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- IlseÉrudit
Je viens d'apprendre que j'allais être inspectée mardi prochain.
Je suis dans une séquence sur l'autobiographie :
1) projets autobiographiques (extraits de Montaigne et Rousseau, Jardin des Lettres) : définir l'autobiographie et le pacte autobiographique
2) révision du présent + valeurs d'emplois
3) extrait de Chateaubriand (terre des Lettres)
Je comptais travailler mardi sur l'extrait de "gorge coupée" de Leiris :
- lecture du texte : récit de l'agression (et mots utilisés) ; critique des adultes (parents/médecin) ; conséquences immédiates / futures
- "je" adulte/enfant (et temps utilisés)
- la difficulté du souvenir => les modalisateurs
Je mets tout cela dans le désordre, de mémoire...
Je pensais donner des questions de préparation :
1. Qu’est-il arrivé au narrateur quand il était petit ?
2. Relevez les termes qui jugent les médecins et les parents. Quels sont les deux reproches que le narrateur adresse aux adultes ?
3. Quelles ont été les conséquences de cet épisode dans la vie du narrateur ?
4. « Agé de cinq ou six ans, je fus victime d’une agression. »
a. A qui renvoie le pronom « je », au narrateur adulte ou au narrateur enfant ?
b. A quel temps le verbe est-il conjugué ?
5. « Ce souvenir est, je crois, le plus pénible de mes souvenirs d’enfance. »
a. A qui renvoie le pronom « je », au narrateur adulte ou au narrateur enfant ?
b. A quel temps les verbes sont-ils conjugués ?
6. Soulignez les mots et expressions qui traduisent les difficultés de l’auteur à la recherche du souvenir.
7. Pourquoi le narrateur a-t-il des doutes sur les faits qu’il raconte ?
C'est trop long ? Peut-être uniquement les questions 1 à 3 ? Qu'en pensez-vous ?
Je suis dans une séquence sur l'autobiographie :
1) projets autobiographiques (extraits de Montaigne et Rousseau, Jardin des Lettres) : définir l'autobiographie et le pacte autobiographique
2) révision du présent + valeurs d'emplois
3) extrait de Chateaubriand (terre des Lettres)
Je comptais travailler mardi sur l'extrait de "gorge coupée" de Leiris :
- lecture du texte : récit de l'agression (et mots utilisés) ; critique des adultes (parents/médecin) ; conséquences immédiates / futures
- "je" adulte/enfant (et temps utilisés)
- la difficulté du souvenir => les modalisateurs
Je mets tout cela dans le désordre, de mémoire...
Je pensais donner des questions de préparation :
1. Qu’est-il arrivé au narrateur quand il était petit ?
2. Relevez les termes qui jugent les médecins et les parents. Quels sont les deux reproches que le narrateur adresse aux adultes ?
3. Quelles ont été les conséquences de cet épisode dans la vie du narrateur ?
4. « Agé de cinq ou six ans, je fus victime d’une agression. »
a. A qui renvoie le pronom « je », au narrateur adulte ou au narrateur enfant ?
b. A quel temps le verbe est-il conjugué ?
5. « Ce souvenir est, je crois, le plus pénible de mes souvenirs d’enfance. »
a. A qui renvoie le pronom « je », au narrateur adulte ou au narrateur enfant ?
b. A quel temps les verbes sont-ils conjugués ?
6. Soulignez les mots et expressions qui traduisent les difficultés de l’auteur à la recherche du souvenir.
7. Pourquoi le narrateur a-t-il des doutes sur les faits qu’il raconte ?
C'est trop long ? Peut-être uniquement les questions 1 à 3 ? Qu'en pensez-vous ?
- DerborenceModérateur
Les inspecteurs n'aiment pas trop les questions de préparation. Pourquoi ne pas faire découvrir le texte aux élèves en classe et partir de leurs premières réactions ? Des questions pourront être données à faire à la maison pour le cours suivant si des aspects importants du texte n'ont pas été traités en classe.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- IlseÉrudit
c'est bien ce que je me disais.... Mais les relevés sont très chronophages en classe...
- DerborenceModérateur
Pour gagner du temps, les élèves peuvent souligner ou surligner et faire une légende dans la marge.Ilse a écrit:c'est bien ce que je me disais.... Mais les relevés sont très chronophages en classe...
