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- ParménideNeoprof expérimenté
Bonjour à tous,
Après une période de 3 mois où j'ai un peu laissé tombé je décide de me consacrer à nouveau à ma préparation au capes de philosophie, enfin je devrais plutôt dire à la préparation de la préparation. Comme je l'avais déjà raconté, j'ai enchainé les échecs à ce concours par manque d'entrainement et de stratégie. ça fait des années que je n'arrive pas à identifier ce que je dois savoir et à dresser une bibliographie pertinente et surtout quantitativement réaliste.
Voici la liste des livres que je possède et qui sont susceptibles d'être utilisés. Enfin ce n'est qu'une sélection des ouvrages les plus généraux que je possède :
http://www.priceminister.com/offer/buy/332512/Collectif-La-Philosophie-De-A-A-Z-Livre.html
http://www.decitre.fr/livres/philosophie-tle-s-es-9782218746796.html
http://www.priceminister.com/offer/buy/837414/Collectif-Manuel-Livre.html
http://www.priceminister.com/offer/buy/2332677/Russ-Jacqueline-Philosophie-Terminale-Toutes-Sections-Les-Chemins-De-La-Pensee-Livre.html
http://www.amazon.fr/Philosophes-philosophie-Des-origines-Leibniz/dp/2091720119
http://www.priceminister.com/offer/buy/113860784/reperes-philosophiques-comment-s-orienter-dans-la-pensee-de-jean-michel-muglioni-livre.html
http://www.priceminister.com/mfp/3073448/philosophie-le-manuel-livre#pid=192623158
http://www.priceminister.com/offer/buy/18830528/Renaut-Alain-La-Philosophie-Livre.html
http://www.priceminister.com/s/kambouchner+folio#xtatc=INT-601
Je suis incapable de choisir, et incapable de voir lequel de ces livres me sera le plus utile. Car je ne sais pas ce que je dois savoir pour ce concours. Et cela fait 6 ans que je suis incapable de le savoir. 6 ans que je travaille de façon inutile et sans le moindre sentiment d'efficacité... Et je ne peux pas recommencer à travailler et faire des lectures tant que je n'ai pas établi une bibliographie stable, claire, et définitive.
J'ai le concours en avril et je crois que je suis très bien parti pour ne pas m'y rendre comme en avril dernier...
Après une période de 3 mois où j'ai un peu laissé tombé je décide de me consacrer à nouveau à ma préparation au capes de philosophie, enfin je devrais plutôt dire à la préparation de la préparation. Comme je l'avais déjà raconté, j'ai enchainé les échecs à ce concours par manque d'entrainement et de stratégie. ça fait des années que je n'arrive pas à identifier ce que je dois savoir et à dresser une bibliographie pertinente et surtout quantitativement réaliste.
Voici la liste des livres que je possède et qui sont susceptibles d'être utilisés. Enfin ce n'est qu'une sélection des ouvrages les plus généraux que je possède :
http://www.priceminister.com/offer/buy/332512/Collectif-La-Philosophie-De-A-A-Z-Livre.html
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http://www.priceminister.com/s/kambouchner+folio#xtatc=INT-601
Je suis incapable de choisir, et incapable de voir lequel de ces livres me sera le plus utile. Car je ne sais pas ce que je dois savoir pour ce concours. Et cela fait 6 ans que je suis incapable de le savoir. 6 ans que je travaille de façon inutile et sans le moindre sentiment d'efficacité... Et je ne peux pas recommencer à travailler et faire des lectures tant que je n'ai pas établi une bibliographie stable, claire, et définitive.
J'ai le concours en avril et je crois que je suis très bien parti pour ne pas m'y rendre comme en avril dernier...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- JohnMédiateur
Il faudrait que tu tapes les titres des livres, parce que c'est fastidieux s'il faut à chaque fois cliquer sur le lien pour savoir ce dont tu parles.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ParménideNeoprof expérimenté
John a écrit:Il faudrait que tu tapes les titres des livres, parce que c'est fastidieux s'il faut à chaque fois cliquer sur le lien pour savoir ce dont tu parles.
J'y ai pensé au départ mais j'ai supposé que des liens renvoyant aux couvertures des livres permettraient une identification plus rapide pour ceux qui ont déjà fréquenté ces ouvrages.
Je vois aussi qu'on a modifié le titre, qui devait faire un peu hystérique, mais je suis tellement désespéré aussi
Bref, je redonne la liste :
-La philosophie de A à Z (Hatier)
- Philosophie, terminale L de M. Delattre et Ch. Demonque (Hatier)
-Les chemins de la pensée, de J. Russ (Bordas)
-Philosophie, Terminale L de Ph. Ducat et J. Montenot (Bordas)
-Philosophes et philosophie, sous la direction de B. Morichère, (Nathan)
-Repère philosophiques de JM Muglioni, (Ellipses)
-Philosophie, le manuel de Ph Ducat et J. Montenot (Ellipses)
-La philosophie de Alain Renaut (Odile Jacob)
-Les notions de philosophie de D. Kambouchner (Folio)
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- JohnMédiateur
Si vraiment tu dois choisir :
Les Morichère sont plutôt réputés, et les Notions de philosophie chez Folio également.
