Paris : un parent d'élève frappe un lycéen avec un extincteur devant son lycée

Merci pour le lien, Jenny.

Malgré les conseils de plusieurs de ses amis qui sont venus le visiter à l’hôpital, il ne sait toujours pas s’il va porter plainte contre l’auteur du coup. «J’essaye de me mettre à la place du parent qui a un fils, une famille… Porter plainte pour qu’il ait des problèmes n’est peut-être pas la solution.» Lui privilégie le dialogue. «J’aimerais bien discuter avec lui pour comprendre les raisons de son geste», explique-t-il. Car le garçon de 16 ans estime que l’homme ne l’a manifestement pas frappé sous «un coup de colère». «Il y a eu un grand moment de réflexion avant qu’il porte son coup.»

«A aucun moment je n’ai eu l’extincteur entre les mains», précise l’adolescent. «D’ailleurs, on le voit très bien sur la vidéo. C’est un autre lycéen qui l’a, avant de se le faire arracher par le parent. J’ai essayé de calmer l’homme, et c’est là qu’il ma mis un grand coup dans la tête avec l’extincteur.»

Qui se comporte en adulte responsable dans cette histoire ?
D'autant que le jeune explique qu'il passait là chercher un ami pour rentrer chez lui, car son lycée voisin était aussi bloqué.

Je peux comprendre que sur un coup de sang, on balance une beigne à quelqu'un qu'on identifie comme un emmerdeur. Crom sait si ça m'est arrivé. Et en règle générale, quand je cogne, c'est pour faire mal. Un quintal en colère, c'est jamais bon.

Mais un coup d'extincteur, j'ai du mal à comprendre =/

Ouais... On ne m'ôtera pas de l'idée qu'il faut être un peu excité pour aller forcer un barrage. Surtout si c'est pour en venir aux mains et aux extincteurs. Le bahut est bloqué ? La belle affaire. Est-ce que cela vaut de fracturer le crâne de quelqu'un, quand bien même ce serait un horrible garnement abusant du droit de grève ?
Les blocages de bahuts parisiens, ça devrait être comme la corrida : défendu au titre de l'exception culturelle.

Il se trouve que j'ai plusieurs usages de l'extincteur à proposer aux amateurs de corrida. N'impliquant pas nécessairement l'usage de vaseline, d'ailleurs.

Après, excité, ouais, certainement. Probablement à cause des insultes et menaces qu'on ramasse lorsqu'on s'y risque, parfois en tout cas. Encore une fois, une beigne ne m'aurait pas choqué, un extincteur, c'est autre chose. Puisque le jeune, a priori, n'était pas amateur de corrida.

Enfin, moi lycéenne, j'aurais vraiment détesté que mon père vienne me chaperonner et forcer le blocus pour que sa chérinette puisse assister au cours de maths. La honte, quoi !

Pseudo a écrit:
Les blocages de bahuts parisiens, ça devrait être comme la corrida : défendu au titre de l'exception culturelle.

:lol!:

Normandyx a écrit:
Pour avoir connu quelques blocages en tant que parent, avoir du venir de très bonne heure, utiliser une porte dérobée et une fois accompagner ma fille jusqu'à ce qu'elle ait franchi l'entrée

Pauvres gosses d'enseignants.

Sei a écrit:Enfin, moi lycéenne, j'aurais vraiment détesté que mon père vienne me chaperonner et forcer le blocus pour que sa chérinette puisse assister au cours de maths. La honte, quoi !

Pareil... Franchement, je ne vois aucune bonne raison de forcer un blocus de lycéens, et celle de chaperonner son gamin pour qu'il entre m'en semble une pire que d'autres.

Après, y'a forcer et forcer. Je veux aller d'un point A à un point B, j'y vais. Celui qui force, c'est celui qui tenterait de m'empêcher de suivre ce parcours. Notamment en portant la main sur moi.

Malgré les conseils de plusieurs de ses amis qui sont venus le visiter à l’hôpital, il ne sait toujours pas s’il va porter plainte contre l’auteur du coup. «J’essaye de me mettre à la place du parent qui a un fils, une famille… Porter plainte pour qu’il ait des problèmes n’est peut-être pas la solution.» Lui privilégie le dialogue. «J’aimerais bien discuter avec lui pour comprendre les raisons de son geste», explique-t-il. Car le garçon de 16 ans estime que l’homme ne l’a manifestement pas frappé sous «un coup de colère». «Il y a eu un grand moment de réflexion avant qu’il porte son coup.»

Ces jeunes sont trop gentils. Je crois malheureusement qu'il n'y a pas grand'chose à comprendre, un coup de colère cela peut prendre plus longtemps que quelques secondes à vraiment monter... J'espère bien qu'il va porter plainte, ça me paraît essentiel pour lui d'apprendre à se défendre de façon appropriée, en particulier en ayant recours à la justice.

