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- JohnMédiateur
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Certaines-ecoles--pathologisent--les-eleves-31834279«On colle de plus en plus d'étiquettes sur les élèves», remarque Georges Pasquier, président du syndicat des enseignants romands (SER). Une simple faiblesse scolaire peut se transformer en handicap. Et cette étiquette colle à la peau de l'enfant année après année tandis que les enseignants se transmettent son dossier.
L'enseignant biennois Alain Pichard critique la «ceinture thérapeutique», qui entoure désormais l'école. En 1996, il y avait neuf de ces institutions, composées surtout de psychologues et de logopédistes, à Bienne, aujourd'hui 36.
Cette évolution a un impact sur les enseignants: «On se réfugie derrière cette étiquette pour ne plus rien tenter avec tel ou tel élève stigmatisé. Or l'école s'adresse à tous les enfants et pas seulement à ceux qui ne posent pas de problème», estime Georges Pasquier.
Cela pose aussi la question de la responsabilité du citoyen de demain: «Si on dit à un enfant qu'il est handicapé, car il souffre de dyslexie, de dysorthographie ou de dyscalculie, va-t-il se battre pour apprendre, ou cela l'incitera-t-il à se mettre hors jeu dès le plus jeune âge?», se demande encore l'enseignant-syndicaliste.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CathEnchanteur
D'accord.
- PrimuraNiveau 9
C'est une question que je me suis posé, en effet. Mais je n'ai aucune réponse.
- RabelaisVénérable
De même, je me la suis posée et me la pose encore...comme toujours, il y a eu dérive.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- ChocolatGuide spirituel
Beaucoup d’élevés disparaissent derrière ces étiquettes, et leur motivation avec !
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- DimkaVénérable
Mais qui dit que les élèves handicapés ne doivent rien tenter ? C’est quand même mieux de savoir que tel enfant a telles caractéristiques avec lesquelles il faudra composer, plutôt que de se borner à dire qu’il est stupide, et ça n’empêche pas a priori de vouloir le faire avancer (après, c’est possible qu’il y ait des abus, et que certains profitent d’une étiquette pour ne plus rien faire).
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- Spoiler:
- OlympiasProphète
Oui, parce que toute difficulté n'est pas un handicap.Cath a écrit:D'accord.
- InviteeFVénérable
John, si tu me lis, je pense qu'il serait pertinent de transformer ce fil en sondage, juste pour savoir qui partage cet avis. Je pense que nous serons très nombreux...
- doublecasquetteEnchanteur
Olympias a écrit:Oui, parce que toute difficulté n'est pas un handicap.Cath a écrit:D'accord.
Même chose.
- ChocolatGuide spirituel
Dimka a écrit:Mais qui dit que les élèves handicapés ne doivent rien tenter ? C’est quand même mieux de savoir que tel enfant a telles caractéristiques avec lesquelles il faudra composer, plutôt que de se borner à dire qu’il est stupide, et ça n’empêche pas a priori de vouloir le faire avancer (après, c’est possible qu’il y ait des abus, et que certains profitent d’une étiquette pour ne plus rien faire).
Je trouve l'étiquette "handicapé" tout aussi difficile à porter que celle de "stupide", dans la mesure où en langage môme cela signifie qu'il lui manque quelque chose par rapport aux autres gamins.
A mon avis, entre le fait d'insister lourdement sur un dysfonctionnement en réduisant une personne à ce problème et celui de l'ignorer totalement, il y a un juste milieu qui fait défaut de manière flagrante aujourd'hui.
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- User5899Demi-dieu
Plus grave encore : l'EN qui étiquette les élèves pour ne pas se poser des questions sur ses pratiques, je pense bien sûr au calamiteux "apprentissage" de la lecture.
- DimkaVénérable
Oui, c’est sûr.Chocolat a écrit:Dimka a écrit:Mais qui dit que les élèves handicapés ne doivent rien tenter ? C’est quand même mieux de savoir que tel enfant a telles caractéristiques avec lesquelles il faudra composer, plutôt que de se borner à dire qu’il est stupide, et ça n’empêche pas a priori de vouloir le faire avancer (après, c’est possible qu’il y ait des abus, et que certains profitent d’une étiquette pour ne plus rien faire).
Je trouve l'étiquette "handicapé" tout aussi difficile à porter que celle de "stupide", dans la mesure où en langage môme cela signifie qu'il lui manque quelque chose par rapport aux autres gamins.
