- YoKonokéFidèle du forum
Oups, j'édite, j'ai répondu à côté de la plaque car je n'avais pas vu l'image.
- CeladonDemi-dieu
Je ne sais pas. Perso, ça m'a permis de me remettre certaines choses en mémoire et de m'apercevoir que c'est comme ça que je les vois maintenant alors que sur le moment...Sullien a écrit:Oui, ça ne m'étonne pas. "Zemmour" en couverture suffit, l'enfumage médiatique fait le reste.Celadon a écrit:Je viens de m'avaler les 500 et quelques pages du Suicide français. Année par année de 1970 à nos jours, dans les faits décisifs selon Zemmour.
Pas si horrifiée que cela. A part quelques pages.
Et sinon, ça vaut le détour ou je peux passer mon chemin ?
Tout dépend de ce que tu y cherches. Il analyse bien le rôle des élites et cible bien les responsabilités successives du délitement.
Je ne suis toutefois pas certaine qu'on doive écrire DeutschE Mark. Mais c'est un détail.
- tiptop77Prophète
sansara a écrit:Je viens de finir La Vérité sur l'affaire Harry Québert (oui, je sais, j'arrive deux ans après la bataille...) et je suis sceptique.
J'ai vraiment été emportée par l'histoire, j'ai lu frénétiquement les 850 pages et j'ai trouvé l'intrigue plutôt bien construite. Et même si les personnages secondaires sont caricaturaux (le flic bougon, la mère juive, la serveuse qui voulait être actrice, la mère de famille hystérique et commère...), certains m'ont fait beaucoup rire.
Et pourtant, je ne comprends pas que ce livre ait été un tel succès de librairie et qu'il ait remporté deux prix prestigieux : le style est vraiment plat, et les deux héros sont franchement niais (ambiance "Harry chéri", "Nola chérie"). Pour un bouquin qui prétend donner des conseils d'écriture, je trouve ça un peu gonflé...
Je n'ai pas réussi à le finir. Je le trouvais bien trop gnangnan.
- DimkaVénérable
J’ai lu Florange : une lutte d'aujourd'hui de Tristan Thil et Zoé Thouron. Je suis un peu déçu, je m’attendais à quelque chose qui prendrait aux tripes, comme les précédentes BD sur les combats sociaux que j’ai pu lire auparavant (Plogoff de Delphine Le Lay et Alexis Horellou, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, Un homme est mort de Kris et Étienne Davodeau, Les Mauvaises Gens de Davodeau…).
Je trouve qu’ici, c’est un peu plat et fade, et le dessin n’apporte pas grand chose. La BD semble surfer sur la mode des BD qui racontent un combat social, mais ça ne bouleverse pas, ça ne fait pas vibrer, et on n’apprend pas grand chose. :|
Je trouve qu’ici, c’est un peu plat et fade, et le dessin n’apporte pas grand chose. La BD semble surfer sur la mode des BD qui racontent un combat social, mais ça ne bouleverse pas, ça ne fait pas vibrer, et on n’apprend pas grand chose. :|
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- LouisBarthasExpert
J'adore !Dimka a écrit:Matière: Histoire médiévale (après 1204, c’est du journalisme)
Mais pourquoi 1204 ? Le sac de Constantinople ? Le rattachement de la Normandie à la France ?
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- DimkaVénérable
Les deux. Et puis, si c’est clair que le sac de Constantinople, c’est la cerise sur le gâteau, il faut quand même bien avouer qu’à partir du XIIIe, ça commence à mal tourner partout et dans tous les domaines.
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- Spoiler:
- LouisBarthasExpert
« Des préjugés sexistes de toutes sortes s’immisçaient dans la totalité du processus judiciaire, affectant le cours des enquêtes et des instructions judiciaires, les interrogatoires et les processus de décision menant aux condamnations.
Tandis que les hommes accusés étaient jugés en fonction de la place qu’ils occupaient dans la hiérarchie et l’administration, de leur convictions idéologiques et de leurs motifs personnels – comme « complices principaux » des crimes de Hitler, comme meurtriers de bureau ou comme sadiques enragés -, les femmes étaient jugées en vertu d’autres considérations.