Rendash a écrit:Après, excité, ouais, certainement. Probablement à cause des insultes et menaces qu'on ramasse lorsqu'on s'y risque, parfois en tout cas. Encore une fois, une beigne ne m'aurait pas choqué, un extincteur, c'est autre chose.

Ben, moi si. On peut faire des dégâts avec une beigne, et en plus c’est typiquement le genre de situation où il peut y avoir du monde et où c’est dur de distinguer les gens responsables du blocus, ceux qui suivent, ceux qui traînent pour voir, ceux qui passent là par hasard… (comme c’est précisément ici le cas).

Être au mauvais endroit, au mauvais moment ne devrait en aucun cas impliquer la possibilité de se prendre une beigne.

En l'occurrence, le coup ne se justifie pas, puisque le môme agressé n'avait rien à voir dans l'histoire.

Je reformule et précise : en pareil cas, lorsqu'une bande d'excités souhaite barrer le passage à une personne lambda, autrement dit raisonnablement bovino-débile, autrement dit moi, qui souhaite simplement se rendre d'un point A à un point B, et qui, pour ce faire, porte la main sur ledit bovin, une beigne ne me choque pas, voire me paraît une réaction tout à fait naturelle, sinon intelligente. Cela étant posé, me saisir d'un extincteur pour en asséner un coup auxdits excités ne me viendrait pas à l'esprit, à moins bien entendu qu'ils soient eux-mêmes porteurs d'instruments plus ou moins contondants. Ou qu'ils soient adeptes de la corrida.

Alors finalement, le fabriquant de l'extincteur sera-t-il mis en accusation pour complicité de violence ?

Pseudo a écrit:

Sei a écrit:Enfin, moi lycéenne, j'aurais vraiment détesté que mon père vienne me chaperonner et forcer le blocus pour que sa chérinette puisse assister au cours de maths. La honte, quoi !

Pareil... Franchement, je ne vois aucune bonne raison de forcer un blocus de lycéens, et celle de chaperonner son gamin pour qu'il entre m'en semble une pire que d'autres.

bah oui, mais elle comme l'ainé n'avaient pas envie de finir prof comme vous, ils avaient donc quelque intérêt à suivre des cours.

Rendash a écrit:En l'occurrence, le coup ne se justifie pas, puisque le môme agressé n'avait rien à voir dans l'histoire.

Je reformule et précise : en pareil cas, lorsqu'une bande d'excités souhaite barrer le passage à une personne lambda, autrement dit raisonnablement bovino-débile, autrement dit moi, qui souhaite simplement se rendre d'un point A à un point B, et qui, pour ce faire, porte la main sur ledit bovin, une beigne ne me choque pas, voire me paraît une réaction tout à fait naturelle, sinon intelligente. Cela étant posé, me saisir d'un extincteur pour en asséner un coup auxdits excités ne me viendrait pas à l'esprit, à moins bien entendu qu'ils soient eux-mêmes porteurs d'instruments plus ou moins contondants. Ou qu'ils soient adeptes de la corrida.

Hmmmm… Je crois que je reste en désaccord, mais j’ai pour principe de ne jamais porter les coups en premier, sauf si c’est un chat qui me pique mon morceau de chocolat.

D’un autre côté, je n’ai pas d’expérience de ce type de situation, ça aurait été étonnant que je fasse preuve d’une motivation particulière pour entrer dans un lycée bloqué durant ma scolarité, et l’année dernière, les élèves avaient même bloqué une journée, j’avais été bien embêté qu’ils me laissent passer.

Oui, mais toi tu es intelligent. Moi, je suis une brute épaisse.
Cela étant dit, je ne frappe pas a priori, sauf dans le métro. Là, j'ai bien précisé que lesdits excités avaient tenté de me barrer la route physiquement, après que j'eus ignoré leurs injonctions & insultes. Je déteste qu'on me touche sans que je donne mon accord.

Des éléments objectifs sur la violence du coup porté :

http://www.leparisien.fr/actualite/blocage-du-lycee-montaigne-a-paris-le-pere-violent-interroge-en-garde-a-vue-19-11-2014-4305145.php

par contre désolé c'est le Parisien...

Tiens, je n'avais pas vu les images. Il est difficile, en les voyant, de décrire ce qui s'est produit autrement que comme une agression caractérisée (et particulièrement violente).

Je découvre cette affaire et les images.

Je n'ai pas de mots, mon cœur s'est serré en voyant son geste. Heureusement le garçon est encore en vie.

Surtout ne pas lire les commentaires des internautes du Parisien...

Collier de Barbe a écrit:Surtout ne pas lire les commentaires des internautes du Parisien...

Ne jamais lire les commentaires dans le Parisien. Sur aucun sujet.