Nos dernières lectures (tome 4)

Asha Kraken a écrit:Je plussoie ô combien, la fin (j'ai une gamine handicapée) m'a vraiment bouleversée et si j'ai aimé Limonov pour le caractère rock'n roll de la trajectoire, il ne m'a pas touchée de manière aussi violente.
Pour Jourde, je comptais bouquiner sous peu son ouvrage satirique rédigé avec Naulleau (le même copain m'en avait dit beaucoup de bien ).

Tu parles de leur Lagarde et Michard version XXIème siècle? Ou de Petit-déjeuner chez tyrannie? Parce que si le premier est drôle mais à mon goût dispensable (les exercices sont bien bidonnants, mais ça reste potache), le second est un tableau vraiment effarant des moeurs du journalisme culturel...

Je viens de commander:





Suite au fil "lectures histoire à recommander"

J'avais beaucoup apprécié la lecture de ces deux ouvrages de Braudel ; c'est effectivement à recommander.
F.Lemoine : La Prisonnière n'est pas mon préféré de la Recherche mais donne quelques clés sur Albertine et sur la personnalité du Narrateur ; parallélisme intéressant avec Un amour de Swann.

Un très très joli roman à la plume délicate qui revient sur la vie d'un résistant aveugle. On en ressort grandi.

http://www.bricabook.fr/2015/07/le-voyant-jerome-garcin/

En continuant les Fred Vargas (j'arrive à Un Lieu Incertain, bientôt fini la série Adamsberg (oui, j'ai commencé par le dernier mais bon...)...), après avoir lu le dernier Thilliez,



(qui m'agace car je ne peux pas m'empêcher de le lire, alors qu'il y a quand même toujours une surenchère dans l'horreur...ptêt pas pour rien que je travaille sur ça, d'ailleurs ), je me suis tournée vers des cadeaux :



Goulwen est un petit garçon solitaire. Un jour, il tombe sur un bateau échoué, avec à son bord une petite japonaise. Il la ramène chez lui, et si sa mère décide tout de suite de s'occuper de cette mystérieuse petite fille, ce n'est pas du goût de la grand-mère, une bigoudène revêche qui n'apprécie pas du tout cette invitée.
Très mignon et rigolo, faut que j'achète le tome 2, maintenant parce que j'ai envie de savoir la suite.

Et dans un tout autre style :


Nicolas Debon s’inspire de l’histoire authentique d’une communauté anarchiste installée dans les Ardennes en 1903. Fonctionnant sur les préceptes libertaires, la communauté de "L’Essai" illustre l’espoir d’un modèle de société exempt de toute autorité, dans une France plongée dans la misère.
J'aurais aimé que ce soit plus long. Et ça confirme qu'après ma visite au Familistère de Guise et quelques lectures, j'en ai encore beaucoup à lire sur les communautés "alternatives" (histoire de prendre un terme large).

Je vais maintenant pouvoir en attaquer deux autres :


et

Quelques phrases incisives à grande portée, des pistes de réflexion intéressantes mais un peu de déjà-vu et une fin trop facile.

Une femme, quand elle aime, se fait accroire que son dernier amour en date est confondu avec son amour ultime ; elle appelle « homme de sa vie » un être humain qu’elle tentera, à force de mille contorsions, de mille arrangements, de mille dénis, d’inscrire dans une figure idéale. Tandis qu’un homme, quand il aime, aime toujours déjà ailleurs ; il appelle « femme de sa vie » la prochaine femme qu’il rencontrera – il vaque de brouillons en brouillons. La définitive, pour lui, est incessamment la suivante.

Je confirme pour Le Royaume de Carrère, c'est vraiment très très chouette.
Ici je suis en train de lire Le lecteur de cadavres d'Antonio Garrido : je n'en suis qu'au début, mais je sens que je vais aimer !

Angel18 a écrit:

Quelques phrases incisives à grande portée, des pistes de réflexion intéressantes mais un peu de déjà-vu et une fin trop facile.

Une femme, quand elle aime, se fait accroire que son dernier amour en date est confondu avec son amour ultime ; elle appelle « homme de sa vie » un être humain qu’elle tentera, à force de mille contorsions, de mille arrangements, de mille dénis, d’inscrire dans une figure idéale. Tandis qu’un homme, quand il aime, aime toujours déjà ailleurs ; il appelle « femme de sa vie » la prochaine femme qu’il rencontrera – il vaque de brouillons en brouillons. La définitive, pour lui, est incessamment la suivante.

Tiens je viens d'apprendre que je suis un homme ! Franchement, Yann Moix... Pfff... :|

Pour ceux qui aiment l'engagement :



http://www.amazon.fr/Eloge-du-blasph%C3%A8me-Caroline-Fourest/dp/2246853737

I feel good, tadadadadada ... ♪ ♫ ♪ ♫


http://www.bricabook.fr/2015/07/un-livre-qui-fait-du-bien-et-soudain-tout-change-gilles-legardinier/

Je viens de finir Les lisières , d'Olivier Adam .

Premier roman de Rebecca Hunt, Mr Chartwell : j'ai été intriguée par les premiers chapitres puis je me suis lassée de la métaphore.

Encore un autre premier roman, celui d'Emma Healey - Elizabeth Is Missing - une sorte de Memento gériatrique que je recommande.

Après un polar de Kathy Reichs (anthropologue judiciaire et académique dans la vraie vie) , j'avais besoin de légèreté que j'ai trouvée dans Brand New Friend de Mike Gayle. Sans jamais sombrer dans le chick-lit ou son équivalent masculin, c'est terriblement bien observé et très très drôle.

Terrifiant.
Lumineux.
Indispensable.

JPhMM a écrit:

Terrifiant.
Lumineux.
Indispensable.

Chomsky !!!
(Quand je pense que Deterring Democracy attend que je le lise depuis des mois...)

HS:

Me restent le troisième mouvement et l'interlude de la quadrilogie à lire, avant de m'attaquer au Capital au XXI^e siècle de Piketty (969 pages :shock: )

Ergo a écrit:

HS:

JPhMM a écrit:Me restent le troisième mouvement et l'interlude de la quadrilogie à lire, avant de m'attaquer au Capital au XXI^e siècle de Piketty (969 pages :shock:    )

Bravo ; je suis sûre que tu en viendras à bout .

Merci.

Je suis faible, j'ai craqué, j'ai commencé le Piketty hier.

JPhMM a écrit:Merci.

Je suis faible, j'ai craqué, j'ai commencé le Piketty hier.

Il y a des images ?

Quelques graphiques oui.

Will.T a écrit:

Tu nous diras ce que tu en penses, Will ?
Je crois qu'on est plusieurs à l'avoir lu et les avis étaient mitigés.