Les fautes ou erreurs de langage qui vous exaspèrent !

"Je suis venu pour le supporter."

Je ne supporte pas....

Aphrodissia a écrit:
J'ajoute à la liste des choses insupportables, le remplacement de "non plus" par "aussi".

Pas tout le monde y va au théâtre: Bertrand, lui, n'aime pas Britannicus et moi aussi j'aime pas et je sais pas c'est qui.

Cela m'insupporte au plus haut point, absolument tout le monde fait cette faute, de quoi s'arracher les cheveux.

Aphrodissia, tu as laissé une occurrence de la négation ne dans ta phrase. Il faudra y prendre garde la prochaine fois

J'aime beaucoup "briser les gonades". Je peux la reprendre, Poupoutch, ou tu as déposé les droits d'auteur?

Sinon, il y a "clôturer" constamment, au lieu de "clore": pour moi, "clôturer", c'est poser une clôture.

"Nominer" aussi...

Spécial prof de lettres : excipit pour explicit.

Ce n'est ni une faute, ni une erreur de la langage que je propose ici, mais un mot que n'aime plus entendre et que je n'aime plus du tout tellement il est mis à toutes les sauces, je dirais même qu'il est Galvaudé : BIENVEILLANCE. On l'entend en début d'année, en milieu de trimestre quand les premières notes ou moyennes tombent et en ce moment il y a une frénésie de bienveillance avant les appréciations du trimestre et avant l'arrivée des parents. GRRRRRRRRR
A tel point que je me demande si une majorité de mes élèves (filles et garçons) ne s'appellent pas comme cela!
Et pourtant c'est un joli mot et il en existe d'autres qui pourraient le remplacer comme tolérance, bonté, indulgence, empathie, acceptation et sans doute encore bien d'autres.

J'ai encore entendu parler hier d'une personne "énergétique", au lieu d'énergique. Ce n'est pas la première fois que j'entends ça.

Ajonc35 a écrit:Ce n'est ni une faute, ni une erreur de la langage que je propose ici, mais un mot que n'aime plus entendre et que je n'aime plus du tout tellement il est mis à toutes les sauces, je dirais même qu'il est Galvauder : BIENVEILLANCE. On l'entend en début d'année, en milieu de trimestre quand les premières notes ou moyennes tombent et en ce moment il y a une frénésie de bienveillance avant les appréciations du trimestre et avant l'arrivée des parents. GRRRRRRRRR
A tel point que je me demande si une majorité de mes élèves (filles et garçons) ne s'appellent pas comme cela!
Et pourtant c'est un joli mot et il en existe d'autres qui pourraient le remplacer comme tolérance, bonté, indulgence, empathie, acceptation et sans doute encore bien d'autres.

Et même galvaudé d'autant plus qu'on l'entend désormais partout et tout le temps, même en dehors de l'ÉN.

Ajonc35 a écrit:Ce n'est ni une faute, ni une erreur de la langage que je propose ici, mais un mot que n'aime plus entendre et que je n'aime plus du tout tellement il est mis à toutes les sauces, je dirais même qu'il est Galvauder : BIENVEILLANCE. On l'entend en début d'année, en milieu de trimestre quand les premières notes ou moyennes tombent et en ce moment il y a une frénésie de bienveillance avant les appréciations du trimestre et avant l'arrivée des parents. GRRRRRRRRR
A tel point que je me demande si une majorité de mes élèves (filles et garçons) ne s'appellent pas comme cela!
Et pourtant c'est un joli mot et il en existe d'autres qui pourraient le remplacer comme tolérance, bonté, indulgence, empathie, acceptation et sans doute encore bien d'autres.

C'est sympa, de mettre soi-même ses fautes de grammaire en gras pour les souligner.

Colombine a écrit:J'ai encore entendu parler hier d'une personne "énergétique", au lieu d'énergique. Ce n'est pas la première fois que j'entends ça.

"Les missionnaires sont très énergétiques." Un Papou.

