grève du 26 mai

APPEL A LA GREVE MARDI 26 MAI

Suite aux mobilisations massives des 29 janvier, 19 mars, 1er mai, l’intersyndicale inter-professionnelle appelle tous les salariés à se mobiliser de nouveau le 26 mai pour faire entendre leurs revendications.

Les sections syndicales CGT, CNT, SNEP, SNES du collège Boris Vian considèrent que de toute évidence la mobilisation ne peut être massive et les revendications ne peuvent être entendues que si nous utilisons notre arme principale, la grève.

Nous sommes fortement déçus par les directions nationales des syndicats, qui n’ont pas su appeler à des suites immédiates aux très fortes mobilisations de janvier et mars, et qui aujourd’hui encore refusent de se donner les moyens d’une action nationale véritablement efficace, puisqu’elles laissent les salariés décider ou non de la grève le 26 mai « localement », alors que ce qui est en cause, c’est bien une situation nationale. Pour nous, seule une mobilisation d’ampleur, qui passe donc nécessairement par la grève, et qui s’inscrive dans la durée, est capable de faire reculer le gouvernement et de satisfaire nos revendications.

Cette mobilisation, c’est à nous tous de la construire, en convergence avec les autres salariés en lutte, jusqu’à ce qu’enfin, tous ensemble, nous soyons entendus. Nous appelons donc les personnels du collège Boris Vian à la grève le 26 mai et à participer aux différentes actions interpro organisées à Lille :

De 12 h à 13 h45 au conseil général du nord, rue Gustave Delory, pour le maintien des emplois publics et la sauvegarde d’un service public de qualité.

De 14 h à 16 h sur la grand place de Lille, pour le droit à la santé pour tous, la reconnaissance d’un service public de l’éducation et de la recherche à sa juste valeur et la défense du pouvoir d’achat.

A 16 h 30 devant le MEDEF, pour l’arrêt des plans de licenciements boursiers, la redistribution des richesses des actionnaires en direction des salariés et le respect du droit du travail.


Nos revendications locales immédiates :

Les choix budgétaires et la « réduction des coûts » dans l’Education Nationale ont pour effet immédiat des difficultés pour le remplacement (un collègue de SEGPA en arrêt pour plusieurs mois n’est pas remplacé ; une remplaçante de français est « vacataire », ses 200 h se terminent début juin ; et la suite ?), la diminution du temps de présence de l’assistante sociale l’an prochain, la fermeture de l’allemand LV2 et la fermeture d’une division de 4ème (alors que la légère baisse d’effectifs aurait pu permettre d’obtenir des classes moins chargées pour améliorer les conditions de tous, élèves et enseignants).

Constatant les limites évidentes d’heures sup réservées aux seuls élèves volontaires voire demi-pensionnaires (accompagnement éducatif, etc.), nous continuons de demander des heures de préparation au brevet intégrées au service des enseignants, des heures à effectif allégé pour apporter une réponse adaptée aux difficultés avérées de nos élèves, et des heures de concertation dans les disciplines qui en éprouvent le besoin.

Les sections syndicales CGT, CNT, SNEP, SNES du collège Boris Vian