A mon avis, entre le fait d'insister lourdement sur un dysfonctionnement en réduisant une personne à ce problème et celui de l'ignorer totalement, il y a un juste milieu qui fait défaut de manière flagrante aujourd'hui.
Mais, après, il faut voir : c’est sûr que je n’ai pas assez d’expérience pour juger, je me base juste sur ce que j’ai vu dans un seul établissement (et simplement quelques classes), où je trouvais que c’était assez bien fait (les PP étaient clairs avec les élèves sur le fait que ce n’était pas une excuse pour ne rien faire, et parallèlement, c’était quand même intéressant de savoir que tel élève pouvait avoir telle difficulté, plus que la moyenne).
Et je n’emploie le terme « handicapé » que parce que c’est celui de l’article, je n’aurais pas pensé à cela spontanément. Cela dit, il me semble qu’un élève réellement dys-truc, il lui manque réellement quelque chose par rapport aux autres gamins, ça ne me semble pas négatif de lui annoncer franchement, tout en dédramatisant (les dys-trucs peuvent très bien s’en sortir en adoptant des stratégies adaptées).
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- Spoiler:
- JohnMédiateur
Je pense que la question est complexe et que les propos sont nuancés. Ce serait dommage de réduire cela à un simple pour/contre ou d'accord/pas d'accord, qui serait plus confus.Fafnir a écrit:John, si tu me lis, je pense qu'il serait pertinent de transformer ce fil en sondage, juste pour savoir qui partage cet avis. Je pense que nous serons très nombreux...
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- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Oui, je suis d'accord avec l'article et effectivement le problème est complexe.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InviteeFVénérable
Néanmoins, tout aussi nuancés que soient les propos (et j'approuve les propos nuancés), l'inquiétude face au phénomène semble toucher plus qu'une poignée d'enseignants (romands). Cela n'enlève rien à la complexité de la question, mais cela permet un constat: à l'heure actuelle, avec les tenants et aboutissants actuels, l'issue n'est pas toujours positive et l'on peut légitimement craindre pour l'avenir.John a écrit:Je pense que la question est complexe et que les propos sont nuancés. Ce serait dommage de réduire cela à un simple pour/contre ou d'accord/pas d'accord, qui serait plus confus.Fafnir a écrit:John, si tu me lis, je pense qu'il serait pertinent de transformer ce fil en sondage, juste pour savoir qui partage cet avis. Je pense que nous serons très nombreux...
- RoninMonarque
Cripure a écrit:Plus grave encore : l'EN qui étiquette les élèves pour ne pas se poser des questions sur ses pratiques, je pense bien sûr au calamiteux "apprentissage" de la lecture.
Cas de figure que je rencontre dix fois plus souvent que l'élève réellement atteint d'un trouble spécifique des apprentissages. L'EN bénéficie grandement de cette médicalisation qui évite de se poser la question des méthodes, de la formation initiale et continue, des directives inapplicables et j'en passe. D'ailleurs les partisans des méthodes les pus funestes sont les premiers à renvoyer ver le médical quand un élève n'apprend pas, cela ne peut venir de leurs géniales méthodes.
Les élèves réellement dys- sont, certes, en difficulté, mais suivis et accompagnés correctement ils peuvent, la plupart du temps, s'en sortir assez honorablement. Encore faudrait-il que l'on encombre pas les services et professionnels spécialisés avec des faux cas pour cacher les échecs de l'Institution et que l'on puisse se concentrer sur les gamins qui en ont besoin.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Robin parle d'or, je n'aurais pas mieux dit.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- doublecasquetteEnchanteur
Ronin a écrit:Cripure a écrit:Plus grave encore : l'EN qui étiquette les élèves pour ne pas se poser des questions sur ses pratiques, je pense bien sûr au calamiteux "apprentissage" de la lecture.
Cas de figure que je rencontre dix fois plus souvent que l'élève réellement atteint d'un trouble spécifique des apprentissages. L'EN bénéficie grandement de cette médicalisation qui évite de se poser la question des méthodes, de la formation initiale et continue, des directives inapplicables et j'en passe. D'ailleurs les partisans des méthodes les plus funestes sont les premiers à renvoyer ver le médical quand un élève n'apprend pas, cela ne peut venir de leurs géniales méthodes.
Les élèves réellement dys- sont, certes, en difficulté, mais suivis et accompagnés correctement ils peuvent, la plupart du temps, s'en sortir assez honorablement. Encore faudrait-il que l'on encombre pas les services et professionnels spécialisés avec des faux cas pour cacher les échecs de l'Institution et que l'on puisse se concentrer sur les gamins qui en ont besoin.
