Nos dernières lectures (tome 4)

Passionnant. Évident par bien des aspects, sans doute choquant pour ceux qui ont des ornières. Je recommande chaudement. Et même froidement. Et pourtant c'est un géographe

Lu il y a quelques mois (j'y pense en voyant la couverture du P. Picq), Mais où sont passés les indo-européens ? de Jean Paul Demoule, qui démonte le mythe du berceau originel d'un prétendu peuple guerrier et dominateur à l'origine des civilisations de l'Indus à l'Europe Occidentale. L'auteur aborde tous les aspects du problème, l'archéologie, ses débuts et ses errements, l'historiographie, la politique... Dumézil est "attaqué", ce qui a valu pas mal de critiques à Demoule, et c'est absolument passionnant, extrêmement érudit et remarquablement écrit. On ne s'ennuie pas une page !

Kak a écrit:

Nadejda a écrit:Quelqu'un a lu le premier roman de Cronenberg (oui, le cinéaste), Consumés ?

J'ai entendu cela un matin en allant travailler et l'émission m'a bien donné envie de le lire. Je vais attendre des vacances et sa présence en bibliothèque municipale.

Je l'ai commencé. Pas certaine que Cronenberg soit un bon romancier mais j'y retrouve bien ses obsessions.

Sinon :




Que je commence. Et qui m'envoûte déjà. C'est très bernhardien. Et ça parle bien sûr d'un compositeur.

Et puis un hors-série sur l’œuvre d'Anselm Kiefer (avant de voir les deux expos qui lui sont consacrées). Passionnant. Je replongerais bien dans les poèmes de Paul Celan, avec lesquels l'artiste "dialogue", mais je lis déjà trop de choses en même temps...

Ronin a écrit:

Passionnant. Évident par bien des aspects, sans doute choquant pour ceux qui ont des ornières. Je recommande chaudement. Et même froidement. Et pourtant c'est un géographe

Lu aussi l'an dernier . Et se lit très bien, contrairement à mes appréhensions de départ .

C'est très rapide et facile à lire et très stimulant.

Moi je suis en train de terminer "Dr Sleep" (la suite de Shining) ! Très sympa et très divertissant ! Parfait pour mes 6 arrêts de métro le matin et le soir !

J'ai lu La petite robe de Paul de Philippe Grimbert et comment dire..  :mal: Quel malaise ! Heureusement que c'est très court, mais d'une pénibilité inversement proportionnelle à la longueur.

Tu explicites un peu ton malaise, Rime stp ?

J'ai eu l'impression très désagréable, du début à la fin, de m'être immiscée dans l'intimité d'un couple torturé, que les non-dits qui minaient les personnages jaillissaient tout à fait artificiellement sur les pages, dans une sorte de voyeurisme malsain. J'ai beaucoup de mal avec cette écriture qui se veut éminemment personnelle, bien que fictive, elle me rend un peu nauséeuse. Je m'exprime très mal L'as-tu lu?

Ça ne donne pas très envie de le lire du coup

Reçu et dévoré hier : Pauline à Paris, de Benoît Vidal. Un roman-photo-OLNI !!

https://fortyfiveweeks.wordpress.com/2016/01/23/pauline-a-paris-reading-challenge-2/

Petit plaisir coupable

Enfin fini car j'avais laissé quelques chapitres il y a presque 20 ans...



Je conseille vivement, accessible et passionnant!

Le documentaire vu hier m'en a donné envie (on la voit s'exprimer un moment dans ledit documentaire, Emmanuelle Laborit).

J'ai plutôt aimé ce livre, des passages du début sont extrêmement touchants, on y retrouve la douleur de l'incompréhension et le sentiment de séparation avec les entendants par une différence qui n'est jamais appréhendée que comme une défaillance.
La non-reconnaissance de la langue des signes, toujours dépréciée par les entendants.
Et puis le désir d'indépendance malgré le handicap et la joie immense de recevoir un Minitel pour ses quinze ans, l'envie de s'émanciper.
Par contre certains chapitre vers le milieu de cette autobiographie m'ont parus sans rapport avec "ce cri" originelle et enfantin de la petite Emmanuelle (petite mouette auto-proclamée) : un petit larcin, ses cuites, ses premières histoires de cœur...
Mais c'était sans doute pour montrer que dans la différence de la surdité subsistait le désir d'une vie "normale", ce que je veux dire par-là c'est qu'ils apparaissaient un peu déconnectés de cette différence.
Et puis, à la fin on retrouve cette puissance originelle du cri dans la réconciliation avec le monde :

"Pour témoigner de ma courte vie, avec le plus d'honnêteté possible. Et le faire surtout dans votre langue maternelle. La langue de mes parents. Ma langue d'adoption.
La mouette est devenue grande et vole de ses propres ailes.

