.
- NormandyxNeoprof expérimenté
Collier de Barbe a écrit:Ajoutons ce lumineux commentairebdu secrétaire general de l'UNSA réagissant a ce concours spécial 93 "c'est bien de taper dans le vivier local, ces futurs profs connaissant déjà les codes de leurs élèves"
Une façon de célèbrer la ghettoïsation qui me laisse pantois (Chevalier cité dans Le Monde aujourd'hui)
Super, les profs avec la casquette à l'envers, le baggy à ras du zgueg et le boxer à motifs bd qui dit à sa classe "zyva bouffon, posez vos boules sur les chaises"... toute une ambiance...
Vous savez quoi, ça ne me surprend pas, dans la commune où je réside, pour faire marcher les activités sports, informatiques et autres, la mairie à recruté des animateurs "de la diversité", c'est super, pour faire des compléments d'horaire, ils interviennent sur le temps du midi pour surveiller la cantine et les récréations, ils saluent les élèves qu'ils connaissent avec check, parlent wesh wesh et les gamins les tutoient... mais l'adjoint aux affaires scolaires a envoyé baladé la directrice et les enseignants qui faisaient remarquer que la reprise en main l'après midi n'était pas facile...
J'attends la prochaine conférence pour avoir des nouvelles, je crois que les zozos sont devenus des "référents" pour les TAP... et c'est une mairie socialiste...
- Luigi_BGrand Maître
Collier de Barbe a écrit:Ajoutons ce lumineux commentairebdu secrétaire general de l'UNSA réagissant a ce concours spécial 93 "c'est bien de taper dans le vivier local, ces futurs profs connaissant déjà les codes de leurs élèves"
Une façon de célèbrer la ghettoïsation qui me laisse pantois (Chevalier cité dans Le Monde aujourd'hui)
Ça me fait penser à ce témoignage :
Un témoignage particulièrement marquant était celui d’une étudiante originaire du département de la Seine-Saint-Denis. Cette étudiante relate son parcours, celui d’une bonne élève ayant effectué toute sa scolarité en Seine-Saint-Denis. Cependant compte tenu de ses résultats scolaires elle souhaitait à l’entrée à l’université prendre quelques distances avec la Seine-Saint-Denis : « je ne voulais pas à la fac me retrouver avec les mêmes élèves que je connais depuis des années, que je retrouve dans mon quartier, je voulais voir autre chose ». Cette étudiante voulait poursuivre ses études dans une université du centre de Paris : « je voulais me rapprocher de la Tour Eiffel ! ». Finalement sa demande d’inscription a été refusée au motif de la « sectorisation universitaire ». Si elle réside en Seine-Saint-Denis son affectation universitaire devrait être l’université Paris 8 Saint-Denis. Cette affectation contrainte, l’étudiante l’a vécue comme une humiliation, un enfermement : « université Paris 8 Saint-Denis ! Il y a Saint-Denis dedans, je ne veux plus qu’on me colle encore Saint-Denis pour toute ma vie ! ».
"L’école et les quartiers populaires : Pour une autre vision des populations reléguées"... dans le "Café" : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/11/03112014Article635505983218597205.aspx
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- PabloPEExpert
Aucune chance... ils passeront plutôt par le CAPES quitte à se coltiner la RP, autant avoir une chance d'y échapper ou du moins d'avoir autre chose que le 93 :lol:Enaeco a écrit:Luigi_B a écrit:En fait le concours supplémentaire est un concours de rattrapage :
Or le constat a été fait les années précédentes que des candidats de grande qualité n’ont pas été recrutés dans des académies très électives (Bordeaux, Toulouse par exemple) et que ces candidats auraient pu souhaiter concourir une deuxième fois dans une autre académie.
Est-ce que ces bordelais et toulousins de grande qualité sont prêts à venir dans le 93 ?
Quelles conditions pour revenir? La mesure 8 semble dire "quand il y aura assez de prof dans le 93", autrement dire, jamais !
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marie LaetitiaBon génie
Docteur OX a écrit:Marie Laetitia a écrit:ou, inversement, de prof aux solutions toujours excessives qui ne comprend pas le déroulement normal des processus administratifs et/ou psychosociaux...Dinausora a écrit:quand on a le malheur de dénoncer un dysfonctionnement, on est taxé de prof "sans autorité"
L'avantage, tu vois, c'est que j'attends une mut à l'inter, que les points APV ne comptent pas, donc je n'attends pas les 5 ans. Toute façon, je commettrais un truc violent sur un adulte de l'établissement avant. Le pire, ce ne sont même pas les mômes...
