Le rapport de jury de l'agrégation externe 2014 d'arts appliqués est truffé de fautes d'orthographe !

De quoi donner raison à Philippe Nemo et provoquer des cauchemars à Fesseur Pro !
http://cache.media.education.gouv.fr/file/agreg_ext/79/8/artapp_346798.pdf

A ce niveau là, je crois que la présidente du jury devrait rendre des comptes ! Je passe sur la tabulation, les espaces doublés (ou oubliés), les majuscules en trop, on dira que ce sont des coquilles...
Mais le reste  

Petits copiés-collés en vitesse mais prenez le temps d'y jeter un oeil, c'est vraiment alarmant :

La préparation mise en place par Paris I Sorbonne a comblé cette année un manque et vient s’ajouter à la seule offre jusqu’à lors existante

Ce résultat interrogre les candidats, mais aussi les membres du
jurys. Les résultats de cette épreuve sont problématiques et pose question au directoire du concours.

L’écart de différentiation se fait sur l’épreuve d’investigation.

une anlayse à postériori de leur projet

J'arrête, le reste est du même acabit, ça me déprime !

Olive, ce n'est pas la présidente qui commet des erreurs-ne se relit pas vraisemblablement-, c'est nous qui ne savons pas lire...
Sais-tu que même certains inspecteurs de Lettres font des fautes dans leur rapport?
Et comme une présidente de jury et un IPR sont, par définition, infaillibles, c'est à nous de réviser notre orthographe, de nous hisser à leur niveau. Nous sommes beaucoup trop conservateurs.

Le rapport de jury de l'agrégation externe 2014 d'arts appliqués a été dirigé par Brigitte Flamand, inspectrice générale de l'Education nationale.
On peut y lire, en page 17 : "Dans le cadre d'un concours du niveau de l'agrégation, le jury s'étonne encore des lacunes que présentent de nombreuses copies au niveau de la forme. L'orthographe, la grammaire et la syntaxe laissent encore trop souvent à désirer" !

Or, cette affirmation ne manque pas de sel. Voici en effet ce que l'on peut lire aux pages 7 à 9 de ce rapport, qui ont été rédigées par Brigitte Flamand : on y compte par dizaines les fautes et coquilles disséminées dans le texte !

Les fautes :

jusqu’au Diplôme supérieurs d’arts appliqués

la seule offre jusqu’à lors existante

les membres du jurys

Les résultats de cette épreuve sont problématiques et pose question au directoire du concours

histoire de l’art et des technique

Seulement 3 candidats on su

L’écart de différentiation

à postériori

certains domaines qui traditionnellement étaient fortement sollicitées

Cette évolution interroge, mais elle est peut être que ponctuelle

à contrario

Le concours de l’agrégation s’appuie sur deux pilers

un engagement qui oblige à se projetter

Cette année encore, le jury a du constater (p. 12)

mais plus grave les admissibles obtiennent que 7,6 de moyenne générale

Ces deux qualités démontrent une capaicité à s’interroger, et non à faire semblant, et peut aller jusqu’à préconiser des prises de risques

Les coquilles :

des candidatsoriginaires

lles admis sont majoritairement franciliens

les candiadts

une anlayse

35 candiadts

pasr des candidats n’ayant jamais enseigné

prresque 3 points en moins. Ce résultat interrogre les candidats

Ces deux qualités démontrent une capaicité à s’interroger

Furtur professeur,

136 candidats étaitent présents cette année.

Je suis un peu perplexe aussi en lisant les passages suivants, toujours aux mêmes pages :

encore faut-il être capable de la démonstration de la pertinence de son choix

C’est une moyenne très honorable en regard du profil très varié des candidats

Chaque année, une attention particulière est portée au choix du jury, qui sans démentir, montre des qualités exceptionnelles de compétence et de diversité, sans oublier le réel intérêt qui les motive à participer à ce jury

il est à noter combien ce jury, composé de près de 40 membres est soucieux de la mission qui lui est confiée. Je tiens tout particulièrement à préciser sa tenue dans ses exigences

De solides connaissances, tout autant qu’elles sont convoquées pour éclairer une pensée et un raisonnement et non énumérées pour provoquer des effets ou des artifices qui ne duperont pas le jury, sont bien sûr un préalable entendu

Les rapports témoignent de cette attention bienveillante à l’endroit des futurs candidats. Il ne s’agit pas de se plaindre des écueils trop nombreux des uns et des autres.

La maîtrise des savoirs n’a d’intérêt que si elle est mise au service d’une démonstration, d’une démarche afin de transmettre des principes, des notions et des potentialités créatives qui permettront au jury de mesurer l’amplitude de la mobilité d’esprit du candidat

Le nombre des inscrits relativement élevé, soit 253, et contrairement aux années précédentes avec environ 80 présents pour les épreuves admissibilité pour la dernière session de 2013, 136 candidats étaitent présents cette année.

"La tehon" !

Je trouve que ça mériterait qu'on lui envoie le florilège de John pour lui fiche "la tehon", voire qu'on écrive au ministre pour lui demander sa démission en tant que présidente de jury...

