- blancheExpert
Bonjour,
Une petite question s'il vous plaît!
Dans la phrase suivante, extraite de l'Histoire romaine de Tite-Live,
« Moriar, inquit, in patria saepe servata »,
faut-il considérer moriar comme un présent du subjonctif ("que je meure!") ou comme un futur ("je vais mourir")?
Merci!
Une petite question s'il vous plaît!
Dans la phrase suivante, extraite de l'Histoire romaine de Tite-Live,
« Moriar, inquit, in patria saepe servata »,
faut-il considérer moriar comme un présent du subjonctif ("que je meure!") ou comme un futur ("je vais mourir")?
Merci!
- blancheExpert
Oui, désolée! Il s'agit du récit de l'assassinat de Cicéron.
Je pense que les deux sont acceptables mais ça m'intéresse d'avoir votre avis.
Je pense que les deux sont acceptables mais ça m'intéresse d'avoir votre avis.
- IphigénieProphète
Je pense que le subjonctif présent à la première personne est rare, d'où la préférence pour le futur.
Grammaticalement les deux sont possibles.
Mais je pense aussi que tout l'intérêt du latin est dans l'ambiguïté de la forme: je mourrai, que je meure. Je me demande si le mieux ne serait pas de le traduire par un infinitif: "Plutôt mourir dans la patrie que j'ai si souvent sauvée!"
Grammaticalement les deux sont possibles.
Mais je pense aussi que tout l'intérêt du latin est dans l'ambiguïté de la forme: je mourrai, que je meure. Je me demande si le mieux ne serait pas de le traduire par un infinitif: "Plutôt mourir dans la patrie que j'ai si souvent sauvée!"
- User17706Bon génie
Ça me paraît d'autant plus pertinent qu'ici, et vu le contexte, on ne peut pas réellement douter que Cicéron exprime une intention (certes résignée et contraire à son premier mouvement, qui aurait été de fuir). « Je mourrai » (qui va aussi) ne serait pas à comprendre comme une simple prévision.Iphigénie a écrit: Je me demande si le mieux ne serait pas de le traduire par un infinitif: "Plutôt mourir dans la patrie que j'ai si souvent sauvée!"
M. Cicero sub adventum triumvirorum urbe cesserat pro certo habens, id quod erat, non magis se Antonio eripi quam Caesari Cassium et Brutum posse; primo in Tusculanum fugerat; inde transversis itineribus in Formianum, a Caieta navem conscensurus, proficiscitur. Unde aliquoties in altum provectum, cum modo venti adversi retulissent, modo ipse iactationem navis caeco volvente fluctu pati non posset, taedium tandem eum et fugae et vitae cepit, regressusque ad superiorem villam, quae paulo plus mille passibus a mari abest, “Moriar” inquit “in patria saepe servata”. Satis constat servos fortiter fideliterque paratos fuisse ad dimicandum; ipsum deponi lecticam et quietos pati, quod sors iniqua cogeret, iussisse. Prominenti ex lectica praebentique inmotam cervicem caput praecisum est. Nec satis stolidae crudelitati militum fuit; manus quoque, scripsisse in Antonium aliquid exprobrantes, praeciderunt. Ita relatum caput ad Antonium iussuque eius inter duas manus in rostris positum.
(Ce passage de Tite-Live nous est connu grâce à Sénèque l'ancien, Suasoriarum liber, 7, [17].)
- IphigénieProphète
Merci, PY, de conforter mon opinion et de donner la source: je me demandais de quel extrait de Tite-Live ça pouvait bien venir, je savais avoir déjà vu ce passage en un lointain passé, mais où quand et comment, c'est une autre histoire... :lol:
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum