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Fabienne
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Court conte pour évaluation Empty Court conte pour évaluation

par Fabienne Mer 17 Oct 2012 - 7:55
Bonjour,
Je cherche un conte très court, qui ne soit pas La Princesse au petit pois, pour une évaluation en 6ème.

Est-ce que quelqu'un pourrait me dépanner?

Merci d'avance! Smile
cristal
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par cristal Mer 17 Oct 2012 - 8:44
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Fabienne
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Court conte pour évaluation Empty Re: Court conte pour évaluation

par Fabienne Mer 17 Oct 2012 - 8:46
Merci, finalement j'ai opté pour "l'homme-coq", dont j'ai trouvé la mention dans un autre fil de discussion. Smile
miss sophie
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par miss sophie Mer 17 Oct 2012 - 8:47
"Le raisin salamand" d'Italo Calvino. Il était dans un vieux manuel Hatier, il tient sur deux ou trois pages..
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marlene
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par marlene Lun 29 Sep 2014 - 19:55
je fais remonter car je suis en recherche et donc preneuse...
Hermione0908
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par Hermione0908 Mar 30 Sep 2014 - 14:44
Je fais en général une évaluation sur Les Fées.

_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
Malicou
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Court conte pour évaluation Empty Re: Court conte pour évaluation

par Malicou Mar 30 Sep 2014 - 15:09
Il était une fois, rue Dimentaire, une sorcière qui s’appelait Mélusine Enfaillite. Elle demeurait près du pont Pabra. Elle était méchante. Elle élevait un vieux rat verdâtre et un vieux hibou.
Elle détestait les enfants. Ceux de son immeuble s’appelaient Vivien Icikantontapel, Natacha Perché, Jean Bonneau, Augustin Tamar et son frère Célestin Tamar, Odette de Jeu (qui était noble), Paulo Comotive, dont le papa travaillait à la Gare Garisme, et Oscar Amel, qui était très mou.
Une nuit, la sorcière piégea l’ascenseur. Elle avait craché sur la porte en grommelant sept fois la formule magique :

Plouf ! Plouf ! Et ratatouille !
Par la limace et la grenouille !
Quand ils viendront dans ta cabine !
Dévore gamins et gamines !

Et c’est bien ce qui arriva ! Quand les enfants poussèrent la porte enchantée de l’ascenseur, elle se referma sur eux comme une bouche énorme, et gloup ! elle les avala !
Pauvres enfants ! Ils étaient dans le noir, et ils avaient beau hurler, personne le les entendait dans le ventre de l’ascenseur !
Mais ce jour-là, par bonheur, il y avait dans l’immeuble une fillette qui s’appelait Nicole Aira. Elle était venue dire bonjour à sa grand-mère et c’était une véritable peste. (la petite fille, pas la grand-mère.) Dès qu’elle fut avalée par l’ascenseur cannibale, elle se mit à lui faire toutes sortes de misères. Elle chauffait ses parois avec des allumettes. Elle piquait des épingles dedans. Et même, elle jeta des boules puantes, si bien que l’ascenseur asphyxié ouvrit sa porte pour respirer…
Tous les prisonniers en profitèrent pour s’évader. La méchante sorcière en fut pour ses frais. Elle déménagea avenue d’Iste, près du château Pinambour. Si vous habitez ce quartier ; méfiez-vous ! Ne prenez jamais l’ascenseur ! (Ne prenez pas non plus l’ascenfrère.)

Yak Tivais et Michel Laclos, Les Sorcières sont N.R.V., 1988
Malicou
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par Malicou Mar 30 Sep 2014 - 15:09
Il était une fois un homme-coq. Il possédait un corps et des jambes d’être humain, mais une tête de volatile, avec un bec au milieu, et des ailes à la place des bras.
L’homme-coq vivait paisiblement, travaillait, et faisait même des économies. Si bien qu’il en arriva à prêter une forte somme à un homme riche des environs. Une année passa ; comme l’homme riche ne lui rendait toujours pas son argent, il décida d’aller le lui réclamer.
Un matin, il se mit en route à travers la campagne. Après un temps de marche [l’homme-coq fait diverses rencontres], il rencontra la rivière. Bien entendu, celle-ci aussi voulut suivre l’homme-coq, qui hésita un peu avant de donner son accord. Un rivière, c’est encombrant à transporter, assez lourd et tout mouillé…Mais l’homme-coq avait si bon cœur…Il l’emmena donc, elle aussi.
L’homme-coq ne se plaignait pas, mais il était assez fatigué par sa charge en arrivant au château de l’homme riche. Il frappa à la porte, un domestique vint lui ouvrir.
_ Monsieur ne peut vous recevoir, dit ce dernier.
En effet, l’homme riche était en train de festoyer, pas question de le déranger. L’homme-coq insista pourtant, si bien que le domestique fut obligé d’aller demander des instructions à son maître. Celui-ci se mit à rire avec méchanceté, […et] il ordonna à son domestique de jeter l’homme-coq dans le four.
_ On verra bien s’il arrive à se sortir de cette situation !
Dans le four, l’homme-coq commença à cuire et crut sa dernière heure venue. Mais la rivière qui dormait sous son aile se réveilla, grossit, enfla, déborda, inonda le four et éteignit le feu.
Alors l’homme riche, ne sachant plus que faire, se décida à payer sa dette. L’homme-coq n’en demandait pas plus. Il reprit le chemin de son village, tout heureux, accompagné […] de la rivière.
Conte populaire d’Auvergne.
Malicou
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par Malicou Mar 30 Sep 2014 - 15:10
LA TRAVERSÉE DU FLEUVE (Conte du Niger)