Colombine a écrit:J'ai encore entendu parler hier d'une personne "énergétique", au lieu d'énergique. Ce n'est pas la première fois que j'entends ça.

Un anglicisme encore !

Prezbo a écrit:

Ajonc35 a écrit:Ce n'est ni une faute, ni une erreur de la langage que je propose ici, mais un mot que n'aime plus entendre et que je n'aime plus du tout tellement il est mis à toutes les sauces, je dirais même qu'il est Galvauder : BIENVEILLANCE. On l'entend en début d'année, en milieu de trimestre quand les premières notes ou moyennes tombent et en ce moment il y a une frénésie de bienveillance avant les appréciations du trimestre et avant l'arrivée des parents. GRRRRRRRRR
A tel point que je me demande si une majorité de mes élèves (filles et garçons) ne s'appellent pas comme cela!
Et pourtant c'est un joli mot et il en existe d'autres qui pourraient le remplacer comme tolérance, bonté, indulgence, empathie, acceptation et sans doute encore bien d'autres.

C'est sympa, de mettre soi-même ses fautes de grammaire en gras pour les souligner.

Pardon Galvaudé. C'est ma dyslexie du clavier!
Et en effet au lieu de Galvaudé j'aurais dû écrire : Banalisé. Est-ce mieux?

Pour moi, "bienveillance" dans l'Education Nationale veut dire "laxisme", pasdevague hein...
Alors que c'est un joli mot Ajonc35, je suis d'accord avec toi et toutes les définitions que tu proposes.
Dans la manière dont il est utilisé dans notre profession et dans la bouche de ceux qui nous "conseillent" (il n'est qu'à voir la teneur des discours ce certains inspecteurs, par exemple) il est devenu synonyme de " tolérance à tout". Insupportable.
N'oublions pas que la vraie bienveillance est pratiquée par la majorité d'entre nous, dont le motif quand on se lève le matin n'est pas de se dire "Super! Je vais pouvoir être malveillant aujourd'hui!"
Ce mot galvaudé, au nom duquel il faudrait tout tolérer de la part des élèves - et ne pas les heurter avec des remarques horribles du style "Fais ton travail", des notes horribles du style en-dessous de 12, et j'en passe et j'en passe, je le vomis maintenant...

Je trouve de plus en plus souvent - y compris cette année sous la plume, ou plutôt la pointe du stylo bic, des étudiants - l'erreur consistant à mettre (parfois systématiquement) un pluriel après chaque.

Les miennes, parce que j'ai honte ! 

En Provence certaines tournures locales m'irritent  : " remercier à quelqu'un" et " je suis été malade" ....

Je comprends dessuite (sic) et j'entends cela de partout (sic)!

Je me suis permise...

"Au jour d'aujourd'hui" -> goulag (mais mon irritation vient de mes propres faiblesses langagières)

*J'ai beau cherché
Je rencontre si souvent avoir beau + participe passé que j'ai vérifié que je ne commettais pas d'erreur en employant avoir beau + infinitif.

yasyas a écrit:Je me suis permise...

Et quand ce sont les collègues de français, c'est pire...

Cerastes a écrit:"Au jour d'aujourd'hui" -> goulag (mais mon irritation vient de mes propres faiblesses langagières)

Je crois que celle-ci a déjà été citée un paquet de fois, mais j'avoue, même si c'est mal, toute personne qui prononce cette phrase en ma présence est automatiquement rangée dans la catégorie "gros nase"

Personnellement, je n'en peu plus d'entendre le père de mon fils lui dire "asseye-toi" plusieurs fois par jour (en plus, il sait que c'est une faute, et il continue!).

Lédissé a écrit:

yasyas a écrit:Je me suis permise...

Et quand ce sont les collègues de français, c'est pire...

On est bien d'accord, à chaque fois, j'ai cette image en tête , il faudrait que j'apprenne à compléter les bulles

Un peu sommaire, je suis allée vite

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