Pas de problèmes aux pages 13, 14, 15, mais ça reprend page 16 :

les fausses évidence de l’espace

les candidats admissibles ont cette année une moyenne globale de 11 presque deux points de plus que l’année dernière

les admissibles éaient mieux préparés

outre les fautes, il y a un truc qui me dépasse complètement....cette moyenne de 11, elle est supérieure ou pas à celle de l'année d'avant ? Surtout qu'on lit que les candidats ont une moyenne de 7,6....

Alors là je suis

Mais comment est-ce tout simplement possible? Personne n'effectue de relecture?!?

albertine02 a écrit:outre les fautes, il y a un truc qui me dépasse complètement....cette moyenne de 11, elle est supérieure ou pas à celle de l'année d'avant ? Surtout qu'on lit que les candidats ont une moyenne de 7,6....

Les moyennes sont commentées épreuve par épreuve : comme je cite des extraits, il est possible que les différents extraits renvoient à des épreuves différentes.

Blan6ine a écrit:Mais comment est-ce tout simplement possible? Personne n'effectue de relecture?!?

Même le correcteur orthographique de n'importe quel traitement de texte corrigerait la plupart des fautes présentes dans ce rapport. C'est incompréhensible qu'un tel document soit passé !

olive-in-oil a écrit:

Blan6ine a écrit:Mais comment est-ce tout simplement possible? Personne n'effectue de relecture?!?

Même le correcteur orthographique de n'importe quel traitement de texte corrigerait la plupart des fautes présentes dans ce rapport. C'est incompréhensible qu'un tel document soit passé !

"Ils" ont par erreur diffusé le brouillon?

Ben même quand on tape un brouillon et qu'on l'enregistre, on ne laisse pas les erreurs signalées par le correcteur orthographique :/

On pourrait peut-être proposer à cette dame des cours de soutien en orthographe, non ?

À moins que ce ne soit le niveau de recrutement des secrétaires de l'EN qui baisse lui aussi.

Quelle honte...

Rabelais a écrit:À moins que ce ne soit le niveau de recrutement des secrétaires de l'EN qui baisse lui aussi.

Quand on est président de jury on relit le texte qui engage sa responsabilité !

Même pas en rêve, Nitescence ! :lol!:
( mais elle devrait)

Vous pensez qu'un agrégé qui sait écrire, mais surtout relire, pourrait poser sa candidature pour corriger les textes du ministère depuis chez lui et abandonner ainsi ses classes et, surtout, ses copies ?

Cripure a écrit:Vous pensez qu'un agrégé qui sait écrire, mais surtout relire, pourrait poser sa candidature pour corriger les textes du ministère depuis chez lui et abandonner ainsi ses classes et, surtout, ses copies ?

Un agrégé qui sache écrire ? Voyons, Cripure, vous n'êtes absolument plus à la mode ! C'est complètement vieux jeu et dépassé... On ne vous a pas dit que la mode était à la créativité verbale ? C'est nettement plus hipster !

Cripure a écrit:Vous pensez qu'un agrégé qui sait écrire, mais surtout relire, pourrait poser sa candidature pour corriger les textes du ministère depuis chez lui et abandonner ainsi ses classes et, surtout, ses copies ?

Passe le concours de CDE, depuis le temps que je te le dis...

Je crains mon cher Cripure, que le salaire proposé vous convienne peu...et vous manquerez les joies des réunions de rentrée ...plus de bambins dans votre toison, tout ça tout ça .

Gryphe a écrit:

Cripure a écrit:Vous pensez qu'un agrégé qui sait écrire, mais surtout relire, pourrait poser sa candidature pour corriger les textes du ministère depuis chez lui et abandonner ainsi ses classes et, surtout, ses copies ?

Passe le concours de CDE, depuis le temps que je te le dis...

Meuh je veux pas dormir sur place et passer ma vie dans un bureau avec une secrétaire et des Cripure qui viennent m'emmerder jusqu'à tant qu'ils aient ce qu'ils veulent

Rabelais. Taratata, il y a distinction du grade et de l'emploi. Le grade vous inscrit dans une grille indiciaire quoi qu'on vous demande de faire.

Ah, ben voilà, sans démentir, les exigences du jury n'ont plus guère de tenue.

On devrait transmettre une pub pour antidote (ou l'adresse mail de Cripure).

C'est vraiment honteux ! D'autant que la concentration des fautes désigne clairement la coupable…

Cela dit, il m'est arrivé d'avoir quelques surprises désagréables, notamment liées au reformatage du document : puces automatiques ajoutées (mais la personne qui l'a fait n'avait pas très bien compris l'architecture du texte !), tableau de statistiques tronqué (ça, c'est très énervant vu le temps qu'on y passe…) et, pire, excès de zèle à la relecture : dans un rapport que j'ai rédigé, quelqu'un a remplacé recréer par récréer, ce qui n'avait évidemment plus aucun sens. Je me suis précipité sur mon fichier source, et je vous assure que l'erreur ne venait pas de moi. Il n'empêche que c'est moi qui suis passé pour un guignol…  Enfin, une autre fois, des phrases avaient été ajoutées – par le président du jury, qui s'était cru autorisé à rajouter de judicieux conseils sans m'en avertir ! Le procédé m'avait beaucoup déplu, d'autant que je n'aimais pas beaucoup le ton péremptoire qu'il avait adopté. Mais le mal était fait, j'ai été mis devant le fait accompli…

Bref, il devrait y avoir un jeu d'épreuves sur PDF, comme pour n'importe quel processus éditorial sérieux.