Tu as les manuels de Laurence Hansen-Love également.
Ca fera déjà une base pour les premières semaines.
Je déconseillerais la philo de A à Z.
Les Morichère sont plutôt réputés, et les Notions de philosophie chez Folio également.
Tu as les manuels de Laurence Hansen-Love également.
Ca fera déjà une base pour les premières semaines.
Je déconseillerais la philo de A à Z.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ParménideNeoprof expérimenté
J'oubliais :
Gradus philosophique par L. Jaffro et M. Labrune (GF)
et bien sur le fameux : De la philosophie de Gourinat
Ma gestion de la chose est tellement catastrophique que je ne sais plus quoi faire... J'en suis à me demander si je ne souffre pas tout simplement d'un problème de mémoire tellement je retiens rien.
Mais surtout c'est un problème de lecture et de prise de notes : à supposer que dans toute cette liste je ne sélectionne qu'un seul livre, je ne sais pas comment le gérer. La plupart sont volumineux, et donc infichables. Et je n'ai aucun esprit de synthèse.
Donc il me parait difficile de travailler plusieurs livres si j'ai déjà du mal avec un seul.
Jusqu'à présent le seul ouvrage sur lequel j'ai travaillé de façon approfondie c'est le Hatier de Demonque et Delattre. Enfin, je suis pas sur d'avoir travaillé très intelligemment vu que je me suis retrouvé, après un an de travail avec une pile de fiches bristol de 30 cm...
Et puis je n'ai jamais su jusqu'à quel degré de précision il faut connaitre les textes et les auteurs pour les concours de philosophie... C'est ça le problème le plus grave peut etre...
Car on peut être aussi bien dans l'érudition que dans le superficiel le plus total...
Mais là faut vraiment en finir parce que ça peut plus durer. Il me faut ma bibliographie personnalisée, d'une manière ou d'une autre...
Et il est certain que j'ai beaucoup trop de livres autour de moi !
Gradus philosophique par L. Jaffro et M. Labrune (GF)
et bien sur le fameux : De la philosophie de Gourinat
John a écrit:Si vraiment tu dois choisir :
Les Morichère sont plutôt réputés, et les Notions de philosophie chez Folio également.
Tu as les manuels de Laurence Hansen-Love également.
Ca fera déjà une base pour les premières semaines.
Je déconseillerais la philo de A à Z.
Ma gestion de la chose est tellement catastrophique que je ne sais plus quoi faire... J'en suis à me demander si je ne souffre pas tout simplement d'un problème de mémoire tellement je retiens rien.
Mais surtout c'est un problème de lecture et de prise de notes : à supposer que dans toute cette liste je ne sélectionne qu'un seul livre, je ne sais pas comment le gérer. La plupart sont volumineux, et donc infichables. Et je n'ai aucun esprit de synthèse.
Donc il me parait difficile de travailler plusieurs livres si j'ai déjà du mal avec un seul.
Jusqu'à présent le seul ouvrage sur lequel j'ai travaillé de façon approfondie c'est le Hatier de Demonque et Delattre. Enfin, je suis pas sur d'avoir travaillé très intelligemment vu que je me suis retrouvé, après un an de travail avec une pile de fiches bristol de 30 cm...
Et puis je n'ai jamais su jusqu'à quel degré de précision il faut connaitre les textes et les auteurs pour les concours de philosophie... C'est ça le problème le plus grave peut etre...
Car on peut être aussi bien dans l'érudition que dans le superficiel le plus total...
Mais là faut vraiment en finir parce que ça peut plus durer. Il me faut ma bibliographie personnalisée, d'une manière ou d'une autre...
Et il est certain que j'ai beaucoup trop de livres autour de moi !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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- User5899Demi-dieu
Parménide, je ne sais pas comment le formuler, mais à vous lire aujourd'hui comme naguère, j'ai l'impression que votre problème réside plutôt dans une forme d'angoisse méthodologique que j'ai connue chez un ami. Sans être spécialiste de ces questions, pour ma part, je vous conseillerais de prendre un des livres et de le lire, sans vous poser des questions de fiches ou autres. Lisez en tâchant de reformuler dans votre tête les problèmes posés par les différentes notions, et puis je cède la place aux spécialistes. Mais ne vous paralysez plus sur les questions de démarche, je suis sûr que votre problème est là.
Bon courage à vous. Ayez confiance en vous !
Bon courage à vous. Ayez confiance en vous !