L’influence d’un mari ou de quelque autre figure masculine était jugée équivalente à la pression du groupe subie par les hommes au sein de leurs unités de police ou de l’armée. On ne demandait pas à un homme dans quelle mesure l’influence de de son épouse ou de son amante avait pu nourrir sa haine des Juifs ou l’inciter à commettre des actes violents. Aucune Lady Macbeth – coupable d’avoir poussé son mari au meurtre pour qu’il lui manifeste sa virilité – ne paraissait dans l’enceinte du tribunal.
Les avocats de la défense jouaient avec efficacité la carte de l’apolitisme présumé des femmes, dont les motifs idéologiques, l’antisémitisme et le racisme étaient – comme chez les hommes – difficiles à prouver. De façon tout à fait typique, les motifs qu’on prêtait à celles qui s’étaient rendues coupables d’avoir tué des personnes invalides ou des enfants juifs, ou d’avoir dénoncé des voisins à la Gestapo, appartenaient au champ des désirs et des affects, tels la jalousie, le sentiment de solitude, la cupidité, la volonté de revanche, le sexe ou l’amour aveugle. Une femme qui se comportait comme un homme, qui tuait avec son arme à feu, qui, portant le pantalon et le cheveu ras, faisait claquer son fouet et parcourait à cheval les sites d’extermination de Pologne et d’Ukraine, une telle figure de femme était inimaginable pour le plus grand nombre, ignorée au tribunal et jamais développée dans les témoignages. C’était une évocation repoussante d’un régime failli et d’une descente infernale dans la barbarie nazie.
Si l’Allemagne et les Allemands devaient poursuivre sur la voie de la normalisation et se débarrasser de leur passé nazi, alors la figure féminine traditionnelle, avec ses idéaux moraux et esthétiques, devait être non pas redéfinie mais restaurée. »
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- ysabelDevin
Je viens de finir ces quelques nouvelles... Certaines sont pas mal du tout.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- retraitéeDoyen
tiptop77 a écrit:sansara a écrit:Je viens de finir La Vérité sur l'affaire Harry Québert (oui, je sais, j'arrive deux ans après la bataille...) et je suis sceptique.
J'ai vraiment été emportée par l'histoire, j'ai lu frénétiquement les 850 pages et j'ai trouvé l'intrigue plutôt bien construite. Et même si les personnages secondaires sont caricaturaux (le flic bougon, la mère juive, la serveuse qui voulait être actrice, la mère de famille hystérique et commère...), certains m'ont fait beaucoup rire.
Et pourtant, je ne comprends pas que ce livre ait été un tel succès de librairie et qu'il ait remporté deux prix prestigieux : le style est vraiment plat, et les deux héros sont franchement niais (ambiance "Harry chéri", "Nola chérie"). Pour un bouquin qui prétend donner des conseils d'écriture, je trouve ça un peu gonflé...
Je n'ai pas réussi à le finir. Je le trouvais bien trop gnangnan.
Le problème, c'est que si on remet le "scénario" à plat, c'est tout à fait invraisemblable !
- retraitéeDoyen
http://www.amazon.fr/Comment-peuple-Juif-fut-inventé/dp/2213637784
Je le recommande !
Quand le peuple juif fut-il créé ? Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d'historiens juifs du XIXe siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple imaginé afin de façonner une nation future ? Dans le sillage de la " contre-histoire " née en Israël dans les années 1990, Shlomo Sand nous entraîne dans une plongée à travers l'histoire " de longue durée " des juifs. Les habitants de la Judée furent-ils exilés après la destruction du Second Temple, en l'an 70 de l'ère chrétienne, ou bien s'agit-il ici d'un mythe chrétien qui aurait infiltré la tradition juive ? Et, si les paysans des temps anciens n'ont pas été exilés, que sont-ils devenus ? L'auteur montre surtout comment, à partir du XIXe siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d'une nation. Ce détour par le passé conduit l'historien à un questionnement beaucoup plus contemporain : à l'heure où certains biologistes israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d'un ADN spécifique, que cache aujourd'hui le concept d'" Etat juif ", et pourquoi cette entité n'a-t-elle pas réussi jusqu'à maintenant à se constituer en une république appartenant à l'ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, Shlomo Sand délaisse le débat historiographique pour proposer une critique de la politique identitaire de son pays. Construit sur une analyse d'une grande originalité et pleine d'audace, cet ouvrage foisonnant aborde des questions qui touchent autant à l'origine historique des juifs qu'au statut civique des Israéliens. Paru au printemps 2008 en Israël, il y est très rapidement devenu un best-seller et donne encore lieu à des débats orageux.
