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- GrypheMédiateur
+ 1.supersoso a écrit:Parménide, tu as 7 mois pour te préparer (ça me semble quand même important) et si je ne m'abuse tu approches de la trentaine. Il y a un moment, c'est soit tu veux devenir prof et tu passes le concours, soit tu organises ta reconversion. Mais tu ne peux pas continuer à RETARDER ton entrée dans la vie adulte, Bon Dieu (parce que là, clairement, c'est de ça qu'il s'agit) !
- supersosoSage
Bon Henriette et Dalathée, je pense à vous. Je vous fais un ch'ti point sur ma lecture du Gorgias demain ou dans la semaine (dépendra de mes corrections et de ma préparation de classe). Mais c'est pour que vous le lisiez hein, parce que sinon, ça ne vous apportera pas grand chose (et puis en plus je persiste à dire que je ne suis pas la mieux placée pour faire ça : si au moins on s'y mettait à plusieurs, ça serait probablement beaucoup plus perspicace que le vague résumé que je risque de vous pondre).
- GrypheMédiateur
Je sens que je vais finir par le lire, ce bouquin.
- henrietteMédiateur
Merci, supersoso !!!
Et sache que je le lis...
Et sache que je le lis...
- Spoiler:
- sauf que du coup, je me suis dit que, tant qu'à faire, ce serait une bonne idée de le lire en petit grec, et j'ai ressorti mon vieux Budé.
J'avance du coup trèèèèèès doucement... d'autant que le petit grec de 1h30 à 2h du mat', ben c'est un bon moyen de s'endormir assez rapidement, mais chui pas sûre que ça soit le créneau le plus efficace pour retrouver mon grec d'antan ! :lol:
- supersosoSage
Si au moins on était parti sur le Phèdre, j'aurais pu faire semblant d'être intelligente (et j'aurais ressorti mon mémoire de maîtrise de derrière les fagots - même que maintenant, je n'arrive pas trop à comprendre ce que je disais, mais j'avais l'air 'achement sûre de moi :lol: ).
Henriette, pour ma part, je m'en tiens à l'édition GF et sa traduction car là, je me sens incapable de me remettre au grec en ce moment (trop de lièvres en même temps ). Par contre, si tu as des remarques en fonction de ce que je dis, n'hésite pas !
Henriette, pour ma part, je m'en tiens à l'édition GF et sa traduction car là, je me sens incapable de me remettre au grec en ce moment (trop de lièvres en même temps ). Par contre, si tu as des remarques en fonction de ce que je dis, n'hésite pas !
- henrietteMédiateur
Mais tu es donc une platonicienne avertie !!!
- supersosoSage
Oui mais je n'en vaux pas deux pour autant (ça doit être l'heure, les blagues pourries, toussa toussa ). Et puis je l'ai un perdu de vue ces dernières années !
- User17706Bon génie
Pour ceux qui souhaitent lire ce dialogue, il y a quelques pages tout à fait intéressantes sur le Gorgias dans un ouvrage d'Alexandre Koyré, Introduction à la lecture de Platon. (Je recommande de façon générale ce bouquin de Koyré ; dans l'édition la plus récente, chez Gallimard, il est suivi d'Entretiens sur Descartes dont je crois avoir un plutôt bon souvenir aussi.)
- supersosoSage
Merci PY. Koyré, je ne l'ai jamais lu (et je ne l'ai pas). Indispensable ou on peut s'en passer (dans la perspective de l'agreg) ?
- User17706Bon génie
Oh, je suppose qu'on peut s'en passer, s'il n'a pas été signalé dans les bibliographies. Faisons confiance aux spécialistes qui font ces cours. Je l'aime bien, ce bouquin-là, parce qu'il est tonique. Ce n'est pas un ouvrage d'érudition.