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- IlseÉrudit
C'est ce que je fais souvent : nous surlignons des (de différentes couleurs)
- MimicracraFidèle du forum
Tes questions 4 a) et 5 a), ne sont-elles pas trop "directives",
Pourquoi ne pas opter pour une question plus "large" du type : qui est ce "je"? / à qui renvoie précisément le pronom "je"?
Pourquoi ne pas opter pour une question plus "large" du type : qui est ce "je"? / à qui renvoie précisément le pronom "je"?
- IlseÉrudit
oui, c'est mieux ainsi.
Tu garderais des questions de préparation (les 1, 2 et 3 par exemple) ou tu les poserais en classe ?
Tu garderais des questions de préparation (les 1, 2 et 3 par exemple) ou tu les poserais en classe ?
- AmaliahEmpereur
J'étudie chaque année ce texte en 3e et je ne donne pas de questions de préparation. Ou alors tu pourrais leur demander de chercher le sens de certains mots comme (de mémoire) "guet-apens", "d'un air effaré"... Et puis en 1h, tu as le temps d'étudier le texte. Je finis toujours par un débat à préparer à la maison pour le cours suivant : "Faut-il toujours dire la vérité aux enfants?" Ils rédigent ensuite un paragraphe argumentatif avec exemple littéraire, soit Leiris, soit Un Secret pour ceux qui l'ont lu.
Bon courage!
Bon courage!
- IlseÉrudit
Merci Amalia. Qu'étudies-tu sur ce texte ?
Finalement, je ne vais donc pas faire de questions de préparation ; je partirai de leurs réactions à la lecture du texte, puis je leur demanderai de justifier leurs réponses en relevant des mots du texte (temps de travail en autonomie puis mise en commun ?).
ensuite, je pensais leur poser des questions (si nécessaire) sur le plan du texte, les temps, les deux "je", etc pour affiner.
Puis rédaction commune de la synthèse dans le cours.
Je pensais travailler demain avec eux le rédaction d'une réponse (faire une phrase, citer le texte, ...).
Je pourrais alors leur demander de rédiger suite à l'étude du texte de Leiris une "question bilan/de synthèse" dans le genre de celles du brevet. Qu'en pensez-vous ?
Finalement, je ne vais donc pas faire de questions de préparation ; je partirai de leurs réactions à la lecture du texte, puis je leur demanderai de justifier leurs réponses en relevant des mots du texte (temps de travail en autonomie puis mise en commun ?).
ensuite, je pensais leur poser des questions (si nécessaire) sur le plan du texte, les temps, les deux "je", etc pour affiner.
Puis rédaction commune de la synthèse dans le cours.
Je pensais travailler demain avec eux le rédaction d'une réponse (faire une phrase, citer le texte, ...).
Je pourrais alors leur demander de rédiger suite à l'étude du texte de Leiris une "question bilan/de synthèse" dans le genre de celles du brevet. Qu'en pensez-vous ?
- zinzinuleNiveau 8
Pour les relevés, si tu crains que cela ne prenne trop de temps, tu peux aussi en présenter certains (sur une diapo du texte où les mots sont surlignés) et leur faire rédiger la légende correspondante au surlignage. Tu alternes entre tes relevés et les relevés qu'ils ont à faire s'il y en a beaucoup ; Tu peux les amener à tirer plus rapidement des remarques sur le sens.
- AmaliahEmpereur
Je commence par leur demander de dégager le "plan" du texte en leur demandant de donner un titre à chaque paragraphe. En gros l'opération / conséquences immédiates / conséquences sur sa vie entière.
Ils soulignent ensuite les mots qui désignent l'opération et on voit que ces mots montrent la brutalité et le traumatisme. Cf. gradation de "l'agression" au superlatif "la plus sauvage agression" et on explique d'où vient le traumatisme : mensonge des parents (champ lexical qui évoque la préméditation) + contraste entre l'attitude protectrice du médecin de famille qui se comporte comme un bon grand-père et l'acte commis = personnage qui s'apparente à un ogre.
Puis je m'attache aux conséquence sur la vie de l'auteur et on explique que ce traumatisme explique la personnalité de Leiris (accumulation, rythme ternaire, hyperbole dans le dernier paragraphe) + mémoire défaillante à cause de la violence de l'acte.
On conclut en disant qu'écrire son enfance permet d'expliquer en partie sa personnalité.
Rien que de très banal, en fait! Mais j'aimerais bien être inspectée sur ce texte!