- ParménideNeoprof expérimenté
Il y a cet aspect là, c'est certain, mais tout de même, cela fait 6 ans que je n'arrive pas à me fixer sur des références livresques claires. C'est aussi pour ça que j'ai l'impression de ne rien savoir et de n'avoir jamais rien approfondi vraiment. Pour ça aussi que je me heurte à un manque d'inspiration sur beaucoup de sujets.Cripure a écrit: j'ai l'impression que votre problème réside plutôt dans une forme d'angoisse méthodologique
Mais toute même j'imagine que le fait de faire des fiches et des synthèses d'ouvrages volumineux n'est absolument pas typique de la philosophie : dans toutes les matières on a besoin de ça. Il existe forcément des techniques pour ce genre de chose...
Cripure a écrit:
je vous conseillerais de prendre un des livres et de le lire, sans vous poser des questions de fiches ou autres.
J'y ai pensé oui. A la limite considérer ça plus comme un plaisir que comme un travail.
J'avoue que je ne sais pas quel livre choisir. Et je redoute qu'il ne me reste rien dans l'esprit une fois la lecture achevée...
Cripure a écrit:
Ayez confiance en vous !
Je me demande bien comment je vais pouvoir à nouveau parvenir à croire en mon potentiel après 6 années d'échecs que je me suis bêtement infligées par ailleurs...
Je prends aussi de plus en plus conscience que je risque de ne jamais rien faire de valable si je ne suis pas encadré comme je l'étais en prépa.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- GrypheMédiateur
Pas forcément. Si "faire des fiches" ne te convient pas, fais autrement.Parménide a écrit: j'imagine que le fait de faire des fiches et des synthèses d'ouvrages volumineux n'est absolument pas typique de la philosophie : dans toutes les matières on a besoin de ça.
Personnellement, j'ai tendance à beaucoup travailler à partir de tables des matières, plans détaillés, introductions, conclusions, etc., mais j'ai assez rarement procédé à des "résumés d'ouvrage".
La méthode de travail est toujours quelque chose d'important, mais plutôt que de te focaliser dessus, tu peux déjà examiner soigneusement l'objectif (pour un concours, à l'aide des rapports de jury par exemple).
Quel est ton objectif ? Qu'est-ce qui te sera demandé ? Partant de là, qu'as-tu besoin de savoir ? Le reste en découlera comme "naturellement" même si la masse de travail à fournir est importante.
- User17706Bon génie
Même conseil donné il y a quelques mois en MP et plus ou moins répété dans un des fils où nous avons discuté. Le Muglioni et le Kambouchner font partie des ouvrages que je conseille généralement et qu'en l'occurrence j'ai conseillé de lire de cette manière. Je fais exactement le même diagnostic que Cripure, mon avis n'a pas varié, du coup mon conseil non plus ne varie pas par rapport à il y a quelques mois, ni sur les deux bouquins conseillés ni sur la manière de les lire.Cripure a écrit: Sans être spécialiste de ces questions, pour ma part, je vous conseillerais de prendre un des livres et de le lire, sans vous poser des questions de fiches ou autres.
- ParménideNeoprof expérimenté
Faire des fiches n'est ni quelque chose auquel je tiens ni quelque chose qui me convient particulièrement, c'est juste que je ne vois pas d'autre façon que de travailler sérieusement. Et puis c'est particulièrement compliqué dans une discipline comme la philo, déjà à cause de la difficulté intrinsèque de certains textes, ensuite à cause du gigantisme du programme, et enfin en raison de l'exigence formulée par le jury d'avoir les connaissances les plus étendues possible.Gryphe a écrit:
Pas forcément. Si "faire des fiches" ne te convient pas, fais autrement.
Personnellement, j'ai tendance à beaucoup travailler à partir de tables des matières, plans détaillés, introductions, conclusions, etc., mais j'ai assez rarement procédé à des "résumés d'ouvrage".
Gryphe a écrit:
La méthode de travail est toujours quelque chose d'important, mais plutôt que de te focaliser dessus, tu peux déjà examiner soigneusement l'objectif (pour un concours, à l'aide des rapports de jury par exemple).
Si depuis 6 ans je n'ai eu à aucun moment l'impression d'être réellement efficace il y a des raisons, et c'est la méthode de travail qu'il faut incriminer, je pense.
Les rapports de jury de philo c'est plus des films d'horreurs qu'autre chose A chaque ligne on mesure l'écart entre ce que l'on pense être capable de faire et ce que le jury , souvent sentencieusement, dit qu'il aurait fallu faire. Les rapports de jury aident c'est vrai, mais c'est aussi une source de malaise, pour moi en tous cas.
Gryphe a écrit:
Quel est ton objectif ? Qu'est-ce qui te sera demandé ? Partant de là, qu'as-tu besoin de savoir ? Le reste en découlera comme "naturellement" même si la masse de travail à fournir est importante.
Les objectifs je les connais par cœur depuis longtemps, mais seulement sur le plan théorique, je bute systématiquement sur la question : quels moyens pour parvenir à cet objectif?