Ils vont même jusqu'à rendre obligatoire la présence d'élèves en difficulté dans les classes et soupçonnent a priori de maltraitance les collègues qui, utilisant des méthodes ne générant pas de faux-vrais-handicaps, n'ont pas leur compte de PPRE, PAI, PES et autres placebos à la gestion de l'échec scolaire institutionnalisé.
- RoninMonarque
Cela fait longtemps que l'EN me fait penser à un village Potemkine.
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- User5899Demi-dieu
Merci de confirmer mon sentiment.doublecasquette a écrit:Ronin a écrit:Cripure a écrit:Plus grave encore : l'EN qui étiquette les élèves pour ne pas se poser des questions sur ses pratiques, je pense bien sûr au calamiteux "apprentissage" de la lecture.
Cas de figure que je rencontre dix fois plus souvent que l'élève réellement atteint d'un trouble spécifique des apprentissages. L'EN bénéficie grandement de cette médicalisation qui évite de se poser la question des méthodes, de la formation initiale et continue, des directives inapplicables et j'en passe. D'ailleurs les partisans des méthodes les plus funestes sont les premiers à renvoyer ver le médical quand un élève n'apprend pas, cela ne peut venir de leurs géniales méthodes.
Les élèves réellement dys- sont, certes, en difficulté, mais suivis et accompagnés correctement ils peuvent, la plupart du temps, s'en sortir assez honorablement. Encore faudrait-il que l'on encombre pas les services et professionnels spécialisés avec des faux cas pour cacher les échecs de l'Institution et que l'on puisse se concentrer sur les gamins qui en ont besoin.
Ils vont même jusqu'à rendre obligatoire la présence d'élèves en difficulté dans les classes et soupçonnent a priori de maltraitance les collègues qui, utilisant des méthodes ne générant pas de faux-vrais-handicaps, n'ont pas leur compte de PPRE, PAI, PES et autres placebos à la gestion de l'échec scolaire institutionnalisé.
- ChocolatGuide spirituel
Cripure a écrit:Plus grave encore : l'EN qui étiquette les élèves pour ne pas se poser des questions sur ses pratiques, je pense bien sûr au calamiteux "apprentissage" de la lecture.
Aussi.
Il est plus que temps que l'EN finisse par reconnaître que les lubies d'une poignée d'illuminés ont saccagé les programmes et les méthodes d'apprentissage de l'école publique pour fabriquer des dysfrançais totalement incultes !
Nous leur disons merci.
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- lottaFidèle du forum
A ce sujet, un autre dysfonctionnement : les classes ULIS.
La représentante ULIS de notre établissement nous a appris qu'on lui confiait des enfants qui n'avaient pas de pathologie à proprement parler mais des difficultés d'apprentissages liées à des situations sociales complexes. Ca ne semblait d'ailleurs pas le troubler outre-mesure. Du coup, je me demande : quelle différence avec la Segpa ?
Elle a même un élève qui est simplement non-francophone...
En tous cas, ces élèves sont intégrés dans certains cours, même si pour certains, selon l'aveu même de cette collègue, cela n'a aucun intérêt pédagogique, mais permet d'éviter de les "stigmatiser".
Ils ont une étiquette "ULIS" dont ils profitent bien pour s'arroger des privilèges (du genre circuler dans les couloirs alors que c'est interdit) et éviter parfois de s'adapter au même fonctionnement que les autres.
On mobilise les professeurs principaux 1 heure tous les trimestres pour des commissions de suivi où ils ne servent à rien et où l'on passe l'heure à entendre l'infirmière et la représentante de la MDPH balancer des sigles incompréhensibles et des formulaires administratifs... quel intérêt ?
Encore une fois, on marche sur la tête dans notre institution. Les classes ULIS devraient être réservées aux élèves qui ont des vrais handicaps.
La représentante ULIS de notre établissement nous a appris qu'on lui confiait des enfants qui n'avaient pas de pathologie à proprement parler mais des difficultés d'apprentissages liées à des situations sociales complexes. Ca ne semblait d'ailleurs pas le troubler outre-mesure. Du coup, je me demande : quelle différence avec la Segpa ?
Elle a même un élève qui est simplement non-francophone...
En tous cas, ces élèves sont intégrés dans certains cours, même si pour certains, selon l'aveu même de cette collègue, cela n'a aucun intérêt pédagogique, mais permet d'éviter de les "stigmatiser".