Je le recommande !
Quand le peuple juif fut-il créé ? Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d'historiens juifs du XIXe siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple imaginé afin de façonner une nation future ? Dans le sillage de la " contre-histoire " née en Israël dans les années 1990, Shlomo Sand nous entraîne dans une plongée à travers l'histoire " de longue durée " des juifs. Les habitants de la Judée furent-ils exilés après la destruction du Second Temple, en l'an 70 de l'ère chrétienne, ou bien s'agit-il ici d'un mythe chrétien qui aurait infiltré la tradition juive ? Et, si les paysans des temps anciens n'ont pas été exilés, que sont-ils devenus ? L'auteur montre surtout comment, à partir du XIXe siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d'une nation. Ce détour par le passé conduit l'historien à un questionnement beaucoup plus contemporain : à l'heure où certains biologistes israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d'un ADN spécifique, que cache aujourd'hui le concept d'" Etat juif ", et pourquoi cette entité n'a-t-elle pas réussi jusqu'à maintenant à se constituer en une république appartenant à l'ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, Shlomo Sand délaisse le débat historiographique pour proposer une critique de la politique identitaire de son pays. Construit sur une analyse d'une grande originalité et pleine d'audace, cet ouvrage foisonnant aborde des questions qui touchent autant à l'origine historique des juifs qu'au statut civique des Israéliens. Paru au printemps 2008 en Israël, il y est très rapidement devenu un best-seller et donne encore lieu à des débats orageux.
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CeladonDemi-dieu
Savez-vous que l'Université de Paris est la seule au monde à refuser d'accueillir Shlomo Sand ? Joli, pour une université.retraitée a écrit:http://www.amazon.fr/Comment-peuple-Juif-fut-inventé/dp/2213637784
Je le recommande !
Quand le peuple juif fut-il créé ? Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d'historiens juifs du XIXe siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple imaginé afin de façonner une nation future ? Dans le sillage de la " contre-histoire " née en Israël dans les années 1990, Shlomo Sand nous entraîne dans une plongée à travers l'histoire " de longue durée " des juifs. Les habitants de la Judée furent-ils exilés après la destruction du Second Temple, en l'an 70 de l'ère chrétienne, ou bien s'agit-il ici d'un mythe chrétien qui aurait infiltré la tradition juive ? Et, si les paysans des temps anciens n'ont pas été exilés, que sont-ils devenus ? L'auteur montre surtout comment, à partir du XIXe siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d'une nation. Ce détour par le passé conduit l'historien à un questionnement beaucoup plus contemporain : à l'heure où certains biologistes israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d'un ADN spécifique, que cache aujourd'hui le concept d'" Etat juif ", et pourquoi cette entité n'a-t-elle pas réussi jusqu'à maintenant à se constituer en une république appartenant à l'ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, Shlomo Sand délaisse le débat historiographique pour proposer une critique de la politique identitaire de son pays. Construit sur une analyse d'une grande originalité et pleine d'audace, cet ouvrage foisonnant aborde des questions qui touchent autant à l'origine historique des juifs qu'au statut civique des Israéliens. Paru au printemps 2008 en Israël, il y est très rapidement devenu un best-seller et donne encore lieu à des débats orageux.
- Presse-puréeGrand sage
C'était très amusant.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JUROTHONiveau 2
Une belle écriture, je l'ai lu dans l'après-midi.