Trois hommes cheminaient à travers la brousse.
Ils se dirigeaint vers le fleuve qu’ils comptaient traverser avant la nuit.

Le premier portait un sabre, le second un arc et des flèches. le troisième n’était pas armé.
C’était un homme humble qui portait autour de la tête un long turban1 de couleur blanche.
Arrivés au bord du fleuve, les trois hommes furent surpris par sa largeur.

- Comment allons-nous parvenir à le franchir? interrogea l’un d’eux.
- Que chacun fasse de son mieux, déclara celui qui portait un sabre. Retrouvons-nous sur l’autre rive.

Il s’approcha alors de l’eau, leva ses bras musclés, et frappa le fleuve avec son sabre.
Les eaux s’entrouvrirent et il traversa rapidement tandis que le passage se refermait derrière lui.
Arrivé sur la rive opposée, il se retourna et interpella ses compagnons.
- Faites comme moi, leur dit-il.

Le deuxième homme prit son arc et visa un arbre au-delà du fleuve.
Il était très adroit et y planta une flèche du premier coup.
Puis il tira rapidement toutes celles que contenait son carquois2. Les flèches s’enfilèrent les unes dans les autres et finirent par constituer un pont fragile au-dessus du fleuve.
Le deuxième homme l’emprunta et put ainsi traverser à son tour.
- Fais comme nous, crièrent les deux premiers hommes à leur compagnon qui se trouvait encore
de l’autre côté du fleuve.

Le troisième homme déroule lentement son turban. Il fit un nœud coulant et lança son turban qui alla s’accrocher à un arbre sur la rive opposée. Et il traversa, lui aussi.

Les trois hommes étaient à nouveau réunis; ils échangèrent alors un sourire sans rien dire avant de se séparer.
Malicou
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par Malicou Mar 30 Sep 2014 - 15:10
La Femme de Glace

Il était une fois, un jeune homme seul. Il vivait dans une pauvre cabane, sans ami ni parent.
Un matin d'hiver, il observait les stalactites qui se formaient au bord du toit, gouttes de cristal étincelant dans le soleil ; il s'écria alors :
- J'aimerais que le ciel m'envoie une épouse qui eût la blancheur irisée, la merveilleuse beauté de la glace!
Ce soir-là, quelqu'un frappe à sa porte.
- Qui est là?
- Je suis la jeune fille que vous avez réclamée ce matin au ciel. Je viens m'offrir à vous comme épouse.
Le jeune homme, intrigué, ouvrit la porte aussitôt. Sur le seuil, se tenait une jeune femme très belle, ses mains étaient d'opaline1, ses joues nacrées scintillaient sous la lune.
- Entrez ! dit-il, séduit.
Quand la jeune femme fut installée dans la cuisine, il l'interrogea :
- Êtes-vous bien décidée à m'épouser? Je suis pauvre, je loue mes services à qui veut bien m'employer. Je suis un mauvais parti et vous êtes si belle!
Elle répondit qu'elle savait tout cela, et que, s'il voulait bien l'accepter, elle resterait dans sa maison avec lui.

Ils se marièrent et vécurent toute une année dans une harmonie parfaite.
Un jour, l'un de leurs voisins qui étaient un homme serviable et courtois, les invita à une fête d'anniversaire ; il leur proposa d'utiliser à cette occasion, le bain chaud qu'il venait de faire installer chez lui, et dont il était très fier!
La femme refusa, prétextant qu'elle craignait l'eau chaude par dessus tout. Mais son jeune mari insista :
- Nous ne pouvons offenser notre hôte2, un voisin si aimable!
Alors, elle céda.
Le soir du bain, le mari, ne la voyant pas revenir, s'inquiéta. Il alla la chercher mais à sa place, il ne trouva que deux rubans bleus et un peigne d'écaille qui flottaient sur l'eau.
La femme de glace avait fondu.

Henri Brunel, XXème siècle
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