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- Marcel29Niveau 5
Bonjour,
En janvier, j'ai accueilli dans mon lycée un étudiant en M2-PSE pendant 1 semaine, je lui ai laissé 2 journées d'observation et ensuite 3 jours de pratique. Je souhaitais savoir quelle était la rémunération de ce travail et quand est-ce qu'elle était versée?
J'ai lu beaucoup de choses sur les SOPA, donc je serais tenté de dire 150€ ou 300€ (ce n'est pas très clair en fonction des sources que j'ai trouvées), mais sur l'intitulé de la convention de stage il est écrit "stage d'observation en lycée" et non pas "stage d'observation et de pratique accompagnée" donc je ne suis certain de rien.
Merci!
En janvier, j'ai accueilli dans mon lycée un étudiant en M2-PSE pendant 1 semaine, je lui ai laissé 2 journées d'observation et ensuite 3 jours de pratique. Je souhaitais savoir quelle était la rémunération de ce travail et quand est-ce qu'elle était versée?
J'ai lu beaucoup de choses sur les SOPA, donc je serais tenté de dire 150€ ou 300€ (ce n'est pas très clair en fonction des sources que j'ai trouvées), mais sur l'intitulé de la convention de stage il est écrit "stage d'observation en lycée" et non pas "stage d'observation et de pratique accompagnée" donc je ne suis certain de rien.
Merci!
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Il y a 3 sortes de mathématiciens, ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter.
- JennyMédiateur
Sopa M2 c’est 300, Sopa M1 150, mais je ne connais pas le dispositif dont tu parles. Demande à l’IPR qui t’a sollicité.
Pour les SOPA, c’est payé en début d’année suivante dans mon académie.
Pour les SOPA, c’est payé en début d’année suivante dans mon académie.
- Marcel29Niveau 5
Alors je n'ai pas été sollicité par mon IPR, la convention engageait le président de l'université et le directeur de la composante UFR science. Cela signifie sûrement que c'est un dispositif différent.
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Il y a 3 sortes de mathématiciens, ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter.
- RuthvenGuide spirituel
Marcel29 a écrit:Alors je n'ai pas été sollicité par mon IPR, la convention engageait le président de l'université et le directeur de la composante UFR science. Cela signifie sûrement que c'est un dispositif différent.
Les tuteurs des stages d'observation ne sont pas rémunérés à la différence des stages SOPA - qui sont plus contraignants.
- Clecle78Bon génie
Mes collègues ont fait ça gratuitement. L'inspecteur n'était même pas au courant. Pour ma part j'ai refusé car c'était contraignant et j'ai fait assez de travail gratuit dans ma vie.Ruthven a écrit:Marcel29 a écrit:Alors je n'ai pas été sollicité par mon IPR, la convention engageait le président de l'université et le directeur de la composante UFR science. Cela signifie sûrement que c'est un dispositif différent.
Les tuteurs des stages d'observation ne sont pas rémunérés à la différence des stages SOPA - qui sont plus contraignants.
- JennyMédiateur
D’où l’intérêt de systématiquement demander la rémunération pour ce genre de missions.
- RuthvenGuide spirituel
Jenny a écrit:D’où l’intérêt de systématiquement demander la rémunération pour ce genre de missions.
Ces stages d'observation sont des stages présents dans certaines maquettes de licence et de master ; ils sont totalement indépendants du rectorat - c'est l'équivalent des stages de 3ème où les tuteurs ne sont pas rémunérés.
- JennyMédiateur
Merci pour l’explication. Le collègue pensait cependant être payé pour ça.
- Clecle78Bon génie
C'est différent d'un stage de troisième car il y a des échanges et du temps passé en plus des cours. Le tuteur de troisième ne reste pas après 18h. Mes collègues ont pris pas mal de temps pour échanger avec les stagiaires et ce devrait être clairement indiqué que c'est bénévole. On se fiche quand même du monde là.
- Marcel29Niveau 5
Bon, c'est magnifique, travailler gratuitement j'adore ça... On dira que c'est de ma faute car je me suis mal renseigné avant d'accepter.
Je viens de reprendre le fil de ce stage et en réalité j'ai eu l'étudiant 2 semaines (il s'est passé pas mal de choses dans ma vie cette année et je pensais me souvenir que c'était une seule semaine), dont 2 jours d'observation et le reste en pratique avec prise en main intégrale de mes classes, ce qui m'a demandé autant de travail qu'un SOPA classique. Je suis même allé au lycée en étant gréviste afin de ne pas pénaliser le jeune.