Je vois comme je pourrais entendre.
Mes yeux sont mes oreilles.
J'écris comme je peux signer.
Mes mains sont bilingues.
Je vous offre ma différence.
Mon coeur n'est sourd de rien en ce double monde.
J'ai bien du mal à vous quitter.

Emmanuelle Laborit
Printemps 1994."

Reine Margot a écrit:Enfin fini car j'avais laissé quelques chapitres il y a presque 20 ans...



Je conseille vivement, accessible et passionnant!

Emerveillement de mon année de terminale

Le cri de la mouette, je le faisais lire à mes étudiants éducateurs spécialisés. L'ouvrage permet vraiment de se représenter le monde vu par un sourd.
La France périphérique est dans ma LAL.
Je viens de terminer ceci. Un point d'appui pour répondre aux questions des élèves, ou en lecture autonome à partir du CM1.

Alex, de Pierre Lemaitre

Mais je ne l'ai pas terminé encore ...

Une taille de couverture plus adaptée serait la bienvenue non?

Et sinon tu lis quoi toi?

Passionnant!

Guillaume le Grand a écrit:
Passionnant!

cela doit être intéressant !

Je suis dans une autre époque :



Un beau pavé sacrément précis... Cela se lit comme un roman !
Comme dirait un collègue d'HG : Pauvre Louis III, coincé entre Henri IV, Richelieu et Louis XIV !

Ysabel, où trouves-tu le temps de lire tous ces ouvrages historiques ? :shock:

Je l'ai lu quand j'étais enceinte de mon fils. J'aime beaucoup cette femme, qui allie un bon bagage intellectuel (elle a été formée notamment par Dolto), un pragmatisme et une belle humanité.

Rien de bien intellectuel, j'ai enchaîné:

Félix Zac vit aux crochets de Sophie - qui a de nombreuses qualités, dont la plus remarquable est de supporter Félix. Elle a seulement des doutes, parfois, sur la santé mentale de son ami, qui a tendance à mélanger fiction et réalité. Cinéphile, Félix écrit des scénarios qu'il n'achève jamais. Jusqu'au jour où, mystérieusement inspiré, il met un point final à L'Hospice de l'Angoisse. L'intrigue se passe à la Niche Saint-Luc, joyeuse maison de retraite où de vieux acteurs terminent leur existence. Dans cet établissement au-dessus de tout soupçon, un cadavre va semer le trouble. D'autant plus qu'il est le premier d'une longue série... Félix est sûr du succès : un certain Boudini, producteur à Rungis, s'intéresse à son chef-d'oeuvre ! Les ennuis commencent quand la fiction rattrape la réalité, et que de vrais cadavres se ramassent à la pelle...
et

Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l'accès à l'hôtel Baker Street. Cet établissement, charmant et isolé, a été coupé du monde pendant trois jours à cause d'une avalanche. Personne n'imagine que, derrière la porte close, se trouve un véritable tombeau. Alignés dans la chambre froide reposent les cadavres de dix universitaires. Tous sont venus là, invités par l'éminent professeur Bobo, pour un colloque sur Sherlock Holmes. Un colloque un peu spécial puisque, à son issue, le professeur Bobo devait désigner le titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer...

Une préférence pour Série Z.

coindeparadis a écrit:Ysabel, où trouves-tu le temps de lire tous ces ouvrages historiques ? :shock:

Je range proprement mes copies à corriger

J'arrive à me trouver 1h à 1h30 de lecture par jour
Et puis le Louis XIII je n'ai l'ai pas terminé...

Je viens de faire ma commande pour le mois de février