PauvreYorick a écrit:Même conseil donné il y a quelques mois en MP et plus ou moins répété dans un des fils où nous avons discuté. Le Muglioni et le Kambouchner font partie des ouvrages que je conseille généralement et qu'en l'occurrence j'ai conseillé de lire de cette manière. Je fais exactement le même diagnostic que Cripure, mon avis n'a pas varié, du coup mon conseil non plus ne varie pas par rapport à il y a quelques mois, ni sur les deux bouquins conseillés ni sur la manière de les lire.Cripure a écrit: Sans être spécialiste de ces questions, pour ma part, je vous conseillerais de prendre un des livres et de le lire, sans vous poser des questions de fiches ou autres.
Admettons que je lise de cette façon, un peu comme un roman, en abandonnant toute idée de fiches : en quoi cela va m'être profitable pour le concours? Je serai obligé de faire une deuxième lecture pour la prise de notes...
Ou alors il existe peut être une autre façon de travailler que de faire scolairement des fiches. Mais laquelle? Et peut être aussi que les fiches je les fais mal, vu que j'ai pas d'esprit de synthèse.
Donc je suis perdu...
Par exemple, dans une page j'ai beaucoup de mal à savoir ce qui est essentiel... Donc à partir de là faire des fiches m'est impossible.
Donc soit j'apprends à faire des fiches intelligemment soit c'est une méthode qui ne m'est pas adaptée et je dois en changer...
Sinon, bien sûr, je le sais que Muglioni et Kambouchner sont des ouvrages de premier plan pour cette préparation. Mais savoir ça ne me permet pas de les exploiter.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- supersosoSage
Parménide, peut-être que les fiches ne te conviennent pas. On ne fonctionne pas tous de la même manière. Pour ma part, lire de la philo sans rien noter, je ne retiens pas. Mais je prends juste des notes. Ni organisée, ni rien. Juste parce que le fait d'écrire m'aide à mémoriser ce qui me semble important (où en tout cas ce que j'en comprends, tout du moins). Après comme les autres intervenants, j'ai l'impression que c'est un problème plus général de manque de confiance entre autre. Si vraiment tu pars avec l'idée de ne pas passer le concours en avril, pourquoi ne pas essayer de passer à autre chose quelques temps (trouver un boulot) et peut-être voir de nouveaux horizons qui te permettraient de restaurer l'estime de soi. Tu pourrais revenir plus serein après.
- ParménideNeoprof expérimenté
supersoso a écrit:
Parménide, peut-être que les fiches ne te conviennent pas.
C'est difficile à dire : soit c'est une méthode qui ne me convient vraiment pas soit c'est une méthode que je ne maitrise tout simplement pas. Il faut dire aussi que dans mon esprit prendre des notes et faire des fiches c'est le meme chose : c'est à dire que pour moi faire des fiches revient à prendre des notes sur une fiche bristol à partir d'un livre. Mais je suis pas sur que cela corresponde à la définition "officielle" de la fiche...
supersoso a écrit:
On ne fonctionne pas tous de la même manière. Pour ma part, lire de la philo sans rien noter, je ne retiens pas.
Mon problème est que je ne sais jamais vraiment QUOI noter. Avant de commencer à travailler je me jure toujours de noter que l'essentiel, et je tombe toujours dans le piège qui consiste à tout noter...
Je connais un peu la technique qui consiste à faire des fiches à partir uniquement de titres, mots clés, etc, dans le style le plus "sommaire" : quelque chose ressemblant à une table des matières d'une certaine façon. C'est une méthode qui déjà ne me fait pas toujours percevoir ce qui est essentiel, mais surtout je n'arrive pas à m'y fier en ce qui concerne la mémorisation. C'est à dire que si je vois un plan avec des mots clés je ne crois pas en ma capacité à pouvoir déduire tout un contenu de mémoire.
Et il parait que tout le monde fonctionne ainsi, mais moi je n'y arrive pas
supersoso a écrit:
Après comme les autres intervenants, j'ai l'impression que c'est un problème plus général de manque de confiance entre autre. Si vraiment tu pars avec l'idée de ne pas passer le concours en avril, pourquoi ne pas essayer de passer à autre chose quelques temps (trouver un boulot) et peut-être voir de nouveaux horizons qui te permettraient de restaurer l'estime de soi. Tu pourrais revenir plus serein après.
Je ne sais pas si j'irai en avril prochain, ça dépend de beaucoup de choses et notamment si la fac va répondre favorablement à ma demande d'aide. Maintenant que j'ai reçu mes copies des épreuves de 2013, il ne me reste plus qu'à contacter la fac et demander ce que l'on peut faire pour moi. En tous cas hors de question de retourner à ces épreuves tant que je suis pas parfaitement armé pour les affronter et avec de nombreux entrainements corrigés derrière moi.
Les choses rentrent dans l'ordre, lentement, mais elles rentrent dans l'ordre.
Maintenant, l'objet principal de cette discussion c'est d'établir une bibliographie cohérente, stable et définitive, quantitativement réaliste, ainsi que la meilleure méthode qui me permettra d'exploiter facilement mes lectures.