Je suis vraiment dégouté mais on ne m'y reprendra pas.
Je viens de reprendre le fil de ce stage et en réalité j'ai eu l'étudiant 2 semaines (il s'est passé pas mal de choses dans ma vie cette année et je pensais me souvenir que c'était une seule semaine), dont 2 jours d'observation et le reste en pratique avec prise en main intégrale de mes classes, ce qui m'a demandé autant de travail qu'un SOPA classique. Je suis même allé au lycée en étant gréviste afin de ne pas pénaliser le jeune.
Je suis vraiment dégouté mais on ne m'y reprendra pas.
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Il y a 3 sortes de mathématiciens, ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter.
- Clecle78Bon génie
Tu sais quand on a eu la proposition au lycée j'ai été la seule à contacter l'inspecteur pour en savoir plus. Mes collègues ont dit : oh pauvres étudiants bien sûr qu'on va s'en occuper, la rémunération c'est secondaire. Et quand ils ont su que ce serait gratuit ils n'ont pas osé reculer. Ben ils se sont crevés avec parfois des étudiants qui ne venaient pas ou s'en fichaient un peu. Les universités jouent sur les mots et on peut vraiment penser qu'on sera rémunéré quand on reçoit le mail. C'est juste que je suis devenue une vieille prof méfiante et vaccinée et que je refuse de m'engager sans savoir où je mets les pieds. J'ai animé un club théâtre bénévole mais c'était ma décision et j'ai assumé. Là j'appelle ça de l'exploitation tout simplement.
- odur86Niveau 3
Bonjour,
Deux questions :
Sur la convention de stage il n'y a aucune mention ni signature de l'organisme d'accueil, comme une signature du rectorat ou du CDE ? Je trouve ça hyper surprenant, d'autant qu'en cas d'accident je ne suis pas sûr que le tuteur (ou l'étudiant ou l'établissement) soit couvert.
Et si le CDE a signé la convention de stage, pourquoi ne pas déclarer en heures supplémentaires tout ce qui dépasse 18h le soir (ne serait-ce que par principe, afin d'obliger l'administration a se positionner)
- Clecle78Bon génie
La convention est signée avec l'université donc tout le monde est couvert. Et le chef ne va pas payer des heures supplémentaires pour un stagiaire qui ne le concerne pas. Lorsqu'on reçoit le courriel tout laisse à penser que ça se déroule sous l'égide de l'éducation nationale et bien sûr on peut vite confondre avec un stagiaire Inspe, ce qui a été le cas pour notre collègue. Ces gens là doivent penser que notre esprit de sacrifice est infini (et ils n'ont pas tout à fait tort).
- JennyMédiateur
Non, ce n’est pas de ta faute, ça devrait être clair. Malheureusement, dans l’EN, il faut se méfier et bien se renseigner avant d’accepter.Marcel29 a écrit:Bon, c'est magnifique, travailler gratuitement j'adore ça... On dira que c'est de ma faute car je me suis mal renseigné avant d'accepter.
- odur86Niveau 3
Il me semble pourtant qu'une convention se doit d'être tripartite : l'organisme de formation, le stagiaire et l'organisme d'accueil. Or dans les acteurs cités je n'en vois aucun qui ait autorité dans les murs d'un établissement, ce qui me fait dire que tout le monde n'est pas couvert. C'est pourquoi je demandais si l'établissement était signataire, via le principal ou autre.Clecle78 a écrit:La convention est signée avec l'université donc tout le monde est couvert.
S'il accepte des stagiaires dans son établissement, il accepte que des personnes s'en occupent et prennent du temps pour ça. Je ne sais pas, mais il est même possible qu'un point de leurs objectifs concerne l'accueil de stagiaire M1 et M2. Je me doute bien qu'ils ne donneront rien, mais le fait de ne pas demander, c'est aussi leur offrir le confort de ne pas refuser. C'est aussi d'occulter le problème qui finalement, s'il n'est pas formalisé, n'existe pas officiellement. (Je trouve d'ailleurs que beaucoup de soucis autres, n'étant pas "remontés", étant gérés à l'échelon local, sont étouffés et n'ont pas d'existence en dehors de l'établissement. A dire que c'est une stratégie...
Et le chef ne va pas payer des heures supplémentaires pour un stagiaire qui ne le concerne pas.