Ils ont une étiquette "ULIS" dont ils profitent bien pour s'arroger des privilèges (du genre circuler dans les couloirs alors que c'est interdit) et éviter parfois de s'adapter au même fonctionnement que les autres.
On mobilise les professeurs principaux 1 heure tous les trimestres pour des commissions de suivi où ils ne servent à rien et où l'on passe l'heure à entendre l'infirmière et la représentante de la MDPH balancer des sigles incompréhensibles et des formulaires administratifs... quel intérêt ?
Encore une fois, on marche sur la tête dans notre institution. Les classes ULIS devraient être réservées aux élèves qui ont des vrais handicaps.
- RabelaisVénérable
Eh oui, collège pour tous, bientôt le lycée pour tous, et l'instruction pour personne.
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- dandelionVénérable
Pour information, la situation est d'autant plus difficile en Suisse romande, que les élèves sont la plupart du temps suivis sur le temps scolaire. Les écoles emploient des orthophonistes, des psychomotriciens et des psychologues. C'est un confort certain pour les parents et les enfants, mais cela implique que les élèves sont retirés du cours, parfois pendant plusieurs heures s'ils souffrent de troubles multiples, et surtout pas forcément tous au même moment, ce qui implique quelques difficultés d'organisation.
Si l'institution est à blâmer, il me semble que les parents, voire la société, portent aussi leur part de responsabilité. Il est plus facile d'envoyer son enfant chez l'orthophoniste que de s'astreindre à le faire lire un peu tous les soirs (combien d'enfants ont 'oublié' la lecture au moment de rentrer au CE1?). Certainement, la paresse et le choix de la facilité peuvent expliquer que certains enfants ne soient pas suffisamment suivis par leurs parents, mais les conditions de vie en France posent également question: ceux qui travaillent travaillent souvent de plus en plus, et de plus en plus loin, et manquent de temps pour aider leurs enfants, et quant à ceux qui ne travaillent pas, les effets secondaires du chômage sur la vie de famille sont rarement positifs.
Au final, on se retrouve dans la position de mettre des rustines sur les chambres à air d'un vélo qui roule sur une route hérissée d'épingles: il vaudrait mieux analyser les causes que chercher des solutions à la va-vite.
Si l'institution est à blâmer, il me semble que les parents, voire la société, portent aussi leur part de responsabilité. Il est plus facile d'envoyer son enfant chez l'orthophoniste que de s'astreindre à le faire lire un peu tous les soirs (combien d'enfants ont 'oublié' la lecture au moment de rentrer au CE1?). Certainement, la paresse et le choix de la facilité peuvent expliquer que certains enfants ne soient pas suffisamment suivis par leurs parents, mais les conditions de vie en France posent également question: ceux qui travaillent travaillent souvent de plus en plus, et de plus en plus loin, et manquent de temps pour aider leurs enfants, et quant à ceux qui ne travaillent pas, les effets secondaires du chômage sur la vie de famille sont rarement positifs.
Au final, on se retrouve dans la position de mettre des rustines sur les chambres à air d'un vélo qui roule sur une route hérissée d'épingles: il vaudrait mieux analyser les causes que chercher des solutions à la va-vite.
- OlympiasProphète
melody78 a écrit:A ce sujet, un autre dysfonctionnement : les classes ULIS.
La représentante ULIS de notre établissement nous a appris qu'on lui confiait des enfants qui n'avaient pas de pathologie à proprement parler mais des difficultés d'apprentissages liées à des situations sociales complexes. Ca ne semblait d'ailleurs pas le troubler outre-mesure. Du coup, je me demande : quelle différence avec la Segpa ?
Elle a même un élève qui est simplement non-francophone...
En tous cas, ces élèves sont intégrés dans certains cours, même si pour certains, selon l'aveu même de cette collègue, cela n'a aucun intérêt pédagogique, mais permet d'éviter de les "stigmatiser".
Ils ont une étiquette "ULIS" dont ils profitent bien pour s'arroger des privilèges (du genre circuler dans les couloirs alors que c'est interdit) et éviter parfois de s'adapter au même fonctionnement que les autres.
On mobilise les professeurs principaux 1 heure tous les trimestres pour des commissions de suivi où ils ne servent à rien et où l'on passe l'heure à entendre l'infirmière et la représentante de la MDPH balancer des sigles incompréhensibles et des formulaires administratifs... quel intérêt ?
Encore une fois, on marche sur la tête dans notre institution. Les classes ULIS devraient être réservées aux élèves qui ont des vrais handicaps.
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