Bon courage à toi!
Ils soulignent ensuite les mots qui désignent l'opération et on voit que ces mots montrent la brutalité et le traumatisme. Cf. gradation de "l'agression" au superlatif "la plus sauvage agression" et on explique d'où vient le traumatisme : mensonge des parents (champ lexical qui évoque la préméditation) + contraste entre l'attitude protectrice du médecin de famille qui se comporte comme un bon grand-père et l'acte commis = personnage qui s'apparente à un ogre.
Puis je m'attache aux conséquence sur la vie de l'auteur et on explique que ce traumatisme explique la personnalité de Leiris (accumulation, rythme ternaire, hyperbole dans le dernier paragraphe) + mémoire défaillante à cause de la violence de l'acte.
On conclut en disant qu'écrire son enfance permet d'expliquer en partie sa personnalité.
Rien que de très banal, en fait! Mais j'aimerais bien être inspectée sur ce texte!
Bon courage à toi!
- IlseÉrudit
Merci, ça me rassure car c'est en gros ce que je fais !Amaliah a écrit:Je commence par leur demander de dégager le "plan" du texte en leur demandant de donner un titre à chaque paragraphe. En gros l'opération / conséquences immédiates / conséquences sur sa vie entière.
Ils soulignent ensuite les mots qui désignent l'opération et on voit que ces mots montrent la brutalité et le traumatisme. Cf. gradation de "l'agression" au superlatif "la plus sauvage agression" et on explique d'où vient le traumatisme : mensonge des parents (champ lexical qui évoque la préméditation) + contraste entre l'attitude protectrice du médecin de famille qui se comporte comme un bon grand-père et l'acte commis = personnage qui s'apparente à un ogre.
Puis je m'attache aux conséquence sur la vie de l'auteur et on explique que ce traumatisme explique la personnalité de Leiris (accumulation, rythme ternaire, hyperbole dans le dernier paragraphe) + mémoire défaillante à cause de la violence de l'acte.
On conclut en disant qu'écrire son enfance permet d'expliquer en partie sa personnalité.
- IlseÉrudit
Et le fait de rédiger à la fin une synthèse collective ? Sans citez tout le texte (renvoyer à ce qui a été surligné)
Et en prolongement du texte ? J'ai plusieurs idées :
- rechercher des arguments pour le débat "faut-il toujours dire la vérité aux enfants ? " (très bonne idée d'Amalhia )
- rédiger une réponse en citant le texte (ex : Montrez en citant le texte que l'opération a été brutale / ce qu'il pense de l'attitude des adultes/ etc) => entraînement aux questions du brevet / application de ce qu'on aura vu sur comment rédiger une réponse
- leur faire rédiger une question bilan ? peut-être redondant avec la synthèse collective...
Et en prolongement du texte ? J'ai plusieurs idées :
- rechercher des arguments pour le débat "faut-il toujours dire la vérité aux enfants ? " (très bonne idée d'Amalhia )
- rédiger une réponse en citant le texte (ex : Montrez en citant le texte que l'opération a été brutale / ce qu'il pense de l'attitude des adultes/ etc) => entraînement aux questions du brevet / application de ce qu'on aura vu sur comment rédiger une réponse
- leur faire rédiger une question bilan ? peut-être redondant avec la synthèse collective...
- IlseÉrudit
j'oubliais : j'ai tapé le texte, je vais donc leur projeter et je pourrais le surligner avec eux.
- AmaliahEmpereur
Amaliah a écrit:Je commence par leur demander de dégager le "plan" du texte en leur demandant de donner un titre à chaque paragraphe. En gros l'opération / conséquences immédiates / conséquences sur sa vie entière.
Ils soulignent ensuite les mots qui désignent l'opération et on voit que ces mots montrent la brutalité et le traumatisme. Cf. gradation de "l'agression" au superlatif "la plus sauvage agression" et on explique d'où vient le traumatisme : mensonge des parents (champ lexical qui évoque la préméditation) + contraste entre l'attitude protectrice du médecin de famille qui se comporte comme un bon grand-père et l'acte commis = personnage qui s'apparente à un ogre.
Puis je m'attache aux conséquence sur la vie de l'auteur et on explique que ce traumatisme explique la personnalité de Leiris (accumulation, rythme ternaire, hyperbole dans le dernier paragraphe) + mémoire défaillante à cause de la violence de l'acte.