Je suis entièrement d'accord, et dans la manière de faire, il y a tromperie.
Lorsqu'on reçoit le courriel tout laisse à penser que ça se déroule sous l'égide de l'éducation nationale et bien sûr on peut vite confondre avec un stagiaire Inspe, ce qui a été le cas pour notre collègue. Ces gens là doivent penser que notre esprit de sacrifice est infini (et ils n'ont pas tout à fait tort).
- valleExpert spécialisé
Pour une fois, je pense qu'on ne peut pas trop taper sur l'administration... S'il s'agit d'un "simple" stage d'observation, ou l'on accepte d'accueillir quelqu'un qui nous regardera travailler (après, bon, la nature humaine veut qu'il y ait un minimum d'échanges, et il n'est pas impossible qu'on lui confie des "missions" sous supervision), je ne vois pas trop en quoi il serait logique d'exiger une rémunération en contrepartie. Il n'y a pas de cahier de charges ou une formation à mettre à l'œuvre. Il ne s'agit pas d'une mission (statutaire ou non statutaire, peu importe) ou d'une tache à effectuer.
La comparaison avec les stages de 3e ma paraît pertinente -- mais juste parce que ce sont des stages que nous connaissons en tant qu'enseignants, en fait on pourrait établir la comparaison avec n'importe quel stage d'observation de n'importe quelle maquette.
Après, si la communication a laissé entendre une confusion entre ce stage et un SOPA, que ce soit en ce qui concerne la rémunération ou la nature du stage (donc les attentes envers le professionnel qui accueille le stagiaire) il y a en effet un problème.
La comparaison avec les stages de 3e ma paraît pertinente -- mais juste parce que ce sont des stages que nous connaissons en tant qu'enseignants, en fait on pourrait établir la comparaison avec n'importe quel stage d'observation de n'importe quelle maquette.
Après, si la communication a laissé entendre une confusion entre ce stage et un SOPA, que ce soit en ce qui concerne la rémunération ou la nature du stage (donc les attentes envers le professionnel qui accueille le stagiaire) il y a en effet un problème.
- odur86Niveau 3
A l'heure où l'administration décompte tout (2 heures supp obligatoires, pacte, complément de service lorsque l'on est a 17h30 dans un établissement, ...) Il me semble juste et normal de faire de même, car le cercle vertueux du gagnant-gagnant est très largement rompu...
- valleExpert spécialisé
Il "suffit" de ne pas accepter de le faire. Il y a pour moi une différence fondamentale entre des taches statutaires, imposées par l'administration ou en lien avec les missions statutaires, lesquelles doivent être rémunérées -- normalement ni les agents ni l'administration ne peuvent décider de ne pas le faire ; et cette activité qui n'a rien de lié aux missions des enseignants.odur86 a écrit:A l'heure où l'administration décompte tout (2 heures supp obligatoires, pacte, complément de service lorsque l'on est a 17h30 dans un établissement, ...) Il me semble juste et normal de faire de même, car le cercle vertueux du gagnant-gagnant est très largement rompu...
- ProvenceEnchanteur
+1odur86 a écrit:A l'heure où l'administration décompte tout (2 heures supp obligatoires, pacte, complément de service lorsque l'on est a 17h30 dans un établissement, ...) Il me semble juste et normal de faire de même, car le cercle vertueux du gagnant-gagnant est très largement rompu...
Demander un service à du personnel mal payé, c’est particulièrement malvenu.
- Marcel29Niveau 5
odur86 a écrit:
Bonjour,
Deux questions :
Sur la convention de stage il n'y a aucune mention ni signature de l'organisme d'accueil, comme une signature du rectorat ou du CDE ? Je trouve ça hyper surprenant, d'autant qu'en cas d'accident je ne suis pas sûr que le tuteur (ou l'étudiant ou l'établissement) soit couvert.
Et si le CDE a signé la convention de stage, pourquoi ne pas déclarer en heures supplémentaires tout ce qui dépasse 18h le soir (ne serait-ce que par principe, afin d'obliger l'administration a se positionner)
Le CDE a bien signé la convention.
Concernant les nombreuses autres réponses, oui le mail et la convention peuvent être mal interprétés. On nous demande de prendre l'étudiant en observation mais qu'il serait bien de le laisser pratiquer et lui présenter l'ensemble du fonctionnement d'un lycée (si possible conseil de classe, conseil péda etc...). Il est vrai qu'il est mentionné "stage d'observation en lycée" et non "stage d'observation et de pratique accompagnée", je n'ai pas été assez méfiant.