- JPhMMDemi-dieu
Je recommande tous les livres de Koyré.PauvreYorick a écrit:Je recommande de façon générale ce bouquin de Koyré
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User19866Expert
Tu ne le fais que si ça t'apporte quelque chose et/ou que tu as le temps, hein. A force de lire des interventions portant sur la philosophie (sur soixante-dix pages !), j'ai tout de même décidé d'en lire par moi-même.supersoso a écrit:Bon Henriette et Dalathée, je pense à vous. Je vous fais un ch'ti point sur ma lecture du Gorgias demain ou dans la semaine (dépendra de mes corrections et de ma préparation de classe). Mais c'est pour que vous le lisiez hein, parce que sinon, ça ne vous apportera pas grand chose
Ah, c'est gentil, ça.PauvreYorick a écrit:Pour ceux qui souhaitent lire ce dialogue, il y a quelques pages tout à fait intéressantes sur le Gorgias dans un ouvrage d'Alexandre Koyré, Introduction à la lecture de Platon. (Je recommande de façon générale ce bouquin de Koyré ; dans l'édition la plus récente, chez Gallimard, il est suivi d'Entretiens sur Descartes dont je crois avoir un plutôt bon souvenir aussi.)
Donc, si j'ai bien suivi, tu recommandes Monica Bellucci à poil, et la lecture des ouvrages de Koyré sur la philosophie. C'est une combinaison inattendue.JPhMM a écrit:Je recommande tous les livres de Koyré.
- User17706Bon génie
Inattendue ? pourquoi ?Dalathée2 a écrit: C'est une combinaison inattendue.
- JPhMMDemi-dieu
D'une part je n'ai jamais recommandé Bellucci à poil. D'autre part je ne vois pas le moins du monde pourquoi cette combinaison-là serait inattendue — sauf stricto sensu, bien sûr, si tu ne l'attendais pas personnellementDalathée2 a écrit:Donc, si j'ai bien suivi, tu recommandes Monica Bellucci à poil, et la lecture des ouvrages de Koyré sur la philosophie. C'est une combinaison inattendue.JPhMM a écrit:Je recommande tous les livres de Koyré.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User19866Expert
Non, effectivement. Tu la recommandes "sexy", voire "plus sexy" si possible. La différence est énorme, tu fais bien de le souligner.
Et oui, inattendue parce que... je ne l'attendais pas. Je la trouve surprenante, quoi, inhabituelle, peu commune. Mais c'est bien. J'aime bien (pas Monica Bellucci, le mélange des genres).
Et oui, inattendue parce que... je ne l'attendais pas. Je la trouve surprenante, quoi, inhabituelle, peu commune. Mais c'est bien. J'aime bien (pas Monica Bellucci, le mélange des genres).
- JPhMMDemi-dieu
Je comprends. Merci.
A mon âge, quand la chair se ride comme un paysage de fin de siècle et que la peau se pique d'une galaxie de tâches de vieillesse, il n'y a guère que les yeux qui savent entretenir leur jeunesse, de voir la beauté là où elle se trouve, et de lire la bonté là où elle se cherche.
A mon âge, quand la chair se ride comme un paysage de fin de siècle et que la peau se pique d'une galaxie de tâches de vieillesse, il n'y a guère que les yeux qui savent entretenir leur jeunesse, de voir la beauté là où elle se trouve, et de lire la bonté là où elle se cherche.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- supersosoSage
Dalathée2 a écrit:Tu ne le fais que si ça t'apporte quelque chose et/ou que tu as le temps, hein. A force de lire des interventions portant sur la philosophie (sur soixante-dix pages !), j'ai tout de même décidé d'en lire par moi-même.supersoso a écrit:Bon Henriette et Dalathée, je pense à vous. Je vous fais un ch'ti point sur ma lecture du Gorgias demain ou dans la semaine (dépendra de mes corrections et de ma préparation de classe). Mais c'est pour que vous le lisiez hein, parce que sinon, ça ne vous apportera pas grand chose
Oui effectivement, pour le moment, je n'ai pas eu le temps... On verra si j'arrive à vous écrire quelque chose dessus. Le doc de PY est très clair pour qui n'a jamais fréquenté les dialogues.
