- Blan6ineÉrudit
Vous êtes directeur d’une Ecole supérieure du professorat et de l’éducation (Espé), la composante universitaire créée par la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école, dite loi Peillon, votée le 25 juin 2013. Depuis la rentrée de l'année dernière, et la mise en place d'un parcours de formation en master 1, puis master 2 (ouvert donc à la rentrée 2014), vous êtes chargé de former les instituteurs et les professeurs. Et lorsque vous lisez aujourd’hui le rapport sénatorial de juin 2014 sur la mise en place de ces établissements, vous en riez encore. Surtout cette phrase:
Car la part «d’erreurs et de tâtonnements» inhérente à toute réforme est beaucoup plus importante que prévue.«Une approche modeste et empirique acceptant une part d’erreurs et de tâtonnements est la méthode qu’il convient d’adopter».
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- Pedro CordobaNiveau 7
Enfin, un article de presse à peu près correct.
La lettre du SGEN est intéressante. Sa conclusion en revanche ne tient pas la route. On ne pourra jamais mettre un concours en fin de licence. C'est une proposition qui avait été faite par un groupe de formateurs en IUFM mais qu'il est impossible d'adopter. Bref, aucune autre solution possible que le concours après le master.
La lettre du SGEN est intéressante. Sa conclusion en revanche ne tient pas la route. On ne pourra jamais mettre un concours en fin de licence. C'est une proposition qui avait été faite par un groupe de formateurs en IUFM mais qu'il est impossible d'adopter. Bref, aucune autre solution possible que le concours après le master.
- RoninMonarque
Très bon article qui décrit bien le bordel institutionnel. C'était déjà pas la joie dans les IUFM quand j'y étais, je plains les stagiaires actuels...
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- Pierre-HenriHabitué du forum
Mille bravos au journaliste, qui a réussi un bon article sur un sujet aussi difficile.
- InvitéInvité
Effectivement , c'est tout à fait remarquable par rapport à ce qu'on lit en général dans la presse !
- MarmontNiveau 9
Excellent article de synthèse, qui explique bien les problèmes que nous pouvions déjà décrire en juin-juillet dernier.
Encore une fois, c'est le nerf de la guerre qui fait défaut (et empêche les ESPE de réaliser un véritable "parcours adapté" aux stagiaires), lié au maintien de cette stupide "mastérisation". Auparavant, jamais une formation continue de l'employeur n'avait été intégrée dans un diplôme, les apprentis sorciers ont pensé que le "terrain" règlerait facilement ce casse-tête - sans argent qui plus est et après 5 années de coupes sombres.
Ils sont aujourd'hui désavoués, mais ils se sont déjà retirés sous d'autres tentes... :|
Encore une fois, c'est le nerf de la guerre qui fait défaut (et empêche les ESPE de réaliser un véritable "parcours adapté" aux stagiaires), lié au maintien de cette stupide "mastérisation". Auparavant, jamais une formation continue de l'employeur n'avait été intégrée dans un diplôme, les apprentis sorciers ont pensé que le "terrain" règlerait facilement ce casse-tête - sans argent qui plus est et après 5 années de coupes sombres.
Ils sont aujourd'hui désavoués, mais ils se sont déjà retirés sous d'autres tentes... :|
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- Presse-puréeGrand sage
Pedro Cordoba a écrit:Enfin, un article de presse à peu près correct.
La lettre du SGEN est intéressante. Sa conclusion en revanche ne tient pas la route. On ne pourra jamais mettre un concours en fin de licence. C'est une proposition qui avait été faite par un groupe de formateurs en IUFM mais qu'il est impossible d'adopter. Bref, aucune autre solution possible que le concours après le master.
Le concours placé en fin de licence et le recrutement du fonctionnaire stagiaire (pas un stagiaire Peillon, la précision est d'importance) pour deux ans de stage avant titularisation est aussi une revendication de FO.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Pedro CordobaNiveau 7
Eh bien FO se plante tout autant que le SGEN. Encore des théoriciens en chambre qui tirent des plans sur la comète, ne voient que les avantages supposés de leurs propositions à travers les oeillères de leurs obsessions personnelles et sont incapables de réfléchir une seconde à l'ensemble des contraintes qui pèsent sur les choix réels des uns et des autres. Comment un étudiant pourrait-il passer sa licence et le concours la même année, courir ces deux lièvres à la fois? Absurde. C'est la même erreur que celle qui consiste à placer le concours en M2 ou en M1 ou, de façon plus générale, à coupler un concours et un diplôme. Quand les certifiés devaient avoir une licence, le CAPES avait lieu au plus tôt un an après la licence. Quand les agrégés devaient avoir une maîtrise, l'agreg se passait un an au plus tôt après la maîtrise. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi tant qu'il y aura des concours. Il n'y a d'ailleurs aucune autre raison au chaos actuel : beaucoup de stagiaires ont déjà un master complet. Apparemment les candidats sont plus intelligents que les conseillers du ministre et que les responsables syndicaux. Personne ne peut "fixer la place du concours" : ce sont les candidats qui décident eux-mêmes et ils choisissent évidemment de le passer après avoir obtenu les diplômes requis. C'est le seul choix rationnel et c'est pourquoi les Espé seront finalement rayés de la carte.
- User17706Bon génie
Oui, à l'orthographe près c'est un fort bon article
C'est tellement rare qu'un journaliste se donne la peine de comprendre ce dont il parle, et surtout lorsqu'il s'agit d'éducation, que celui-là mérite un prix rien que pour cet article.
C'est tellement rare qu'un journaliste se donne la peine de comprendre ce dont il parle, et surtout lorsqu'il s'agit d'éducation, que celui-là mérite un prix rien que pour cet article.
- Pedro CordobaNiveau 7
Petite précision sur les budgets. L'argent ne fait défaut dans les Espé que parce qu'ils s'obstinent à imposer leurs formations à ceux qui devraient en être dispensés. Si l'on s'en tenait au suivi du stage et rien de plus, il faudrait au contraire virer une bonne partie des formateurs.
- MarmontNiveau 9
Ou comment gâcher un bon début de sujet...
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