Je ne vois vraiment pas comment une lecture cursive pourrait m'être utile dans le cadre de ce type de préparation...
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- User5899Demi-dieu
Bof, je ne me rappelle pas avoir jamais fait la moindre fiche... Je souligne et coche dans le corps du texte, mais je n'interromps jamais ma lecture pour "ficher".
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Sinon, à force de vous empêcher de faire quelque chose parce qu'il y a autre chose avant, vous allez réinventer "Achille, immobile à grands pas"
________
En fait, plus qu'Achille et la tortue, je me demande si l'on n'est pas en train d'écrire collectivement un inédit de Borges...
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Nan mais là, je veux dire, bon... C'est tu vas dans ta chambre et tu me lis le Muglioni pour samedi et samedi, on en parle et sinon c'est 2h de colleParménide a écrit:Admettons que je lise de cette façon, un peu comme un roman, en abandonnant toute idée de fiches : en quoi cela va m'être profitable pour le concours? Je serai obligé de faire une deuxième lecture pour la prise de notes...PauvreYorick a écrit:Même conseil donné il y a quelques mois en MP et plus ou moins répété dans un des fils où nous avons discuté. Le Muglioni et le Kambouchner font partie des ouvrages que je conseille généralement et qu'en l'occurrence j'ai conseillé de lire de cette manière. Je fais exactement le même diagnostic que Cripure, mon avis n'a pas varié, du coup mon conseil non plus ne varie pas par rapport à il y a quelques mois, ni sur les deux bouquins conseillés ni sur la manière de les lire.Cripure a écrit: Sans être spécialiste de ces questions, pour ma part, je vous conseillerais de prendre un des livres et de le lire, sans vous poser des questions de fiches ou autres.
Ou alors il existe peut être une autre façon de travailler que de faire scolairement des fiches. Mais laquelle? Et peut être aussi que les fiches je les fais mal, vu que j'ai pas d'esprit de synthèse.
Donc je suis perdu...
Sinon, à force de vous empêcher de faire quelque chose parce qu'il y a autre chose avant, vous allez réinventer "Achille, immobile à grands pas"
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Ne pas les avoir lus non plusParménide a écrit:je le sais que Muglioni et Kambouchner sont des ouvrages de premier plan pour cette préparation. Mais savoir ça ne me permet pas de les exploiter.
En fait, plus qu'Achille et la tortue, je me demande si l'on n'est pas en train d'écrire collectivement un inédit de Borges...
- supersosoSage
Cripure, nous avons pu parfois avoir des désaccords, mais là, je plussoie totalement votre réponse.
Parménide, il faut que tu fasses un choix. Soit tu passes le concours et tu te prépares. Et donc tu t'entraines à faire des exercices de concours et tu fais des lectures en fonction de ce qui te manque comme référence. Soit tu continues comme tu le fais à t'interroger sur les préparatifs à la préparation et malheureusement, tu seras au même point en avril. Tu choisis un livre dans la liste parmi ceux qui ont été approuvé par les collègues. Et tu t'y tiens. Pas la peine de tergiverser des heures. Dans le pire des cas, si tu n'arrives pas à choisir, tu tires au sort.
Parménide, il faut que tu fasses un choix. Soit tu passes le concours et tu te prépares. Et donc tu t'entraines à faire des exercices de concours et tu fais des lectures en fonction de ce qui te manque comme référence. Soit tu continues comme tu le fais à t'interroger sur les préparatifs à la préparation et malheureusement, tu seras au même point en avril. Tu choisis un livre dans la liste parmi ceux qui ont été approuvé par les collègues. Et tu t'y tiens. Pas la peine de tergiverser des heures. Dans le pire des cas, si tu n'arrives pas à choisir, tu tires au sort.
- ParménideNeoprof expérimenté
Autrefois, quand j'en discutais avec mes prof de prépa, ils disaient que c'était impensable de travailler sur des ouvrages sans faire de fiches. Après, il faut quand même s'entendre sur ce qu'est exactement une fiche... Et à quels critères cela correspond.Cripure a écrit:Bof, je ne me rappelle pas avoir jamais fait la moindre fiche... Je souligne et coche dans le corps du texte, mais je n'interromps jamais ma lecture pour "ficher".
Je comprends cette réaction mais il faut dire que c'est pas facile pour moi de m'orienter. Quand je dis que j'ai besoin d'une sorte d'encadrement, comme j'en avais en prépa...Cripure a écrit:
Nan mais là, je veux dire, bon... C'est tu vas dans ta chambre et tu me lis le Muglioni pour samedi et samedi, on en parle et sinon c'est 2h de colle
Sinon, à force de vous empêcher de faire quelque chose parce qu'il y a autre chose avant, vous allez réinventer "Achille, immobile à grands pas"
Cripure a écrit:
En fait, plus qu'Achille et la tortue, je me demande si l'on n'est pas en train d'écrire collectivement un inédit de Borges...