Pourquoi crois-tu que mon avatar en ce moment c'est un gros chat prêt à bouffer une petite souris? :diable:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Reportage en ce moment sur FR2. Si ça "coince" dans les écoles de Seine Saint Denis, c'est la faute à l'absentéisme des profs. Encore du grand journalisme de la part de la Pravda gouvernementale
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J'peux pas, j'ai piscine !
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Et de la malhonnêteté intellectuelle en prime : il ne serait demandé que des "compétences" (capture d'écran à l'appui avec un extrait de texte) pour enseigner alors qu'il est bien inscrit sur ledit site qu'il faut une licence ou une maîtrise pour postuler. Cette chaîne me dégoute de plus en plus.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- juliette81Niveau 3
Vu à l'instant.
A la fin, ils ont quand même rappelé que les enseignants n'étaient pas plus absents que les salariés du privé.
A la fin, ils ont quand même rappelé que les enseignants n'étaient pas plus absents que les salariés du privé.
- IgniatiusGuide spirituel
Collier de Barbe a écrit:Ajoutons ce lumineux commentairebdu secrétaire general de l'UNSA réagissant a ce concours spécial 93 "c'est bien de taper dans le vivier local, ces futurs profs connaissant déjà les codes de leurs élèves"
Une façon de célèbrer la ghettoïsation qui me laisse pantois (Chevalier cité dans Le Monde aujourd'hui)
L'UNSA, vraiment...
Quel horrible syndicat.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- linkusNeoprof expérimenté
C'est pas une marque de comprimé?Igniatius a écrit:Collier de Barbe a écrit:Ajoutons ce lumineux commentairebdu secrétaire general de l'UNSA réagissant a ce concours spécial 93 "c'est bien de taper dans le vivier local, ces futurs profs connaissant déjà les codes de leurs élèves"
Une façon de célèbrer la ghettoïsation qui me laisse pantois (Chevalier cité dans Le Monde aujourd'hui)
L'UNSA, vraiment...
Quel horrible syndicat.
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- retraitéeDoyen
Et l'absentéisme est aussi lié aux conditions de travail. Une de mes amies, qui enseigna un temps dans une école pourrie de banlieue pourrie nous racontait que les maîtresses et leurs remplaçantes tenaient trois semaines en moyenne, avant de devoir s'arrêter. Elle même a fait une dépression, puis a eu sa mutation pour des lieux plus sereins. Cela avait commencé dès la rentrée (et c'était il y a fort longtemps), tags insultants sur les murs, mômes de CP donnant des coups de pieds dans les tibias des maîtresses, parents agressifs . Et on s'étonne que les gens craquent, que les remplaçants craquent, que personne ne veuille plus venir ?
- AudreyOracle
Septimus a écrit:Et à part cela on nous crie sur tous les toits qu'il n'y à pas de problème de recrutement...
Je trouve cette idée de faire un concours spécial en Seine-Saint-Denis, réservé à ceux qui ont déjà échoué ailleurs, encore plus stigmatisant pour ce département...
Attends... ce n'était pas déjà l'académie où allaient s'inscrire tous ceux qui avaient raté le concours ailleurs? En tout cas, le mari d'une collègue y est allé pour cette raison-là...
- CathEnchanteur
Cette nouvelle annonce me donne envie de vomir.
- Ma'amÉrudit
Audrey a écrit:Attends... ce n'était pas déjà l'académie où allaient s'inscrire tous ceux qui avaient raté le concours ailleurs? En tout cas, le mari d'une collègue y est allé pour cette raison-là...
Si, si... Il y avait beaucoup d'accents chantants dans les couloirs de l'IUFM l'année où j'y étais ! Et des Bretons aussi, mais on les reconnaît moins à l'accent et ils n'avaient pas encore de bonnets rouges ! :lol:
40 % des PE2 étaient originaires d'une autre académie. Et encore, moi j'étais dans le 77, dans le 93, la proportion était peut-être même encore plus élevée !
- ElyasEsprit sacré
En même temps, l'Etat se retrouve face à un problème : avec la pénurie d'enseignants du primaire en Seine-saint-Denis, il ne peut pas assurer une mission constitutionnelle et légale qui lui est propre.
Honnêtement, je m'étonne de ne pas voir de grands procès au TA et ailleurs contre le non-respect de l'obligation de l'Etat à assurer les missions d'enseignement qui lui sont propres de par les lois françaises et internationales (la France est signataire de la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989, 25 ans déjà).