J'attaque maintenant
J'attaque maintenant
- F.LemoineÉrudit
Après une petite pause, je reprends ma recherche :
- DimkaVénérable
J’ai lu Alexis de Yourcenar, présenté plus haut, j’ai eu du mal… Je crois que je n’arrive plus à accrocher aux récits d’états d’âme (et d’amours…), sans action. C’est une découverte assez surprenante.
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- Spoiler:
- LeilEsprit éclairé
28è lecture ( :shock: ) de la rentrée littéraire de septembre !
Un premier roman étonnant, très proche de Kafka. Une belle maîtrise du style aussi ...
http://www.bricabook.fr/2014/11/la-chance-que-tu-as-denis-michelis/
Un premier roman étonnant, très proche de Kafka. Une belle maîtrise du style aussi ...
http://www.bricabook.fr/2014/11/la-chance-que-tu-as-denis-michelis/
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http://www.bricabook.fr/
- LouisBarthasExpert
« Le soldat Félicien Delattre peut en témoigner : vu comme un simulateur parce qu’il traînait une jambe raide depuis le mois d’août 1915, Delattre est examiné par Clovis Vincent qui le traite sans succès à l’électricité. Cet échec confirme à ses yeux que le malade ne peut être qu’un imposteur, un tire-au-flanc, aussi il rédige un rapport à charge : « Il ne tient pas à sortir de son état en faisant pour cela un effort, même petit. » Déféré en conseil de guerre, Delattre est accablé par Vincent qui, entendu à l’instruction le 20 décembre 1915, déclare que le soldat « est un simulateur ». « Il peut marcher. Il peut faire son service. (…) Il m’a paru normal en tout point lorsqu’il s’agit de travailler ou d’aller se battre. » La supercherie étant éventée, Félicien Delattre est naturellement condamné, le 10 janvier 1916, à cinq années de travaux publics et envoyé dans un bagne algérien. Six mois plus tard, pourtant, il était réformé et sa peine suspendue, les médecins de Sétif ayant finalement reconnu sa paraplégie. L’erreur de Vincent venait simplement du fait qu’il n’avait pas réussi à mettre fin à l’affection traumatique du sujet malgré le torpillage, et que, pour lui, un incurable est fatalement un individu suspect et malintentionné.
Deux autres combattants, Leboutet et Chatelain, effrayés par le traitement qu’on leur réservait, ont osé refuser de se laisser examiner par Vincent, ne voulant même pas se déshabiller. Envoyés en conseil de guerre pour refus d’obéissance, ils ont été condamnés à deux ans de prison en juin 1916 pour leur apprendre à avoir peur de l’homme qui devait les soigner. »
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- JUROTHONiveau 2
Je viens de le terminer : très intéressant par son approche originale de l'entrée en guerre plus culturelle et sensible
- Cha33Fidèle du forum
Je viens d'achever la lecture de Quitter le monde de Douglas Kennedy. Si j'ai été charmée par la trame narrative qui ne manque cependant pas d'être rocambolesque par moments, je n'ai pas adhéré au style qui est dû, je crois, à une mauvaise traduction, j'ai pu relever quelques maladresses de langage voire quelques incorrections. Cependant, les questions qu'il aborde me paraissent essentielles : comment se construire quand le "maillage affectif" pour reprendre les termes de Cyrulnik n'est pas solide? Comment survivre à la perte de ce qui constitue le seul repère? Comment ne pas sombrer dans une forme de folie? Il ne laisse pas indifférent en tout cas et au fil de la lecture se crée une forme d'empathie pour le personnage principal qui rend difficile le moment de lui dire au revoir.
- zeprofGrand sage
faillir être flingué de Céline Minard : pas fini, je n'ai pas accroché. la narration part dans tous les sens, est très lente, s'enlise un peu par moment... j'ai abandonné.
la disparition de Jim Sullivan de Tanguy Viel : mouais bof, un parti pris étrange dans la narration. Un roman français qui se veut "roman américain". Je ne suis pas convaincue du tout.
la disparition de Jim Sullivan de Tanguy Viel : mouais bof, un parti pris étrange dans la narration. Un roman français qui se veut "roman américain". Je ne suis pas convaincue du tout.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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