Borges fait partie de mes auteurs préférés par ailleurs !
supersoso a écrit:
Parménide, il faut que tu fasses un choix. Soit tu passes le concours et tu te prépares. Et donc tu t'entraines à faire des exercices de concours et tu fais des lectures en fonction de ce qui te manque comme référence. Soit tu continues comme tu le fais à t'interroger sur les préparatifs à la préparation et malheureusement, tu seras au même point en avril. Tu choisis un livre dans la liste parmi ceux qui ont été approuvé par les collègues. Et tu t'y tiens. Pas la peine de tergiverser des heures. Dans le pire des cas, si tu n'arrives pas à choisir, tu tires au sort.
Il est certain que je vais lire les 2 ouvrages cités ci dessus par Pauvre Yorick et dont j'ai la référence depuis assez longtemps. Ce qui m'ennuie c'est qu'à faire abstraction du problème de la prise de notes maintenant c'est un problème qui rejaillira tôt ou tard. Je serai donc obligé de faire une deuxième lecture et je ne sais pas encore de quelle manière.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- supersosoSage
Tu te crées des faux problèmes il me semble. Soit les notes te sont utiles et tu en prends, soit elles ne le sont pas et tu t'installes tranquillou avec un livre. Pour ma part, en philo, j'ai toujours eu besoin d'en prendre peut-être simplement parce que ça ralentit suffisamment ma lecture pour me permettre de suivre un cheminement de pensée. Parce que ça m'aide à me concentrer sur le texte et à mémoriser ce que je trouve important. Mais je les utilise très peu pour me relire (elles me servent plus dans le cas d'un mémoire par exemple pour retrouver un point précis, mais pour le reste non, soit j'ai besoin de revoir un point et c'est retour au texte, soit je n'en ai pas besoin et donc le papier sur lequel j'ai écrit encore moins). C'est en ce sens que ce ne sont pas vraiment des fiches.
Enfin, dernière chose, si tu as besoin d'encadrement, inscris-toi à une préparation. Je ne comprends toujours pas que ce ne soit pas fait. Les choses ne vont pas se décanter toutes seules et attendre ne t'amènera rien de bon, il me semble (mais je peux me tromper, c'est tout ce que je te souhaite).
Enfin, dernière chose, si tu as besoin d'encadrement, inscris-toi à une préparation. Je ne comprends toujours pas que ce ne soit pas fait. Les choses ne vont pas se décanter toutes seules et attendre ne t'amènera rien de bon, il me semble (mais je peux me tromper, c'est tout ce que je te souhaite).
- User5899Demi-dieu
Je rêve ou une partie de cette benoîte conversation a été cutée ? :shock:
- faerNiveau 6
Je plussoie Cripure, je n'ai pas fiché non plus. Je surlignais directement dans les bouquins, avec dans l'idée que ce surlignage devait me permettre de relire le bouquin plus rapidement. Ça demande une bonne concentration pendant la lecture, ce qui veut dire qu'il ne faut surtout pas penser à tout ce qu'il y a à savoir en même temps. Il faut se faire confiance pour mémoriser, ce n'est pas un processus entièrement conscient. Ce qu'on lit nous travaille autant qu'on le travaille. Du coup l'angoisse est le pire ennemi, vous allez vous disperser et perdre vos moyens.
Et surtout, sans vouloir juger, je trouve dommage de ne pas se présenter au concours, il n'y a rien à perdre à ce stade !
Et surtout, sans vouloir juger, je trouve dommage de ne pas se présenter au concours, il n'y a rien à perdre à ce stade !
- ParménideNeoprof expérimenté
supersoso a écrit: Tu te crées des faux problèmes il me semble. Soit les notes te sont utiles et tu en prends, soit elles ne le sont pas et tu t'installes tranquillou avec un livre.
Dans l'état actuel des choses je ne sais pas si les notes me seront utiles ou pas dans la mesure où je ne sais pas encore être efficace pour les prendre. Exemple : je lis une page et je veux synthétiser l'essentiel du contenu en, mettons, 3 lignes, mais je n'arrive pas à savoir ce qui est vraiment essentiel.
supersoso a écrit:
Enfin, dernière chose, si tu as besoin d'encadrement, inscris-toi à une préparation. Je ne comprends toujours pas que ce ne soit pas fait. Les choses ne vont pas se décanter toutes seules et attendre ne t'amènera rien de bon, il me semble (mais je peux me tromper, c'est tout ce que je te souhaite).
Je n'ai pas les moyens de payer une préparation, et même si j'avais les moyens je ne prendrais pas le risque d'investir au moins 500 euros au CNED pour avoir encore un risque d'échec trop élevé à mon goût. J'en serais à ma toute première présentation, je dirais à la limite pourquoi pas mais là c'est non.
Je ne vais donc pouvoir compter que sur la générosité de la fac, sinon je suis bon pour perdre à nouveau de nombreuses années...