Honnêtement, je m'étonne de ne pas voir de grands procès au TA et ailleurs contre le non-respect de l'obligation de l'Etat à assurer les missions d'enseignement qui lui sont propres de par les lois françaises et internationales (la France est signataire de la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989, 25 ans déjà).
- NormandyxNeoprof expérimenté
Je ne connais pas les chiffres de la seine saint denis, mais je sais ce qu'il en était quand j'étais en ZEP. J'ai la chance d'avoir une bonne santé mais quand il m'est arrivé d'avoir une bon coup de froid avec fièvre et tout, en ZEP je me suis arrêté 3 jours, dans mon poste plus tranquille, je vais bosser gavé d'Efferalgan, je m'arrange avec les collègues pour ne pas faire de service dehors, et je fais une journée gratte papier et ça passe, en ZEP c'est impossible, c'est le bazar assuré si on est en petite forme avec la difficulté que quand on a un peu lâché la bride, c'est d'autant plus dur de reprendre les rênes...Dame Tartine a écrit:Reportage en ce moment sur FR2. Si ça "coince" dans les écoles de Seine Saint Denis, c'est la faute à l'absentéisme des profs. Encore du grand journalisme de la part de la Pravda gouvernementale
Dans les secteurs difficiles, j'ai vu aussi pas mal de débutants ou débutantes se faire étendre dès la première semaine et renoncer à s'imposer, d'où des absences à répétition jusqu'à ce qu'on les bouge.
Si la seine saint denis ne trouve pas d'instit alors que le recrutement est académique, c'est bien parce que les recrutés font ce qu'ils peuvent pour l'éviter, quand on voit des instits se faire bordéliser par une classe de moyens pendant un trimestre, on comprend mieux que les discours rassurant des syndicats qui relient tout à une question d'effectifs, de postes sont pour une grande partie à côté de la plaque, mais comme ils ont co géré la connerie, ils sont mal placés pour faire un diagnostic.
- DimkaVénérable
Quand je lis ça :
On a l’impression que les PE « évitent » le 93… mais on ne passe le concours que dans une académie, donc on n’en évite pas une particulièrement. Puis être nommé là n’est pas vu comme une punition, puisque le recrutement n’est pas national.
Évidemment, on trouvera toujours des gens prêts à bouger, mais ne compter que sur eux pour recruter dans le primaire me semble assez… risqué.
J’ai l’impression que l’auteur de l’article fait un mix entre le primaire et le secondaire, non ?Septimus a écrit:http://www.europe1.fr/societe/un-concours-special-pour-etre-prof-en-seine-saint-denis-2293353
Etre nommé en Seine-Saint-Denis est vécu comme une punition par certains. Beaucoup d'aspirants enseignants font tout pour éviter d'être affectés dans ce département. La solution radicale ? Ne pas passer le concours dans cette académie et ne prendre ainsi aucun risque d'y être nommé
On a l’impression que les PE « évitent » le 93… mais on ne passe le concours que dans une académie, donc on n’en évite pas une particulièrement. Puis être nommé là n’est pas vu comme une punition, puisque le recrutement n’est pas national.
Je crains que ça ne soit pas réaliste. J’ai un point de vue limité à mon cercle de connaissances, certes, mais tous ceux qui ont passé le concours pour être profs des écoles l’ont fait en grande partie pour rester dans le département. Et ça ne s’arrange pas avec le passage à bac+5 : sans blague, qui voudrait faire le même nombre d’années d’études pour faire plus d’heures et être moins payé qu’un certifié (sans parler des agrégés) ? Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’attirance ou de vocation pour le primaire, mais on ne prend pas une décision sur un seul critère, et le critère « rester chez soi » est fort.retraitée a écrit:seule solution : retour au recrutement national, et au mouvement national pour les mutations.
Affectation en fonction du barème, qui prendra en compte le classement au concours et les situations personnelles, comme avant ( bon, il y avait du piston et des dérogations, mais dans l'ensemble, pas trop ) Ainsi, on affectera les reçus, comme autrefois, dans les académies déficitaires ( combien de célibataires du sud sont arrivés en Lorraine dans les années 70! ), et quand ils auront leurs points (avec bonus éventuels pour les postes difficiles), ils pourront muter.
Évidemment, on trouvera toujours des gens prêts à bouger, mais ne compter que sur eux pour recruter dans le primaire me semble assez… risqué.