J'aurais pu demander des heures sup à mon CDE, après tout ça ne coûte rien, mais je sais que la réponse aurait été non. C'est moi qui est fait le choix de prendre cet étudiant, il a même fallu que je sois insistant parce-que le CDE n'avait pas l'air emballé... Bref, ça m'a pris plus d'une dizaine d'heures (préparation de cours, construction d'interro, correction à 2 etc...), je suis un peu dégouté.
Je rappelle aussi que pour cet étudiant, je suis la seule personne qui lui ai permis de voir ce qu'était le métier réellement (et 2 semaines c'est vraiment peu en plus). Il vient d'avoir son agrégation et il est censé enseigner dès septembre. Comme si l'agrégation était synonyme de facilité à enseigner... Ce système me fatigue.
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Il y a 3 sortes de mathématiciens, ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter.
- Clecle78Bon génie
Je ne suis pas d'accord sur la comparaison avec un stage de troisième où la mission est effectuée pendant le temps de service. J'ai eu des stagiaires de ce type il y a une trentaine d'années et j'ai toujours été rémunérée à l'époque car le temps d'échange et de reprise est en plus de notre horaire reglementaire et si on veut le faire bien ça prend du temps. La rémunération était peu élevée mais symboliquement ça changeait tout. J'ai vu les collègues cette année s'investir dans cette mission bénévolement et je trouve ça parfaitement anormal.valle a écrit:Pour une fois, je pense qu'on ne peut pas trop taper sur l'administration... S'il s'agit d'un "simple" stage d'observation, ou l'on accepte d'accueillir quelqu'un qui nous regardera travailler (après, bon, la nature humaine veut qu'il y ait un minimum d'échanges, et il n'est pas impossible qu'on lui confie des "missions" sous supervision), je ne vois pas trop en quoi il serait logique d'exiger une rémunération en contrepartie. Il n'y a pas de cahier de charges ou une formation à mettre à l'œuvre. Il ne s'agit pas d'une mission (statutaire ou non statutaire, peu importe) ou d'une tache à effectuer.
La comparaison avec les stages de 3e ma paraît pertinente -- mais juste parce que ce sont des stages que nous connaissons en tant qu'enseignants, en fait on pourrait établir la comparaison avec n'importe quel stage d'observation de n'importe quelle maquette.
Après, si la communication a laissé entendre une confusion entre ce stage et un SOPA, que ce soit en ce qui concerne la rémunération ou la nature du stage (donc les attentes envers le professionnel qui accueille le stagiaire) il y a en effet un problème.
- OsmieSage
Bonjour,
Je découvre que les stages d'observation pour les étudiants en master MEEF première année durent à peu près 5 mois : 3 semaines de stage massé, puis 4 mois de stage filé, pour un total de 150h. Pour cet accompagnement/suivi qui prendra peut-être 200h avec ces heures de stage (EDT du stagiaire à faire, cours à préparer avec lui, entretiens, rapports à rédiger..), je découvre qu'il est question de...150 euros en tout et pour tout. C'est obscène.
En parallèle, les collègues ayant signé le pacte RCD touchent 69 euros de l'heure. Donc quelque chose comme 100 fois plus.
Je ne dois pas être la première à découvrir le tout en devenant tutrice et à trouver que c'est vraiment honteux. Pour ceux qui sont passés par là, avez-vous fait quelque chose en ce qui concerne la rémunération ?
Je découvre que les stages d'observation pour les étudiants en master MEEF première année durent à peu près 5 mois : 3 semaines de stage massé, puis 4 mois de stage filé, pour un total de 150h. Pour cet accompagnement/suivi qui prendra peut-être 200h avec ces heures de stage (EDT du stagiaire à faire, cours à préparer avec lui, entretiens, rapports à rédiger..), je découvre qu'il est question de...150 euros en tout et pour tout. C'est obscène.
En parallèle, les collègues ayant signé le pacte RCD touchent 69 euros de l'heure. Donc quelque chose comme 100 fois plus.
Je ne dois pas être la première à découvrir le tout en devenant tutrice et à trouver que c'est vraiment honteux. Pour ceux qui sont passés par là, avez-vous fait quelque chose en ce qui concerne la rémunération ?
- Clecle78Bon génie
Il n'y a pas grand chose à faire, sauf refuser d'être tuteur. C'est effectivement assez scandaleux comme rémunération.
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