Dès que j'aurai ma bibliographie bien clairement établie, ainsi que ma stratégie pour garder une trace écrite efficace de mes lectures tout devrait aller bien mieux. Enfin pour ce qui est de l'aspect apprentissage.
faer a écrit: Il faut se faire confiance pour mémoriser, ce n'est pas un processus entièrement conscient. Ce qu'on lit nous travaille autant qu'on le travaille. Du coup l'angoisse est le pire ennemi, vous allez vous disperser et perdre vos moyens.
!
Je pense que je vais être obligé de pratiquer de cette façon, effectivement : lire en soulignant, sans rien écrire, du moins dans un premier temps.
faer a écrit:
Et surtout, sans vouloir juger, je trouve dommage de ne pas se présenter au concours, il n'y a rien à perdre à ce stade !
Oula si ! J'ai énormément à perdre ! Il ne faut pas oublier que je me suis présenté 6 fois de 2008 à 2013 ! Et de façon stupide, vu que je n'étais jamais prêt. Et j'ai constamment cédé à des pressions extérieures, en ayant en plus la naïveté de croire que sur un hasard ça pouvait marcher...
Même si j'ai beau savoir qu'à aucun moment je n'avais mes chances, une série d'échecs reste une série d'échecs. Je suis rentré dans une spirale négative. Pour moi, le seul moyen d'en sortir est de ne pas me représenter tant que je ne serai pas totalement prêt (enfin on ne peut jamais dire qu'on l'est totalement mais bon, je me suis compris !)
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- supersosoSage
Parménide, tant que tu ne te sortiras pas de l'idée qu'il y a une solution miracle, tu ne pourras pas avancer. Oui tu as raté les concours de philo et tu n'es pas le seul. Ce qui est sûr c'est que seul, tu n'y arrives pas. Attendre de la fac qu'elle fasse dans les bonnes œuvres, à l'heure actuelle est, à mon avis, naïf. Les profs ont leur charge de travail pour laquelle ils sont payés. Ils ne vont pas prendre en charge d'autres étudiants gratuitement au prétexte que ces derniers n'ont pas réussi les concours (d'autant qu'en philo, beaucoup de facs auraient une majorité de leurs étudiants à suivre gratuitement de nombreuses années).
Je suis peut-être un peu brusque mais il me semble qu'au fond de toi tu ne souhaites pas vraiment avancer. Tous les intervenants t'ont déjà dit ce qu'ils en pensaient en juin. Il y a un moment, où l'on ne peut pas faire grand chose à part, comme Cripure, te pointer gentiment là où le problème se pose, puisque tu trouves toujours de nouvelles raisons de ne pas faire ce qu'il faut (méthodologie, prise de note, connaissances, etc. qui seraient toujours des préalables insurmontables à dépasser).
Je suis peut-être un peu brusque mais il me semble qu'au fond de toi tu ne souhaites pas vraiment avancer. Tous les intervenants t'ont déjà dit ce qu'ils en pensaient en juin. Il y a un moment, où l'on ne peut pas faire grand chose à part, comme Cripure, te pointer gentiment là où le problème se pose, puisque tu trouves toujours de nouvelles raisons de ne pas faire ce qu'il faut (méthodologie, prise de note, connaissances, etc. qui seraient toujours des préalables insurmontables à dépasser).
- ParménideNeoprof expérimenté
Sans doute mais je vais tenter quand même. D'ailleurs il y a des candidats aux concours qui ont réussi à obtenir de l'aide de cette façon, j'ai vu des témoignages sur le forum.supersoso a écrit:
Attendre de la fac qu'elle fasse dans les bonnes œuvres, à l'heure actuelle est, à mon avis, naïf. Les profs ont leur charge de travail pour laquelle ils sont payés.
En même temps, les plus acharnés à réussir les concours de philo constituent une telle minorité...supersoso a écrit:
Ils ne vont pas prendre en charge d'autres étudiants gratuitement au prétexte que ces derniers n'ont pas réussi les concours (d'autant qu'en philo, beaucoup de facs auraient une majorité de leurs étudiants à suivre gratuitement de nombreuses années).
supersoso a écrit:
Je suis peut-être un peu brusque mais il me semble qu'au fond de toi tu ne souhaites pas vraiment avancer. Tout les intervenants t'ont déjà dit ce qu'ils en pensaient en juin. Il y a un moment, où l'on ne peut pas faire grand chose à part, comme Cripure, te pointer gentiment là où le problème se pose, puisque tu trouves toujours de nouvelles raisons de ne pas faire ce qu'il faut (méthodologie, prise de note, connaissances, etc. qui seraient toujours des préalables insurmontables à dépasser).
Non mais j'ai bien compris : je commence ma lecture. Le problème c'est que je vais continuer à pas me sentir efficace... Déjà que je le sentais avec une trace écrite tâtonnante et incertaine, mais alors sans rien écrire du tout je vais avoir l'impression d'aller encore plus à l'aveugle...