- retraitéeDoyen
http://www.philosophie.ac-versailles.fr/bibliotheque/pub.lec.phi.BL1.pdf
La leçon de philosophie (par J. Muglioni)
Il faudra dire en quel sens la leçon de philosophie ne ressemble à aucune autre; mais d'abord en tant que leçon, elle doit se comprendre en même façon qu'une leçon de gymnastique, de dessin ou de chant. Elle est l'acte même, indivisible, d'instruire ou de s'instruire, soit qu'on fasse une leçon devant des élèves, soit qu'on l'écoute pour la suivre, l'apprendre et la retenir. Or, s'agissant de gymnastique, de dessin ou de chant, toute la leçon est manifestement dans l'exercice même que l'élève effectue, que le maître d'abord définit, qu'il examine ensuite pour en corriger l'exécution. Le maître demande et redresse, mais tout le travail incombe à l'élève. Le maître peut certes passer des soirées à lire et à méditer, mais il ne va pas à l'école pour travailler lui-même. Aussi est-on porté aujourd'hui à estimer que cette sorte d'oisiveté ne mérite ni bon salaire ni considération! Il se rend auprès de ses élèves pour les faire travailler et pour apprécier leur travail.
Encore s'agit-il d'un travail qui ne produit rien, qui a pour seule fin de disposer l'élève à s'instruire: les travaux visibles, qu'on ne peut monnayer, ne sont que des moyens en vue de cette fin. Mais l'exercice réel reste la seule preuve. Un chant, un dessin, un exercice physique veulent une exécution qui puisse satisfaire un public averti. Mais ce travail, dont le résultat seul s'offre à entendre ou à voir, est en réalité un travail tout intérieur. C'est proprement en cela qu'il sert de leçon, l'essentiel étant de vaincre cet orgueil d'adulte, trop souvent fatal aux jeunes gens, qui porte à croire qu'on n'a pas de leçon à recevoir. Or l'élève véritable ne se replie pas sur lui-même, comme par précaution. Il change en apprenant, par son progrès même. Une leçon véritable change les pensées pour toute la suite des études et des travaux, même pour toute la vie, ce que signifie proprement le mot instruction. On peut avoir la tête bourrée de savoirs - ce pluriel même invalide la notion -, et n'être instruit en aucune façon. Entendons que la fin de l'étude est moins d'acquérir quelque chose qui manquait, qu'on n'avait pas encore, que de devenir effectivement ce qu'on avait d'avance la capacité d'être.
La leçon de philosophie (par J. Muglioni)
Il faudra dire en quel sens la leçon de philosophie ne ressemble à aucune autre; mais d'abord en tant que leçon, elle doit se comprendre en même façon qu'une leçon de gymnastique, de dessin ou de chant. Elle est l'acte même, indivisible, d'instruire ou de s'instruire, soit qu'on fasse une leçon devant des élèves, soit qu'on l'écoute pour la suivre, l'apprendre et la retenir. Or, s'agissant de gymnastique, de dessin ou de chant, toute la leçon est manifestement dans l'exercice même que l'élève effectue, que le maître d'abord définit, qu'il examine ensuite pour en corriger l'exécution. Le maître demande et redresse, mais tout le travail incombe à l'élève. Le maître peut certes passer des soirées à lire et à méditer, mais il ne va pas à l'école pour travailler lui-même. Aussi est-on porté aujourd'hui à estimer que cette sorte d'oisiveté ne mérite ni bon salaire ni considération! Il se rend auprès de ses élèves pour les faire travailler et pour apprécier leur travail.
Encore s'agit-il d'un travail qui ne produit rien, qui a pour seule fin de disposer l'élève à s'instruire: les travaux visibles, qu'on ne peut monnayer, ne sont que des moyens en vue de cette fin. Mais l'exercice réel reste la seule preuve. Un chant, un dessin, un exercice physique veulent une exécution qui puisse satisfaire un public averti. Mais ce travail, dont le résultat seul s'offre à entendre ou à voir, est en réalité un travail tout intérieur. C'est proprement en cela qu'il sert de leçon, l'essentiel étant de vaincre cet orgueil d'adulte, trop souvent fatal aux jeunes gens, qui porte à croire qu'on n'a pas de leçon à recevoir. Or l'élève véritable ne se replie pas sur lui-même, comme par précaution. Il change en apprenant, par son progrès même. Une leçon véritable change les pensées pour toute la suite des études et des travaux, même pour toute la vie, ce que signifie proprement le mot instruction. On peut avoir la tête bourrée de savoirs - ce pluriel même invalide la notion -, et n'être instruit en aucune façon. Entendons que la fin de l'étude est moins d'acquérir quelque chose qui manquait, qu'on n'avait pas encore, que de devenir effectivement ce qu'on avait d'avance la capacité d'être.