On conclut en disant qu'écrire son enfance permet d'expliquer en partie sa personnalité.
Je fais rédiger un paragraphe de synthèse après chaque passage en gras, donc deux paragraphes de synthèse rédigés par les élèves, moi j'écris les mots-clés au tableau ainsi que quelques citations (en général en trois colonnes ou en trois couleurs : citations, procédés, commentaire) et ils doivent rédiger leur paragraphe en insérant tout ce qui est au tableau, garantie pour moi qu'ils aient des citations, des procédés et un petit commentaire.
Je n'ai pas le temps de faire le débat en une heure mais ils cherchent leurs arguments et leurs exemples pour le cours suivant.
- IlseÉrudit
Merci beaucoup pour ces explications. Je rédige aussi avec eux (sur leur propositions orales) une synthèse, en plusieurs fois. Mais je ne fais généralement pas un relevé exhaustif des citations du texte, car cela me paraît trop long. Tu leur fais tout noter ?
Tu leur fais rédiger un paragraphe où ils insèrent tout ce qui est au tableau, seuls, sur leur feuille ? tu le reprends ensuite ? ils le font à l'oral puis le notes au tableau ?
Tu leur fais rédiger un paragraphe où ils insèrent tout ce qui est au tableau, seuls, sur leur feuille ? tu le reprends ensuite ? ils le font à l'oral puis le notes au tableau ?
- Singing in The RainHabitué du forum
Amaliah a écrit:Amaliah a écrit:Je commence par leur demander de dégager le "plan" du texte en leur demandant de donner un titre à chaque paragraphe. En gros l'opération / conséquences immédiates / conséquences sur sa vie entière.
Ils soulignent ensuite les mots qui désignent l'opération et on voit que ces mots montrent la brutalité et le traumatisme. Cf. gradation de "l'agression" au superlatif "la plus sauvage agression" et on explique d'où vient le traumatisme : mensonge des parents (champ lexical qui évoque la préméditation) + contraste entre l'attitude protectrice du médecin de famille qui se comporte comme un bon grand-père et l'acte commis = personnage qui s'apparente à un ogre.
Puis je m'attache aux conséquence sur la vie de l'auteur et on explique que ce traumatisme explique la personnalité de Leiris (accumulation, rythme ternaire, hyperbole dans le dernier paragraphe) + mémoire défaillante à cause de la violence de l'acte.
On conclut en disant qu'écrire son enfance permet d'expliquer en partie sa personnalité.
Je fais rédiger un paragraphe de synthèse après chaque passage en gras, donc deux paragraphes de synthèse rédigés par les élèves, moi j'écris les mots-clés au tableau ainsi que quelques citations (en général en trois colonnes ou en trois couleurs : citations, procédés, commentaire) et ils doivent rédiger leur paragraphe en insérant tout ce qui est au tableau, garantie pour moi qu'ils aient des citations, des procédés et un petit commentaire.
Je n'ai pas le temps de faire le débat en une heure mais ils cherchent leurs arguments et leurs exemples pour le cours suivant.
Et tes élèves se mettent tous au travail ? Parce que j'ai testé avec mes troisièmes, c'est pas gagné. Plusieurs cahiers sans effort de paragraphe rédigé...
- SphinxProphète
Je ne fais jamais rédiger la trace écrite aux élèves parce que je trouve que c'est une perte de temps (ne trouvent pas facilement, ne participent guère...), mais c'est clair que c'est une chose qui plaît aux inspecteurs. Comme moyen terme, tu peux en interroger plusieurs ("Machin, et à propos de cette question, que devons-nous écrire ?") et dicter ensuite à la classe une version reformulée de la réponse de Machin.
Sinon, sur ce texte, pense à bien expliciter le contexte, l'époque avant de commencer à travailler : j'ai toujours des élèves proprement scandalisés qu'on puisse opérer quelqu'un sans anesthésie, et qui du coup passent un peu à côté... (ils ne se demandent pas à quoi sert la glace par exemple !)
Par ailleurs, pour rappel, c'est le récit d'enfance qui est au programme et non l'autobiographie, donc sans négliger ce côté-là de l'étude qui est bien sûr important j'insisterais davantage sur l'opposition enfant/adultes, sur la place de l'enfant (victime passive, subit l'action...), sur la façon dont on "voit" à travers le regard d'un enfant (sur le moment même de l'opération par exemple, c'est très flou et on ne comprend pas tout alors que le narrateur adulte sait très bien comment cela a dû se dérouler, ce qu'était l'instrument tranchant, etc).