Enfin mieux vaut ça (lecture pure) que rien pour l'instant, ou que de noircir du papier de façon plutôt aléatoire. Mais il faut coute que coute que je trouve le moyen d'élaborer une trace écrite exploitable, simple, rapide, et qui favorise la mémorisation...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- AspasieNiveau 10
Voir la méthode de Tinland, chapitre 1, point 2.
Le texte est limpide sur la manière dont il faut aborder les texte, les oeuvres, pour en avoir une approche efficace en vue des concours. Et à bien le lire on se rend compte que la trace écrite ou pas importe peu ; la mémorisation est affaire d'intégration, qu'elle passe par une fiche ou par une lecture soulignée. En revanche, ce qui est essentiel, c'est de ne pas se faire simplement une "liste" de données, mais d'approcher les questions et les problèmes, car c'est ce qui est réactivé ou à réactiver face aux sujets des concours.
Le texte est limpide sur la manière dont il faut aborder les texte, les oeuvres, pour en avoir une approche efficace en vue des concours. Et à bien le lire on se rend compte que la trace écrite ou pas importe peu ; la mémorisation est affaire d'intégration, qu'elle passe par une fiche ou par une lecture soulignée. En revanche, ce qui est essentiel, c'est de ne pas se faire simplement une "liste" de données, mais d'approcher les questions et les problèmes, car c'est ce qui est réactivé ou à réactiver face aux sujets des concours.
- ParménideNeoprof expérimenté
Aspasie a écrit:Voir la méthode de Tinland, chapitre 1, point 2.
Le texte est limpide sur la manière dont il faut aborder les texte, les oeuvres, pour en avoir une approche efficace en vue des concours. Et à bien le lire on se rend compte que la trace écrite ou pas importe peu ; la mémorisation est affaire d'intégration, qu'elle passe par une fiche ou par une lecture soulignée. En revanche, ce qui est essentiel, c'est de ne pas se faire simplement une "liste" de données, mais d'approcher les questions et les problèmes, car c'est ce qui est réactivé ou à réactiver face aux sujets des concours.
Oui, je viens de relire ce passage du guide, mais ça ne répond pas à mon souci vraiment technique du "comment" de la prise de note, etc... Je pense que je suis bon pour rechercher sur Google "comment faire des fiches", etc... C'est assez bizarre de devoir chercher ça au niveau bac + 5 :shock:
De toute façon Tinland parle bien également de lectures d'œuvres intégrales... Faire la conjonction entre ça et la lecture de passages extrêmement ciblés me parait assez mission impossible.... Toujours pareil, il faut trouver ce fameux équilibre, que je ne trouve pas depuis des années !
De toute façon nous ne parlons là que d'une seule catégorie : les textes des philosophes eux-mêmes.
Car il y a également les commentaires et les ouvrages généraux, les monographies, les introductions, les ouvrages spécialisés, etc...
Je me demande si en plus de mon manque de confiance il n'y a pas un problème d'ordre cognitif, je veux dire une impossibilité de rigueur et de cohérence dans la méthode de lecture...
Il est invraisemblable que des gens aient réussi à boucler ce concours en 2-3 ans maximum alors qu'ils ne sont pas nécessairement plus intelligents que moi !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- AspasieNiveau 10
Je trouve au contraire qu'il est très clair : que faut-il "noter" si toutefois tu souhaites passer par un fichage (ou souligner si tu travailles en direct sur le texte et sa marge) ?Parménide a écrit:
Oui, je viens de relire ce passage du guide, mais ça ne répond pas à mon souci vraiment technique du "comment" de la prise de note, etc... Je pense que je suis bon pour rechercher sur Google "comment faire des fiches", etc...
- le problème abordé ;
- les concepts construits pour le résoudre ;
- la démarche argumentative ;
- la solution ainsi trouvée
Il met bien en garde contre l'effet massue de la lecture "absolue" et indique qu'on n'aborde un texte que par son (et ses) problème(s). Et du coup, l'effet de résonnance mutuelle des textes, des questions, des commentateurs, apparaît bien plus. La lecture est plus approfondie. On lit moins de textes mais on les lit mieux. Cela s'applique aux oeuvres comme aux commentateurs qui mettent en exergue et clarifient les problèmes justement. Et re-du coup, on mobilise ces textes le jour du concours, de manière précise et maîtrisée, toujours un peu les mêmes bien sûr, car on ne peut pas tout savoir sur tout de cette façon-là ; on peut juste espérer étendre la quantité de textes ainsi maîtrisée au fil du temps.
- User17706Bon génie
Cripure a écrit:Bof, je ne me rappelle pas avoir jamais fait la moindre fiche... Je souligne et coche dans le corps du texte, mais je n'interromps jamais ma lecture pour "ficher".
Moi non plus. Je ne sache pas que ce soit une pratique courante en philosophie, d'ailleurs.
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