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- Spoiler:
- NormandyxNeoprof expérimenté
ça c'est très ancien, ou pas nouveau si vous préférez, quand j'ai passé le concours instit, il y avait environ 500 postes fille et 250 postes garçon dans l'académie de Rouen, dans l'académie de Tarbes c'était une cinquantaine tout sexes confondus, et quand j'avais le bac, c'était un poste garçon ou fille, avec formation à Toulouse...
- egometDoyen
http://www.contrepoints.org/2014/11/21/188920-najat-au-secours-de-la-seine-saint-denis
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- arguinNiveau 8
+1Dimka a écrit:Je crains que ça ne soit pas réaliste. J’ai un point de vue limité à mon cercle de connaissances, certes, mais tous ceux qui ont passé le concours pour être profs des écoles l’ont fait en grande partie pour rester dans le département. Et ça ne s’arrange pas avec le passage à bac+5 : sans blague, qui voudrait faire le même nombre d’années d’études pour faire plus d’heures et être moins payé qu’un certifié (sans parler des agrégés) ? Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’attirance ou de vocation pour le primaire, mais on ne prend pas une décision sur un seul critère, et le critère « rester chez soi » est fort.retraitée a écrit:seule solution : retour au recrutement national, et au mouvement national pour les mutations.
Affectation en fonction du barème, qui prendra en compte le classement au concours et les situations personnelles, comme avant ( bon, il y avait du piston et des dérogations, mais dans l'ensemble, pas trop ) Ainsi, on affectera les reçus, comme autrefois, dans les académies déficitaires ( combien de célibataires du sud sont arrivés en Lorraine dans les années 70! ), et quand ils auront leurs points (avec bonus éventuels pour les postes difficiles), ils pourront muter.
Évidemment, on trouvera toujours des gens prêts à bouger, mais ne compter que sur eux pour recruter dans le primaire me semble assez… risqué.
:lol: Les choses ont beaucoup changé depuis les années 70, l'entrée dans le métier est de plus en plus tardive : 27 ans en moyenne (en 2012). Dans de nombreux cas, effectivement, les enseignant-e-s sont en couple et/ou installé-e-s dans une région qu'ils(elles) n'ont pas envie de quitter pour toutes sortes de raisons.
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2013/11/2/DEPP-NI-2013-17-concours-professeurs-ecoles_267112.pdf
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Dimka a écrit:Quand je lis ça :J’ai l’impression que l’auteur de l’article fait un mix entre le primaire et le secondaire, non ?Septimus a écrit:http://www.europe1.fr/societe/un-concours-special-pour-etre-prof-en-seine-saint-denis-2293353
Etre nommé en Seine-Saint-Denis est vécu comme une punition par certains. Beaucoup d'aspirants enseignants font tout pour éviter d'être affectés dans ce département. La solution radicale ? Ne pas passer le concours dans cette académie et ne prendre ainsi aucun risque d'y être nommé
On a l’impression que les PE « évitent » le 93… mais on ne passe le concours que dans une académie, donc on n’en évite pas une particulièrement. Puis être nommé là n’est pas vu comme une punition, puisque le recrutement n’est pas national.Je crains que ça ne soit pas réaliste. J’ai un point de vue limité à mon cercle de connaissances, certes, mais tous ceux qui ont passé le concours pour être profs des écoles l’ont fait en grande partie pour rester dans le département. Et ça ne s’arrange pas avec le passage à bac+5 : sans blague, qui voudrait faire le même nombre d’années d’études pour faire plus d’heures et être moins payé qu’un certifié (sans parler des agrégés) ? Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’attirance ou de vocation pour le primaire, mais on ne prend pas une décision sur un seul critère, et le critère « rester chez soi » est fort.retraitée a écrit:seule solution : retour au recrutement national, et au mouvement national pour les mutations.
Affectation en fonction du barème, qui prendra en compte le classement au concours et les situations personnelles, comme avant ( bon, il y avait du piston et des dérogations, mais dans l'ensemble, pas trop ) Ainsi, on affectera les reçus, comme autrefois, dans les académies déficitaires ( combien de célibataires du sud sont arrivés en Lorraine dans les années 70! ), et quand ils auront leurs points (avec bonus éventuels pour les postes difficiles), ils pourront muter.
Évidemment, on trouvera toujours des gens prêts à bouger, mais ne compter que sur eux pour recruter dans le primaire me semble assez… risqué.
+1, faut pas pousser mémé dans les orties quand même
- CeladonDemi-dieu
Ca ne servirait à rien vu qu'elle y est déjà !
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