- User19866Expert
Bon, je ne connais pas les traditions en vigueur chez les universitaires qui se consacrent à la philosophie. Mais, d'où je viens, ça n'est pas une introduction, ça. C'est au mieux un teasing. Koyré se contente de souligner les problèmes posés par l'ouvrage sans détailler la direction que va prendre sa propre étude. J'imagine que les réponses se trouvent dans le corps du bouquin, mais c'est un peu frustrant, du coup.PauvreYorick a écrit:Pour ceux qui souhaitent lire ce dialogue, il y a quelques pages tout à fait intéressantes sur le Gorgias dans un ouvrage d'Alexandre Koyré, Introduction à la lecture de Platon. (Je recommande de façon générale ce bouquin de Koyré ; dans l'édition la plus récente, chez Gallimard, il est suivi d'Entretiens sur Descartes dont je crois avoir un plutôt bon souvenir aussi.)
- supersosoSage
Achète le Gorgias en GF et lis la notice qui précède le texte : tu auras une intro plus complète.
- User17706Bon génie
Dalathée2 a écrit:Bon, je ne connais pas les traditions en vigueur chez les universitaires qui se consacrent à la philosophie. Mais, d'où je viens, ça n'est pas une introduction, ça. C'est au mieux un teasing. Koyré se contente de souligner les problèmes posés par l'ouvrage sans détailler la direction que va prendre sa propre étude. J'imagine que les réponses se trouvent dans le corps du bouquin, mais c'est un peu frustrant, du coup.PauvreYorick a écrit:Pour ceux qui souhaitent lire ce dialogue, il y a quelques pages tout à fait intéressantes sur le Gorgias dans un ouvrage d'Alexandre Koyré, Introduction à la lecture de Platon. (Je recommande de façon générale ce bouquin de Koyré ; dans l'édition la plus récente, chez Gallimard, il est suivi d'Entretiens sur Descartes dont je crois avoir un plutôt bon souvenir aussi.)
Ah ben j'ai entretemps retrouvé le bouquin (celui à qui je l'avais prêté me l'a rendu, et le plus drôle c'est que c'est à cause de ce post de forum que ça s'est produit), et contrairement à mon souvenir, il n'y a pas de bout de chapitre explicitement consacré au Gorgias, tout au plus quelques formules vers les pages 93-94. Comme quoi...
- User19866Expert
Comme quoi, c'est un allumeur Koyré. Il parle, il parle, mais on ne voit rien venir ensuite.PauvreYorick a écrit:Ah ben j'ai entretemps retrouvé le bouquin (celui à qui je l'avais prêté me l'a rendu, et le plus drôle c'est que c'est à cause de ce post de forum que ça s'est produit), et contrairement à mon souvenir, il n'y a pas de bout de chapitre explicitement consacré au Gorgias, tout au plus quelques formules vers les pages 93-94. Comme quoi...
Je finirai sûrement par le lire, ce fameux Gorgias. Mais pas demain. Demain,supersoso a écrit:Achète le Gorgias en GF et lis la notice qui précède le texte : tu auras une intro plus complète.
- User17706Bon génie
Je ne comprends pas : qu'en as-tu lu si tu n'as pas eu le bouquin entre les mains ?
- JPhMMDemi-dieu
Comment tu parles de Koyré toi !
:shock:
:shock:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User19866Expert
Rien du tout. C'est toi qui as dit au-dessus qu'aucun chapitre n'était consacré au Gorgias. Je me fie à tes écrits.PauvreYorick a écrit:Je ne comprends pas : qu'en as-tu lu si tu n'as pas eu le bouquin entre les mains ?
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