Bon courage !
Sinon, sur ce texte, pense à bien expliciter le contexte, l'époque avant de commencer à travailler : j'ai toujours des élèves proprement scandalisés qu'on puisse opérer quelqu'un sans anesthésie, et qui du coup passent un peu à côté... (ils ne se demandent pas à quoi sert la glace par exemple !)
Par ailleurs, pour rappel, c'est le récit d'enfance qui est au programme et non l'autobiographie, donc sans négliger ce côté-là de l'étude qui est bien sûr important j'insisterais davantage sur l'opposition enfant/adultes, sur la place de l'enfant (victime passive, subit l'action...), sur la façon dont on "voit" à travers le regard d'un enfant (sur le moment même de l'opération par exemple, c'est très flou et on ne comprend pas tout alors que le narrateur adulte sait très bien comment cela a dû se dérouler, ce qu'était l'instrument tranchant, etc).
Bon courage !
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- IlseÉrudit
Merci pour ces remarques. Pour la trace écrite, je procède comme tu le dis (mais je ne dicte pas, j'écris la version reformulée au tableau). Tu cites précisément le texte, en entier, dans ta trace écrite ?
- SphinxProphète
Je cite des bouts de phrases, des mots, mais oui, il doit y avoir une justification tirée du texte dans chaque réponse. Je leur explique que c'est ce qu'on attend d'eux au brevet.
Je n'écris pas la trace écrite au tableau parce que ce sont des 3e et que l'an prochain, au lycée, ils devront déjà plus ou moins savoir prendre des notes ; et aussi parce que j'ai deux trois pénibles dans ma classe à qui je veux tourner le dos le moins possible Ca me permet de me balader dans la classe tout en dictant. J'écris seulement les titres, pour qu'ils sachent toujours où on en est, et les mots "difficiles".
Je n'écris pas la trace écrite au tableau parce que ce sont des 3e et que l'an prochain, au lycée, ils devront déjà plus ou moins savoir prendre des notes ; et aussi parce que j'ai deux trois pénibles dans ma classe à qui je veux tourner le dos le moins possible Ca me permet de me balader dans la classe tout en dictant. J'écris seulement les titres, pour qu'ils sachent toujours où on en est, et les mots "difficiles".
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- IlseÉrudit
Je cite moi aussi des bouts de phrases, des mots. Mais relèves-tu tous les mots (comme on le ferait dans une question de brevet...) ?
- SphinxProphète
Ah non, parce qu'ils ronchonneraient d'avoir tant à écrire De toutes façons, dans les consignes de correction du brevet, en général on nous dit que quand il y en a cinq ou six c'est bon. Donc je fais noter leurs principales propositions et je signale à l'oral les autres qu'on aurait pu mettre aussi.
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"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- IlseÉrudit
Je fais pareil (ou j'ajoute : voir mots surlignés sur le texte)
- AmaliahEmpereur
Ilse a écrit:Merci beaucoup pour ces explications. Je rédige aussi avec eux (sur leur propositions orales) une synthèse, en plusieurs fois. Mais je ne fais généralement pas un relevé exhaustif des citations du texte, car cela me paraît trop long. Tu leur fais tout noter ?
Tu leur fais rédiger un paragraphe où ils insèrent tout ce qui est au tableau, seuls, sur leur feuille ? tu le reprends ensuite ? ils le font à l'oral puis le notes au tableau ?
Pas de relevé exhaustif pour moi non plus, juste quelques citations pour justifier la réponse.
Il n'y a qu'en 3e où je les fais rédiger tout seuls leur paragraphe de synthèse, c'est ce qu'on leur demandera au brevet, puis au lycée et s'ils ne prennent pas l'habitude de le faire, ils n'y arriveront pas.
Oui, oui, tous mes élèves rédigent. C'est une question d'habitude de toute façon. Je me mets toujours à côté de ceux qui protestent qu'ils n'y arrivent pas, je les aide à construire le début puis voyant qu'ils y arrivent, ils continuent tout seuls, ça ne pose aucun problème. Et je vois les progrès au bout de quelques paragraphes rédigés, ils ont beaucoup plus d'aisance en expression.
Parfois quand j'ai une classe faible, je donne le début de la phrase qu'ils complètent.
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